LIRE : un énième rebondissement, le lancement sans publicité tapageuse d'un appel d'offres pour 43 milions € (sic) commenté le 16/02
ajouté le 8 février
Le maire sortant entend apparemment passer en force, et probablement avant le rendez-vous des municipales, puisqu'il se targuait hier d'avoir reçu le feu vert
du préfet !
Mais il ne dit pas au public s'il s'apprête à signer un permis de construire, ou si c'est déjà fait, ni ne précise si autre procédure a ou non été lancée ses derniers jours. Pourquoi se soucierait-il d'informer les gens ?
POINT FINAL ? numéro 1
BILLET DU 26 JANVIER 2020
NOTRE CONCLUSION (PROVISOIRE) SUR UN DOSSIER SENSIBLE : L'ÎLOT FOCH
La fin de la mandature et la fermeture en cours du blog des élus socialistes
les amènent à faire un point -pas forcément définitif, puisque la majorité sortante n'a bouclé
que très peu de ses dossiers- sur les grands sujets de débat entre 2015 et 2020.
Notre premier "point final" portera sur l'une des intentions les plus décriées du maire sortant:
imposer une rénovation urbaine "tout en béton désactivé" dans le centre ancien.
*
Lire par ailleurs notre
"point final" (numéro 2) sur la politique de l'Habitat
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Chacun au Pays Basque, comme en France, aimant les petites phrases, les propos percutants tenus par Manuel de Lara lors de
UN NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ
ce samedi 25 janvier ne manqueront pas de susciter moult commentaires.
Notamment parce qu'il s'est montré critique envers
le maire sortant, dont il a évoqué "l'enfermement"
(dans son bureau de la place Louis-XIV).
Celles et ceux qui jugeraient le propos excessif doivent
comprendre que c'est à la méthode de travail de l'actuel premier magistrat que Manuel de Lara se référait, et
non à sa personne privée.
Beaucoup de Luzien(ne)s estiment en effet voir trop peu souvent leur maire "sur le terrain". La pratique est en effet très exceptionnelle dans la commune (à titre d'exemple, une seule sortie sur site organisée depuis 2015 dans le cadre de la commission d'urbanisme !).
Surtout, quand bien même ils auraient vu leur édile, voire l'auraient rencontré lors d'une grande consultation bruyamment mise en scène, celui-ci ne paraît pas forcément avoir été à leur écoute.
D'où la nécessité, pointée par Manuel de Lara, d'une "politique de rupture" avec celle de l'équipe sortante, à la fois désinvolte dans la conduite de ses grands projets, tous "montés à l'envers" (sic) et immobile en ces temps changeants sur nombre de dossiers sensibles (voire délibérément "plan-plan") comme on l'a vu récemment dans le dossier Ocean Expériences.
Mais le plus symptomatique des divorces entre l'Éxécutif et la population est sans doute intervenu à propos du dossier de la restructuration de l'îlot Foch, à propos duquel le maire candidat n'a pas craint d'affirmer publiquement que le projet appartenait "à la majorité, seule" et qu'il pouvait d'ailleurs être conduit (par lui-même) sans prendre aucun avis puisque il avait été "élu" par les Luziens (peut-être, mais pas pour faire cela, pensions-nous, et c'est tout le problème !).
Ce programme a rencontré notre défiance (voir ci-dessus en cliquant sur l'image) puis notre opposition compte tenu des risques posés par le creusement sur 5 niveaux (au moins) de 440 places (?) sur le port, en zone partiellement inondable voire submersible, de son impact négatif sur le plan de circulation, et parce qu'il impliquait la vente d'une parcelle publique sans que la population ait jamais été consultée à ce propos. Trop minérale et pharaonique, la présentation réalisée, tant par les urbanistes que par les promoteurs, ne nous a nullement emballée.
Nous avons toujours fait valoir que l'opération nous paraissait peu conciliable avec les règles du PPRI (plan de prévention des risques d'inondation dont l'adoption définitive a été repoussée à juin 2020, ce qui devrait a minima inciter à la prudence et retarder les décisions définitives) dénoncé le manque de transparence sur le sujet et dit assez tôt pourquoi ce projet ("une erreur historique" de notre point de vue - télécharger ici la Lettre des élus numéro 4)
Or, voici qu'aujourd'hui que la commissaire enquêtrice chargée d'évaluer le Plan Local d'Urbanisme reprend notre argument initial en demandant à la municipalité de vérifier la faisabilité du Projet Foch dont la @Gauche Luzienne a toujours dit que ni la sécurité juridique ni la conformité au développement durable ne lui paraissaient acquises.
Un autre point doit être bien compris. Contrairement aux allégations du maire-candidat et de son entourage, qui soutiennent que l'aménagement du parking souterrain envisagé ne coûtera rien
à la ville, puisque l'investissement sera confié à un délégataire privé, ce sont bel et bien les contribuables qui auront à régler l'addition du projet, beaucoup plus coûteux (vingt millions à vue de nez et non quatre comme la mairie l'a laissé écrire dans la presse) qu'une solution aérienne réalisée ailleurs dans l'environnement proche. Choisir de faire "un trou" en front d'eau allongerait considérablement, par conséquent, le délai de rentabilité du parking (et les premières indemnités versées par le promoteur à la ville -il faut rappeler à cet égard, qu'à l'heure actuelle, l'exploitant des deux parcs souterrains déjà existants du centre-ville ne verse encore aucune rétribution à la commune, vu le prix faramineux de la réalisation des parcs).
C'est notamment pour remettre du bon sens dans des projets comme celui de l'îlot Foch que la @Gauche Luzienne a décidé de rallier la candidature de Manuel de Lara
Bientôt en ligne : le programme porté
par Manuel de Lara et toute l'équipe du NOUVEL ÉLAN
Voir LA LISTE conduite par M de Lara et G Lapix-Ganet sur le site Saint-Jean-de-Luz 2020
en cliquant sur l'affiche
Lire par ailleurs notre "point final" (numéro 2) sur la politique de l'Habitat
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