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4 JUILLET un an après : la victoire du Nouveau Front Populaire se fête à Ahetze avec Peio Dufau / à partir de 19 h (au KULTUR XOK...

mardi 1 juillet 2025

PARKING, NO PARKING

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Certain.es Luzien.nes s'affolent, ces temps-ci, à propos de la réglementation du stationnement mise en place par la Ville.

La commune a en effet décidé de placer en zone bleue les parcs automobiles de l'avenue Maranon, face au Lycée Ravel. Mais, dans la mesure où la population y a vu fleurir tout récemment des barrières (en raison du transfert des taxis mais aussi des aires de stockage des voitures de location, autrefois situés sur le parvis de la Gare, mais aujourd'hui relégués derrière la station SNCF) beaucoup  ont cru, dans un premier temps, à la transformation du site en un vaste (et nouveau) parking payant.


Il n'en est rien. Le projet de la municipalité est beaucoup plus modeste : il ne s'agit que de créer une zone bleue, et pour une période courte (du 5 juillet au 31 août). L'intention est de dissuader les touristes de laisser leurs véhicules en plan pendant de longs jours (2 h 30 de stationnement autorisé pour tous ceux qui se procurent un disque). Les habitant.es. peuvent se procurer un "macaron" (en fait : un simple  bout de papier, à mettre derrière le pare-brise)  afin d'avoir le droit de rester plus longtemps, de même que les non Luziens travaillant à Saint-Jean-de-Luz peuvent solliciter son attribution s'ils produisent une attestation de leur employeur.

Volà qui paraît simple mais qui n'a pas été compris, faute d'une communication pertinente. Et d'abord en amont (avant la décision)... car on ne peut pas dire qu'une vaste concertation ait contribué à faire connaître les enjeux ! J-F Irigoyen, en créant une zone bleue pour les quartiers situés au delà de la voie ferrée (la mesure s'étend en effet aux stationnements de tout le secteur d'Urdazuri) reprend d'ailleurs, après l'avoir dénigrée, une proposition formulée jadis par l'opposition.. mais qu'il avait dédaignée.

Pour l'instant, la mesure est temporaire et l'ensemble du territoire communal n'est pas concerné. La Gauche Luzienne s'interroge, cependant face à cette "expérimentation". Beaucoup de communes tendent, en effet, à imiter aujourd'hui le système hélvétique, c'est-à-dire à bannir totalement le stationnement gratuit, dans tout l'espace public.  Une innovation - qui, certes, n'est pas (encore) à l'ordre du jour à Saint-Jean-de-Luz, du moins officiellement mais coûterait cher aux automobilistes si elle était un jour appliquée - frappant injustement les personnes ne disposant pas de garages privés.

Un certain scepticisme entoure le nouveau dispositif. Suffira-t-il à garnir les parkings relais d'entrée-de-ville ? (on ne parle pas ici du silo situé sous le port, lequel draine en plein centre des centaines de véhicules et, quand il est plein, contribue à engorger les quartiers périphériques, du moins quand les visiteurs, écoeurés, ne se sont pas décidés à partir voir ailleurs). 

Tout ceci ressemble plus à du "bricolage" qu'à une solution mûrement réfléchie. De même, pour ce qui concerne les nouveaux sens interdits et autres aménagements au quartier du Lac, où quelques remèdes à l'anarchie du stationnement estival ont  récemment été mis en place (mais sans consultation des riverains)... et bien après que l'on ait commencé à faire circuler les gros bus du réseau Txic-Txac dans des rues où le croisement des véhicules a toujours été relativement compliqué. Le résultat, c'est malgré tout, la forte diminution des places de stationnement ; de quoi inquiéter les habitant.es et tous ceux qui savent que la zone sert de "parking de la plage" en juillet-août. 

Mais pas de zone bleue pour autant, dans ce secteur - les logiques valables le long de la Nivelle ne s'appliquant visiblement pas au pied de Sainte-Barbe.  Zergaitik ?






lundi 30 juin 2025

SCANDALE ! à Saint-Jean-de-Luz

PUBLIÉ LE 28 JUIN

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Ce 27 JUIN à 19 heures... 1000 Luzien.nes contre la suppression des URGENCES. La mobilisation a été forte, à l'appel de Peio Dufau et du maire de Saint-Jean-de-Luz. Aux cotés de J-F Irigoyen, et en plus du député, le Président du Conseil Départemental et la sénatrice Frédérique Espagnac se sont exprimés publiquement pour dire leur refus du fait accompli. Étaient là, également : les maires de plusieurs communes du secteur (dont Hendaye, Ciboure, Urrugne, Bassussary, etc.) de nombreux élus et des représentants de toutes les tendances. Beaucoup de gens, de la commune et du Bassin de la Nivelle, voire d'un périmètre encore plus étendu, tout simplement inquiets... et écoeurés de voir "l'argent passer avant la santé".

Ce n'est donc pas seulement la "classe politique" (pour reprendre les mots en manchette du quotidien local SUD OUEST - et encore moins le seul PCF d'Hendaye ou Herri Berri, comme le donnait à entendre Mediabask) qui s'est scandalisée, mais toute la population.

Si le discours de M. le Maire, consensuel, est bien passé, quoique beaucoup de Luzien.nes se soient étonné.es de son engagement à contre-temps (voir notre précédent billet le moquant gentiment, pour son réveil tardif, en tant que "général Morphée") et n'aient pas compris comment il n'avait pas pu apprendre plus tôt la décision radicale de la Polyclinique de fermer son service d'urgences (connue depuis Mercredi et de manière indirecte, par un courrier adressé à l'ARS / autorité régionale de santé) la foule a semblé adhérer au ton, plus revendicatif, de Peio Dufau.

Quant à M Lasserre, Président du Département, il dut affronter un début de "bronca" (qu'il avait, à vrai dire, anticipé) de la part des habitant.es énervé.es par son apparente complaisance envers l'administration de l'établissement privé, au point de contraindre J-F Irigoyen à demander un peu de calme. Mme Espagnac sut conclure par une invitation au plus large des rassemblements pour, au delà des clivages, trouver une solution.


Objectif commun à tous les orateurs, mais rendu plus ardu en raison du refus de la clinique d'accueillir des médecins de l'Hôpital Public pour assurer les urgences (hypothèse un temps discutée) et du contexte des négociations, devenu très tendu, le gouvernement brandissant aujourd'hui la menace - sans doute toute rhétorique - d'une interdiction d'exercice de la médecine imposée à la Polyclinique si sa direction persistait dans son attitude non collaborative.


Rappelons que les forces de gauche (pas seulement Herri Berri, n'en déplaise encore une fois à Mediabask) avaient alerté l'opinion en amont, tentant de mobiliser, dès le mois de février, l'attention de tous les acteurs, et avaient lancé une pétition - cette dernière est toujours d'actualité !

La Gauche Luzienne invite ses sympathisants à oublier pour un temps l'attitude parfois équivoque des forces conservatrices sur ces sujets, l'enjeu étant de pouvoir imposer le maintien (ou la "réouverture", car 10 à 15 % des vacations ne sont plus assurées depuis queques temps déjà)  du service des urgences local, ce qui ne sera possible qu'avec l'aide de tous les acteurs.

Elle s'associe aux remerciements et encouragements prodigués aux soignants, sans lesquels notre société serait bien démunie. C'est avec eux que le chemin doit être tracé.


dimanche 29 juin 2025

SAINT-JEAN-DE LUZ : OU "LE PAYS BASQUE VENDU AUX GAFAM"

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DIMANCHE 29 JUIN : LA CHRONIQUE DU PIED TENDRE  suite

Le Pied Tendre n'est pas un grand spécialiste des questions économiques, et préfère par ailleurs éviter de suivre de trop près l'actualité internationale, ces temps-ci.. car il n'aime pas la guerre, et s'émeut trop souvent de la violence maniée sans vergogne par les acteurs internationaux. Quant au verbe présidentiel, loghorhée prétentieuse et sans effet pratique sur les crises, elle l'indispose. Mais il a tout de même compris que les relations commerciales entre Europe et États-Unis n'étaient pas au beau fixe et que, depuis quelques années, l'Europe - maltraitée par son allié traditionnel - tentait de regagner un peu d'indépendance - s'agissant notamment du Numérique.

Aussi ne s'est-il pas étonné, dans un premier temps,  et malgré son incompétence notoire en fait d'outils informatiques, de la colère de son jeune ami, Monsieur Geek, croisé par hasard et très énervé par les GAFAM (comprenez Google, Amazon, Facebook, Apple, Microsoft) régulièrement accusés de monopoliser les outils informatiques en usage chez nous et de vendre les données des citoyens européens. Aux yeux de M. Geek, qui a déversé son indignation dans l'oreille du Pied Tendre, les choix de la mairie de Saint-Jean-de-Luz sont, en la matière, globalement désastreux. 

La stratégie locale, fulmine M Geek, est mal avisée et nous coûte très cher (le compte-rendu du Conseil Municipal du 13 juin 2025 montre, en effet, une très forte augmentation des coûts liés au déploiement de l'infrastructure informatique municipale).  Une croissance des coûts causée d'abord, selon lui, par l'effet d'une migration des services vers ce qu'on appelle de l'informatique en "nuage"...
Le Pied Tendre n'a pû suivre longtemps la démonstration, mais a fini par saisir qu'on lui parlait de "cloud" (logement des données à distance, dans un nuage virtuel, donc). Et que M Geek dénonçait en particulier l'intention de la commune de de déléguer la gestion de ses services à un hébergeur tiers, en même temps qu'elle annonçait subir la hausse des prix des diverses licences Microsoft que la Ville utilise.
Pourquoi s'en remettre à ce géant, dont chacun constate les abus, notamment quant à la promotion de la dernière version de Windows ? se désole M. Geek (Microsoft tente tant bien que mal la vente forcée de son logiciel,  quitte à obliger les utilisateurs à jeter des ordinateurs parfaitement fonctionnels mais "ne correspondant pas aux spécifications recommandées de Windows 11"). Bonjour l'obsolescence programmée et l'insouciance du contexte écologique et climatique, enrage M. Geek ! 


Le Pied Tendre a entendu dire, en effet beaucoup de mal des programmes associés à Windows 11, et appelés Copilot et Recall :  derrière ces noms très cinématographiques, on trouve de l'Intelligence Artificielle Générative. Bref, les services municipaux luziens verront toutes leurs données être enregistrées et transmises chez Microsoft (comme si les citoyens et leur administration étaient de vulgaires F 35 contrôlés à distance depuis une base lointaine, au Texas ou ailleurs aux États-Unis). Mais ingénu, il estime ne rien avoir à cacher et ne pas se soucie guère, d'habitude, de l'espionnite présumée des informaticiens... Surtout, il ne sait pas qu'une alternative existe.

Grossières erreurs, peste M. Geek : les données personnelles du Pied Tendre, comme celles de tous les Luziens, traitées et analysées, selon Microsoft, pour "mieux servir et accompagner" les utilisateurs finaux, pourront faire l'objet de toutes sortes de manipulation et marchandisation, du fait de la complaisance coupable de la commune envers les GAFAM. Pour lui, la ville devrait plutôt montrer l'exemple, et ne pas déléguer l'administration des Luziens à une firme transnationale qui fait commerce des données personnelles  ; du moins, pas sans avoir pris de grandes précautions pour garantir  la protection des données à caractère personnel de ses habitants.

Or, elle n'a rien annoncé en ce sens. Le danger n'est pourtant pas imaginaire, et les solutions ne manquent pas : l'Allemagne, par exemple, a rejeté le monopole de Microsoft et passe progressivement ses  infrastructures sous Linux (un système d'exploitation libre, ouvert, souverain, et garant de la protection des données de ses utilisateurs, utilisé par le top 500 des super-ordinateurs mondiaux, ainsi que la très grande majorité des serveurs de par le monde grâce à sa sécurité).

Le Pied Tendre aimerait bien que Saint-Jean-de- Luz agisse en faveur de cette indépendance digitale très souhaitable ! Posture qui, de surcroît, ferait gagner, à la commune et au contribuabble (beaucoup) d'argent. Car LINUX, notamment, est totalement gratuit !
Las, Saint-Jean-de-Luz s'aligne sur la coupable faiblesse de l'État - lequel, abdiquant sa souveraineté, continue à vendre nos données à Microsoft à coups de contrats mirobolants (pour un montant de quelques dizaines de milliers d'Euros voire de plusieurs Millions, comme dans le cadre d'une convention signée cet hiver par le Ministère de l'Éducation Nationale). Mais M Geek n'y croit pas : en cette matière, là encore, plaisante-t-il, le Pays Basque "n'est pas à vendre" mais il a déjà, comme la France, du reste, presque tout cédé !

mercredi 25 juin 2025

URGENCES à SAINT-JEAN-DE-LUZ : LE RÉVEIL (TARDIF) DE M. LE MAIRE

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Chacun se souvient comment J-F Irigoyen avait pris la parti d'exprimer publiquement ses doutes sur l'utilité des manifestations et même parlé d'un risque de "récupération" quand l'indignation des citoyen.nes s'était exprimée publiquement devant les réticences de l'établissement de soins privés à assumer sa responsabilité dans le cadre du service public d'Urgences qui lui avait été confié. 

Face aux manquements répétés du délégataire (en clair : suite aux fermetures récurrentes des Urgences par la clinique luzienne) la Droite locale avait cru bon, dans un premier temps, de tergiverser ; et notre municipalité n'avait pas hésité à brocarder la pétition lancée avec, notamment, le soutien de la Gauche Luzienne et des différentes composantes du groupe Herri Berri, et celui de notre député.

C'est que, selon notre premier magistrat, il fallait en effet "négocier" ! 


Force est de constater aujourd'hui que "l'art du deal à la sauce basque" n'a pas été plus efficace que les bras de fer (et autres mouvements de menton) de l'inconséquent Donald Trump.   Voici donc J-F Irigoyen contraint d'opérer un complet revirement. Confronté à la perspective d'une disparition totale du service des Urgences implanté à la Polyclinique de la Côte Basque, il en appelle à présent à la mobilisation du peuple, invitant les Luziens à  manifester ce vendredi pour exiger le maintien des urgences hospitalières locales, du moins  selon le média ICI (anciennement FRANCE BLEU) lequel évoque un communiqué de la municipalité dans lequel J-F Irigoyen annonce qu'il craint que la polyclinique ne ferme définitivement ce service vital dès septembre.

Mieux vaut tard que jamais, même si l'on peut regretter que la mobilisation de notre édile ait failli intervenir..  après la bataille. Pourquoi diable n'agite-t-il pas le bras (dont on se targue souvent, parmi les notables du crû de la supposée longueur, citant les soutiens d'ex premiers ministres ou de leurs parents) ? Et pourquoi n'a-t-il pas activé plus tôt tous ses réseaux, supposés si efficaces ? C'est à Peio Dufau (Député EH BAI, membre du groupe socialiste et apparentés et issu du Nouveau Front Populaire) qu'est revenu, en tout cas,  le mérite d'avoir alerté le gouvernement et pris l'opinion à témoin  

La Gauche Luzienne, qui n'est pas rancunière, soutiendra la démarche, unitaire, et apparemment initiée par la mairie, pour agir avec toutes les forces vives, de tous les bords politiques voire au delà des partis,  afin d'éviter le désastre en faisant front tous ensemble pour contraindre la clinique à prendre ses responsabilités et à en revenir à une philosophie plus proche de celle d'Hippocrate.

RV à 19 h face à la Polyclinique ce vendredi 27 juin




Ajouté le 27 /06
LA CHARGE DU GÉNÉRAL MORPHÉE

Le Maire condamne la décision prise par la Polyclinique de ne pas solliciter 
de l'ARS le renouvellement de son autorisation d'exercer l'activité médecine d'urgence 


Dans le même temps, les cliniques privées du secteur (celles du groupe Ramsay à Biarritz) bien conscientes du scandale provoqué et peu soucieuses de voir remis en cause le principe même des partenariats public-privé ("à toi les servitudes peu lucratives, à moi les bénéfices" aux yeux du conseil d'administration de la Polyclinique Côte Basque Sud ?)  déclarent qu'elles maintiendront leur engagement dans ce service vital !

LIRE LE COMPTE-RENDU 



samedi 7 juin 2025

CHRONIQUE D'UN ENLAIDISSEMENT ANNONCÉ

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Ce n'est pas encore officiellement l'été, mais le Pied Tendre a reçu ces jours-ci des ami.es. venu.e.s se promener à Saint-Jean-de-Luz... et a essuyé leurs critiques !

Tous les visiteurs ne sont pas très heureux, en effet, des changements réalisés par la commune et impactant le décor urbain.

Notamment en plein coeur-de-ville, et ce malgré l'ambition délibérée de l'équipe Irigoyen d'y favoriser des aménagements conçus pour le tourisme (et non pour répondre aux besoins de la population résidente) : la fameuse comparaison passé/présent censée assurer le succès de l'opération immobilière (hôtelière) auprès du public (pour des motifs esthétiques) ne passe pas du tout. La prétention des architectes à faire sur le site de l'art-déco est raillée, même par ceux qui ignorent que l'intention première des aménageurs était de raser le pavillon Pavlovsky, car le nouvel ensemble tranche avec le reste du quartier ; beaucoup s'étonnent par ailleurs de voir ces constructions nouvelles en zone inondable...

Encore la plupart des hôtes de passage ignorent-ils que la moitié de la surface bâtie, ou presque, l'a été sur d'anciens terrains nus, vendus par la commune ! Comme ils ne savent pas qu'un bâtiment classé a été sorti du périmètre protégé puis rasé pour faire l'hôtel ! Ou que le PPRI a fait "pschitt". Mais ils constatent le caractère saisonnier des commerces et des activités implantées (car il n'est pas toujours facile, même à présent que la saison est commencée, de se faire servir un verre en terrasse ou au bar avant midi ! ce qui laisse augurer d'une longue hibernation dès les congés d'été terminés). 

Le Pied Tendre ne sait quoi répondre à des "estivants" aussi râleurs : car il n'est pas aidé par ses concitoyen.ne.s; Ces derniers lui disent très souvent "ne plus reconnaître leur ville". C'est que la municipalité de Droite a, en effet, décidé de marquer son territoire en mettant du béton désactivé partout et en substituant au rose traditionnel, pour le bitume, un enduit jaune.. dont l'odeur est pestilentielle ! Ce résidus sûrement très écologique vient notamment d'être aspergé dans le passage souterrain entre la gare et la ville, sans aucun profit sinon d'aider les usagers à confondre bande cyclable et passage pour piétons (fondus dans la même couleur "caca" qui se répand partout et paraît comme le symbole de l'abandon manifeste de la cité des corsaires aux intérêts privés, bel et bien en train de s'approprier la ville aux dépens de ses habitants, rarement consultés et toujours à contre-temps, après que les "pros du tourisme" et les résidents secondaires, parfois, aient été sondés).




Conférence de presse et rassemblement le 11 juin / à l'écoute du quartier... "Andenia Saint-Joseph"

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La Gauche Luzienne invite la population à participer à l'événement programmé le mercredi 11 juin avec le groupe Herri Berri en vue de faire connaître les difficultés des commerçants et habitants et de formuler des propositions pour remédier aux problèmes posés par les aménagements urbains décidés par la Ville et la suppression de cerains arrêts de bus imposée par Txik-Txak.




Une nouvelle action de terain destinée à prolonger la coopération des forces de gauche en vue de constituer, si un accord définitif est trouvé, une liste commune, ouverte à la société civile, en vue des municipales de 2026. 

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LA GAUCHE LUZIENNE / sociale, démocratique, écologique et européenne 

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UN FRONT UNI POUR UNE ALTERNANCE MUNICIPALE

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samedi 31 mai 2025

ORIENTATION : LA LIGNE DU PARTI EN QUESTION, LE PS CONSULTE SA BASE AVANT SON CONGRÈS

🌹 81e Congrès du Parti socialiste : RDV le jeudi 5 juin !

Mardi dernier, plus de 24 500 militant.es. ont voté sur les textes d'orientation, dans toutes les sections et fédérations de France, dans le cadre du 81e Congrès de notre Parti.

La Commission de récolement, réunie le 28, mai a validé les résultats ci-après. Des réserves ont été émises par le TOA et seront examinées à l’occasion du Congrès à Nancy.

Le texte d’orientation A - Le cœur de la gauche, premier signataire Olivier Faure, a réuni le plus de voix, soit 42,21% des voix exprimées, sur un total de 24 701 votants.

Texte d’orientation A : Le cœur de la gauche : 42,21% des suffrages exprimés                      

-Premier signataire : Olivier Faure

Texte d’orientation B : Unir : 17,41% des suffrages exprimés                                                    

- Premier signataire : Boris Vallaud

Texte d’orientation C : Changer pour gagner :  40,38% des suffrages exprimés                      

- Premier signataire : Nicolas Mayer-Rossignol

Le rapport d’activités a également été approuvé par une majorité de 64,98% des suffrages exprimés.

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En conséquence du vote sur les textes d’orientation, ce sont les candidatures

 d’Olivier Faure et de Nicolas Mayer-Rossignol 

au poste de Premier secrétaire qui seront soumises au vote des adhérent·es 

le 5 juin, avant le Congrès qui se tiendra à Nancy les 13, 14 et 15 juin

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vendredi 30 mai 2025

CAMPAGNE à GAUCHE : 2026 en ligne de mire

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La Gauche Luzienne réfléchit à sa participation aux futures échéances démocratiques. Comment doit-elle aborder la campagne des municipales de l'année prochaine ?


Opposés idéologiquement à la politique des sortants, ses militants (sympathisant.e.s et adhérent.e.s de l'association des amis de la Gauche Luzienne et membres de la section PS locale) souhaitent "être utiles" et contribuer à la construction d'un programme fondé sur la démocratie participative et susceptible de rallier une large fraction de la population, qui conteste le choix de la municipalité d'encourager toujours davantage le "surtourisme" sans lutter efficacement (et en dépit des bonnes intentions proclamées) contre la crise du logement et la congestion des circulations.

Bref, il s'agit de relever le défi... sans faire montre d'aucun sectarisme mais sans renoncer à nos valeurs. Dans le contexte actuel, si nous ne voyons pas (encore?) émerger dans le paysage médiatique de candidature vraiment crédible, qui relèverait d'une démarche citoyenne transpartisane, nous y travaillons, avec l'intention de présenter un front uni des oppositions réformistes et sociales (comme annoncé dès le mois d'avril dernier). 

Rappelons tout d'abord que, contrairement à ce qui s'était passé en 2020 (grâce au "Nouvel Élan" que le PS avait choisi d'accompagner) on ne constate plus aujourd'hui aucune convergence programmatique évidente avec les élus du groupe emmené par M. de Lara, lequel a assumé une dérive droitière durant la mandature et ne semble se présenter que "pour succèder à Jean-François Irigoyen" lequel ne serait "pas un bon maire" d'après lui (SUD OUEST, édition du 12 février). Un détail nous paraît du reste révélateur de ce que pourrait être la stratégie de campagne, peu rassembleuse, du "Centre Luzien" en 2026 : ses critiques de la Droite actuellement aux affaires concernent presque exclusivement la mauvaise gestion des finances locales, comme si, pour le reste, un consensus existait. Une déplorable gabegie est certes récurrente localement, qui mérite d'être pointée du doigt, mais il y aurait bien d'autres choses à dire pour promouvoir "l'Humain, l'Économie Sociale et Solidaire et l'Environnement" en terre luzienne. Sujets sur lesquels des points communs existent potentiellement, entre hommes et femmes de bonne volonté, et au delà des alignements politiciens.

Peut-on trouver une solution à gauche ? On sait combien les forces se réclamant du changement social ont traditionnellement tendance à se diviser mais on a vu aussi, tout récemment, qu'elles peuvent, quand leur alliance est fondée sur une dynamique (comme celle du Nouveau Front Populaire) porter une espérance et remporter des victoires. Notre territoire l'a montré, avec les élections de Peio Dufau, Colette Capdevielle et Inaki Echaniz. Invités à coopérer avec les mouvements représentés au sein du groupe Herri Berri, nous avons accepté de nouer le dialogue avec ses représentants et espérons concourir à formuler avec toutes les tendances concernées un programme municipal commun, émancipateur, juste et équitable.  Concrétement, nous invitons donc nos militant.es à soutenir sans réserve les initiatives actuellement conduites par nos partenaires en vue de "prendre le pouls" des citoyen.ne.s pour mieux répondre à leurs aspirations. 

La Gauche Luzienne est en effet prête à apporter dès à présent sa contribution aux démarches militantes et aux projets de l'opposition municipale conduite par P. Lafitte et siégeant dans le conseil sortant, afin de constituer avec elle, et si possible dès le premier tour, une liste commune, sans doute élargie à des personnalités de toute obédience, mais réunies par un programme d'alternance compatible avec les valeurs de la gauche démocratique et sociale.

Rien n'est encore définitivement acté à ce stade, mais il s'agit bien d'aller de l'avant, ensemble si possible, et de former une équipe solidaire ! Pour changer la vie des Luziens, rendre son âme à la cité. 

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LA GAUCHE LUZIENNE / sociale, démocratique, écologique et européenne 

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mardi 13 mai 2025

LE MAIRE DANS LES CARTONS, LA GARE DANS LES CHOUX

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BIGRE !

SUD-OUEST a eu beau déployer de gos moyens pour permettre à M.le Maire de vanter son aménagement des abords de la Gare SNCF, l'opération séduction n'a, a priori, pas marché du tout.

Énervés par les perturbations liées aux travaux (encore que, trop souvent, les Luzien.ne.s n'aient pas compris que la plupart des gênes à la circulation, intentionnelles,  n'étaient pas occasionnelles mais dureraient bien au delà de la fin des chantiers) et agacés par les choix opérés, les quais du TGV leur semblant dorénavant dans les choux, sinon au Diable Vauvert, les habitants sont décrits par J-F Irigoyen (ou celui qui tient la plume en son nom) comme étant seulement "inquiets".

En fait ils sont tout simplement... "critiques". Pour rester polis. Car, en réalité, le Corsaire Basque est cette fois furibard. 

Les premiers commentaires en ligne se font acerbes : plus de place minutes au prétexte (fallacieux, disent les usagers) qu'elles auraient été régulièrement "squattées" jusqu'ici !? Le public déteste l'explication (laquelle vient du maire, magistrat chargé, rappelons-le, de la police, et donc de la répression des stationnements gênants) et sent bien qu'on se moque de lui ; l'argument de la commune rappelle d'ailleurs aujourd'hui celui de la privatisation du bd Victor-Hugo au moment de la validation du projet Foch - une privatisation déjà accomplie dans les faits par les empiétements des terrasses, selon la commissaire-enquêtrice, disposée à l'époque à accepter pour cet étrange motif qu'on vende les trottoirs (et une place publique adjacente) à un pool de promoteurs privé et qu'on ferme la voie au trafic ! 

Que la municipalité prétende dans le journal régional avoir "rapproché la gare" des usagers aplors qu'elle a créé une esplanade en éloignant toutes les automobiles rend fous nos bons Luziens (Pompidoliens dans l'âme et fans de bagnole, comme on sait, ils sont insensibles à l'ouverture de quelques quais destinés aux autobus, et qui manquaient de ce côté du bd Passicot) ; ils râlent, mais imaginent encore (certains d'entre eux au moins) pouvoir contourner le problème en stationnant dans l'avenue Maranon. Hélas, cela ne sera guère possible, les taxis ayant été refoulés eux-aussi, et occupant derrière la gare les quelques emplacements à proximité immédiate de la rampe de sortie. Bref, ne prendront plus le train que les gens susceptibles de monter à bord en courant, roulant, nageant ; mais sans béquilles ni fauteuils roulants. 

A moins d'avoir les moyens et de se garer en double-file, quitte à payer - royalement - l'amende que les zélé agents n'ayant pu empêcher dans le passé que les arrêts-minutes légaux soient incivilement occupés n'hésiteront pas à coller aux bons citoyens privés de tout accès automobile à la station SNCF...

Au fond, tout cela prête presque à sourire, combien que l'embarras soit réel, car : visiblement, l'agencement des lieux n'est qu'une imitation des plans d'urbanisme maintes fois mis en oeuvre ailleurs (beaucoup de gares sont en effet déjà devenues inaccessibles en automobile : Dax et Bordeaux notamment) et le signe d'une erreur qu'on n'a de cesse de répéter par paresse intellectuelle. Comme souvent, certains des énervés du clavier se demandent bruyamment et publiquement qui a pris des décisions aussi malencontreuses : mais s'agit-il pour ces Luzien.ne.s complaisant.e.s de ménager leur maire ou bien d'affirmer leur conviction qu'il n'exerce pas la responsabilité pour laquelle un mandat lui a été confié par le peuple ?

Relevons en conclusion qu'un autre ridicule éclate au grand jour au fil de la communication municipale : l'équipe actuelle a décidément la manie d'avouer que tout projet qu'elle porte a été trouvé par elle "dans les cartons". Ceux de Peyuco Duhart, sans doute ? Nous dirons donc qu'il s'agissait d'un maire qui, incontestablement, avait des idées... lui. Son successeur paraît s'acharner à assumer qu'il n'en a pas mais qu'il se contente de faire aboutir de vieux projets rangés dans un fond de tiroir, des années en arrière ! Drôle de vanterie. 

Heureusement pour J-F Irigoyen, dont on présume qu'il aura bientôt vidé tous les fameux "cartons" reçus en héritage, une personnalité de Droite parisienne (mais se targuant de quelques ascendances locales)  a récemment annoncé son intention de venir en renfort sur sa liste. Ceci, d'ailleurs...  pour prendre sa place dès que possible. La SEMAINE le raconte dans sa dernière livraison, mais l'hebdomadaire n'a pas inséré cette confidence dans une chronique humoristique ! C'est donc du sérieux ? Gageons que le futur parachuté n'est pas mu par son ambition mais par l'envie de pouvoir exprimer dans la cité des corsaires toute son imagination créatrice, là ou M. le Maire actuel avoue ne pas en avoir.



mardi 22 avril 2025

EXPLOSION DE LA DETTE (+128% en deux ans)... ET DU MELON MUNICIPAL !

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 22 avril 2025

Pello Etcheverry a beau "se satisfaire de la.. situation" dans la gazette municipale "Berriak" dont la dernière livraison (n°115) est datée "d'avril-juin" (sic) les chiffres parlent d'eux-mêmes. La dette locale a explosé (elle était de 581 euros par tête en 2022, mais elle atteint 844 € / habitant en 2024) alors que les investissements, en 2025, ne représenteront qu'un gros tiers des dépenses de fonctionnement.


  


Mais à propos de tête, justement : nos édiles ne risquent-ils pas de se voir moqués ? "Buruhandiak!" leur diront les citoyen.ne.s qui, d'accord avec M. le Maire pour commémorer les héros d'hier  ou se féliciter de l'intérêt porté par la Ville à l'orientation des jeunes, s'étonneront en revanche  de voir le premier adjoint s'auto-congratuler à ce point (s'il faut le croire quand il affirme crânement avoir "maintenu le cap" budgétaire, c'est donc qu'il avait prémédité.. de décoller vers l'espace sidéral, telle une fusée dessinée par Elon Musk ! et, en tout cas, d'augmenter les impôts comme les dépenses - puisque tel est son bilan, dont il se montre très fier).


La plus grosse des dépenses prétendument "structurantes" affichées par la majorité ? Il s'agit bien sûr de la fin de l'aménagement de l'îlot Foch (toujours et encore ! cette rénovation plombe décidément les comptes de la Ville et les travaux "en surface" auront représenté, finalement, un coût total plus de deux fois supérieur aux annonces initiales). Il s'agit, à ce propos, de faire passer la pilule, d'autant que le groupe Herri Berri relève  ce gaspillage éhonté dans sa tribune. Berriak s'efforce donc de valoriser l'aménagement, et y parvient en partie,  avec un certain talent (celui de ses Concepteurs, qui savent choisir les illustrations et la mise en page idéale, pour mieux vendre, non seulement le bilan des élus mais aussi "le bâtiment Bizipoz, d'inspiration  à la fois Art-Déco et traditionnellle" : citation de la page 8, en forme de publicité ?).


Le bon peuple est donc  invité à comparer. D'abord, sa commune aux autres villes du littoral, présentées comme étant "en moyenne plus endettées" que Saint-Jean-de-Luz (air connu - mais en l'occurrence : comparaison n'est pas forcément raison compte tenu de la diversité des zones urbaines considérées). Puis le Foch d'après, par rapport à la Friche d'avant. Bien joué ! Sauf que le problème n'est pas là ! 


Rénover le site, personne n'était contre le principe, en effet. Mais aider des investisseurs privés à construire un hôtel et des appartements de standing, et les bâtir en grande partie sur des terrains communaux, mais dans une zone inondable, pour implanter par dessus le marché un parc souterrain sur le port afin d'aider les dits investisseurs à faire du stationnement pour leur clientèle, tout ceci sans tenir compte du PPRI, miraculeusement "suspendu" : la @Gauche Luzienne l'avait vivement désapprouvé, et reste plus que réservée sur le sujet.. 


Elle n'avait certes trouvé, en 2020, que bien que peu d'alliés pour s'opposer au projet : certains disaient alors vouloir réserver l'accès du parking municipal aux seul.e.s Luzien.ne.s quand d'autres proposaient (c'était déjà mieux) d'arrêter les frais pour faire un stationnement ailleurs. La majorité, reconduite, avait persévéré dans l'erreur. Constatons-le cinq ans plus tard : le poids diablement insupportable de l'opération sur le budget, l'impact négatif sur les mobilités et le côté risible de la promesse de faire une forêt urbaine : tout était dit, bien avant que l'on invite enfin, aujourd'hui, les Luziens à "s'approprier pleinement" un îlot.. de facto privatisé ! et pensé pour satisfaire avant tout les besoins de l'industrie touristique, et non ceux des habitants permanents. 


Souhaitons au moins le succès aux commerces et hébergements créés, et inaugurés en grande pompe le mois dernier : car rien ne serait pire que d'avoir échangé une friche pour une autre, dans un secteur stratégique mais dont on peut déjà redouter qu'il risque d'être très peu animé "hors saison".

jeudi 10 avril 2025

Démocratie "ralentitative" ?

L'on comprend mieux l'interprétation que fait la municipalité luzienne de la "démocratie participative" en observant sa communication récente, sur les réseaux ou par voie d'affichage.

Il est amusant, notamment, de la voir placarder rue Anderemarienea une missive informant les habitants que les travaux en cours (regoudronnage de la chaussée et réfection de trottoirs jusque là tout à fait "pourris") et présentant les dites réparations comme la réponse des édiles à une demande formulée par une réunion de quartier... datant de décembre dernier. A notre avis, le temps de latence avoué suivant ce beau scénario (plus d'un trimestre malgré tout) est très sous estimé, car les riverains se plaignaient en réalité de très longue date de l'état d'abandon où sont laissées les voiries du quartier. De là à penser que les consultations entre élus et citoyens, sont avant tout, un moyen pour M le Maire et les services de prétendre qu'ils "découvrent" tout juste des problèmes (et qu'ils les solutionnent immédiatement)  il n'y a qu'un pas à franchir... ce que les esprits le plus critiques, comme les plus moqueurs,  feront sans doute.  Bien  souvent, en effet : on connaît les problèmes depuis des lustres, mais la ville  reste passive et compte sur l'intervention d'autres collectivités (le département pour le franchissement cyclable du pont Charles-de-Gaulle, l'agglomération pour l'assainissement, etc..) en transmettant ostensiblement (et "sous vos applaudissements") les doléances à l'entité qui a "la compétence".

Les écrans de nos smartphones sont en même temps envahis de communiqués triomphalistes annonçant la libération des terrasses ou des accès aux commerces et restaurants, au fur et à mesure que les chantiers (en centre-ville ou à Andenia, entre autres) s'achèvent. N'eut-il pas été plus indiqué de communiquer en amont, pour prévenir les nuisances et permettre aux professionnels comme à la clientèle de s'y préparer, voire pour solliciter leur expertise d'usager afin d'amender certains projets d'aménagement, dont l'utilité fait aujourd'hui encore débat ? Ce type de communiqué s'apparente tout bonnement à de la propagande électorale, et marque la recrudescence des opérations de réhabilitation esthétique, à un an des futures échéances.

Chacun se souvient par ailleurs de la principale concertation jamais mise en oeuvre par la commune : c'était à propos de la couleur de la bâche (sic) couvrant le kiosque face à la mairie (dont le rouge ne serait d'ailleurs pas tout à fait conforme au choix des consultés - damnation !). Certains de nos anciens regrettent beaucoup qu'on ne leur ait pas plutôt demandé leur avis sur le bitume local : autrefois teinté d'un rose bonbon très poétique, la digue du front de mer (dite bizarrrement "jetée" par les habitués) devient de plus en plus grise au fur et à mesure qu'un enrobé façon béton désactivé recouvre des portions de plus en plus grandes de la promenade, comme du reste de l'ensemble du coeur-de-ville. Nous remarquons que personne n'a consulté les Luziens, ni sur leur goût quant à la couleur de ces pavements, ni sur l'odeur (franchement répulsive) du matériau usité. 

Au moins les paquets de cailloux et galets déposés un peu partout à des fins ornementales (douteuses, convenons-en) ont-ils finis par être fixés dans le ciment, après des années de laisser-aller, au prétexte qu'aucun incident n'avait été déploré. Il faut croire qu'il y a eu des problèmes. 

Concluons : un peu d'anticipation ne serait pas inutile en ces matières, vu les conséquences possibles (accidentologie) ; mais on voudrait aussi un peu plus de cohérence de l'information. Ce sont les travaux réellement effectués qu'il convient sans doute d'annoncer (et pas seulement leur fin) au lieu de proclamer sans cesse l'ouverture prochaine de chantiers chimériques, présentés à tort comme imminents depuis des années et toujours reportés (le demi-échangeur de Chantaco, le déversoir d'orage du quartier du Lac, la voie cyclable du boulevard Thiers, etc.). Mais le dialogue entre élus et population consiste trop fréquemment à procurer aux magistrats Luziens une occasion de différer la résolution des problèmes, voire de masquer l'existence de  certains projets (le déplacement prévu de la station d'épuration vers Chantaco devient notamment un secret bien gardé... à l'occasion et pendant le temps de chaque campagne électorale). 

C'est donc à une démocratie dilatoire, voire distractive, que nous avons à faire - une pratique qui ralentit et est censée "apaiser" la communication (comme les engins de travaux publics et les camionnettes de livraison apaisent la circulation en centre-ville en bloquant sans cesse la rue Marion-Garay et la piste pour les deux-roues !). La grande originalité de la méthode vaut bien un néologisme, et l'expression de nos sincères félicitations !


vendredi 4 avril 2025

POUR UN LARGE RASSEMBLEMENT A GAUCHE.. ÉLARGI À TOUTES LES BONNES VOLONTÉS

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Les socialistes locaux et les membres de l'association des amis de la @Gauche Luzienne envisagent de participer à une liste d'union des gauches et du centre ouverte à la société civile et ont entamé des discussions avec leurs éventuels partenaires en vu  de constituer un rassemblement de citoyens autour d'un programme d'alternance, dès avant le premier tour. 

Il ne peut s'agir pour eux de pratiquer des ralliements individuels à un groupe tel que Herri Berri mais ils/elles désirent rejoindre en tant que parti et association une plateforme programmatique construite avec les habitants. Il leur semble nécessaire d'avertir la population de la démarche entreprise et de l'informer de l'existence d'un dialogue sur ces sujets.



LIRE PLUS BAS, DANS CE BILLET, LE TEXTE LIVRÉ AUX MÉDIAS : OU OUVRIR ICI LA PAGE POLITIQUE POUR ACCÉDER A LA LETTRE OUVERTE ÉCRITE AUX CITOYENS LUZIENS

mercredi 2 avril 2025

on ne PASS plus !

On vient d'apprendre la suppression du PASS ROCADE à compter du  2 mai,  lequel permettait aux usagers abonnés au service de prendre l'A63 à moindre coût et allégeait l'impact financier subi par les particuliers empruntant l'autoroute dans le cadre de mobilités domicile-travail, entre Ondres et Biriatou.




La mesure était financée par la collectivité territoriale et non par le concessionnaire, toujours soucieux de faire des profits. Elle n'était donc pas très morale, ni même très appropriée, si l'on en juge par les révélations de la presse locale, qui mentionne une dépense annuelle de 200 000 euros (une paille !) au bénéfice de (seulement !) 1000 abonnés. Au bout de cinq ans de subvention, dans le cadre d'un système très favorable aux intérêts du gestionnaire privé de la voirie à grand gabarit desservant la côte basque, le syndicat des mobilités a donc sifflé la fin de la récréation.

Constatons que, si l'Agglomération ne sort pas grandie de cette expérimentation, n'ayant pas su négocier jadis avec VINCI pour lui imposer un dispositif attractif, répondant aux vrais besoins des navetteurs, les automobilistes du Pays Basque sont pourtant perdants eux aussi (les anciens  utilisateurs du PASS comme les abonnés ULYS, dont le prix va augmenter, d'après le site d'information "ICI").

On notera par ailleurs que c'est notre maire qui, président du syndicat des mobilités, a parrainé jadis cette malheureuse initaitive (annoncée à grands sons de corne, à l'époque, par M Etchegaray en personne) comme il a couvert de son autorité la demande de son abrogation. La @Gauche Luzienne a du mal à suivre la cohérence de sa politique et de celle de l'Agglo, laquelle a bien du mal à remplir ses autobus.. mais n'y parviendra pas en punissant les conducteurs. 

La CAPB ferait mieux d'agir pour améliorer leur qualité (on a récemment souligné quelques uns des problèmes du réseau Txik-Txak et déploré notamment l'articulation incommode entre les deux lignes 3 et 4 sur un trajet qui aurait du être "express" et sans rupture de charge, mais qui se révèle à l'usage long et parfois très inconfortable, faute de voies en sites propres et par l'effet de la multiplication des ronds-points, et des bouchons) ; il faudrait aussi évoquer le vieillissement du parc de véhicules et son inconfort relatif (certains autobus sont plus spartiates que d'autres, mais la plupart des gens sont conciliants à cet égard, les usagers demeurant parfois dans le ravissement de simplement disposer de tranports en commun, ceci tant le retard local en la matière était devenu une cosntante dont on s'accomodait tant bien que mal !). 

Oserons-nous rappeler que, par ailleurs, un échangeur nous a été promis à Chantaco, pour ce qui concerne la rocade gratuite devant permettre le contournement de l'agglomération luzienne ? (M Irigoyen avait appelé en renfort M Casteix, alors premier ministre, pour ranimer ce "serpent de mer " mais les annonces, comme d'habitude, n'ont été suivi d'aucun effet). Notre ville reste donc encombrée de voitures, sans motif ni raison ; pire, sa principale artère est devenue une sorte de cul-de-sac, parfois déserté, mais sinon très embouteillé (c'est l'un ou l'autre, pas de juste milieu)  conduisant vers un parc automobile en partie submersible  qui, l'été, draine des milliers de véhicules vers le centre sans forcément pouvoir tous les recevoir... On ne passe plus, décidément : il faut supporter d'être arrêté au goulot d'étranglement, c'est-à-dire en amont de l'hôtel bâti sur la place Foch (pour moitié ou presque sur du foncier cédé par la ville) voire juste après. 

Réunion de la @Gauche Luzienne le 3 avril à partir de 16 heures 30...

écrivez-nous (gaucheluzienne@gmail.com) si vous voulez participer à nos débats, adhérer au PS et/ou soutenir notre action locale pour une alternative aux dépenses incohérentes, au copinage et au conservatisme entretenus par la commune et l'agglomération

dimanche 23 mars 2025

TEMPÊTE DANS UN VERRE D'EAU BÉNITE ? OU RECOMPOSITION DU PAYSAGE POLITIQUE LUZIEN

Réunion de la @Gauche Luzienne le 3 avril à partir de 16 heures 30...

écrivez-nous (gaucheluzienne@gmail.com) si vous voulez participer à nos débats, adhérer au PS et/ou soutenir notre action locale

BILLET DU 24 MARS


APRÉS LA DÉMISSION D'UNE ADJOINTE AU NOM FAMEUX

L'annonce de la démission de Mme Christine Duhart (effective le 10 mars et présentée par le quotidien régional aquitain comme "un coup de tonnerre politique à l'échelle de Saint-Jean-de-Luz" ) n'a pas donné lieu à autant d'émotion qu'escomptée.

Sans doute, d'une part, parce que "la trahison de J-F Irigoyen par sa sixième adjointe" (qui attaque le maire assez rudement depuis le 12 mars en distillant qui-ci qui-là les phrases assassines à son endroit) était annoncée, en coulisses, depuis des semaines, voire des mois. Au point que la @Gauche Luzienne s'était étonnée (en son for intérieur) qu'on sollicite ses représentants pour sonder leurs intentions en vue des prochaines échéances électorales sans évoquer cette crise interne à la majorité, qui semblait couver de longue date. Celles et ceux qui feignaient l'incrédulité ou pensaient à des rumeurs entretenues par la majorité elle-même (par tactique) se sont trompés. Pas les oppositions élues qui, toutes, avaient vu venir la rupture.

L'autre raison au manque relatif d'écho de cette scission annoncée des droites : c'est que de part et d'autre, la cordialité semblait surjouée, dès le début. Les cyniques estimaient que M le Maire avait eu besoin de la veuve de son prédécesseur pour légitimer sa posture de chef et répondre au procès intenté par M.de Lara, lequel se posait volontiers en Duhartiste "plus authentique" mais qu'il  ne portait par forcément dans son coeur de sa "chère Christine". Cette dernière semblait quant à elle désireuse de "se faire un prénom" et de s'imposer dans l'arène politique locale mais, par sa présence même, faisait de J-F Irigoyen une sorte d'usurpateur.

 Après tant de protestations réciproques d'amitié et de serments d'adhésion à des valeurs partagées, les deux acteurs d'une pièce virant désormais à la tragi-comédie (le matamore et la reine Chistine) continuent à se répandre, à l'intention des crédules, en déclarations qui ne sont qu'eau bénite de cour. 

Comment croire, notamment, que Mme Duhart quitte le navire municipal seulement parce qu'elle "hait le mensonge" et que la place Foch ne sera pas rebaptisée "Peyuco Duhart" ? Si cette dernière concession lui était accordée, ne faudrait-il pas d'ailleurs (puisque le centre culturel Tanka porte déjà le nom de notre ancien maire) rebaptiser carrément la cité : Duharteville ? Voilà qui ne sonne pas si mal après tout et conforterait l'impression que tous les sortants sont décidément très fiers de leur implication dans un projet de promotion immobilière privé en plein coeur-de-ville initié de longue date et dont la réalisation renforce la spécialisation (l'addiction ?) touristique de la commune... et la  congestion des circulations.

Qui peut penser, par ailleurs, que les intentions de l'adjoint démissionnaire n'inquiètent pas l'équipe sortante ? Un maire prompt à cingler ses opposants et qui jouait encore récemment les vertus outragées se voit accuser de manquer d'honneur et de parole ; ses perspectives d'une victoire dès le premier tour se réduisent en tout cas sensiblement. Car la pandémie n'est plus là pour effrayer et décourager une partie des électeurs, et trois listes se réclamant de la Droite et du Centre pourraient s'opposer cette fois, au lieu de faire front ensemble, le RN paraissant d'autre part susceptible de tendre une embuscade aux conservateurs locaux !

Compte tenu du renoncement de M. de Lara à poursuivre l'élan de sa campagne transpartisane et à maintenir son projet centriste, co-construit avec la population en 2020, pour droitiser au contraire sa posture, une alternative ancrée plus à gauche pourrait se dessiner et devenir crédible, du fait des haines recuites entre les protagonistes représentant les tendances conservatrices et ultra-libérales. La responsabilité historique des élus du groupe Herri Berri (arrivés en troisième position seulement en 2020) est donc grande : il leur appartient en effet de rassembler largement pour enrayer le déclin subi par le vote progressiste au fil des élections municipales à Saint-Jean-de-Luz. Le PS local se tient naturellement prêt à apporter sa contribution, dans une telle perspective.

jeudi 13 mars 2025

UN LOOSER À MATIGNON ?



Se souvient-on encore des déclarations de François Bayrou, lequel estimait le 27 août dernier, à la télévision, que "tout le monde avait perdu" après le deuxième tour des Législatives ? La formule pouvait certes passer pour "un bon mot" voire une "boutade". N'empêche qu'elle déniait le succès du NFP, donc la volonté des électeurs et électrices, dont Emmanuel Macron n'entendait pas tenir compte, résolu qu'il était à garder la main en essayant des gouvernements de Droite et du Centre.

Le maire de Pau, ce "perdant auto-proclamé"  est aujourd'hui premier ministre. Il profite visiblement, au moins dans les sondages et comme le chef de l'état, de la conjoncture internationale, pourtant catastrophique. On parle à ce propos d'un "effet drapeau" : réflexe patriotique censé unir la nation en cas de menace existencielle grave. Agressés par les États-Unis de Trump et défiés par la Russie de Vladimir Poutine (apparemment d'accord sur l'essentiel) la France et ses partenaires européens se doivent en effet de faire front. 

On espère qu'ils le feront avec intelligence, le but devant être, pensons-nous, de devenir plus forts pour dissuader un éventuel adversaire... et non de préparer une guerre, puis de la faire ! Aux motifs d'inquiétude que peuvent nous inspirer certaines déclarations de nos gouvernants s'ajoute en tout cas un grand agacement, quand la guerre en Ukraine est franchement instrumentalisée pour faire oublier les polémiques fâcheuses du moment, par exemple : sur le mauvais comportement reproché à notre chef de gouvernement avant qu'il n'assume cette fonction, sur des dossiers locaux particulièrement sensibles....

Les accents guerriers du discours élyséen ne doivent pas, par ailleurs, masquer la faiblesse politique réelle de l'Exécutif français actuel, que l'opinion ne soutient que très mollement, et uniquement parce qu'il assume ostensiblement une posture héritée du gaullo-mitterandisme traditionnel (une ligne écornée jadis par un grand ami d'Emmanuel Macron : le ci-devant Président Sarkozy, lequel avait décidé de rejoindre l'OTAN et les armées intégrées sous commandement des États-Unis, et jugé publiquement que refuser l'alignement sur l'Amérique, c'était faire la "chochotte" - sic). Encore l'UE, qui semble se décider aujourd'hui à investir davantage dans les dépenses militaires, le fait-elle tout justement à hauteur de l'effort exigé par Donald Trump : s'agit-il d'une coïncidence, et sera-ce au profit des exportations états-uniennes ? On serait bien loin, dans cette éventualité, d'atteindre à la souveraineté et à l'indépendance stratégique recherchées par la France ; et "Néron" comme son bouffon sous "kétamine" (dixit le sénateur Malhuret, dont on connaissait de longue date le talent oratoire et la propension à l'humour féroce, mais dont la large diffusion outre atlantique de ses propos hostiles au virage pris par la nouvelle administration américaine a surpris) pourraient dédaigner les critiques et poursuivre leur offensive inamicale à l'égard de leurs alliés. 

Ce qui déboucherait pour notre pays sur une vraie défaite, politique et morale. Et marquerait un revers sérieux pour M Bayrou, d'ors et déjà marginalisé, car inaudible, sur le plan diplomatique (domaine réservé du Président) comme aux niveaux stratégique et économique (compétences transférées à l'UE) : les rétorsions européennes à la guerre tarifaire déclenchée par la Maison-Blanche seront en effet éventuellement annoncées par Ursula Von der Leyden, le locataire de Matignon disposant visiblement de moins de cartes dans son jeu que le premier ministre du Canada ou même que "le gouverneur" (premier ministre) de l'Ontario et se voyant en partie dessaisi de son pouvoir d'arbitrage par "son ami" Emmanuel Macron ! A moins que ce ne soit la modestie naturelle du "vicomte de Béarn"  qui l'empêche de s'exprimer haut et fort ? Toujours est-il qu'il s'est contenté de constater que M Trump rendait le monde "plus dangereux" (sans blague ?) mais sans rendre public aucun projet de riposte sérieux. Aussi les commentateurs ne le décrivent-ils déjà plus que comme un homme voulant "durer à son poste"... sans plus d'ambition.


vanitas omnibus et omnia omnibus

 


ON NOUS A ÉCRIT


Suite à la parution de notre tout récent billet dans la rubrique du Pied Tendre, dédié aux autobus du réseau Txik-Txak, des Luzien.ne.s nous ont informé de leur vécu et ont exprimé leur point de vue...

C'était, notamment, pour déplorer la disparition des offres de transport internes à la commune sur de courtes distances, et regretter que Saint-Jean-de-Luz n'ait pas imité le service des navettes oranges bayonnaises (une très bonne idée de son opposition, que le prédécesseur du maire actuel avait eu le bon goût de lui emprunter... et dont la mise en oeuvre a perduré).

On nous a aussi fait remarquer que le train est une alternative crédible sur l'axe Hendaye-Bayonne pour tous ceux (et toutes celles) qui vont d'une extrémité de la ligne à l'autre. Ajoutons que la desserte de Guéthary et plus encore de Biarritz lui confère un net avantage pour certains parcours où le bus oblige, là encore, à changer de véhicule à mi-route !


Quant au Pied Tendre, il s'étonne de voir régulièrement un tas de vélos "Pony" par terre ou jetés les uns sur les autres, à la plage. Ces bicyclettes électriques en location ne sont pas en effet stockées dans les aubettes du réseau - sortes de mini ateliers de réparation (?) et de garage pompeusement baptisés "hubs" mais qui sont pourtant loin d'être des plaques tournantes et auraient été plus utiles comme abris pour les vélos publics de la CAPB. Ces dernier sont laissées n'importe où - et, en l'occurrence, contre la digue. Ils sont très régulièrement renversés par le vent et arrosés par l'averse, car exposés aux précipitations comme aux déprédations : leur stationnement en plein air laisse présager d'une oxydation rapide et d'un grand gaspillage d'argent public à venir (un de plus, hélas ! sur un territoire qui ne brille pas par ses économies). 


vendredi 7 mars 2025

Mémoire courte, transports (plus) longs

 

QUE SE PASSE-T-IL DANS NOS BUS ?

Le Pied-Tendre est plutôt satisfait de voir poindre la fin des travaux en centre-ville (même si le bout du tunnel n'est encore qu'entrevu et s'il persiste à juger très mal inspirée l'opération d'urbanisme sur l'ilôt Foch, où logements et chambres d'hôtel sont encore inoccupés, mais dont un hebdomadaire local proclame qu'il s'agit pourtant d'une opération réussie - encore le fait-il dire par un certain "Monsieur X" commentateur de la vie politique luzienne qui n'a pas, semble-t-il, le courage d'assumer ses opinions en les signant. Il se réjouit notamment, comme beaucoup de Luzien.ne.s de la rénovation de la gare routière... et de la transformation du souterrain vers Urdazuri en tunnel piétonnier - une alternative salutaire (et proposée par la @Gauche luzienne dès l'origine)  au très dangereux passage en surface, implanté en sortie du giratoire de la gare.

Mais tout n'est pas rose pour autant : beaucoup d'usagers des lignes Txik-Txak sont même carrément grognons quand il se confient au Pied Tendre. Car les gens comprennent mal certaines décisions prises récemment par les autorités en charge du réseau. Annoncé à grands renforts de trompettes médiatiques (par exemple en  2021, voir ci-dessous) le caractère prioritaire de la ligne 3, de Bayonne à Hendaye, dont on prédisait qu'elle passerait rapidement "en site propre" semble avoir été complètement abandonné. Le Pied Tendre a d'ailleurs remarqué qu'une rupture de charge est désormais imposée aux voyageurs, lesquels changent obligatoirement de ligne, et de véhicule, à Saint-Jean-de-Luz... quand ils souhaitent aller de la capitale du Labourd à la baie de Txingudi (et inversement). Mme Duchapeau s'en plaint excessivement, et le Pied Tendre, qui reconnaît avoir un petit faible pour elle,  recueille volontiers toutes ses doléances en matière de transports en commun - parmi lesquelles il y a aussi l'interruption de la desserte de Dantxaria (pour s'y rendre, il faut désormais requérir une navette depuis la salle Larreko, à Saint-Pée-sur Nivelle, et la réserver à l'avance par téléphone - là aussi, comme c'est pratique !).


Quant à l'ami M Cyclopède, adepte des mobilités douces, il s'effare du nombre invraisemblable d'autobus sillonnant le pays "à vide" et qu'il croise au hasard de ses promenades sur le territoire. Il note que l'augmentation du trafic passager, là encore très médiatisée, est en réalité poussive, en volume comme en pourcentage, si on la met en rapport avec l'augmentation - très grande mais mal récompensée -  de l'offre. M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz et président du syndicat a beau avoir des préjugés contre la gratuité des transports publics, le Pied Tendre et la @Gauche Luzienne se demandent si elle ne devrait pas être mise en place, compte tenu que le système actuel, quoique payant pour les usagers, coûte "un bras" aux contribuables sans diminuer du tout l'intensité des flux automobiles.  Où sont donc passés, par exemple,  les presque 14 millions promis à la ligne 3 Bayonne-Hendaye, désormais amputée ? Le Pied Tendre avoue n'avoir pas suivi les débats internes au syndicat des transports ni saisir la logique de la réorganisation opérée par ce dernier.

Bref, il y a visiblement un problème : d'autant que l'acceptabilité sociale des mesures destinés à promouvoir les alternatives au tout bagnole n'est pas évidente par les temps qui courent (on le voit comme nous nous y attendions du reste, au travers des débats sur la ZFE, qui pénalise à l'évidence les citoyens actifs les plus modestes, ceux dont le parc automobile est plus vieux que la moyenne, et dont le kilométrage annuel les exclue paradoxalement des dérogations envisagées par l'Agglomération !).

Prier les nombreux clients des "ventas" de prendre le bus serait aussi un moyen de réduire la pollution et le trafic suburbain. Gageons que partie des touristes se prêterait volontiers au jeu, en plus des locaux, si une bonne publicité était assurée à ces navettes : mais il faudrait pour cela que les lignes ne se terminent pas en cul-de-sac, à quelques kilomètres en aval de "la frontière". Une barrière décidément de plus en plus verticale, ici comme ailleurs et malgré tous les discours sur la "Basquitude" présumée des décideurs et la promotion (toute verbale) des relations transpyrénéennes..


vendredi 28 février 2025

UNE PÉTITION URGENTE

 Ce vendredi matin se sont réunis sur le parvis de la Polyclinique luzienne quelques dizaines de citoyen.ne.s inquiet.es. et des élu.e.s du secteur tout aussi concerné.e.s par la dégradation d'un service public vital, dont on est en droit de se demander si l'avoir confié (on dit "délégué") à une entité privée s'avère, avec le recul, être le meilleur des choix.

Ce rassemblement visait à dénoncer la prolongation de la "crise des urgences" sur le Sud Pays Basque et le bassin de la Nivelle. Le groupe Herri Berri en avait pris l'initiative, laquelle a été soutenue par des conseillers municipaux, départementaux et régionaux, dont certain.e.s ont pris brièvement la parole afin d'interpeller les autorités responsables (notamment l'ARS). La sénatrice Espagnac avait fait connaître son adhésion au mouvement de protestation, porté également par notre député de la sixième circoncription, Peio Dufau, qui a pris le micro pour conclure les déclarations publiques et apporter quelques précisions sur les pistes entrevues pour régler le problème.


RAPPELONS QU'UNE PÉTITION CIRCULE 
DONT QUELQUES MILLIERS DE PERSONNES SONT D'ORS ET DÉJÀ SIGNATAIRES


ON PEUT LA TROUVER EN LIGNE EN CLIQUANT SUR CE LIEN

 








Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.