A C T U A L I T E S

AGENDA * ATELIER-DÉBAT DE LA GAUCHE LUZIENNE LE 18

18 septembre La restitution des réponses formulées au questionnaire "Saint-Jean-de-Luz : qu'en pensez-vous ?" sera l...

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dimanche 27 juillet 2025

LES SEPT PLAIES (DES CÔTES BASQUES & LUZIENNES)

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Après l'irruption de la pluie (assez normale, sous nos latitudes et dans un climat océanique) et la multiplication des malaises dus à l'algue toxique (ostreopsis ovata, une invitée récente mais désormais prégnante : voir "la grippe en été "dans notre page MEDIAS) voici que les physalies s'invitent en masse sur le littoral basque. Les fermetures de plage s'enchaînent donc, et ce n'est vraiment pas de chance pour la classe politique locale! 

Car ces trois aléas (passagers, espérons-le) semblent démentir l'optimisme officiel des décideurs basques et  raviver au contraire, à Saint-Jean-de-Luz, trois blessures d'amour-propre concernant notre premier magistrat (nous faisions déjà allusion à l'égo contrarié de "M Propre" dans un billet daté du 2 juillet)



Notre maire, par ailleurs, est confronté à d'autres soucis, moins conjoncturels. 

- Il ne peut plus guère contester le fait, devenu évident pour tous :  sa station d'épuration n'est pas calibrée mais contribue à polluer les eaux de baignade (le fait est avéré depuis treize années, au moins, et avait été dénoncé par les Socialistes et leurs alliés du Nouvel Élan en 2020).

- Il faudra bel et bien, de plus, que la Communauté d'Agglomération (donc : les contribuables du Pays Basque) paie pour la reconstruire et la délocaliser, contrairement à ce que la majorité avait prétendu en amont des récentes élections municipales.

-  Rien n'assure que la situation sanitaire soit actuellement en voie de s'améliorer, au contraire, et l'obtention par la ville de Saint-Jean-de-Luz de "pavillons bleus" censés laver l'honneur de J-F Irigoyen, prétendument bafoué par des opposants de mauvaise foi, s'est révélée, comme prévu, impossible. 

Au vu de ces trois échecs qui, s'ajoutant aux difficultés de ce mois de juillet, sont autant d'épines dans le pieds de notre Bayle, nous nous permettrons de conseiller à M. le Maire de calmer à l'avenir les ardeurs de certains de ses supporters et conseillers, sans doute de bonne volonté, mais qui ont été très mal avisés de lancer le "défi des pavillons bleus" à la face de l'opinion publique, comme de lui avoir choisi, il y a six ans, un surnom certes très ambitieux, mais déceptif.

Six motifs de contrariété ne suffisaient pas à gâcher son été, voici qu'une autre plaie s'est ajoutée aux précédentes :  l'illisibilité persistante de la politique municipale, s'agissant du trait de côte, est à présent dénoncée face à l'opinion. Il s'agit d'un sujet crucial à Saint-Jean-de-Luz, où l'interdiction d'ensemencer la grande plage avec du sable importé (pratique courante jusqu'à ces dernières années) représente une menace très sérieuse, à moyen terme, pour la sécurité du  coeur-de-ville, ceci alors même que la commune a laissé construire en zone inondable, sur le port, et que l'on ne comprend pas bien la nature de ses intentions à Erromardi et Akotz (rappelons-nous, entre autres péripéties, le bon accueil fait dans cette zone - où le recul du littoral est en principe au programme ! au projet de restaurant de plage à Lafitenia, ceci malgré les réserves des riverains, puis l'éviction de cet investisseur et la fermeture de l'établissement).

Nous avons souvent relevé, pour notre part, cette absence de dessein clairement établi, quand d'autres se sont interrogés sur la légalité des concessions d'occupation du rivage.

A présent, c'est Mediabask qui se demande publiquement, en enquêtant sur l'évolution du quartier Erromardi, si la commune entend vraiment réaménager le secteur ou bien si elle se contentera d'un simple lifting. Le média estime que, de toute manière, le secteur (celui de la fameuse guinguette et des campings) est "en sursis" compte tenu de la force de l'érosion observée sur place.


Concluons sur ce qui se révèle comme l'un des problèmes de notre belle région : les communes y sont très majoritairement administrées, parfois depuis toujours, par des forces conservatrices peu soucieuses des enjeux environnementaux,  voire sceptiques à l'égard de certains phénomènes (tels que le réchauffement climatique) mais par ailleurs laxistes quand il s'agit d'extension de l'urbanisation et "suivistes" à l'égard des grandes tendances en matière d'aménagement (cf l'épisode récent de la ZFE). Demeurées attentistes durant des années, trop confiantes dans le providentiel transfert de compétences à venir, elles ont souvent pris du retard en matière d'assainissement, en pensant que l'Agglomération s'en chargerait, et n'ont pas saisi l'ampleur ni la rapidité de certains phénomènes écologiques.

Ostensiblement tournées vers la défense des intérêts économiques et commerciaux, ces équipes ont paradoxalement fait preuve d'imprévoyance... elles sont indirectement responsables d'une part des  "coups durs" encaissés en ce moment par l'activité touristique locale (au moins Saint-Jean-de-Luz,  relativement protégée des méduses et autres bestioles du fait de sa situation au fond de baie et de filets flottants est-elle, c'est une veine, un peu moins durement impacté que la reine des plages, sa voisine). 

*

A l'avenir, il faudra probablement développer d'autres types de loisirs (et non plus vivre seulement de la rente balnéaire) et trouver des équilibres conciliant les aspirations des habitants, la nécessaire préservation du patrimoine naturel et les projets des entrepreneurs. Un changement de civilisation, en somme. Indispensable pour ne pas subir de nouvelles "punitions" attentatoires à la santé et à la prospérité des populations.


ajouté le 28/07>>

Un Fait Divers largement médiatisé vient encore compliquer la tâche des "rassuristes" de la CAPB et ternir l'image de "plage propre" promue par la municipalité : il s'agit des mésaventures d'une baigneuse victime de la "bactérie mangeuse de chair", lesquelles sont narrées par SUD OUEST. L'histoire a bien failli mal tourner pour la personne concernée l'été dernier, victime, entre parenthèses, de la congestion de la Polyclinique locale.

Le récit de "son calvaire" (une anecdote qui avait déjà fortement rafraîchi l'ambiance lors de l'opération "non aux idées reçues" implantées au Select le 4 juillet) tourne en boucle sur les réseaux depuis que le quotidien aquitain lui a consacré un article, hier :  c'est l'occasion de rappeler à tout le monde "qu'il ne faut surtout pas aller à l'eau" dès lors qu'on est blessé ou griffé, et même quand le dommage paraît superficiel. 
C'est, en effet, une pratique potentiellement très dangereuse. Le risque de subir une contamination et de développer une "fasciite nécrosante" est avéré en France, où cette maladie infectieuse - dont les formes sévères restent heureusement relativement rares - se propage en raison d'une prolifération de la bactérie Vibrio vulnicus, prolifération qui pourrait être en rapport avec le réchauffement (par dessus le marché, signale "Le Figaro" : l'ingestion de mollusques contaminés peut également conduire à développer la pathologie !)... 
SUD OUEST revient en outre sur l'avis d'experts et lanceurs d'alerte, lesquels ne sont hélas pas assez écoutés
 


à lire aussi

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dimanche 6 juillet 2025

"TOTAL RECKONING" IN AHETZE

BILLET DU 5 JUILLET

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Notre député de la sixième circonscription réunissait hier ses soutiens à Ahetze, commune d'ailleurs récemment tombée dans l'escarcelle de son parti (EH-Bai) pour faire le point sur une année de travail parlementaire au service du Pays Basque et des citoyens du territoire.

L'occasion d'une sorte de bilan après la victoire-surprise de l'an dernier, où l'alliance des gauches avait permis de reprendre à la droite sortante le siège de député du secteur : une gageure, voire une "mission impossible" pourtant couronnée de succès, les trois députés du Pays Basque étant non seulement, depuis l'été 2024, des élus de gauche siégeant ensemble dans le groupe "socialistes et apparentés", mais encore des personnalités s'étant fait connaître par leur implication dans des batailles législatives réussies.


Très en verve, le député a commencé par remercier ses électeurs, mais aussi ses proches et sa famille, ainsi que ses collaborateurs et, bien sûr, les militants de toutes les gauches ayant contribué à sa victoire par leur présence sur le terrain au moment des élections. Lui-même a souligné l'importance qu'il accorde au maintien de liens très forts avec les acteurs et les réalités du territoire, et rappelé tout le travail conduit en ce sens avec les autres élus mais aussi avec les citoyens et les associations.

Le bilan se voulant dynamique, Peio Dufau a fait un rappel de la chronologie très rapide mais pointé quelques difficultés majeures parmi les plus prégnantes (comment le Président Macron a choisi de travailler avec l'extrême-droite et pas avec la gauche,  trahissant le "front républicain" ; dans quelle mesure les macroniens laissent, ne serait-ce que par leur absentéisme devenu chronique, LR et RN voter des propositions aberrantes). 

Dans le futur proche, l'enjeu est la discussion et l'adoption du budget. Pour Peio Dufau, une partie des super profits accaparés par une poignée de personnes très riches doit être récupérée par l'impôt. Il est sans doute possible d'obtenir de bonnes décisions, sur ce plan, mais il faut craindre que, comme l'an dernier, beaucoup de travail législatif ne soit annulé in fine si le gouvernement recourt au 49.3 pour passer en force. Dans ce cas de figure, la censure lui semble inévitable (on ne peut plus admettre que les services publics soient délaissés, et que ce soit fait pour ménager les revenus de quelques ultra-riches).

Les grands axes du travail mené à l'assemblée par son équipe ont été les suivants :
1. Logement 
2. Foncier rural (une proposition de loi dont l'objectif était fédérateur et transpartisan a abouti avec la participation de toutes les forces - seule le RN n'a pas été sollicité. Cette proposition sera bientôt présentée au Sénat).
3.Transports (retour, notamment, sur le projet d'un train toutes les 15 minutes vers Donostia, chaque demi-heure vers Garazi) 
4. Défense de la langue basque et des langues locales. 
4. Santé (explication relative notamment à la crise des urgences Luziennes).
5. Justice sociale (aucune solution trouvée pour améliorer la réforme des retraites et l'équité des dispostions ; alerte  concernant l'aide à l'enfance et le fonctionnement des centres sociaux , abandonnés par l'État).


Peio Dufau sur les réseaux : https://www.facebook.com/peio.dufau et https://www.instagram.com/peiodufau/

Représentée par deux de ses membres lors de la rencontre, la Gauche Luzienne reste mobilisée et prête à conduire une nouvelle campagne en soutien à Peio Dufau, en cas de dissolution. On n'en perçoit certes pas l'intérêt pour le chef de l'État, mais ce dernier est imprévisible et, par ailleurs, son Premier Ministre, pour n'avoir pas fait grand chose, est malgré tout déjà très impopulaire.. et susceptible de perdre le soutien du RN à tout moment. Ce qui, par ricochet, pourrait provoquer un nouveau chambardement. La Droite locale s'y prépare activement, il nous faut donc être prêts à la contrer.




CRISE DES URGENCES : l'état à la rescousse ?

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Préfecture et Autorité Régionale de Santé communiquent ensemble à propos de la fermeture annoncée des Urgences Luziennes.

Pour dire qu'ils prieront la Direction de La Polyclinique de bien vouloir revenir sur sa décision.

Seul "hic" : leur courrier présente les Urgences comme nécessaires "aux Luziens". Certes, mais pas seulement : tout un bassin de vie est en effet concerné, comme la mobilisation d'élus et habitants de tout le secteur l'a déjà montré.





mercredi 25 juin 2025

URGENCES à SAINT-JEAN-DE-LUZ : LE RÉVEIL (TARDIF) DE M. LE MAIRE

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Chacun se souvient comment J-F Irigoyen avait pris la parti d'exprimer publiquement ses doutes sur l'utilité des manifestations et même parlé d'un risque de "récupération" quand l'indignation des citoyen.nes s'était exprimée publiquement devant les réticences de l'établissement de soins privés à assumer sa responsabilité dans le cadre du service public d'Urgences qui lui avait été confié. 

Face aux manquements répétés du délégataire (en clair : suite aux fermetures récurrentes des Urgences par la clinique luzienne) la Droite locale avait cru bon, dans un premier temps, de tergiverser ; et notre municipalité n'avait pas hésité à brocarder la pétition lancée avec, notamment, le soutien de la Gauche Luzienne et des différentes composantes du groupe Herri Berri, et celui de notre député.

C'est que, selon notre premier magistrat, il fallait en effet "négocier" ! 


Force est de constater aujourd'hui que "l'art du deal à la sauce basque" n'a pas été plus efficace que les bras de fer (et autres mouvements de menton) de l'inconséquent Donald Trump.   Voici donc J-F Irigoyen contraint d'opérer un complet revirement. Confronté à la perspective d'une disparition totale du service des Urgences implanté à la Polyclinique de la Côte Basque, il en appelle à présent à la mobilisation du peuple, invitant les Luziens à  manifester ce vendredi pour exiger le maintien des urgences hospitalières locales, du moins  selon le média ICI (anciennement FRANCE BLEU) lequel évoque un communiqué de la municipalité dans lequel J-F Irigoyen annonce qu'il craint que la polyclinique ne ferme définitivement ce service vital dès septembre.

Mieux vaut tard que jamais, même si l'on peut regretter que la mobilisation de notre édile ait failli intervenir..  après la bataille. Pourquoi diable n'agite-t-il pas le bras (dont on se targue souvent, parmi les notables du crû de la supposée longueur, citant les soutiens d'ex premiers ministres ou de leurs parents) ? Et pourquoi n'a-t-il pas activé plus tôt tous ses réseaux, supposés si efficaces ? C'est à Peio Dufau (Député EH BAI, membre du groupe socialiste et apparentés et issu du Nouveau Front Populaire) qu'est revenu, en tout cas,  le mérite d'avoir alerté le gouvernement et pris l'opinion à témoin  

La Gauche Luzienne, qui n'est pas rancunière, soutiendra la démarche, unitaire, et apparemment initiée par la mairie, pour agir avec toutes les forces vives, de tous les bords politiques voire au delà des partis,  afin d'éviter le désastre en faisant front tous ensemble pour contraindre la clinique à prendre ses responsabilités et à en revenir à une philosophie plus proche de celle d'Hippocrate.

RV à 19 h face à la Polyclinique ce vendredi 27 juin




Ajouté le 27 /06
LA CHARGE DU GÉNÉRAL MORPHÉE

Le Maire condamne la décision prise par la Polyclinique de ne pas solliciter 
de l'ARS le renouvellement de son autorisation d'exercer l'activité médecine d'urgence 


Dans le même temps, les cliniques privées du secteur (celles du groupe Ramsay à Biarritz) bien conscientes du scandale provoqué et peu soucieuses de voir remis en cause le principe même des partenariats public-privé ("à toi les servitudes peu lucratives, à moi les bénéfices" aux yeux du conseil d'administration de la Polyclinique Côte Basque Sud ?)  déclarent qu'elles maintiendront leur engagement dans ce service vital !

LIRE LE COMPTE-RENDU 



mercredi 2 avril 2025

on ne PASS plus !

On vient d'apprendre la suppression du PASS ROCADE à compter du  2 mai,  lequel permettait aux usagers abonnés au service de prendre l'A63 à moindre coût et allégeait l'impact financier subi par les particuliers empruntant l'autoroute dans le cadre de mobilités domicile-travail, entre Ondres et Biriatou.




La mesure était financée par la collectivité territoriale et non par le concessionnaire, toujours soucieux de faire des profits. Elle n'était donc pas très morale, ni même très appropriée, si l'on en juge par les révélations de la presse locale, qui mentionne une dépense annuelle de 200 000 euros (une paille !) au bénéfice de (seulement !) 1000 abonnés. Au bout de cinq ans de subvention, dans le cadre d'un système très favorable aux intérêts du gestionnaire privé de la voirie à grand gabarit desservant la côte basque, le syndicat des mobilités a donc sifflé la fin de la récréation.

Constatons que, si l'Agglomération ne sort pas grandie de cette expérimentation, n'ayant pas su négocier jadis avec VINCI pour lui imposer un dispositif attractif, répondant aux vrais besoins des navetteurs, les automobilistes du Pays Basque sont pourtant perdants eux aussi (les anciens  utilisateurs du PASS comme les abonnés ULYS, dont le prix va augmenter, d'après le site d'information "ICI").

On notera par ailleurs que c'est notre maire qui, président du syndicat des mobilités, a parrainé jadis cette malheureuse initaitive (annoncée à grands sons de corne, à l'époque, par M Etchegaray en personne) comme il a couvert de son autorité la demande de son abrogation. La @Gauche Luzienne a du mal à suivre la cohérence de sa politique et de celle de l'Agglo, laquelle a bien du mal à remplir ses autobus.. mais n'y parviendra pas en punissant les conducteurs. 

La CAPB ferait mieux d'agir pour améliorer leur qualité (on a récemment souligné quelques uns des problèmes du réseau Txik-Txak et déploré notamment l'articulation incommode entre les deux lignes 3 et 4 sur un trajet qui aurait du être "express" et sans rupture de charge, mais qui se révèle à l'usage long et parfois très inconfortable, faute de voies en sites propres et par l'effet de la multiplication des ronds-points, et des bouchons) ; il faudrait aussi évoquer le vieillissement du parc de véhicules et son inconfort relatif (certains autobus sont plus spartiates que d'autres, mais la plupart des gens sont conciliants à cet égard, les usagers demeurant parfois dans le ravissement de simplement disposer de tranports en commun, ceci tant le retard local en la matière était devenu une cosntante dont on s'accomodait tant bien que mal !). 

Oserons-nous rappeler que, par ailleurs, un échangeur nous a été promis à Chantaco, pour ce qui concerne la rocade gratuite devant permettre le contournement de l'agglomération luzienne ? (M Irigoyen avait appelé en renfort M Casteix, alors premier ministre, pour ranimer ce "serpent de mer " mais les annonces, comme d'habitude, n'ont été suivi d'aucun effet). Notre ville reste donc encombrée de voitures, sans motif ni raison ; pire, sa principale artère est devenue une sorte de cul-de-sac, parfois déserté, mais sinon très embouteillé (c'est l'un ou l'autre, pas de juste milieu)  conduisant vers un parc automobile en partie submersible  qui, l'été, draine des milliers de véhicules vers le centre sans forcément pouvoir tous les recevoir... On ne passe plus, décidément : il faut supporter d'être arrêté au goulot d'étranglement, c'est-à-dire en amont de l'hôtel bâti sur la place Foch (pour moitié ou presque sur du foncier cédé par la ville) voire juste après. 

Réunion de la @Gauche Luzienne le 3 avril à partir de 16 heures 30...

écrivez-nous (gaucheluzienne@gmail.com) si vous voulez participer à nos débats, adhérer au PS et/ou soutenir notre action locale pour une alternative aux dépenses incohérentes, au copinage et au conservatisme entretenus par la commune et l'agglomération

vendredi 7 mars 2025

Mémoire courte, transports (plus) longs

 

QUE SE PASSE-T-IL DANS NOS BUS ?

Le Pied-Tendre est plutôt satisfait de voir poindre la fin des travaux en centre-ville (même si le bout du tunnel n'est encore qu'entrevu et s'il persiste à juger très mal inspirée l'opération d'urbanisme sur l'ilôt Foch, où logements et chambres d'hôtel sont encore inoccupés, mais dont un hebdomadaire local proclame qu'il s'agit pourtant d'une opération réussie - encore le fait-il dire par un certain "Monsieur X" commentateur de la vie politique luzienne qui n'a pas, semble-t-il, le courage d'assumer ses opinions en les signant. Il se réjouit notamment, comme beaucoup de Luzien.ne.s de la rénovation de la gare routière... et de la transformation du souterrain vers Urdazuri en tunnel piétonnier - une alternative salutaire (et proposée par la @Gauche luzienne dès l'origine)  au très dangereux passage en surface, implanté en sortie du giratoire de la gare.

Mais tout n'est pas rose pour autant : beaucoup d'usagers des lignes Txik-Txak sont même carrément grognons quand il se confient au Pied Tendre. Car les gens comprennent mal certaines décisions prises récemment par les autorités en charge du réseau. Annoncé à grands renforts de trompettes médiatiques (par exemple en  2021, voir ci-dessous) le caractère prioritaire de la ligne 3, de Bayonne à Hendaye, dont on prédisait qu'elle passerait rapidement "en site propre" semble avoir été complètement abandonné. Le Pied Tendre a d'ailleurs remarqué qu'une rupture de charge est désormais imposée aux voyageurs, lesquels changent obligatoirement de ligne, et de véhicule, à Saint-Jean-de-Luz... quand ils souhaitent aller de la capitale du Labourd à la baie de Txingudi (et inversement). Mme Duchapeau s'en plaint excessivement, et le Pied Tendre, qui reconnaît avoir un petit faible pour elle,  recueille volontiers toutes ses doléances en matière de transports en commun - parmi lesquelles il y a aussi l'interruption de la desserte de Dantxaria (pour s'y rendre, il faut désormais requérir une navette depuis la salle Larreko, à Saint-Pée-sur Nivelle, et la réserver à l'avance par téléphone - là aussi, comme c'est pratique !).


Quant à l'ami M Cyclopède, adepte des mobilités douces, il s'effare du nombre invraisemblable d'autobus sillonnant le pays "à vide" et qu'il croise au hasard de ses promenades sur le territoire. Il note que l'augmentation du trafic passager, là encore très médiatisée, est en réalité poussive, en volume comme en pourcentage, si on la met en rapport avec l'augmentation - très grande mais mal récompensée -  de l'offre. M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz et président du syndicat a beau avoir des préjugés contre la gratuité des transports publics, le Pied Tendre et la @Gauche Luzienne se demandent si elle ne devrait pas être mise en place, compte tenu que le système actuel, quoique payant pour les usagers, coûte "un bras" aux contribuables sans diminuer du tout l'intensité des flux automobiles.  Où sont donc passés, par exemple,  les presque 14 millions promis à la ligne 3 Bayonne-Hendaye, désormais amputée ? Le Pied Tendre avoue n'avoir pas suivi les débats internes au syndicat des transports ni saisir la logique de la réorganisation opérée par ce dernier.

Bref, il y a visiblement un problème : d'autant que l'acceptabilité sociale des mesures destinés à promouvoir les alternatives au tout bagnole n'est pas évidente par les temps qui courent (on le voit comme nous nous y attendions du reste, au travers des débats sur la ZFE, qui pénalise à l'évidence les citoyens actifs les plus modestes, ceux dont le parc automobile est plus vieux que la moyenne, et dont le kilométrage annuel les exclue paradoxalement des dérogations envisagées par l'Agglomération !).

Prier les nombreux clients des "ventas" de prendre le bus serait aussi un moyen de réduire la pollution et le trafic suburbain. Gageons que partie des touristes se prêterait volontiers au jeu, en plus des locaux, si une bonne publicité était assurée à ces navettes : mais il faudrait pour cela que les lignes ne se terminent pas en cul-de-sac, à quelques kilomètres en aval de "la frontière". Une barrière décidément de plus en plus verticale, ici comme ailleurs et malgré tous les discours sur la "Basquitude" présumée des décideurs et la promotion (toute verbale) des relations transpyrénéennes..


dimanche 6 octobre 2024

UNE MISSION DE NEUF MOIS ?

 Notre député de la sixième circonscription Peio Dufau organisait samedi sa réunion de rentrée. Il s'agissait notamment d'inaugurer les locaux de sa permanence, située au 44 rue Luis Mariano (Biarritz) - laquelle accueillera le public chaque mardi et jeudi, de 10 h à midi.


Après avoir fait le point sur le contexte politique national et martelé la nécessité de conserver l'union des partis et mouvements de gauche, dont il a jugé qu'elle était plus fermement établie que les médias ne le prétendaient, quand le front des Droites présentait de nombreuses fissures passées sous silence par la presse, l'élu du Nouveau Front Populaire (EH-Bai, apparenté socialiste) a fixé ses objectifs prioritaires. Étant donné que l'Assemblée Nationale tout entière a le sentiment que le mandat des représentants du Peuple sera probablement écourté (E. Macron pourra dissoudre d'ici neuf mois, s'il le désire) l'enjeu est, à ses yeux, d'être le plus efficace possible dans un délai rapide, ceci pour agir au service des habitant.e.s de la circonscription et pour montrer concrétement aux électrices et électeurs que le vote populaire débouche sur une action bénéfique (et qu'il souhaite efficace).

C'est pourquoi Peio Dufau ambitionne de reprendre une proposition de loi travaillée par son prédécesseur centriste, Vincent Bru, et destinée à protéger le foncier agricole de l'appétit des spéculateurs ; ceci dans l'espoir de l'améliorer et de la voir aboutir, grâce à une approche transpartisane mais aussi au relai des parlementaires socialistes, présents à l'Assemblée comme au Sénat. A cet égard, Peio Dufau a rappelé la coopération qu'il désire conduire avec tou.te.s les élu.e.s du territoire, et notamment avec les député.e.s Capdevielle et Echaniz, et la sénatrice Espagnac (présente à la réunion).

Il a également répondu aux questions de l'assistance, nombreuse et issue de toutes les forces de la Gauche en Pays Basque, sur des sujets divers (la LGV, la censure, l'alliance de fait des droites avec l'extrême-droite, les retraites, le service public, etc.).


Peio Dufau sur les réseaux :

https://www.facebook.com/peio.dufau

https://www.instagram.com/peiodufau/

dimanche 29 septembre 2024

"BOUCHONVILLE-LES-MARAIS" et PAYS BASQUE INTERDIT AUX PAUVRES ?

AUDIENCE : 1323 vues en septembre, 1894 en août.
MERCI DE NOUS SUIVRE ET SALUTATIONS AUX LUZIEN.NE.S D'ADOPTION, TRÈS NOMBREUX SUR NOTRE BLOG EN ÉTÉ (3289 vues en juillet)

Alors que le fameux "plan vélo" des Droites locales semble enfin porter quelques fruits - mais après avoir été bien long à se concrétiser - et que la situation des cycles non motorisés s'est, en conséquence et tout récemment, bien améliorée en ville (encore que ce soient surtout les réalisations du Département dans les secteurs ruraux  aux alentours qui aient changé la donne - "le bazar" restant la norme autour de la Place Foch, notamment) on doit constater que le développement des bandes cyclables, pour positif qu'il soit a priori,  ne sera pas forcément l'instrument le plus efficace pour fluidifier... la circulation des automobiles, à Saint-Jean-de-Luz : tout au contraire !

D'abord, parce que le développement des transports doux a beau être prôné par les décideurs, nombreux sont les Luzien.ne.s et autres habitant.e.s du Pays Basque qui continuent à privilégier l'auto dans leurs mobilités du quotidien (ils n'ont pas toujours le choix). Les bus, pourtant, sont aujourd'hui plus adaptés et les dessertes plus variées : mais, d'une part, on ne décrète pas une "révolution culturelle" en quelques mois ; et, par ailleurs, la périurbanisation typique de notre territoire - comme de la France entière - met à distance des centre-bourgs et des arrêts d'autobus beaucoup de personnes, du coup peu séduites par les transports en commun ; elle oblige la population concernée à des navettes très longues entre domicile et lieux de vie alors que les trains régionaux cadencés ne sont encore qu'une promesse. Le trafic routier, en conséquence, ne diminue pas du tout : il augmente même fortement ! Or, ce fait objectif n'est pas pris en compte, au grand agacement des usagers.

Ensuite, parce que les voies créées pour les vélos obligent le plus souvent à rétrécir les chaussées et à recalibrer les trottoirs. Ce qui pose des problèmes de sécurité car on oblige à "cohabiter" des catégories portées à ne pas accepter facilement cette mixité : vélocipèdes et piétons se déplacent de concert sur les voies vertes et autres routes cyclables facultatives - celles-ci sont indiquées par des panneaux carrés et non pas circulaires [note à l'attention de celles et ceux qui n'ont pas compris le b.a-ba du code de la route] tandis que SUV et véhicules hybrides, devenus obèses, sont gênés par les vélos roulant en leur compagnie [comme ils en ont parfaitement le droit] sur des tronçons centraux plus étroits...

Face à ces réalités, la commune hésite : elle ne parle toujours pas d'aménager rapidement  la véloroute 3  - prévue de longue date le long de la plage, cette voie y supprimerait du stationnement (la municipalité avait pourtant annoncé qu'elle serait "bientôt" mise en place... ceci dès 2018 !) mais, incapable de financer la passerelle "piétons / deux roues" promise jadis, en parallèle du pont Charles-de-Gaulle, vers Ciboure, elle va créer avec la commune voisine (plus exactement, le conseil général va prendre à son compte cette réalisation) une piste pour les cycles sur le pont Charles-de-Gaulle, qui va probablement réduire à trois voies (au lieu de quatre) les cheminements réservés aux véhicules motorisés. Si cette solution - moins ruineuse, et qui lui avait été suggérée par les citoyen.ne.s habitant le quartier -  fera à coup sûr des heureux, derrière les guidons, ce goulet d'étranglement supplémentaire n'améliorera pas l'écoulement du trafic et spécialement le passage autour du rond-point de la gare, réduit en surface suite à l'installation du parking Foch et devenu, comme c'était prévisible, accidentogène. Or, faute d'une rocade - autoroutière ou non - qui serait gratuite, et d'une sortie de l'A63 vers la vallée de la Nivelle permettant d'éviter  l'agglomération (des réalisations sans cesse annoncées au son des tambours et trompettes de la CAPB ou de la municipalité, mais toujours ajournées) la circulation s'intensifie et les bouchons sont de plus en plus fréquents sur et autour du pont Charles-de-Gaulle (et même dessous, si l'on considère les accès vers Urdazuri ou en provenance des avenues Larramendy et Maranon). 

Nos élu.es. n'ont pas l'air, dans ce contexte tendu et malgré les revers électoraux qu'ils ont parfois subis ces derniers temps et/ou les bisbilles internes à leur camp, d'éprouver le moindre doute quant à la pertinence de leur politique : leur communication est toujours aussi arrogante.

Localement, M. le Maire se félicite notamment de la poursuite de "son" chantier en coeur-de-ville (malgré la pagaille qui sévit autour des futures "fontaines" entre la place Foch et le "Bizipoz" - toujours une coquille vide pour ce qui concerne les résidents censés y vivre "heureux" ou y séjourner l'été - et en dépit du stationnement sauvage qui prolifère en vue du cul-de-sac au fond de l'avenue Victor-Hugo).  Pire, dans l'éditorial inséré dans le dernier magazine BERRIAK, il s'auto-congratule et réaffirme fièrement (sic) avoir imposé de nombreux "invariants" dans le cadre de la pseudo-concertation autour de la rénovation urbaine. J-F Irigoyen va jusqu'à revenir sur le "nécessaire alignement des façades" ayant conduit à bâtir sur une friche en zone inondable : cet argument très contestable justifiait la démolition du pavillon Pavlovsky, envisagée à l'origine du projet,  et devait permettre de bâtir sur la place Foch elle-même (un hôtel y était prévu - d'après les révélations tardives d'un élu de l'équipe Duhart, faites au journal "La Tribune"). Rappelons que c'est la divulgation par le groupe PS de cette intention (de bâtir sur la place Foch) qui avait conduit la Mairie à renoncer à une démolition-reconstruction particulièrement scandaleuse (l'investisseur pressenti ayant, finalement, acheté ailleurs). Quant à l'effet négatif de la "rénovation" sur les trafics, il l'avait anticipé et dénoncé publiquement. L'avenir aura montré que les Socialistes ne s'étaient guère trompés.

A une tout autre échelle, la chasse aux voitures polluantes va déboucher en avril 2025 sur la création d'une zone à faible émission, qui doit bannir les véhicules non classés ou Crit'air 5 des communes littorales, dont Saint-Jean-de-Luz, entre Tarnos et la frontière. La communauté Pays Basque, en procédant à cet aménagement, ne fait que se conformer à la Loi. Mais celle-ci a-t-elle été bien pensée et les zones à faibles émissions (ZFE) sont-elles vraiment la panacée ? On peut en douter : parfois moquées et désignées comme étant des "Zones de Forte Exclusion" sociale, elle sont en effet largement décriées, car elles punissent les automobilistes les plus désargentés. Par ailleurs, elles poussent au consumérisme en incitant à acheter de nouveaux véhicules, "qui polluent moins", dit-on...  sauf que le bilan écologique de leur construction est désastreux (qu'il s'agisse de motorisation électrique ou hybride) et qu'ils constituent pour l'instant une solution industrielle non durable. Pas étonnant dans ces conditions, que plus de 80% des Français.e.s soient sceptiques, voire oppposé.es à la création de ces zones, lesquelles doivent déboucher à terme sur l'exclusion des véhicules en catégories Crit'air 3 et 4 - ceci malgré les enjeux sanitaires qui justifient l'application de ces mesures.

Les citoyen.ne.s ne peuvent en effet facilement admettre des restrictions à leur liberté de mouvement - même justifiées par des arguments environnementaux et sanitaires - quand, dans le même temps, l'offre en matière de transports publics reste très insuffisante et que les résultats des politiques dites "de transition" sont en apparence contre-productifs (plus de bouchons, plus de trafic, plus d'émissions polluantes). Un effort de pédagogie et de concertation, et des concessions en terme de calendrier, semblent un minimum pour que ces transformations indispensables se passent bien et soient "vivables" du point de vue de populations souvent vieillissantes. Au niveau municipal,  ce dialogue ne semble pas si difficile à mettre en place : mais on n'a pas l'impression que les élu.e.s de "Bouchonville-les-marais" en aient très envie.


mercredi 19 juin 2024

Législatives: la campagne est lancée

Peio Dufau et Marie Heguy-Urain


Le Nouveau Front populaire a présenté aux militant.es. et sympathisant.e.s de Gauche ses deux candidats : PEIO DUFAU et sa colistière, à l'occasion de la réunion de campagne organisée ce mardi 18 juin 20 à Saint-Pée-sur-Nivelle.

La mobilisation est un enjeu de taille vu le délai très court imposé par E.Macron lequel a visiblement tablé sur la désunion des Gauches (c'est raté !) et sur leur incapacité à mener campagne en quelques semaines : les bonnes volontés sont attendues pour participer aux distributions de tracts et autres "porte-à-porte".

Le moment est historique pour le pays, car les Gauches sont parvenues à présenter des candidatures communes mais également à s'entendre sur un programme de gouvernement, condition minimale pour espérer arriver aux responsabilités, et incarnent le seul rempart efficace envisageable contre le RN et les extrêmes-droites, aux portes du pouvoir, pour la première fois en France.

Il est également décisif localement : car, pour la première fois, EH-Bai s'engage dans une union de la Gauche au niveau territorial et obtient que ses candidats (Peio Dufau dans la cinquième, Alain Hiriart dans la sixième, où ce dernier est le colistier de C. Capdevielle) soient aussi ceux de la coalition des communistes, socialistes, écologistes, insoumis et progressistes du Pays Basques. Une perspective s'ouvre, d'autant que Vincent Bru s'est retiré pour laisser la place à un autre notable du centre, soutien du Macronisme finissant.

samedi 29 avril 2023

Premier MAI à l'offensive/ un grand besoin d'unité contre la violence d'un gouvernement décidé à contraindre au travail (ou à l'attente d'une pension décente) deux années de plus les Français(e)s !



La manifestation du 1er mai sera historique par son ampleur, et à la hauteur du refus, par une majorité de citoyens, de la politique de Macron, comme de la force du rejet, par l'opinion publique, de la réforme des retraites. Elle le sera aussi par l'unité de l'intersyndicale sur les revendications des travailleuses et travailleurs portées ensemble depuis le mois de janvier.

A Bayonne, comme à Pau, il faut montrer la même volonté unitaire et populaire en manifestant ; belle manière de rappeler qu'il existe une alternative à Macron et au RN - lesquels semblent prêts à gouverner ensemble - capable de mettre en oeuvre une politique de rupture (rappelons que 640 propositions concrètes ont été formulées dans le cadre de l'accord ayant fondé l'Union Populaire).

A lundi, donc.. qu'il pleuve ou qu'il vente. Car nous ne lâcherons rien, et pouvons par ailleurs déplorer, à cet égard, qu'aucun des groupes siégeant dans le conseil local n'ait choisi d'évoquer la question dans le billet d'opinion inséré dans la dernière livraison du journal institutionnel luzien "BERRIAK".

section de Saint-Jean-de-Luz / Donibane Lohitzune




mardi 21 juin 2022

BIS REPETITA ?

 

Billet du 21 juin 2022


"L'HISTOIRE NE REPASSE PAS LES PLATS"

dit-on volontiers, ou bien, quand elle le fait, c'est (d'après Marx) "la première fois comme tragédie, la seconde fois comme farce". 

Le second mandat d'Emmanuel Macron est-il donc promis à devenir  le pendant du règne de Napoléon-le-Petit après que son premier quinquennat eût été vécu comme le "vol de l'Aigle" ? En l'occurrence, nous pensons plutôt que comparaison n'est pas raison, puisque le bilan du Président n'a pas de quoi ébouriffer l'opinion (qui, du reste, ne lui a pas accordé aveuglément sa confiance) et qu'il est un peu tôt pour prévoir la suite.


Tous les commentateurs (politiciens et journalistes) avancent que la situation est inédite, et affirment que les présidents (sauf cohabitation) auraient toujours disposé, avant 2022, d'une majorité absolue à l'assemblée. C'est tout simplement inexact, même en s'en tenant au passé récent et à la Cinquième République : on se souvient notamment comment Michel Rocard avait gouverné en s'appuyant tantôt sur les Communistes, tantôt sur le Centre, mais en recourant aussi parfois au fameux article 49-3 pour, au total, gérer très correctement les affaires du pays et mettre fin aux violences en Nouvelle-Calédonie. Un gouvernement ne disposant que d'une majorité relative n'est donc voué ni à l'impuissance ni à l'échec. Pas même en France, où la verticalité du pouvoir est une manie, encore renforcée sous le règne "jupiterien" du chef de l'état actuellement en place.

Le fait nouveau est ailleurs : précisément, dans la montée du front "Le Péniste", en passe d'avaler la Droite, réduite à portion congrue, quand l'Union des Gauches - qui se pose en principale force d'opposition -  doit encore faire la preuve de sa capacité à défendre dans la durée des positions communes et peut se féliciter d'avoir "sauvé les meubles" après une campagne des présidentielles plutôt calamiteuse, dominée par les diatribes "zemmouriennes". Quant à l'ingouvernabilité éventuelle du pays, la question se serait posée, quand bien même une majorité absolue aurait été obtenue par Ensemble! On ne voit pas en effet que cette coalition aurait été plus capable de rassembler les Français(e)s dans la soumission au chef que ne l'a été la défunte LREM, notamment chahutée par les gilets jaunes. Dans une nation relativement fracturée (entre générations mais aussi territorialement, car c'est à l'Est d'une ligne Le Havre-Perpignan plus exposée aux difficultés économiques et sociales que le RN réalise ses meilleurs scores) un effort de consensus, en tout cas d'écoute mutuelle, sera nécessaire.

Localement, les résultats sont globalement satisfaisants, marqués notamment par l'élection d'Inaki Echaniz ; bien des ténors de la droite traditionnelle ont par ailleurs tremblé, y compris sur le BAB, où Bayonne a, par exemple, voté pour la NUPES, au contraire de certaines de ses banlieues pourtant gouvernées, parfois, par des maires se réclamant de la gauche. 

On relèvera que, dans l'ensemble du Pays Basque, les Abertzale d'EH-BAI ont fait le choix de ne pas soutenir la Gauche au second tour, notamment dans la sixième circonscription (celle de Saint-Jean-de-Luz) où Tom Robin-Dubois n'a cependant pas à rougir de ses 40% 

On peut regretter le sectarisme de ce mouvement, car le manque de dynamisme des députés de droite et du centre réélus sans opposition manifeste de sa part, ce week end, n'est un secret pour personne !

14 JUILLET MAUDIT ?

L'approche de la fête nationale est l'occasion pour le mouvement U14 de faire fleurir sur les murs de Saint-Jean-de-Luz des affiches rendant hommage au doigt de notre premier magistrat, doigt qu'il aurait brandi à la face de manifestants indépendantistes l'an passé pour les mettre à l'index et défier leur hostilité au drapeau

Faut-il redouter de nouvelles provocations le 14 juillet prochain ou la seconde saison du feuilleton "Monsieur le Maire de Saint-Jean-de-Luz contre les ennemis (?) de la République" sera-t-elle plus apaisée, sinon détendue ? On n'en sait encore rien.

Mais il est désolant de lire sur nos murs que les jeunes Basques n'auraient "rien à fêter" le 14 juillet au prétexte qu'ils ne seraient pas (nous dit le collectif U14) Français. 

La prise de la Bastille est, en effet, au delà d'un anniversaire choisi (longtemps après les faits, et sans que ceux-ci soient forcément aussi glorieux que ne le dit la légende) par la République pour célébrer l'unité nationale, devenu le symbole du peuple victorieux du féodalisme et de l'arbitraire : en somme, le 14 juillet 1789 est un événement perçu comme marquant l'avènement de la Liberté et de l'Égalité entre tous les citoyens. A ce titre, il peut être fêté universellement, par tous les Démocrates. 

gaucheluzienne@gmail.com



samedi 15 janvier 2022

LE PRÉSIDENT ET SON PREMIER MINISTRE "POUR LA BONNE BOUCHE"

Billet du 15 janvier 2022

CATASTROPHE URBANISTIQUE ?

Suite à la fondation du collectif Stop.parking.Foch ! en mai dernier, nous, Socialistes, avions souhaité que l'opposition au parking public devienne "le plus petit dénominateur commun " des citoyens contestant le projet de rénovation du "centre-bourg" (sic : mais c'est bien par cette curieuse désignation que l'urbaniste choisi par la Ville a coutume de nommer son "terrain de jeu" tel qu'il est conçu par la municipalité, celle-ci s'entêtant de son côté à parler "d'une entrée de ville"). 

Il s'agissait, aux yeux de la @Gauche Luzienne, de créer un cadre qui permette de mobiliser et fédérer les énergies contre le parking public sous la responsabilité de citoyens sans attaches partisanes, tout en évitant de se déchirer sur les analyses et remèdes (parfois divergents) concernant le reste du projet d'urbanisme imposé par la Ville.

Nous estimions par ailleurs nécessaire de médiatiser la lutte et de ne pas nous adresser exclusivement à la municipalité, mais de tenter de prévenir à toute force une 'catastrophe urbanistique' probable, ceci en interpellant aussi les services de l'État et les décideurs nationaux.

MISSION (PRESQUE) ACCOMPLIE ?

Constatons-le, ces objectifs ont été atteints. Le collectif a, en effet, organisé diverses manifestations publiques démontrant l'hostilité du public au creusement du parking sous l'avenue de Verdun, et tout récemment adressé une lettre à Mme la Ministre de la transition écologique. La @Gauche Luzienne a concouru à cette initiative et la lettre ouverte, écrite le 11 et envoyée le 12 janvier, signée par de nombreux acteurs, est visible plus loin dans ce blog. Elle demande la publication du PPRI et une intervention au plus haut niveau pour remettre à plat l'opération de rénovation urbaine ou au moins différer les chantiers que la Ville entend ouvrir sans avoir ni "purgé" les recours ni publié les PC définitifs.

La mission du collectif Stop. Parking.Foch ! apparaît donc "presque" accomplie, si ce n'est que son plein succès impliquerait naturellement que soit obtenu le renoncement par J-F Irigoyen à son silo de 450 à 500 voitures implanté en zone partiellement inondable. 


POUR LA BONNE BOUCHE

Les signataires de la lettre ouverte souhaitent que d'autres forces politiques et/ou associations puissent ajouter dans les jours qui viennent leur signature à cet appel.

Ce courrier, qui n'en finit pas, du reste, de faire des remous, portera d'autant plus fort qu'il sera partagé par davantage de partenaires. Le PS local, à cet égard, aimerait que les oppositions représentées au Conseil Municipal s'associent à l'initiative ; il attend notamment de connaître la position d'Herri Berri, qui a fait savoir aux premier signataires qu'il se déciderait (ou non) à les rejoindre à l'issue d'une réunion prévue lundi prochain [la décision du groupe a été de signer la lettre ouverte - note ajoutée le 21].

En attendant, le journal régional s'intéresse davantage aux destinataires de la lettre ouverte qu'à la liste de ses auteurs. La rubrique "Brouillarta" insérée dans l'édition de SUD OUEST ce samedi, revient en effet aujourd'hui sur la démarche des opposants au parking du port et scrute la liste des personnalités auxquelles la lettre ouverte à Mme B. Pompili a été mise en copie. C'est que les rédacteurs de cette alerte ont, en effet, imité la méthode de J-F Irigoyen lui-même, toujours prompt à solliciter les hommes politiques possédant un pied-à-terre dans sa ville ou aux alentours, ou y ayant des attaches familiales, selon une pratique aujourd'hui moquée par les détracteurs de M. le Maire, au vu des résultats (nuls) qu'il aurait obtenus dans le dossier de la villa Ugaïna

Et le quotidien local de se demander si nous gardons M. le Premier Ministre voire le Chef de l'État pour la bonne bouche (conseillant aux opposants au parking de réserver "le meilleur pour une ultime offensive").

LIRE AUSSI

- La station d'épuration luzienne mise "au banc des accusés" dans le même journal : notre commentaire en page Médias.
- un peu d'humour à propos du feu d'artifice sur la colline de Sainte-Barbe, en pleine semaine et quasi sans préavis.

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jeudi 18 novembre 2021

VIVRE ET SE LOGER MALGRÉ LA SPÉCULATION

Communiqué du PS 64

La Fédération du Parti socialiste des Pyrénées Atlantiques appelle à une large mobilisation pour la manifestation du samedi 20 novembre à Bayonne, « Vivre et se loger au Pays ! ».



La crise du logement pèse très lourdement sur la vie quotidienne de nos concitoyens et en particulier au Pays Basque. Le marché du logement accentue depuis trop longtemps les inégalités.
Le logement se doit d’être au cœur des politiques publiques. Dans les différentes collectivités dont ils ont la responsabilité, nos élus s'investissent au quotidien et font preuve d’initiatives pour rendre le logement accessible au plus grand nombre.  
Si la politique du logement est la grande perdante de ce quinquennat, cet appel à mobilisation, parce qu’il est issu du monde associatif, syndical, culturel, sportif et politique, démontre l’impérieuse nécessité d’agir pour un logement accessible pour tous. 

Rendez-vous samedi

LE 20 novembre à 15h,
place Saint-André à Bayonne

Le Parti Socialiste sera représenté en tête de manifestation par Mme Sandrine DERVILLE et Mr Kotte ECENARRO.

jeudi 8 juillet 2021

SAINT-JEAN-DE-LUZ : UN ÉTÉ EN PENTE DURE ?

 REPRISE DES PUBLICATIONS COURANT SEPTEMBRE

CHRONIQUE DU MOIS DE JUILLET 2021

audience : 2206 vues en juin/juillet - reprise des publications à la rentrée - arrêt du compteur le 20/07 à 12 h 30


Quelques considérations sur le tableau médiatique et la scène politique luzienne avant la traditionnelle interruption estivale de nos publications en ligne

Suivez aussi la @Gauche Luzienne sur Facebook et sur Twitter

Du Zéro à l'Infini :

Saint-Jean-de-Luz vient de passer du printemps à l'été et, en même temps, de l'évanescence  la plus énigmatique à la surexposition médiatique la plus évidente. Nous avions "ri jaune" en mai, dans ce même blog, en observant l'oblitération de la cité des corsaires, tant par la presse écrite que par les organes audiovisuels, dans l'ensemble très peu soucieux de la mentionner explicitement  parmi les communes non bénéficiaires d'éventuels pavillons bleus et de relever la gravité de la crise de l'assainissement sévissant autour et dans notre baie, comme de porter à la connaissance du public "le sauvetage" par les deniers communautaires (ceux de la CAPB) de projets culturels jadis annoncés en fanfare par la Ville mais non financés. Il nous faut constater en juillet (comme en juin, déjà) que les affaires luziennes, pour le pire, trop souvent, [ qu'il s'agisse d'attaques ad personam contre des élus d'opposition ou leurs proches, obligés d'y répondre,  ou des dérapages publics du premier magistrat - note ajoutée le 18/07 ]  plutôt que pour le meilleur, défraient la chronique, au point qu'on est presque heureux, parfois, d'échapper en ces temps incertains à l'index attentif des journalistes, qui viennent de rapporter, par exemple, que l'eau du robinet n'avait pas toujours été potable ces derniers mois, non pas à Donibane (ouf !) mais à Biarritz comme à Bidart - quoique les responsables locaux la disent crânement "buvable" en dépit de l'alarme donnée par l'ARS qui l'a trouvée "non potable" (sic). Autre événement révélateur : le malaise sociétal est tel que les mairies d'Anglet et de Biarritz viennent de décider d'armer leur police municipale, décision critiquée par Goizer Taberna dans Mediabask (édition du 8 juillet) qui déplore que l'accent ne soit pas davantage mis sur l'éducation et la médiation. Nous souhaitons que M. le Maire ne s'aligne pas en la matière sur ses collègues LR !

Cinq enfers plutôt que sept ?

Dans la cité des corsaires, c'est d'abord le projet Foch qui est (re)devenu un enjeu médiatique compte tenu du succès des rassemblements organisés par le collectif "stop.parking.Foch!" et des efforts déployés par l'association de défense du patrimoine "Gardena". Sentant le vent tourner, certains ont cru bon de rallier aujourd'hui le mouvement de protestation contre ce stationnement public sous l'avenue de Verdun ; mais cette opposition tardive n'est que l'expression du plus petit dénominateur commun entre tou(te)s les citoyen(ne)s hostiles à l'opération d'urbanisme prévue dans "le coeur de ville" par la municipalité de Droite.  Nous (la @Gauche Luzienne) avions dénoncé de longue date (durant la mandature précédente) et souvent seuls, les ambitions foncières et  immobilières de l'exécutif local (tant  la vente d'emprises publiques que la minéralisation du quartier sont indispensables, en effet, pour complaire aux promoteurs agissant sur la friche Lamerain-Fraysse et relèvent de logiques dépassées et non durables) ainsi que le mépris affiché à l'égard de la sécurité future des usagers. C'est aujourd'hui Herri Berri qui vient de demander (lors du conseil municipal du 2 juillet) un référendum à propos du parking public. Les élus socialistes avaient déjà fait une demande analogue, début 2016 (sic) et sans obtenir à l'époque le soutien des Abertzale : du coup, le maire précédent avait eu beau jeu de balayer cette revendication il y a (le temps passe vite) quatre ans et demi...  On doit espérer qu'il sera plus difficile à J-F Irigoyen - qui vient de promettre de ne creuser que cinq sous-sols au lieu de sept, sans préciser ses raisons, mais peut-être effrayé par les déboires du métro de Donostia, ville qu'il prend souvent en exemple - de contourner ce nouvel obstacle mis en travers de sa fièvre bâtisseuse (folie des grandeurs ou ivresse des profondeurs ? nous sommes-nous maintes fois demandé) et nous soutenons pour cette raison (sans rancune) la proposition formulée par les élus d'Herri Berri. Même s'il nous faut déplorer un "retard à l'allumage" de leur part ; il était évident pour nous, dès 2015, que le projet Foch dans son ensemble était mal parti et, notamment, que ce parking communal était la pièce maîtresse de l'opération d'urbanisme, sans lequel les intérêts privés concernés renonceraient à acheter l'espace Jaulerry et ne pourraient faire un rampe hors d'eau vers leur propre souterrain ! 

Contexte tendu !

Une violence inhabituelle semble en outre sévir et affecter en particulier le Pays Basque et notre ville, un an après la mort tragique d'un chauffeur de bus Bayonnais, qui a traumatisé la population. 

Violence d'état, tout d'abord : elle est parfois symbolique, quand on prétend empêcher l'enseignement en euskara de certaines disciplines scientifiques alors que, s'agissant d'autres matières, le problème a été réglé de longue date sans poser aucun problème  - ces résistances survenant du reste malgré le vote d'une loi favorable aux langues régionales par la représentation nationale (!) ce qui permet d'augurer de leur inanité prévisible. Mais elle est aussi concrète, par ailleurs, s'agissant des mesures d'exception prises à l'égard des "prisonniers politiques basques" (désignés ainsi par SUD OUEST dans son édition du 6 juillet, qui annonce la manifestation prévue le 10, devant se terminer à 17 h place Louis XIV) mais la situe en juin (sic).  Rappelons que les élus PS ont déclaré leur soutien aux artisans de la Paix et demandent, sur ce sujet, l'application stricte du Droit (la loi doit être la même pour tous).

Faits divers, ensuite. Les non-fêtes de Saint-Jean-de-Luz ayant conduit à des débordements (voir dans la page VU DANS LES MÉDIAS notre billet du 28 juin)  on a beaucoup glosé (ici, mais aussi partout ailleurs en France) non seulement sur le danger de se mêler aux festayres/festazaleak luziens et/ou de s'affronter à certains automobilistes imprudents mais aussi sur le risque qu'il y aurait à pratiquer en public la langue basque, y compris dans la cité des corsaires. En sommes-nous vraiment rendus là ? Majorité et oppositions se sont réunies, en tout cas, pour défendre - en battant le pavé -  le principe de la liberté de parler l'euskara (un droit qui, nous semble-t-il, n'est pas un privilège luzien : c'est partout en effet que la langue basque doit pouvoir être librement utilisée par ses locuteurs). Les élus de notre commune faisaient part de leur trouble à cette occasion (SUD OUEST, publication du 7 juillet)  l'adjoint à la culture condamnant "toute forme de violence" tandis que l'un des opposants les plus en vue rappelait l'aggravation de "la crise du logement, les tensions sur le foncier agricole" pour expliquer "le sentiment que le Pays Basque nous échappe" et constater avec raison que ''tout est exacerbé".

*

[Pour preuve : la manifestation indépendantiste du 14 juillet et la réaction encolérée, mais déplacée, de M. le Maire - note ajoutée le 16/07 - et voir par ailleurs nos billets en date des 18, 19 puis 20 juillet dans la page VIE MUNICIPALE]. Il faut souhaiter que nous n'en venions pas à banaliser les incivilités et autres comportements agressifs mais que nous surmontions ensemble les difficultés à venir (la situation sanitaire et la conjoncture économique sont encore précaires, et la campagne présidentielle, déjà commencée, ne sera pas forcément propice au dépassement des clivages).

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Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.