L'on peut aisément constater combien les questions de circulation, stationnement et sécurité continuent d'énerver les Luziennes et les Luziens... Certains d'entre eux, en tout cas !
Il suffit de tendre l'oreille, de consulter les "notifications" sur les réseaux sociaux voire de lire le journal, pour s'en apercevoir : l'année commence décidément dans une certaine impatience à l'égard de l'action des autorités locales en ce domaine...
Sud Ouest alimente le débat en ajoutant aujourd'hui un autre site dangereux (de son point de vue) à la longue liste des lieux potentiellement accidentogènes recensés sur le territoire de notre commune : en l'occurrence, le piéton "s'insurge" contre l'aménagement du passage clouté situé face à Trikaldi.
Nous mêmes revenions sur ce blog, il y a quelques jours, sur les itinéraires prévus "pour ceux qui marchent" un kilomètre plus loin, du côté du carrefour de l'Autoroute (pas de trottoir côté Ouest et traversée compliquée) ainsi que sur les dangers du boulevard Hugo (on ne sait pas vraiment si les cyclistes peuvent emprunter dans les deux sens la piste prévue pour eux : une flèche peinte au sol suggère en effet le contraire, mais ce n'est pas du tout évident pour les usagers - surtout occasionnels - aucun panneau ne les invitant à rester à droite quand ils "descendent" de la poste vers le port).
Le cycliste qui circule depuis la buvette éphémère en direction de Ducontenia a intérêt à prendre garde au risque de collision. En plus des deux-roues pouvant arriver en sens inverse, qu'il évite - s'il le peut ! les automobilistes se déportant à gauche au niveau des Halles dans l'intention de tourner dans la rue Labrouche (car, au long du parvis : la piste disparaît comme par magie) ou ceux qui se placent mal sur la chaussée à hauteur de l'ancien garage Lamerain. Une certaine terrasse fait là une chicane qui met le vélocipédiste en mauvaise posture face à toute voiture ne serrant pas sa droite...
Le journal local avait relevé, si nous nous en souvenons-bien, "sept erreurs" de conception au moment de la mise en place improvisée de la bande cyclable (un cafouillage avions-nous fait remarquer) : il serait judicieux d'enquêter pour voir.... combien de ces "petto" ont été réparés depuis lors !?
Quant à la communication de la municipalité : il faut se féliciter qu'elle existe, bien sûr. M le Maire et son équipe ont apparemment conscience de l'impopularité de certaines décisions puisqu'une lettre a été envoyée aux commerçants et que le dernier magazine "Berriak" explique aux habitants le mécanisme du fameux "forfait post-stationnement" remplaçant les amendes classiques. N'empêche, la couverture du dit magazine est éloquente (voir plus haut) : automobiles en double-file ou véhicules cherchant à se garer (la manoeuvre n'est pas toujours facile sur le boulevard, mais les conducteurs ayant réclamé le changement d'orientation des épis à l'entrée de la rue n'ont pas, jusqu'ici, été entendus) continuent de rendre la bande de circulation pour les vélos partiellement indisponible.
On fera bien dans le futur d'écouter davantage les usagers, mais aussi les professionnels de la sécurité, voire de lancer une foire aux idées pour que remontent des suggestions susceptibles d'améliorer la situation ! Dans la mesure où les observations faites par les élus d'opposition (ou même les critiques directes formulées par la presse) semblent ignorées, l'Exécutif devrait consulter "la base" pour se persuader d'agir.
TEXTE AJOUTE LE 4 JUIN 2018
Une pétition circule actuellement en ville pour dénoncer les projets d'extension des parcmètres en amont de la plage, vers Aice Errota. L'avenue Larreguy, notamment, serait visée, conformément aux annonces de l'élu en charge du dossier, M. Alvarez !
Or, nous avons déjà dit notre refus de cautionner ce matraquage, dont seraient victimes au premier chef les actifs travaillant dans le centre.
Mais il faut redire que la municipalité rencontre peu de résistances dans la mise en oeuvre de sa politique de stationnement. Si certains conseillers municipaux critiquent parfois la disparition de places gratuites, nul, parmi eux, ne s'oppose par ses votes à l'extension du domaine payant... sauf les deux élus socialistes !