A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

Médias (Vu et Lu ici ou là) : CONNERIES SUR CONNERIES, un maire entre deux eaux

Politique en Pays Basque et au delà
 par la @Gauche Luzienne  - également sur Twitter et/ou sur Facebook

ON TROUVERA SUR CETTE PAGE DES ARTICLES CONCERNANT LA VIE POLITIQUE LUZIENNE (VOIRE LOCALE, RÉGIONALE OU NATIONALE) QUAND ELLE FERA "LES (GROS) TITRES" DE LA PRESSE OU ENTRERA EN RÉSONNANCE AVEC UNE OEUVRE LITTÉRAIRE


Voir dans les ARCHIVES en bas de page :   Eaux de baignade : Pas trop d'alertes ! - LA NOUVELLE VAGUE BASQUE EST ÉCOLO ! - LA GLOIRE DE MON MAIRE - LA SEPANSO, CE N'EST PAS BON ! - contraint de temporiser -  GUÈRE DE GAUCHE ET GUERRE D'ÉGOS - VERY BAD PARK : un parking relais mais pas de gare à Erromardi et un trou au centre-ville - STEP LITTORALE NON CONFORME : spécificité luzienne confirmée - CRISE ET CITATIONS - U14 - CULTURE ET RÉGION - PING PONG des oppositions - ALERTE vaccinale - PROJET VELO - NON-FÊTES -  Sagaces ou faussement NAÏFS ? - LES MUSCLES de l'opposition citoyenne au projet Foch - UN MAIRE PROPREMENT RIDICULE et UN PAVILLON BLEU POUR LAVER L'AFFRONT ? Pollution de l'air, un titre venu d'ailleurs? TENSIONS en Ipparalde


A LIRE
Notre publication la plus récente


CONNERIES SUR CONNERIES
un maire entre deux eaux... et douze ans de mensonge 
BILLET DU 15 JANVIER 2024

Le Président de l'association Gardena se plaît, dans les colonnes de l'édition papier de SUD OUEST du jour, à qualifier de "connerie" la posture actuelle de M. le Maire, qui tout en disant "ne pas être au courant" des détails de la transaction proposée par le promoteur Daniel Hiribarren aux défenseurs de centre ancien et aux riverains du projet Foch, en a divulgué l'existence par voie de presse. Bon rameur, J-F Irigoyen aura tout de même à souquer ferme pour sortir de cette vague de contradictions. Nous observons pour notre part que ses diatribes sont d'autant plus virulentes que leur destinataire est moins clairement identifié : en veut-il à F-X Letamendia ? Ou à d'autres opposants qui n'auraient "pas de parole" selon lui ? Ce n'est pas très clair et demandera des explications... qu'on imagine à l'avance comme devant déboucher sur des réponses très laborieuses !

Il n'est que trop évident, en revanche, que M Irigoyen nous a seriné "des conneries" tout au long de la dernière campagne électorale, et même après : en soutenant d'une part qu'il n'avait pas le projet de relocaliser la station d'épuration, mais aussi que cette dernière était "conforme" aux normes (socialistes et centristes du Nouvel Élan étant à l'époque seuls à monter au créneau, et se trouvant qualifiés de menteurs ou d'ignorants par le maire, lequel se rebaptisait lui-même et tout modestement "M. Propre"). Connerie là-encore, comme la prétention de la ville à obtenir des pavillons bleus pour ses plages archi-polluées : une ambition qui, dès le départ, nous avait laissé sceptiques. SUD OUEST insiste sur la fausseté des discours municipaux depuis douze ans, en indiquant ce 15 janvier que la STEP d'Arxilua est non conforme... et depuis 2012. Merci au quotidien local de montrer (certes, un peu tardivement) que nos assertions concernant l'assainissement, laissé délibérément aux bons soins et à la charge de la CAPB par la négligence pluridécennale et volontaire de la municipalité de Droite, n'étaient PAS des conneries !



Tout ceci montre qu'il convient, pour le bon Peuple luzien, de ne pas gober tout ce que ses édiles lui racontent. Beaucoup de gens auront ainsi, sans doute, cru lire ce jour, toujours dans SUD OUEST, que leur maire dénonçait des magouilles. Connerie ! En réalité, il s'agitait de manière plus que suspecte en prétendant pointer "un manque d'éthique et de morale" chez certains de ses opposants, dans une énième tentative pour  détourner l’attention des conséquences désastreuses du projet Foch pour Saint-Jean-de-Luz (que ce soit en matière environnementale ou sur le plan  urbanistique). Sa prétendue indignation nous semble intellectuellement malhonnête et viserait, pour de nombreux observateurs avisés, à empêcher que le public ne s'interroge sur les méfaits du projet et sur les motivations ayant causé sa mise en oeuvre.

ARCHIVES Nos articles plus anciens


un ministre&des présidents, BONS ET MAUVAIS COUPS DE PUB
BILLET DU 26 AOÛT 2023


En cet été très "chaud" dans les thermomètres et pour les politiques, marqué par un mécontentement général à l'égard de l'inaction des pouvoirs publics en matière de lutte contre le réchauffement, et de leur impuissance face aux violences endémiques dans certains quartiers ou à la flambée des prix, certains de nos élus ou anciens gouvernants tentent de tirer leur épingle du jeu médiatique.
C'est ainsi qu'on a vu récemment Nicolas Sarkozy dédicacer son dernier livre à La Baule puis à Biarritz : des villes où, théoriquement, l'opinion lui est favorable.   Mais l'opération se solde en Pays Basque par un demi-succès, SUD OUEST comparant en effet (un peu cruellement) dans son édition du jour cette réception favorable à la véritable humiliation subie par l'ex Président lors de son dernier passage à Bayonne - les propos de l'ancien chef de l'état sur l'Ukraine ne conduisant guère, par ailleurs, à le recrédibiliser sur la scène nationale et internationale. 

Plus localement, l'un des ministres d'Emmanuel Macron (peu importe son nom : car, mis à part les titulaires en poste à l'Intérieur et aux Finances, on découvre la composition de l'équipe censée nous gouverner au hasard des inaugurations "en province" ou des incidents de TGV) a fait le voyage pour fêter la livraison du programme "Lilitegia" dont la commune, le département et l'Office HLM "64 de l'habitat" sont (assez légitimement, du reste) très fiers. La télévision locale en a notamment rendu compte. Mais hélas, la fête a été quelque peu gâchée par les locataires, lesquels ont saisi l'occasion de faire connaître leurs déboires face au bailleur, l'Office présidé par Claude Olive semblant incapable de régler rapidement les problèmes de chauffage dont ils se plaignent... Un détail ?


EAUX DE BAIGNADE : SURTOUT, PAS TROP D'ALERTES !
BILLET DU 13 AOÛT 2023


SUD OUEST pointait hier la dangerosité des baïnes, ces dépressions formées naturellement par la houle et à l'origine de forts courants localisés entraînant de nombreuses noyades.  C'est que la préfecture de Nouvelle-Aquitaine avait communiqué sur le sujet, et déclaré que les 12 et 13 août étaient considérées comme des journées "à risque maximal" durant lesquelles il était plus que jamais recommandé de se baigner dans les zones surveillées.
Rien de tel concernant les physalies, dites aussi "galères potugaises", très nombreuses sur le littoral labourdin ces derniers jours, mais dont l'Agglomération Pays Basque n'a pas jugé qu'elle devait lancer une alerte à leur propos.  Tout est fait pour rassurer le public : c'est ainsi que, suivant l'article évoquant la situation en Iparralde, seules deux "petites" (sic) physalies auraient été sorties de l'eau sur la plage de la "petite" chambre d'amour en deux (petits ?) jours. Un constat qui permet à un certain sauveteur baptisé "Pierre" de relativiser l'infestation, beaucoup plus forte courant juillet, selon lui.  
Problème : le risque est clairement sous-estimé par la relation des faits (car certaines fermetures de plages, dont celle de la grande plage à Biarritz, survenue le 8 août, sont en effet éludées) et la journaliste, qui semble du reste s'interroger sur le caractère "pour l'instant" très lénifiant du discours de la collectivité, fait sans doute un peu trop confiance à l'application "Kalilo", sur laquelle la photographie de la fameuse "galère portugaise" n'est même pas montrée (mais celle de la méduse pélagique, si) et où les conseils donnés sont à la fois ténus et très approximatifs (se laver en cas de piqûre, oui : mais à l'eau de mer de préférence, sinon l'expérience est douloureuse... encore plus). 
On peut espérer que le baigneur fréquentant la baie luzienne soit un peu plus protégé des physalies que sur le reste du littoral, compte-tenu de l'indentation de la côte et des filets anti-pollution déployés, mais ce ne devrait guère être le cas, a prori, des plages du Nord de la commune : il faudrait le vérifier, en interrogeant les surveillants des dites plages, par exemple. Car on est fondé à supposer que la CAPB n'a pas forcément intérêt à "parler vrai" mais qu'elle pourrait malheureusement préfèrer relativiser le danger pour ne pas décourager l'une des principales activités économiques de son territoire (voué, comme on sait, à un tourisme balnéaire trop strictement saisonnier) : le soupçon existe, en tout cas, comme aussi la méfiance vis à vis d'une communication politique (sur le Net ou à coup de pavillons) censée remplacer les mesures drastiques attendues (jusqu'ici : vainement) en matière d'assainissement et de lutte contre les pollutions.
A l'inverse de la collectivité locale, SUD OUEST DIMANCHE joue pleinement son rôle de prévention des riques et d'information en signalant l'infestation dans son édition du jour... et en diffusant non seulement une image de la bestiole (en première plage) mais également les bons conseils (non divulgués sur "Kalilo") pour soigner les piqûres. Quant à les éviter grâce à un regard attentif, c'est difficile car, comme le rapporte le journal : la créature pêche "à la traîne" à l'aide de tentacules parfois longs de plusieurs dizaines de mètres ; elle peut même dissimuler son flotteur, en le dégonflant pour l'immerger !


LA NOUVELLE VAGUE BASQUE EST ÉCOLO !
BILLET DU 13 JUILLET 2023


La production énergétique, en se voulant "plus propre" et "plus verte" tend aussi à devenir plus visible et à susciter de ce fait une levée de boucliers parfois paradoxale (car les mêmes qui détestent le nucléaire sont assez heureux d'obtenir de la lumière en pressant un bouton tandis que la perspective d'éoliennes dans leur paysage les contrarie beaucoup, et peut-être à raison - on le voit notamment en ce moment côté Sud, près de Getaria, comme on le constaterait sans doute si l'on décidait d'équiper d'une ferme éolienne le seul site potentiellement productif de notre littoral : la corniche d'Urrugne !).
Parfois, cependant : des solutions innovantes existent et il est heureux que les collectivités travaillent main dans la main à les mettre en oeuvre. La station décentralisée de RADIO FRANCE nous apprend notamment qu'un projet de production électrique obtenue grâce à la force de la houle (il faut parler d'houlomotricité) serait sur le point de se concrétiser au large de Biarritz. Une bonne nouvelle, d'autant que l'impact visuel sera : nul ! si l'on en croit le média, visiblement bien documenté.



LA GLOIRE DE MON MAIRE
BILLET DU 7 AVRIL 2023


Un hebdomadaire local vient de consacrer (en toute objectivité) sa "une" au sémillant J-F Irigoyen. Le Maire de Saint-Jean-de-Luz en a profité pour pérorer sur "ses" grands projets : notamment, son fameux parking "made by Eiffage", dont le chantier défigure la cité, mais qui reste cher au coeur de certains touristes - et, paraît-il des fidèles catholiques du cru, du moins s'il faut en croire les confidences publiques d'un ecclésiastique luzien, tous déplorant en effet que notre ville soit "ingarable" (sic).

Fidèle à sa réputation de journalisme exigeant, la parution ne s'attarde guère, dans ses titres, sur les projets proprement culturels de la Ville (qui vient pourtant de renoncer à organiser l'évènement Itsasotik en dépit des priorités politiques affichées par notre premier magistrat) mais elle s'empresse de valoriser la fièvre bâtisseuse de nos édiles (fièvre contagieuse puisque l'on sait que, sur la friche Foch, et même au delà de celle-ci, grâce à la vente de biens communaux, un énorme complexe hôtelier va bientôt s'élever, en lieu et place de l'ancien "garage" et de l'immeuble "Osaba Baïta").



LA SEPANSO, CE N'EST PAS BON !
BILLET DU 19 FÉVRIER 2023


M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz, en glissant au premier magistrat de la cité voisine et à propos de l'opposition se manifestant envers le nouveau PLU de Ciboure,  que lui a réussi à échapper à une plainte de la SEPANSO, admet-il implicitement que certains points de sa politique d'urbanisme auraient pu lui valoir l'ire des associations de défense de l'environnement ?


La rubrique de SUD OUEST citant sa remarque compatissante à l'égard de son collègue d'outre-Nivelle ("Brouillarta" du samedi 18 février) ne le dit pas. Pas plus qu'elle n'a de commentaires à faire sur l'abstention des associations qui avaient promis d'attaquer la rénovation Foch, mais, finalement, y ont renoncé. Dommage, une investigation sur ce sujet nous aurait fortement intéressés.



CONTRAINT DE TEMPORISER
BILLET DU 9 FÉVRIER 2022

Jean-Daniel Badiola (inamovible ?) adjoint aux sports, sort - en apparence - quelque peu égratigné après lecture d'un article de SUD OUEST tout juste mis en ligne et consacré aux doléances des clubs de football et de rugby locaux. Lesquels font des propositions constructives mais ne parlent de rien moins qu'un "plan d'urgence" nécessaire, selon eux, face à la pénurie de terrains (déplorée par l'Arin, victime de l'inondation des barthes de Chantaco) et à l'absence d'éclairage du stade (subie par le SJLO). Des problèmes anciens que M. Badiola n'aurait donc pas anticipés ?

Assez cruellement pour la Ville, le journal local souligne en effet  "qu'aucune ligne" bugétaire n'est prévue en 2022, contredisant sans ambages  la bonne volonté affichée par l’élu luzien, lequel a « l’espoir de lancer ces travaux [d'éclairage] dès cette année". La municipalité est pourtant encline, non à temporiser, mais à reporter les investissements attendus par les pratiquants du ballon rond ou ovale (les vestiaires après les terrains, sinon aux calendes, précise l'élu). 

C'est pourtant moins M. Badiola que M. le Maire qui a le mauvais rôle dans cette mise en scène de la grogne des clubs et de la réponse du responsable politique.  Car, au delà de son écoute attentive des propositions (de qualité, du reste) avancées par les deux clubs réunis, et du soutien ("à 200%") qu'il affiche à l'égard du "projet global" des sportifs,  le journal mentionne son annonce du quasi-lancement d'un projet (déjà "dans la tête" de M. l'Adjoint aux sports en tout cas) conforme au plan de développement qui a été soumis à la commune. Loué pour son expertise et son "adhésion", il ne  reste donc plus à Jean-Daniel Badiola qu'à vaincre l'inertie voire la résistance de ses collègues, voire du maire ? 

Promu porte-parole des sports auprès de l'Éxécutif municipal qu'il est censé incarner, au prix d'une" petite révolution", il est finalement bien traité par l'article. Mais peut-être placé, du coup, en porte-à-faux par rapport à la majorité, dont on semble dire qu'il contesterait ici, à demi-mots, les choix financiers, voire les grandes orientations stratégiques ? (car c'est la Culture qui, selon les voeux de M. le Maire, est prioritaire en 2022, et sans doute au delà).

HALTE AU FEU !
GUÈRE DE GAUCHE ET GUERRE D'ÉGOS
LE JOURNAL LOCAL RECTIFIE CE  JOUR LES INFORMATIONS PUBLIÉES IL Y A UNE SEMAINE DANS SA RUBRIQUE "BROUILLARTA" .

BILLET DU 29 JANVIER 2022
SUD OUEST ne semble guère enclin à soutenir l'opposition au parking Foch et ne prend pas parti dans son article pour la @Gauche Luzienne (objectivité oblige ?) mais souligne qu'elle aurait moqué "l'incapacité des abertzale [du groupe Herri Berri] à formuler des contre-propositions en temps voulu". Le journal n'oublie pas cependant l'essentiel en signalant que Pierre-Laurent Vanderplancke "se satisfait" au nom du PS de l'adhésion  d'Herri Berri au texte élaboré en lien avec les représentants du collectif  "Stop.parking.Foch !" et de l'association "Gardena". 

Il est heureux que, par souci d'équilibre, le grand quotidien régional ait publié cette semaine une narration rétablissant la vérité à propos des conditions de production du courrier adressé récemment au Ministère de la Transition Écologique (encore que, naturellement, il aurait mieux valu, de la part de SUD OUEST, ne pas insérer samedi dernier la version romancée ayant déclenché notre réaction, au risque que nous alimentions, à son invite, une polémique inutile avec le groupe Herri Berri). 

Nous en sommes tous, en effet, encore à attendre la réponse que Madame la ministre Barbara Pompili voudra bien donner à la lettre ouverte des opposants au parking public Foch lui demandant de faire publier le Plan de Prévention des Risques d'Inondation, "pris en otage" en 2020



Nous regrettons donc que SUD OUEST titre sur une improbable "guerre de Gauches" alors  qu'Herri Berri est le huitième signataire de la lettre ouverte à la ministre de la transition écologique et partage donc notre posture (unitaire) sur le sujet - une telle "guerre" apparaîtrait aux citoyen(ne)s comme une querelle d'égos parasitant le débat : elle n'aura pas lieu car elle servirait les intérêts objectifs de la municipalité de Droite.
 
Plus encore, nous déplorons que SUD OUEST  n'ait pas rappelé la liste des sept premiers signataires : au collectif Stop.parking.Foch! et à l'association de protection du patrimoine Gardena se sont en effet ajoutés, dès le 11 janvier, outre le PS Luzien et les Amis de la @Gauche Luzienne, également La France Insoumise, le collectif Lapurdi et Bizi ! Pour ce qui concerne les groupes d'opposition représentés au conseil municipal, les Abertzale ont adhéré au texte et l'ont fait savoir au lendemain du 17 janvier tandis que les Centristes ont refusé d'apposer leur signature, Manuel de Lara ayant cependant assuré depuis lors le collectif Stop.parking.Foch ! de son intention de "venir en appui" (à des initiatives ultérieures ?). Contactés, EELV et le PCF ont décliné. (Pour l'instant ? [les communistes ont en réalité co-signé la lettre, ce qui amène à neuf le nombre des acteurs la soutenant - annotation ajoutée le 6/2]).
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VERY BAD PARK
PAS DE GARE A ERROMARDI
PARKINGS RELAIS, OMISSIONS ET DÉTAILS CRUELS : QUAND SUD OUEST POINTE IMPLICITEMENT LES RETARDS DE LA POLITIQUE LUZIENNE EN MATIÈRE DE MOBILITÉ ET DE STATIONNEMENT !

BILLET DU 20 JANVIER 2022
La Ville tente de magnifier son 'grand' projet de très petit parking à Layats [où elle crée 200 places, en même temps qu'elle en supprime 160 sur le site du Pavillon Bleu, à vrai dire inadapté - note ajoutée le 29/01] et l'annonce aujourd'hui en fanfare, dans un article en ligne publié par le journal local. Las, ledit article ne peut masquer ni les retards pris ni le manque d'ambition de la politique municipale.

Si la promesse de traiter rapidement le problème est alléchante, le problème réside d'abord dans le fait que cet aménagement (des parkings relais en bordure de l'agglomération) a été maintes annoncé mais que sa réalisation effective a été à chaque fois différée (nous le rappelions ici et sur cette même page dans un billet inséré en juillet 2021). Or, un lien pointe justement [c'était le cas dans l'après-midi du 20, note ajoutée le 22] vers un ancien article publié par SUD OUEST sur le même sujet, article révélant cruellement les dérives du calendrier dans ce domaine. Quelle énorme gaffe !

Par ailleurs, on notera que les stationnements ne sont pas vraiment "en entrée de ville' mais en plein au milieu de la zone d'emploi de Layats et que la politique communale est contradictoire (puisque la commune veut aussi faire son VERY BAD PARK dans la zone F [Foch ou Fiasco ?] : un parking, en souterrain, en plein sur le port - rebaptisé, il est vrai, de manière surprenante "entrée de ville" - probablement pour masquer une incohérence évidente). Voilà ce que c'est de n'avoir pas voulu réfléchir sérieusement au problème en amont (il y a pour le moins deux décennies que la question des parkings relais est débattue localement) et de s'accrocher à des modèles périmés.

Surtout, la vraie force du projet (l'intermodalité, avec la connexion annoncée du parc automobile avec diverses lignes de bus et des pistes cyclables) n'est guère soulignée par ses promoteurs.  Peut-être parce qu'ils n'envisagent pas de tirer parti de la proximité du chemin de fer. Une station SNCF Erromardi, derrière le centre commercial HARRI ARGIA, face à la salle des anciens tennis couverts et à la polyclinique, ce serait pourtant une bonne idée, non ? Utopique ou non, c'est une solution qui n'est pas même évoquée.






BLEU OCÉAN (TOUTE HONTE BUE) 
LA STATION D'ÉPURATION LUZIENNE EST NON CONFORME : C'EST CONFIRMÉ !

BILLET DU 15 JANVIER 2022
Le grand quotidien régional d'information consacre deux pleines pages à la qualité des eaux littorales, et relève dans son titre qu'une étude "dédouane en partie" les stations d'épuration. En tout cas leur responsabilité dans la prolifération du "liga", cette boue qui menace notamment la prospérité des pêcheurs locaux, serait relativement modeste. Possible, mais une lecture attentive du journal met bien en évidence l'incurie des décideurs Luziens. 

Si les responsables politiques de l'Agglo mettent en cause le réchauffement climatique comme étant, sous réserve de confirmation par les Scientifiques, la cause principale la plus probable de l'augmentation des pollutions, et voient celle-ci comme résultant du cumul de plusieurs facteurs,  le maire de Bidart, en charge du dossier à la CAPB, esquive "l'accusation de réaction tardive". Il  pointe le fait que la collectivité territoriale XXL n'existait pas quand les premières mesures significatives ont été prises "par l'Agglo Côte Basque Adour" pour faire face au problème. Mais c'est avouer implicitement que, plus au Sud, on attendait de refiler le bébé à la nouvelle entité.
Un avocat (agissant pour le Cade et la Sepanso) est d'ailleurs cité un peu plus loin par le journal. Maître Ruffié dresse la liste des step non conformes au Pays Basques, parmi lesquelles une seule se trouve en position littorale : celle de Saint-Jean-de-Luz ! Une réalité maintes fois niée par la majorité municipale (et même une partie de son "opposition" officielle venue sur ce sujet en renfort des prétentions de "Mr Propre" - car c'est le surnom que le Maire sortant s'était auto-attribué sans aucune vergogne durant la dernière campagne locale). L'avocat regrette aussi que la côte ne soit pas classée "en zone sensible" : du coup, les stations d'épuration du Pays Basque ne sont pas obligées de traiter l'azote et le phosphate. Un vrai problème quand on connaît la spécialisation agricole du secteur rétro-littoral !
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CRISES ET CITATIONS
BILLET DU 9 JANVIER 2022
Le Président "dérape" en déclarant son ambition de nuire aux non-vaccinés,  gestes et paroles déplacés s'accumulent de la part des responsables, tandis que diverses communautés se disent leur hostilité réciproque : notre démocratie semble au plus mal ! Mais cela pourrait être pire, et ne devrait d'ailleurs pas nous étonner si l'on se réfère aux propos prémonitoires d'un écrivain d'anticipation compté parmi les "grands" de ce genre littéraire...  

Quels sont les signes de maladie d'une société ?

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    - C'est un mauvais signe que les citoyens d'un pays cessent de s'identifier à ce pays pour se porter vers un groupe. Un groupe ethnique. Ou une religion. Ou un langage. N'importe quoi.

    - Un très mauvais signe, c'est du particularisme...

    - Avant qu'une révolution éclate, la population doit perdre toute foi dans la police et la justice...

    tout le monde sait qu'un pays est sur la mauvaise pente quand sa balance des paiements est déséquilibrée... ces lois qui ne sont pas appliquées dégradent toutes les autres....

    - Les sociétés malades montrent tous les symptômes que vous m'avez cités, mais une société mourante, invariablement devient rude et grossière. Les usages se perdent. Le manque de considération pour autrui se manifeste dans tous les cas. La courtoisie s'estompe.


(extraits d'un ouvrage de Robert A. Heinlein publié en 1982, prémonitoire en fait de repli identitaire, de gestes déplacés et d'insultes proférées par les acteurs politiques, livre qui prédisait même le risque d'une réduction de la population mondiale sous l'effet d'une épidémie de peste noire ! On n'en est pas là et une telle issue n'est pas inévitable, ni un redressement moral impossible. C'est notre affaire à tous).

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CULTURE ET RÉGION
LE PIÉTON SE RÉVEILLE MAIS LA RÉGION VEILLE
BILLET DU 30 SEPTEMBRE 2021
Le quotidien local découvre que la  Nouvelle-Aquitaine soutient le projet de pôle culturel luzien. 

C'est pourtant dès 2019 que le conseil régional a décidé de soutenir ce grand projet, que la ville ne pouvait en aucune manière porter seule, mais qui a vocation à rayonner au delà du territoire luzien. Il n'est que temps pour SUD OUEST de prendre acte de cet engagement ! 

Quoique la commune n'ait pas assez communiqué à notre goût (on n'a pas obtenu beaucoup d'informations, en effet, quant aux coûts de fonctionnement prévus, ni sur la programmation anticipée) et qu'on lui ait par ailleurs reproché de ne pas avoir pensé au stationnement automobile sur zone, la @Gauche Luzienne a toujours jugé, pour sa part, que "le projet était beau" (par ses ambitions, car l'esthétique de telles infrastructures à l'architecture fonctionnelle est toujours l'objet de débats plus ou moins constructifs) même si les élus PS avaient du constater, au moment du lancement officiel du projet, qu'il était très insuffisamment financé.

Depuis lors, en complément du concours de la Région, celui de l'Agglomération et d'autres acteurs ont été confirmés. Il ne reste donc plus qu'à tenir les délais et maîtriser les coûts, ce qui n'est pas toujours facile dans ce type de chantier, et, peut-être, pour ce qui concerne M. le Maire et ses adjoints,  à renouer le dialogue avec les futurs utilisateurs (car les associations culturelles ont pour la plupart rencontré les élus... il y a déjà bien longtemps : c'est-à-dire, avant que la pandémie ne survienne). 


U14
BILLET DU 15 SEPTEMBRE 2021

Sud Ouest rapporte ce jour dans son édition numérique l'interpellation opérée ce matin de trois personnes, après les heurts survenus le 14 juillet dernier entre les militants d'U14  (qui ont réussi de toute manière leur coup de com' et font parler dans les conseils, sur les ondes et les imprimés, en attendant les prétoires?) et M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz.

L'évènement a semble-t-il déclenché aussitôt un mouvement de protestation, quelques dizaines de jeunes gens s'étant rassemblés à proximité du commissariat de Bayonne en soutien aux interpellés.

Tout ceci pour une gifle qu'aurait reçu J-F Irigoyen (d'après son propre aveu) le jour de la fête nationale ; voire plusieurs (selon son ami Claude Olive, qui, n'en déplaise au journal local, a bien utilisé le pluriel dans sa lettre de soutien au nom du parti LR). 

La gazette oppose l'attitude de la droite et du centre (de la majorité départementale Force 64 au PNV et jusqu'aux partisans de Manuel de Lara) qui auraient suivant elle "défendu M. le Maire" à celle des "abertzale de gauche" (sic)  lesquels auraient "pointé d'abord l'attitude du maire".

On comprend que ce dernier puisse, énervé, arracher une banderole ; et l'on ignore le contexte et la gravité exacte des échauffourées évoquées, évidemment condamnables... mais sans doute le doigt levé était-il de trop, de la part d'une personnalité arborant l'écharpe républicaine. Si c'est la critique de cette démonstration d'agressivité très excessive qui fonde les "réserves" imputées par les journalistes aux élus de Herri Berri, nous partageons leur sentiment ; sans pour autant approuver (pas plus qu'ils ne le font, semble-t-il) aucune méthode violente.


ALERTE VACCINALE ?

BILLET DU 20 JUILLET 2021
La moitié des malades gravement atteints par la COVID seraient, aujourd'hui, des personnes ayant été vaccinées : il ne faut donc pas croire que le vaccin soit une protection absolue garantissant de ne plus jamais tomber malade. Les personnes à risque le demeurent. Par ailleurs, si les effets du virus sont le plus souvent bénins, les formes les plus graves ne semblent pas très fortement atténuées, dans le cas de patients vaccinés (du moins selon l'expérience britannique telle que rapportée dans le présent film - mais d'autres sources que cette interview avancent le contraire). Un médecin dénonce ici l'instillation systématique de la peur dans le discours public ; il prévoyait avant l'heure les effets contre-productifs d'une éventuelle vaccination obligatoire (qui n'a pas, depuis lors été franchement décrétée, mais dont on s'est rapproché en pratique) et prédisait même la naissance d'un trafic de QR codes pour contourner le Pass sanitaire. Des hypothèses qui se sont été vérifiées depuis. La morale de l'histoire ? Au delà du débat, important, sur la liberté individuelle : restez prudent(e)s ! surtout en cette période de brassage de populations sur le littoral (basque mais pas que).



BILLET DU 11 JUILLET 2021
PROJET VÉLO : UN MAIRE OLÉ-OLÉ ET SES POISSONS-PILOTES
La présentation à la presse, par M. le Maire, des intentions de la Ville de Saint-Jean-de-Luz en faveur des cyclistes a pris une tournure inattendue, Jean-François Irigoyen faisant montre à cette occasion d'une autosatisfaction qui prête à sourire. Au moins aura-t-il détendu l'atmosphère ! [Ce n'est pas toujours le cas, notre maire étant trop souvent porté à "perdre son sang froid" et l'ayant prouvé encore tout récemment en adressant depuis le haut des marches de l'escalier de la maison commune un doigt d'honneur vigoureux à l'encontre de manifestants indépendantistes défilant dans nos rues le 14 juillet - note ajoutée le 16/07]

Le sujet était a priori consensuel, dans la mesure où le soutien aux mobilités douces est perçu de nos jours comme un impératif évident, tant par les usagers que par l'ensemble des acteurs politiques. Mais la question est un peu plus compliquée localement, où, comme le souligne avec justesse le quotidien régional, les "cyclistes attendent des aménagements"  (c'est le titre choisi par SUD OUEST). Et, en effet, les cyclistes luzien(ne)s les attendent depuis longtemps, ces "itinéraires sécurisés" qui leur sont sans cesse promis. 
Mais, si Jean-François Irigoyen  coiffe ici sa double casquette (de maire et de responsable des mobilités au niveau du Pays Basque)  et sort une véritable panoplie de gadgets : essentiellement, une application de type GPS pour vélo et un plan des temps de parcours, mais à pied (sic) entre les principaux "points d'intérêt" de la ville, il n'annonce rien de concret en fait d'infrastructures, mais vante seulement la future publication d'un schéma (re-sic) prévu pour 2022, tandis que l'élu prévient que "la création des infrastructures cyclables sera longue et coûteuse".

La journaliste, sur le fond, ne semble pas pleinement convaincue par un discours édilitaire qui promet à la population un énième "diagnostic" avant la création (éventuelle) d'itinéraires et la mise en oeuvre d'efforts (tardifs) de signalisation. Elle note en effet que la cité balnéaire "ne  brille pas par la place réservée au vélo", et pointe notamment le "double sens olé olé du boulevard Victor-Hugo" dont on sait combien il est dangereux. 
Encore SUD OUEST est-il bien gentil de ne pas commenter le retard pris dans la création de parkings relais (la réalisation de celui prévu à l'entrée Nord, promis depuis des décennies par la municipalité, est seulement "espérée" pour 2022). Ni de montrer l'incohérence de la prétendue politique d'éviction des automobiles dans le centre-ville. A titre d'exemple, les bus assurant les navettes entre le centre et les relais de Chantaco et du Pavillon Bleu sont payants, "au tarif Hegobus" précise-t-on de manière énigmatique aux touristes, quand ils sont gratuits dans nombre de communes ayant mis en place des systèmes comparables : à un euro par personne et compte tenu de la fréquence (juste correcte, un transport toutes les demi-heures) mais de l'amplitude réduite du service (interrompu en début de soirée) le succès n'est pas garanti.
Le calendrier du plan vélo (approuvé unanimement par le conseil municipal) est très optimiste puisqu'il prévoit, dès septembre : une concertation publique, puis des travaux l'an prochain. Mais rien de précis n'est annoncé à la population, s'agissant par exemple de réduire le gros point noir de la liaison entre Saint-Jean-de-Luz et Ciboure, si ce n'est que M. le Maire entend nous apprendre "à partager l'espace entre les différents usagers".
Sous prétexte que le "Metrominuto" de notre premier magistrat (une carte des itinéraires piétons, dont l'ébauche est insérée ici, faite sur le modèle de Pontevedra, ville espagnole qui a inauguré en 2011 cette signalétique, reprise ensuite un peu partout, et à Toulouse notamment) s'inspirerait du  "plan minute vélo" (un travail du reste pertinent) que son groupe avait produit l'an passé, Pascal Lafitte, souvent enclin à se présenter en précurseur, déclare à SUD OUEST qu'Herri Berri fait office de "poisson-pilote" de la Droite municipale "en matière de mobilités". Un propos plutôt comique, comme l'est par ailleurs la prétention de notre premier magistrat à régler la saturation du trafic automobile luzien en parquant 500 véhicules aux deux extrémités de la commune (250 par parking relais) tout en prévoyant d'en mettre un volume équivalent sous l'îlot Foch en plein centre de l'agglomération ! Les abertzale revendiquant d'être de petits poissons accompagnant un grand prédateur marin (telle est la définition du pilote en question, sauf si, pour rester dans le jargon cycliste, on évoque en l'occurrence un équipier roulant pour se sacrifier pour une star du peloton 1) c'est déjà drôle. Mais la conclusion de l'article l'est encore plus : sur la base des déclarations de M. le Maire (comparé à un requin, donc, par Pascal Lafitte à moins que ce ne soit à un champion du sprint ? 2) et du chef de file d'Herri Berri, SUD OUEST croit en effet pouvoir extrapoler et écrire que, s'agissant des  mobilités "majorité et opposition sont à l'unisson". Sans doute est-ce ce que M. le Maire se plaît à croire. Comme si, les mobilités, ce n'était pas précisément la pomme de discorde justifiant au premier chef les oppositions au parking Foch !

Le consensus ne réside donc que dans l'objectif de favoriser les déplacements décarbonés.

[1+2 : article légèrement modifié après qu'on ait porté à l'attention du rédacteur l'acception du terme poisson-pilote telle qu'en usage chez les coureurs du Tour de France]



BILLET DU 28 JUIN 2021
NON FÊTES LUZIENNES : DÉPLORABLES INCIDENTS
Le bilan des "non fêtes" luziennes tels que retracé aujourd'hui par les médias et les réseaux sociaux n'a rien de reluisant. Attaques au couteau et piétons renversés (volontairement ?) par un automobiliste éméché (?)... La saison commence plutôt mal.

L'annulation des fêtes patronales luziennes n'avait rien moins qu'un caractère très "officieux" cette année. Il ne faut pas se dissimuler, en effet, qu'on s'attendait par avance à des célébrations relativement débridées en ce début d'été après une année (et davantage) de protocole sanitaire contraignant. Le succès de ces fêtes "qui n'existaient pas en théorie" (et de la traditionnelle braderie, très officiellement maintenue et dont les commerçants se félicitent dans le même quotidien titrant sur "rixes et piétons renversés" de l'engouement qu'elle a suscité ce samedi après-midi) a généré la forte affluence que chacun anticipait.
Il apparaît a posteriori que les précautions prises par les autorités étaient sans doute insuffisantes dans la mesure où quelques incidents graves se sont produits, et cela même si, la plupart des temps,  ils n'ont pas dégénéré : fort heureusement au demeurant.




Ce n'est pas tant la responsabilité de la municipalité que celle de l'État qui nous semble poser ici problème. En n'autorisant pas les communes à mettre en place les festivités habituelles (lesquelles font l'objet de dispositifs de sécurité bien rodés) ceci au prétexte d'éviter de nouvelles contagions virales possibles, le gouvernement ne prend-il pas des risques inconsidérés, dans la mesure où sont tolérées dans le même temps, les manifestations festives improvisées voire, comme ici, des fêtes en format officiellement réduit (les foires aux manèges, longtemps brimées, ayant été de nouveau autorisées) ? L'actuelle situation "d'entre-deux" (plus de couvre-feu mais des extinctions de l'éclairage public et des interdictions de rassemblement impossibles à faire respecter) semble propice aux dérapages, à Saint-Jean-de-Luz comme ailleurs.
SUD OUEST pointe cette difficulté en remarquant ce jour qu'au plan des faits divers, c'est un peu comme si les fêtes patronales avaient bel et "bien eu lieu" mais le journal nous montre par ailleurs que police et justice s'étaient mises en ordre de marche pour prévenir les débordements et les réprimer, signalant que les responsables de violences ont pour la plupart d'entre eux été appréhendés et placés en garde à vue. 

Toutes les blessures recensées ne sont pas minimes et chacun aura une pensée pour les victimes et leurs familles.



BILLET DU 19 JUIN 2021
UN TITRE VENU D'AILLEURS
En affichant en "une" que la qualité de l'air au Pays Basque est "parmi les meilleures" SUD OUEST se montre optimiste (tant mieux, par les temps qui courent) mais il fait connaître par ailleurs à son lecteur un moment d'égarement, quand il précise que "Bayonne est la 18ème ville de France où l'air est le plus pur, juste derrière Saint-Sébastien" (sic). Que l'on se rassure cependant, le quotidien local ne prône pas l'annexion brutale du Gipuzkoa par la République.


Le caractère involontairement cocasse du raccourci stylistique s'explique quand on lit de plus près la gazette, laquelle fait référence, en effet, dans ses pages intérieures, à un classement européen des agglomérations " les plus propres" selon lequel Pau bat tous les records, tandis que Bayonne est plutôt bien classée également. Pour autant, la qualité de l'air est-elle localement  aussi parfaite que ne le suggère notre cher journal aujourd'hui ? Il est permis d'en douter un peu ; le palmarès pouvant se lire autrement - Pau et Bayonne, mais aussi Donostia se trouveraient ainsi rangées (par un oeil moins favorable) parmi les villes où l'air est le moins sale plutôt que parmi les cités propres, leur faible industrialisation conduisant d'ailleurs logiquement à ce résultat tout relatif. Par ailleurs, même si des moyennes favorables et certifiées par des scientifiques compétents sont une bonne nouvelle, elles ne doivent pas détourner l'attention des pics de pollution, ponctuels mais récurrents, et parfois aigus, qui surviennent comme partout dans notre agglomération (nous avions consacré un billet à cette problématique en mai).


BILLET DU 22 MAI 2021
UN MAIRE "PROPRE"MENT RIDICULE
Aucune des plages de Saint-Jean-de-Luz ne figure parmi les 14 baignades qui bénéficieront d'un label de qualité (pavillon bleu) dès cet été. Des indiscrétions livrées à la presse (voir sur cette page, notre précédent billet) prétendaient pourtant le contraire. Un camouflet ? L'honneur municipal ne sort ni "lavé" ni grandi de cet épisode. 

C'est encore SUD OUEST qui publie la nouvelle aujourd'hui, en soulignant que le label est octroyé "pour la première fois" à des plages basques. Si les 14 sites récompensés sont bien répartis du Nord au Sud du littoral des Pyrénées-Atlantiques, Saint-Jean-de-Luz ne bénéficie pourtant pas d'un quelconque pavillon bleu ! Elle n'est du reste pas citée parmi les communes  qui ont fait l'effort de "se porter candidat" dans les délais, au contraire d'Hendaye, oubliée par le quotidien local il y a un mois. Les édiles de Donibane auront probablement réagi avec retard, et la Ville ne pourra postuler le cas échéant que pour la saison prochaine (à moins que son dossier n'ait été retoqué ? Ce qui serait encore plus humiliant).

Maïder Arostegui, en charge de l'économie bleue à la CAPB mais par ailleurs maire de Biarritz, tacle implicitement son prédécesseur en regrettant "le manque de volonté politique" expliquant, selon elle, que jamais aucune commune de la Côte Basque n'ait désiré obtenir le label international depuis la création du "pavillon bleu" en 1985. Mais elle pointe du coup (consciemment ou non) l'impuissance de son voisin Luzien, dont la ville ne remplissait pas, a priori, tous les critères, quoique la station d'épuration soit présentée comme conforme par la municipalité (mais elle ne l'est pas : la CAPB ayant d'ailleurs annoncé des travaux en vue de parvenir à sa mise en conformité prochaine) et bien que les rejets polluants soient minimisés en raison du lieu de leur évacuation, le plus souvent : devant la falaise mais hors la baie.  Une situation apparemment différente de celle de Guéthary, qui remplissait presque tous les critères, sauf un ou deux, affirme son maire.  

D'autres plages de la CAPB seront certes labellisées à l'avenir : "Ici [ à Anglet] et ailleurs" affirme l'une des élue locales citées (mais toujours sans que soit  mentionnée la cité des Corsaires). Cette occultation n'est pas brillante compte tenu des ambitions affichées par Jean-François Irigoyen, "Mr Propre" auto-proclamé durant sa campagne des dernières municipales et très désireux, d'après la presse locale, de planter quelques fanions bleus sur le  sable  de la baie ou des plages de Chantaco pour prendre sa revanche des critiques des oppositions de Gauche (PS) et du Centre (Nouvel Élan).  C'est totalement raté ! 

L'échec Luzien, s'il autorisera les persifleurs (dont nous faisons partie, parfois) à s'épancher, peut malgré tout servir : d'abord à justifier auprès de nos partenaires les investissements très lourds consentis par l'Agglomération, dont toute une partie servira à réparer en urgence les dégâts écologiques dus pour partie à l'impéritie des anciens dirigeants luziens et décideurs des communes en amont (bassins de la Nivelle, de l'Uhabia et de l'Untxin). Ensuite à renforcer la vigilance des usagers. Beaucoup seront sans doute surpris de lire que, d'après les maires des communes de notre littoral les fermetures de plages y "sont peu fréquentes" comme de voir que le label d'excellence dépend de la qualité des eaux de baignade (certifiée par l'ARS) mais aussi de plusieurs critères que d'aucuns jugeront comme très périphériques, s'agissant de garantir la sécurité des baigneurs,  parmi lesquels l'éducation à l'environnement et la signalisation. 



BILLET DU 24 AVRIL 2021
UN PAVILLON BLEU POUR "LAVER L'AFFRONT" :
Saint-Jean-de-Luz aurait rejoint, comme Anglet et Bidart, la commune de Biarritz, dont l'ambition affichée est de voir labellisée la qualité de ses eaux de baignade.


C'est dans la page consacrée aux indiscrétions et autres bons mots du quotidien local que l'on apprend la nouvelle ce samedi. Et il faut sans nul doute commencer par s'en réjouir, dans la mesure où, pour l'instant, seule la commune de Seignosse s'est vue décerné ledit pavillon, dans tout le Sud Aquitaine - une circonstance qui montre que le sujet n'a décidément pas été prioritaire jusqu'ici aux yeux des décideurs de la Région, malgré son impact sanitaire, touristique et donc.. économique !  L'initiative biarrotte est donc louable, quoique les velléités luziennes nous laissent pour l'instant dubitatifs - compte tenu de la situation constatée et des "sérieuses déconvenues" subies localement, que le journal n'évoque que très pudiquement. 
Il nous faut espérer que ce drapeau, bleu, perçu comme un "gage de qualité", amène effectivement les communes concernées, et la CAPB, à "faire de gros efforts" pour l'obtenir (puis pour le conserver durablement) comme c'est en principe son objectif. Mais un tel engagement - qui relève essentiellement de la compétence et des moyens de l'Agglomération, serait en particulier très nécessaire à Saint-Jean-de-Luz, dont la baie avait été désavantageusement comparée à une "cuvette de toilette " durant la dernière campagne municipale et qui possède un réseau d'assainissement comme une station d'épuration notoirement inadaptés [un problème minimisé voire nié par d'autres mais dont la résolution prioritaire avait participé du consensus transpartisan  ayant permis au PS d'intégrer le projet et la liste du Nouvel Élan].
De notre point de vue, ce n'est pas l'affront qui aurait été subi par l'exécutif communal qu'il faut "laver" mais bien le littoral qu'il faut cesser de polluer, alors que le fonds marin est souillé par un "liga" destructeur du biotope. Il nous paraît qu'un plan de mise à niveau devrait rapidement être publié pour donner des assurances en ce domaine et esquisser la concrétisation de la promesse électorale de J-F Irigoyen (objectif "zéro rejet polluant" - on en est loin !). 
Faute de quoi, la présence de la commune luzienne pourrait bien ne pas être un atout pour le reste de l'équipe voire faire douter de la crédibilité du résultat obtenu (c'est, d'après le site du pavillon bleu, dès cet été que des inspections seront faites pour voir si le club des quatre cités basques mérite ou non son label bleu).



PING PONG DES OPPOSITIONS LUZIENNES
Deux parties jouant chacune leur partition
BILLET DU 14 AVRIL 2021
C'est SUD OUEST lui-même qui évoque la petite raquette pour commenter aujourd'hui la prise de parole, dans ses colonnes, des quatre élus du Centre Luzien. Pour le journaliste, l'objectif du groupe mené par Manuel de Lara serait qu'il "se paie Herri Berri" à propos du projet de parking souterrain public Foch.
Il est vrai que les Centristes "disent leur perplexité" après le récent appel au rassemblement des abertzale et questionnent sans ambages "la sincérité de la démarche" d'Herri Berri, auquel ils prêtent explicitement de (très mauvaise)s intentions électoralistes "sous-jacentes".

Si, sur le fond, nous partageons quelques unes des réflexions du Centre Luzien (nous avons écrit nous-mêmes à quel point les atermoiements d'Herri Berri à propos du Projet Foch nous agaçaient, notamment dans un billet en date du 20 mars) et si nous sommes enclins, comme Manuel de Lara, à espérer qu'il ne soit pas trop tard pour arrêter le projet, compte tenu des recours mis en oeuvre par une association mais aussi de l'arbitrage de l'État - qui n'a pas encore publié définitivement son PPRI - nous regrettons qu'une telle polémique entre les groupes minoritaires se développe par voie de presse.

C'est, il vrai, une sorte d'habitude que de voir la municipalité et Herri Berri adopter ce type de querelles, montant au filet alternativement pour s'efforcer d'occuper tout le terrain médiatique, sans que les problèmes soulevés soient pour autant réglés (on le voit bien à propos du Surf Park, sur lequel on a beaucoup polémiqué, mais qui paraît être un projet toujours en cours de développement... dans les coulisses). La répétition de l'exercice risque de déboucher sur une même stérilité du débat alors que nous espérions une convergence, tardive mais utile, en faveur d'une autre politique environnementale et urbanistique. 

Les Socialistes, témoins de cette possible course "à l'échalote" esquissée par les Oppositions, auront du moins la chance de n'être pas impliqués directement, ne siégeant plus au Conseil Municipal (certains lecteurs, dans le contexte actuel,  peuvent d'ailleurs  comprendre pourquoi ils l'ont peu désiré). Reste que ce débat public a le mérite d'exister - car il paraît important qu'on parle et reparle de cette rénovation urbaine autour de la place Foch, si peu compatible avec le développement durable et même, suivant nous, avec le bien commun.


TENSIONS EN IPARRALDE 
BILLET DU 4 AVRIL 2021

Fin du consensus ?  G. Taberna, de Mediabask, souligne notamment (dans une tribune datée du 25 mars)  l'ampleur des désaccords entre élus du Pays Basque, et cite la gronde d'une partie d'entre eux contre la décision prise de financer à hauteur de 2,5 millions € le futur pôle culturel Luzien, dont nous savons bien pour notre part (depuis que la Ville a annoncé son désir de réaliser ce bel équipement) que la commune n'a pas les moyens de le faire seule !



La journaliste note que, quatre ans après sa création, la CAPB est désormais entrée dans le dur. Son mode de gouvernance est en tout cas bien décevant, car trop centralisé du point de vue des élus minoritaires et, plus généralement, des représentants des plus petites communes. La résurrection symbolique des pôles territoriaux (correspondant aux anciens EPCI fusionnés dans l'Agglo) ne semble guère pouvoir répondre pleinement aux doléances exprimées sur ce sujet, alors que certaines grosses subventions sont parfois vues comme une sorte de gabegie, profitable à des intérêts privés et/ou à ceux des grandes villes - dans un contexte où la fiscalité communautaire est mise sous pression.

L'équilibre entre centristes, LR et abertzale est aussi remis en cause, certains - et une partie de la Droite en particulier - souhaitant a priori que les élus communautaires s'organisent et se regroupent par affinités politiques (donc : par étiquettes). Des grands élus s'agaceraient par ailleurs ostensiblement de la pratique de l'euskara dans les débats ; mais la CAPB n'était-elle pas tout justement censée donner satisfaction au besoin de reconnaissance identitaire porté par une partie des citoyens et désamorcer ainsi les conflits, et la langue basque ne peut-elle être entendue dans le cadre démocratique local sans être systématiquement instrumentalisée ?

Déjà très endettée, la communauté s'apprêterait à augmenter les impôts afin de pouvoir "exercer " ses "compétences pleinement" : on en saura plus à cet égard le 10 avril. Mais cette perspective paraît inévitable. Et d'autant plus regrettable qu'on est de plus en plus convaincu de l'absence de vue d'ensemble des problèmes du territoire, pour lequel la définition d'un grand "plan bleu" destiné à contenir l'urbanisation proliférante et à gérer les questions liées à l'eau fait notamment défaut, quoique les questions d'assainissement et de pollutions des eaux littorales soient connues et dénoncées de la longue date comme des thématiques délaissées par les décideurs. Rappelons à cet égard que la station d'épuration luzienne demande à être mise en conformité (bien que beaucoup l'aient nié) et que les réseaux de l'ensemble du Pays Basque souffrent d'une modernisation très incomplète. De telles infrastructures sont sans doute moins "stratégiques" (ou moins payantes électoralement parlant ?) que d'autres réalisations splendides, mais la CAPB doit prendre le taureau par les cornes si elle veut proposer à sa population un développement durable respectueux de la ruralité, encore maintenue dans certains secteurs qu'il serait bon de protéger.


BILLET DU 15 MARS 2021

Sagaces ou faussement naïfs ?  Les élus minoritaires Luziens, d'après le Journal Local, s'attendaient à ce que les logements sociaux de l'îlot Foch soient réduits à portion congrue.

Nous autres socialistes, en tout cas, nous y attendions effectivement ! C'est pour cette raison, entre autres, que la @Gauche Luzienne, loin de s'opposer seulement au projet de parking Foch, s'était permis ces dernières années de critiquer l'opération "pharaonique" envisagée par les promoteurs, quand d'autres avaient cru bon de se féliciter de la parité promise entre le nombre de résidences de standing et celui des appartements bon marché (nonobstant l'hôtel et ses chambres plutôt cossues). Autant dire que notre impression, par rapport au contexte de cette nouvelle mandature, est quelque peu déceptive, pour ce qui concerne la combativité des oppositions dans les débats autour du dossier "Foch". 

SUD OUEST rapporte en effet dans son édition de ce Samedi que, suite aux déclarations du promoteur,  l'un des élus d'Herri Berri, qui prend acte des dites déclarations, "s'agace" (sic) enfin ;  mais le même article déclare à propos du susdit élu que ce dernier "le voyait venir gros comme une maison" (re-sic). On aurait aimé, puisque le mauvais coup était effectivement très prévisible - et apparemment anticipé par les élus minoritaires, du moins certains d'entre eux - que l'opposition au projet de rénovation se soit faite plus explicite et plus franche depuis l'installation du conseil en mai 2020 (notamment, à propos de la décision de vendre l'espace public Jaulerry). 

On aurait bien voulu également que la demande des opposants centristes et abertzale de remettre en cause le "grand trou très profond" (de sept niveaux souterrains) sur le port ait été articulée par eux avec davantage de conviction. Car leur intervention n'a visiblement pas beaucoup impressionné les médias (ni l'opinion publique). Quant à l'humour de la publication  à laquelle nous nous référons, il doit tout à la subtilité du journaliste, qui voyage manifestement en "terrain connu" dans les méandres sablonneux de l'estuaire de la Nivelle. Mais pas du tout au conseiller municipal cité, qui s'en remet par boutade au promoteur D. Hiribarren, sur l'influence duquel reposerait en effet, selon lui, l'accomplissement de la promesse municipale d'une "forêt urbaine" sur le site. Sauf que l'on sait bien cette promesse impossible à tenir (à moins de baptiser "forêt" quelques arbustes et un peu de gazon, entre dalle, parapets et bitume). Il n'y a donc pas de quoi rire, hélas.


BILLET DU 15 FÉVRIER 2021

Les muscles de l'opposition citoyenne au Projet Foch : SUD OUEST relaie la pétition de Gardena

Le journal local se fait aujourd'hui l'écho de la pétition de l'association de défense du patrimoine luzienne "Gardena", et relève à cette occasion que les arguments développés par l'initiateur du texte, déjà invité à les exprimer au micro de France Bleu vendredi dernier sont proches de ceux déjà avancés en critique de ce parking tant par Herri Berri que par la @Gauche Luzienne. La gazette locale néglige cependant de préciser que, s'agissant des Socialistes, ils se sont également opposés au projet de rénovation de l'îlot Foch dans son ensemble, contrairement à d'autres forces, dénonçant au moins les dimensions a priori excessives (en surface comme en hauteur) des immeubles prévus.

Le Président de l'association, François-Xavier Leitamendia, en réaction au propos expéditif de M. le Maire, se défend de vouloir agir pour régler de "petits problèmes" personnels et pointe les risques liés à cet aménagement, déclarant (comme nous l'avions nous-même écrit dans ce blog) qu'un tel "parking souterrain" qui "pourrait devenir sous-marin" est "le problème de tous les Luziens".


La gazette croit dénoter "l'influence du Centre Luzien" dans l'alternative suggérée par les pétitionnaires (le lancement d'une étude pour un parking aérien éventuel derrière la gare). Il est vrai que Manuel de Lara avait proposé cette solution, aujourd'hui clivante puisque c'est au motif qu'ils rejettent toute idée de parking nouveau où qu'il se trouve dans le coeur-de-ville que certains militants se réclamant de la gauche et/ou de l'écologie, ont malheureusement choisi de ne pas signer la pétition, malgré leur posture hostile à cet "aspirateur à voitures". 

La @Gauche Luzienne - quoique souhaitant à moyen et long terme une éviction des véhicules motorisées et la mise en place de transports collectifs et de cheminements doux des périphéries vers le centre -  a toujours considéré pour sa part que la proposition alternative du Nouvel Élan (un parc aérien proche de la gare) était recevable, compte tenu de son impact relativement modeste sur l'environnement et les finances locales, mais également parce qu'une telle construction serait aisément démontable en cas d'obsolescence. Quoiqu'il en soit, le projet de parking de sept niveaux en zone humide est tellement dommageable qu'il faut, pour nous, signer la pétition de Gardena s'y opposant "des deux mains". Quitte à avoir éventuellement des désaccords ultérieurs sur les solutions de remplacement (ou mieux encore à se donner pour objectif de travailler ensemble dans l'avenir pour promouvoir de meilleurs projets) le minimum est d'agir pour faire échec dans la mesure du possible au creusement de ce grand trou à bagnoles.



BILLET DU 27 JANVIER 2021

Toujours aussi culottée, la majorité luzienne découvre (enfin) les quartiers

La ville prétend en effet se lancer, depuis hier, dans une démarche "participative" et annonce le recrutement de délégué(e)s de quartiers. Que l'on se rassure, leur rôle sera consultatif et ils auront seulement le droit de siéger... dans une commission extra-municipale. Le vide du projet (une "feuille blanche" nous précise-t-on aimablement) est masqué par l'affichage d'une très belle carte découpant la commune en onze quartiers ( il ne s'agit toutefois pas d'un plan récent mais d'un schéma remontant à l'année 2014, confesse spontanément l'adjointe porteuse de cette mère de toutes les réformes dans l'édition de SUD OUEST du 26 janvier). Slogans simplistes ("J'aime ma ville!") et formules creuses s'entassent : "Pas de thématique imposée, pas de budget affilié, pas de dirigisme"

En voilà un drôle de programme ! 

Bien dans l'air du temps dirons-nous, car très COVIDE. Le rythme annoncé des convocations (une plénière par an) ne risque pas non plus d'épuiser l'enthousiasme des citoyen(ne)s cooptée(e)s. On peut douter du reste que les habitant(e)s du secteur B (Ah, poésie, quand tu nous tiens!) soient écoutés s'ils émettent un avis dissonant sur le projet Foch. Mais au moins le mandat de l'élue en charge de la vie quotidienne est-il ostensiblement conforté. Ce qui est important pour elle comme pour le contribuable local, encore que l'intéressée avoue procéder "sans méthode prédéfinie". 

Agilité et sens de l'adaptation ou paresse intellectuelle ? L'avenir le dira.






BILLET DU 5 OCTOBRE 2020
Il ose tout, c'est même à cela qu'on le reconnaît.

La formule est de notre premier magistrat en personne, du temps où il s'attaquait à son challenger du "Nouvel Élan", durant la dernière campagne municipale. Elle s'applique aussi bien à sa propre personne, puisque non content d'avoir jadis abusé des noms d'oiseaux (de "carpe" et de "lapin", aussi) et d'insinuations en tout genre pour se faire réélire, le voilà qui décide aujourd'hui, "en pleine paix" et sans motif particulier apparent : d'agresser ses opposants historiques, ceux-là même qu'il côtoie, pour certains d'entre eux, depuis des dizaines d'années passées sur les bancs du conseil municipal, et avec lesquels il s'est pourtant toujours targué de pouvoir discuter dans le cadre normal du pacte républicain.


Dans ce contexte, SUD OUEST accorde ce jour une page en forme de "droit de réponse" à Herri Berri, après que J-F Irigoyen ait pris l'initiative de s'en prendre assez violemment au groupe Abertzale dans les colonnes du même journal (dans le numéro daté du 1er octobre).

Très silencieux quant à l'avancement des projets municipaux et peu soucieux d'ouvrir une discussion sur ses grands projets, alors qu'on lui demande de toute part de tenir sa promesse de concertation et d'organiser si nécessaire des referendums (sur la piscine à vagues, demande-t-on chez Herri Berri, mais aussi, de notre côté, sur le projet Foch, qui a été, estimons-nous, imposé à l'opinion et non correctement présenté à celle-ci) M. le Maire a préféré proférer des attaques tous azimuts pour, une fois de plus, occuper le terrain médiatique assez vainement mais en faisant "dans le spectaculaire"... comme il ose le reprocher à d'autres.

La voilà donc comme prévue, la grande opération d'enfumage que nous pressentions depuis que l'affaire de la vague artificielle prend de l'ampleur sur les réseaux sociaux et dans les médias, malgré l'absence de tout projet concret soumis à l'attention des citoyen(ne)s. M. le Maire, au vu des  60 000 pétitionnaires hostiles au principe d'un Surf Park, décide d'agresser ses opposants au lieu de répondre sur le fond. Délibérément "cassant" il parvient à susciter une riposte courroucée de la part d'Herri Berri, légitimement outré et obligé de répondre, mais manipulé de facto par Jean-François Irigoyen (ou ceux qui le conseillent) dont le but évident est de lancer une polémique politicienne pour faire diversion et réduire l'intérêt du débat. 

M le Maire ayant fait un score inférieur de 6 points à celui de son prédécesseur, il lui faut un certain culot pour noter le tassement (relatif) du résultat d'Herri Berri, et une bonne dose de malice pour revenir sur ce qu'il qualifie d' "échec cuisant" : sa troisième place "derrière la gauche et le centre luzien" (même s'il est intéressant de constater qu'il n'a pas oublié - contrairement à d'autres acteurs de la vie publique - que le PS a joué un rôle certain lors du dernier scrutin et que la @Gauche Luzienne continuera de peser). Quant à spéculer publiquement sur d'éventuelles divisions internes et générationnelles chez ses adversaires ou prétendre dénoncer le comportement d'un de "ses membres éminents" ce n'est pas ce que les Luzien(ne)s sont en droit d'attendre de leur Maire, mal élu, il est vrai, mais censé les représenter tou(te)s, et dignement.


BILLET DU 30 JUIN 2020
"Nouvelle donne" à Ciboure

SUD OUEST titre ce matin sur "la nouvelle donne" en Pyrénées-Atlantiques après le second tour des municipales et fait du succès de la Biarrote Maïder Arosteguy son gros titre pour l'édition Pays Basque. Il faut dire qu'elle est la seule femme (sic) parmi les treize élus désignés par le scrutin de Dimanche, et qui s'ajoutent aux 140 maires victorieux dès le premier tour. en Iparralde.
Il faut donc le constater pour le regretter : être femme en politique demeure une exception.. très française, du reste.

La "vague verte" constatée dans les métropoles hexagonales (et même à Bordeaux qui semblait pourtant un bastion inexpugnable de la Droite)  lui semble devoir poser moult difficultés à la Macronie. Quant à "la percée remarquable de la gauche abertzale" (sic) elle est manifeste au Sud Pays Basque, sauf à Saint-Jean-de-Luz.
De notre point de vue, il semble bien que ce soit parce que "la stratégie de l'ouverture" et "la transition écologique" n'ont pas été suffisamment au coeur de la démarche d'Herri Berri, qui s'est heurté de ce fait à "un plafond de verre".

Pour ce qui concerne notre agglomération : on lit que le maire de Saint-Jean-de-Luz pourrait faire partie d'un axe LR désireux de mettre en oeuvre une "organisation" pour peser à la CAPB autour de Claude Olive et y faire "front commun". 
Ce n'est pas une surprise pour nous, qui n'avons jamais feint d'ignorer les attaches partisanes de J-F Irigoyen, quoique ce dernier ait prétendu mettre sous le boisseau son investiture et son étiquette LR lors de la dernière campagne. 

LES SOCIALISTES, si le résultat de Bayonne les chagrine (d'autant qu'il tient à la désunion des forces se réclamant du changement) peuvent se consoler de quelques beaux résultats, notamment à Hendaye, où Kotte Ecenarro conserve les rênes de la quatrième commune du département, et à Ciboure, Emilie Dutoya (conseillère régionale PS) ayant participé au succès d'Eneko Aldana.





BILLET DU 30 JUIN 2020
Après les municipales, la presse titre... sur la chute de Michèle Alliot-Marie ?! 

Ce n'est pas de l'Humour 
et cela n'est pas vrai de toute la presse mais émane du journal en ligne Mediabask, qui soutient dans un article paru le 30 juin que la poussée des Abertzale, dans "les villes concernées" (toutes ne l'ont pas été : on pense en particulier à Saint-Jean-de-Luz) aurait fait reculer "la droite traditionnelle, celle de Michèle Alliot-Marie".



Est-ce à dire qu'une autre droite, moins "traditionnelle" aurait pour sa part davantage et mieux résisté ? 
Nous invitons ceux et celles qui s'intéressent à la question à prendre connaissance de la thèse développée par G. Taberna (cliquez sur la photographie). 
Nous ne sommes pas sûr, du reste,  qu'elle réponde explicitement à la question posée (par elle-même) au fil de son article, par ailleurs bien étayé, et pouvons regretter qu'elle n'évoque pas la situation de la ville dont Michèle Alliot-Marie fut tout justement, et pendant très longtemps, maire (Saint-Jean-de-Luz, où les jeux étaient faits, il est vrai, dès le premier tour). Enfin, comme le texte l'explique d'ailleurs fort bien (signalant la perte de "places symboliques") si la Droite est censée être "aux abois", c'est bien en réalité la Gauche, nous semble-t-il, qui a paradoxalement marqué un recul sur le BAB.

Le "boulevard laissé par les Socialistes"
serait, d'après la journaliste, à l'origine d'une "vague verte" qui aurait, en Pays Basque "trouvé son courant dans les candidatures abertzale". Quant à l'aide apportée par le PS et les euskalzale à certains des élus de la mouvance, il ne s'agirait que d'un "coup de brosse à colle". A peine nécessaire, si l'on suit bien la démonstration ? 

On peut décidément déplorer, c'est du moins notre sentiment,  que forts de "leur position d'arbitre" certains mouvements se réclamant de la gauche préfèrent ne pas soutenir de possibles alternances quand elles ne sont pas en position de les incarner à leur profit. Nous craignons qu'elles oublient un fait évident : les alliances électorales, pour être durables et efficaces, doivent reposer sur la réciprocité. Ce fut le cas, jadis, à gauche.

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