A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

Oppositions. LE PROCUREUR ÉTAIT EN CARTON


OPPOSITION(S) LUZIENNE(S)
 par la @Gauche Luzienne  - également sur Twitter et/ou sur Facebook

ON TROUVERA SUR CETTE PAGE DES ARTICLES CONCERNANT NOS CRITIQUES ADRESSÉES AU MAIRE ET A SON ÉQUIPE ET/OU NOS COMMENTAIRES ÉVENTUELS DES POSITIONS DES AUTRES PARTICIPANTS AU DÉBAT PUBLIC

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Voir dans les ARCHIVES en bas de page : Les PRÉMICES du chantier Foch  / PIEDS NUS DANS LE PARC : une tribune des anciens élus PS entre 2015 et 2020 sur l'écart entre propagande et réalités à propos de la rénovation du secteur Foch / DES MOTS QUI SONNENT FAUX : le Maire déblatère, dénigrant sans retenue les opposants à son grand parking en zone inondable  / La MACRONISSIME / Aïce Errota en ZOE INTERDITE / ORAGE SEC ? La démission de P. Etcheverry-Ainchart

A LIRE
Notre publication la plus récente

LE PROCUREUR ÉTAIT EN CARTON... et l'honnête homme était un matamore
BILLET DU 17 JANVIER 2024


NUL N'EST TOMBÉ DANS LE PANNEAU parmi les opposants à la municipalité conservatrice luzienne, après que M. le Maire ait cherché à faire diversion en accusant certains (des membres de l'association Gardena  et des riverains, s'il faut en croire l'enquête de SUD OUEST publiée Dimanche, dans l'édition en ligne du quotidien, et Lundi, pour la version papier) d'avoir manqué "de valeurs" et "de parole" en transigeant avec les promoteurs du parking Foch et du complexe immobilier bâti sur l'ancien garage Renault et à ses abords.

Mediabask résume aujourd'hui le contenu des communiqués faits par les diverses oppositions en réaction au propos de J-F Irigoyen et en souligne la convergence. 

Mais le journal se trompe un peu en résumant l'affaire par la phrase d'entame suivante : "L’association Gardena a accepté d’abandonner toutes poursuites juridiques en lien avec le projet de l’îlot Foch en échange de places de parking et de 50 000 euros. C’est le maire, lui-même, qui a fait fuiter l’information". Car cette "information" est fausse, factuellement.. ou incomplète, en tout cas. L'association - et semble-t-il quelques particuliers - auraient en réalité reçu ces fonds et ces places de stationnement à titre de dédommagement des nuisances causées par le projet Foch. En contre-partie, ils se sont engagés à renoncer à saisir la Justice. 

M. le Maire joue les procureurs, mais sur un mode grotesque car il ne dénonce, en fait, aucun délit : la procédure décrite est légale ; dans le cas contraire il lui aurait fallu du reste s'en prendre au pseudo corrupteur aussi bien qu'aux prétendus corrompus ! Donc à son partenaire (du groupe "Carmen" devenu "Hetzi").  

Le procureur était en carton mais qu'en est-il de Jean-François Irigoyen le grand honnête homme ? Celui qui se place sur le terrain "de l'éthique et de la morale" : un "matamore" qui se permet  de dénigrer "certains" opposants (des Luzien.nes. comme lui mais dont il trouve normal de les insulter - sans avoir le courage de les nommer - au motif qu'ils ont accepté une négociation financière avec la société présidée par M Daniel Hiribarren.) et d'affirmer entre autres gentillesses  que "l'éthique et la morale ne font pas partie de leur vocabulaire".

L'implication du premier magistrat en tant que donneur de leçon arbitrant les débats internes à l'association Gardena  (où, effectivement, la transaction semble avoir soulevé des critiques) est complètement déplacée : on ne voit pas ce que le Maire de Saint-Jean-de-Luz, agissant es qualité,  est allé faire dans cette galère ; il n'est pas censé jouer les curés ni les professeurs de vertu, d'autant que sa conduite du projet Foch est sujette à des critiques récurrentes.

Pour les Socialistes, qui l'ont rédigée conjointement avec les Insoumis.e.s Luzien.n.es et ont publié dès hier le document sur le blog EZKER DONIBANDAR, une lettre ouverte était la réponse la plus appropriée, ne serait-ce que pour poser publiquement à la municipalité quelques questions toujours pendantes (même si l'on doute qu'on daigne nous répondre, il vaut la peine d'essayer). 

Il est réconfortant que les autres forces d'opposition aient mis en avant certains argument proches des nôtres pour commenter le prétendu réquisitoire du maire, du moins si l'on en croit Mediabask. Tous ont jugé le propos "consternant" et ont bien compris qu'en diffusant délibérément "un parfum de scandale" et de "règlement de comptes" dans la cité des corsaires, M le Maire - qui se pose volontiers en sauveur du commerce local grâce aux futurs stationnements sous le port - a tenté "une diversion". 

Coutumier des "coups médiatiques", il aime, écrit Herri Berri  "se complaire dans le fait-divers" et, ajouterons-nous, nous donner à croire qu'il travaille alors qu'il rumine sa "rancune". 

Peut-être au fond invente-t-il un scandale imaginaire pour mieux dissimuler les travers de la rénovation, qui créera plus de problèmes qu'elle n'apportera de solutions et dont il reste à prouver l'utilité sociale : la @GaucheLuzienne n'est pas seule en tout cas à revenir sur une connivence un peu trop manifeste entre la Ville et les promoteurs et à regretter le mélange des interêts privés et publics dans la rénovation de l'îlot Foch. Voilà qui nous semble, à nous, "moralement contestable" et relève, selon les mots des centristes siégeant au conseil municipal, d'un "mikado" dont "le caractère pour le moins confus" fait problème. On nous enlève les mots de la bouche !



ARCHIVES

MANIF EXPRESSE LE TEMPS D'UN EXPRESSO  !
BILLET DU 13 JUILLET 2023


QUELQUES INTERNAUTES S'ÉBAUDISSENT après avoir vu se dérouler une manifestation, selon eux "ultra-rapide" devant les portes de la mairie luzienne. L'évènement aurait en effet commencé, puis se serait fini, le temps.... de boire un expresso.



Sur le fonds, il n'y a pas de quoi sourire, pourtant. Car les appels au respect de  l'environnement et de la Loi (on sait que les LR travaillent au parlement pour la rendre plus flexible, donc plus aisément contournable, s'agissant par exemple de l'artificialisation des sols) ne semblent pas inutiles.  M. le Maire et son équipe, qui ont choisi d'encourager la promotion immobilière sur et autour de la place Foch plutôt que de privilégier la prévention des risques dans un secteur inondable, ont bien besoin d'être, de temps en temps, titillés. L'initiative des manifestants suscite par conséquent toute notre sympathie. Il n'est donc pas question pour nous de moquer ou de critiquer leur démarche (a priori, celle des activistes de Bizi! lesquels se tiennent scrupuleusement à disance des formations politiques). Mais on peut par ailleurs s'interroger, globalement, sur la portée réelle de telles actions ponctuelles et, plus largement, se désoler en observant la stratégie de la gauche en Pays Basque, dont les composantes ont pris la mauvaise habitude d'agir systématiquement en ordre dispersé, que ce soit au niveau des associations et des syndicats comme à celui des partis, voire à l'intérieur de chaque structure. Malgré ou à cause de la faiblesse électorale des progressistes et réformistes ?

AKOTZ : des questions, aucune réponse !
BILLET DU 19 FÉVRIER 2023

LES CINQ QUESTIONS ENTENDUES PAR LA PRESSE (MAIS PAS PAR LE MAIRE ?)
Le compte-rendu de la réunion publique tenue, au début de ce mois, dans le quartier Nord de la commune, semble confirmer qu'il ne s'agissait pas d'expérimenter une quelconque démocratie participative, ni de manifester une vraie proximité (n'en déplaise à l'adjointe parée du titre) mais de s'en tenir au bon vieux dialogue de sourds !  avec un zeste de langue de bois, aussi.


On sait que M. le Maire est un bon rameur.. qualité utile à Akotz, pourtant un fief conservateur, mais où la côte de popularité de la municipalité semble en chute (libre ?). 
Mais J-F Irigoyen sait aussi "botter en touche". Il le prouve quand on l'interroge sur la circulation sur le chemin de Kokotia. La solution retenue actuellement relève en effet, d'après lui, de la responsabilité de l'État. Quant aux poids lourds sur la falaise et à la mise en place d'une éventuelle déviation les concernant, il n'annonce aucune décision..  
Le stationnement intempestif en été ? un nouveau parking sur la D 810 est censé régler le problème ; malheureusement, le journal rappelle qu'il est complémentaire du parc dit "Ilargia", à Layats (or c'est, dans les faits, une aire totalement inefficace en fait de dissuasion et rebaptisée "parking des matches de Rugby" sur les panneaux). SUD OUEST note par ailleurs que la navette des plages n'a pas été "efficiente" jusqu'ici. C'est le moins que l'on puisse en dire...
La station d'épuration dont, en pleine campagne des municipales, les sortants avaient nié l'implantation dans le quartier, en attribuant cette hypothèse à une rumeur calomnieuse propagée par les oppositions (une co-listière de Droite n'avait pas hésité, à l'époque,  à imprimer sur les réseaux sociaux l'idée que c'était un mensonge de la part du Nouvel Élan !) ? Elle jouxtera bel et bien le terrain actuellement dévolu aux gens du voyage. Charmant voisinage pour ces derniers, dont on ne sait pas du reste ce que la Ville entend en faire, puisque, selon M. le Maire, la CAPB travaillerait au "déplacement de l'aire".
L'entretien de la falaise d'Erromardi ? La Ville s'en lave les mains, car l'affaire concerne les propriétaires privés.
L'éventualité d'un plan de circulation en sens unique ? on en reparlera, comme du stationnement et du reste, après l'été !



BILLET DU 14 JANVIER 2023

LES BONS (ET MOINS BONS VOEUX) POUR 2023
La lecture de la plus récente mouture de la revue municipale (BERRIAK) est, sans surprise au vu du calendrier, l'occasion pour M. le Maire et son équipe de présenter leurs souhaits de bonne année aux Luzien(ne)s mais la brochure est également utilisée dans ce but par les autres groupes siégeant au conseil municipal. Quant au sujet principal de la revue, un slogan quasi marxiste le révèle en couverture : "Du logement pour tous".

Formellement, J-F Irigoyen et le conseil municipal vous présentent donc leurs meilleurs voeux ; mais nous noterons qu'ils ne feront pas tout pour que l'année démarre bien, effectivement,  pour les Luzien(ne)s. Tout au contraire, ils ont en effet décidé d'augmenter de 5,5 % les impôts locaux (une "trahison" pour les centristes, et une décision qui n'est pas celle d'un" bon père de famille" pour Herri Berri ; force nous est de constater que les uns et les autres ont raison de se récrier). 
Les Socialistes avaient, de leur côté,  déploré dès le mois de novembre le manquement des Droites aux affaires à leur promesse électorale et anticipé le poids excessif de la dette que l'Éxécutif va faire augmenter à nouveau, après avoir péniblement réussi à la ramener à un niveau décent, (plus de douze millions € aujourd'hui, quand elle dépassait les 20 millions il y a 15 ans). 

La municipalité annonce par ailleurs que de nouvelles propriétés communales seront bradées au privé (après la cession d'une partie de la Pergola, de la friche Lamerain et même du trottoir du boulevard Victor-Hugo !) confirmant ainsi son incapacité chronique à faire le tri entre les projets pour les mener à bien progressivement en maîtrisant les dépenses qu'ils génèrent. On nous promet également une résidence pour personnes âgées : c'est très bien, tout le monde est d'accord... mais c'est une nouvelle dépense. 
En attendant, les ressources sont mal employées ; le centre-ville est en effet défiguré et le pôle culturel représente à lui seul 50 % des investissements. Or, le parking Foch ne sert pas les intérêts du plus grand nombre et ce trou rend possible la réalisation prochaine, très controversée, de constructions, en surface, qui vont abîmer les quartiers anciens de Saint-Jean-de-Luz. Quant aux halles édifiées dans le jardin de la villa "Harriet Baïta" (constructions qui seront a priori baptisées "espace Peyuco Duhart", en hommage au maire qui fut à l'origine du projet - lequel projet nous avons soutenu dans son principe tout en dénonçant la légèreté des décideurs quant à la non accessibilité du lieu, au non financement de ses activités et au coût énorme du bâti, inutilement massif) elles seront livrées sans stationnement ni programmation culturelle  correctement ajustés aux volumes de l'infrastructure. 

Nous regrettons, dans ce contexte, que le billet d'expression libre  du groupe Herri Berri se conclue de manière ambiguë, affirmant qu'il est plus "adéquat" de constater l'existence de "groupes minoritaires" au conseil municipal de Saint-Jean-de-Luz, plutôt que de parler d'une "opposition". Que cette dernière se doive d'être constructive, cela va sans dire, mais la @Gauche Luzienne considère que l'existence d'une opposition est indispensable au bon fonctionnement de toute démocratie ; aussi la remarque lui paraît-elle déplacée, à moins de considérer (et c'est sans doute l'intention de l'auteur du propos) qu'elle n'est valable que dans le seul le cas où un projet fait l'unanimité. C'est loin d'être habituel, aussi souhaitons-nous, pour 2023, que les oppositions progressistes prennent localement l'habitude de se concerter et de travailler ensemble au delà de leurs divergences ponctuelles pour que les gauches réunies puissent peser sur les débats publics et lors des futures échéances électorales. Il ne s'agit pas de suivre aveuglément tel ou tel leader ni de renier ses convictions, mais d'essayer d'être utiles à ses concitoyens, notamment aux plus modestes d'entre eux. De tels objectifs doivent nous rapprocher, notamment, des élus siégeant à gauche dans l'actuelle municipalité locale. L'avenir le confirmera, nous l'espérons.


BILLET DU 3 MARS 2022
ORAGE SEC ?
La démission de Peio Etcheverry-Ainchart,  conseiller d'opposition flanquant depuis près de vingt ans Pascal Lafitte au pilotage du groupe abertzale "Herri Berri"  est une vraie surprise pour nombre d'observateurs ; un "coup de tonnerre" d'après le titre choisi par la gazette locale, laquelle, sans doute inspirée par le contexte météorologique, annonçait la nouvelle dans son édition du 10 août (et dans un billet en ligne paru la veille).

La @Gauche Luzienne a certes souvent eu, sinon des désaccords de fond, du moins d'assez grandes différences d'appréciation avec le leader abertzale "de gauche" (sic) mais elle lui reconnaît en tout cas le mérite de s'être investi très sérieusement dans de nombreux dossiers locaux et d'avoir proposé, notamment, des pistes intéressantes en matière d'urbanisme. Elle s'interroge sur les conséquences du retrait de cet opposant historique à la Droite locale sur la situation politique municipale. 
Ni les centristes siégeant aux côtés de Manuel de Lara ni les cautions communiste ou écolo accompagnant Pascal Laffite n'ont en effet fait preuve, depuis le début de cette mandature, de beaucoup de mordant. Pas, en tout cas, ses partenaires de liste ; lesquels semblent, trouvons-nous, s'être résignés, plus encore que le représentant d'EH Bai, à ce que la Ville soit défigurée (le projet Foch) et continuent peut-être à penser que la commune n'est de toute façon pas "prenable" (nous estimons pour notre part que seul l'essai de construction d'une alternance fédérant toutes les oppositions permettrait de vérifier la justesse de cette analyse pessimiste, que l'élu démissionnaire semble malheureusement partager).

Sur un sujet au moins, ce départ nous chagrine beaucoup. Car si nous n'étions pas toujours convaincus (c'est un euphémisme) par la manière qu'avait le mouvement Herri Berri de manifester son opposition au "fiasco" de la rénovation Foch, recevant de sa part autant sinon plus de critiques que de soutiens dans notre condamnation de ses enjeux et conséquences, P. Echeverry-Ainchart était de ceux qui voyaient, comme nous, dans la construction d'un parking en zone inondable et l'implantation d'une grande dalle en béton désactivé en coeur-de-ville une erreur historique, et il l'exprimait sans détours. 
Il est donc très intéressant et très utile que, dans son interview du 9 août, notre ancien collègue du conseil municipal ait réitéré publiquement sa désapprobation d'une opération, qui, rappelons-le, se fait au détriment du patrimoine écologique et foncier de la commune : laquelle cède près de la moitié des terrains nécessaires pour construire le magnifique ensemble "Bizipoz" - un nom "transcendant" s'il faut en croire SUD OUEST (billet en ligne du 12 décembre 2021) - dont les touristes de passage peuvent apprécier la qualité sur les nombreux panneaux publicitaires les invitant (car le message n'est pas franchement subliminal) à s'y acheter un pied-à-terre. Nous devons espérer, comme il nous en assure,  que son successeur assumera les mêmes positions tranchées sur un sujet qui devrait fédérer les gauches - et a fait en tout cas consensus parmi les militants de la NUPES réunis dans le cadre de la récente campagne des Législatives en soutien à Tom Robin-Dubois et Laurie Etchepare.

BILLET DU 3 MARS 2022

LE MACRONISSIME 
Un nouveau jeu de société sévit en terre luzienne, opposant (mais "à fleurets mouchetés")
 les partisans d'Emmanuel Macron aux partisans.. d'Emmanuel Macron ! Un duel piquant qui suscite l'intérêt des médias (s'il laisse froid la plupart de nos concitoyens).

Certains des élus de la majorité municipale actuelle (une coalition des Droites incluant des centristes) estiment en effet que leur convergence de vue sur la question du meilleur candidat à la présidentielle fait désordre, et s'en sont pris à la sincérité de Manuel de Lara. Ce dernier aime à rappeler avec insistance que lui et les autres membres de son groupe siégeant au conseil municipal se situent "au centre - droit" et n'hésite pas à parler de "procès en légitimité" quand M. Casteret et d'autres élus se disent plus authentiquement à droite  que lui, parmi les soutiens du Président sortant. Le leader des centristes propose néanmoins dans un post récent du "centre luzien" d'agiter le drapeau blanc pour que, légitimistes ou non, les Macroniens luziens oeuvrent ensemble afin de faire réélire leur champion. Un drapeau blanc ? ma foi, tant qu'il ne s'agit pas de celui brandi jadis par le comte de Chambord... Pour sa part la  @GaucheLuzienne reste circonspecte à l'égard d'un candidat qui ne s'est pas encore déclaré et dont les réformes annoncées (retraites, recrutement des enseignants, etc.) manquent de pertinence et sont a priori injustes.


BILLET DU 29 DÉCEMBRE 2021

AÏCE ERROTA EN ZONE INTERDITE
Madame l'adjointe à la "politique de proximité" vient de se fendre d'un courrier (daté du 13 décembre) en direction des habitants du quartier Aïce Errota. Il s'agit, a priori, d'annoncer aux résidents une bonne nouvelle : la rénovation des trottoirs de cette zone, particulièrement sinistrée de ce point de vue ! Mais le fond comme la forme de la lettre risquent de provoquer une grogne certaine [une pétition a été mise en ligne par "la révolution de quartier" : on la trouvera ici / précision ajoutée le 3 février]..

Premier point : 
La  responsable municipale (une certaine Mme Christine Duhart) fait-elle preuve de naïveté ou d'amnésie en pointant "l'état dégradé" des trottoirs du quartier  ? Elle ne craint pas, en tout cas, d'évoquer "le stationnement anarchique" caractérisant "notamment la période estivale". Or, de même que le très mauvais entretien des trottoirs résulte d'un laissez-aller ancien, longuement pratiqué sous les mandatures précédentes...  remontant à la période où J-F Irigoyen n'était certes pas encore maire, mais déjà adjoint aux travaux (sic) c'est bien la prétention récurrente de la municipalité de droite luzienne (et celle de nos maires successifs) de transformer la voirie d'Aïce Errota et ses abords en parking de la plage saisonnier qui crée l'essentiel des nuisances signalées, et au premier chef "les risques qui en découlent pour les piétons et les cyclistes"! Certains se demanderont donc si, plutôt que prétendre réparer (tardivement) ses fautes en la matière, la Ville n'aurait pu commencer par ne pas/plus les commettre. Or, il s'agirait plutôt  - si l'on comprend bien - de pérenniser les sens interdits plutôt que de les lever.

Deuxième point :
La Ville déclare avoir renoncé (au prétexte de la COVID) à une réunion générale mais affirme avoir "rencontré des riverains". On ignore qui sont ces happy fews et dans quelle mesure ils sont représentatifs et ont été ou non entendus. La lettre de Mme Duhart se contente en effet de préciser l'annulation de la présentation prévue initialement sous le chapiteau Harriet Baita et promet que des "précisions" sur le projet seront données à qui les demandera. Mais elle omet de prévoir explicitement la moindre concertation comme d'évoquer une quelconque démarche participative, faisant redouter que les citoyen(nes) soient une fois de plus consulté(e)s pour  "la frime" et que le projet soumis au peuple ne consiste pas en une série de propositions mais en des décisions déjà actées, concernant spécialement la mise en sens unique de nombreuses voies ! Voire une évolution vers un stationnement payant  (dont on sait que l'extension spatiale est une piste suivie avec constance depuis quelques années) ?




BILLET DU 27 AOÛT  2021

CONCERTATION TARDIVE
Quoique les travaux d'aménagement de l'îlot Foch soient sur le point de commencer dans les dents d'une opposition farouche de la part de tous ceux qui souhaitent un développement durable pour Saint-Jean-de-Luz le collectif créé pour combattre le creusement d'un vaste parking souterrain municipal sur le port souhaite lancer une consultation auprès de la population.
Il  nous a communiqué le texte suivant.

"
Bonjour,
Votre groupe politique a partagé et participé à plusieurs évènements organisés par le collectif afin d'exprimer sa ferme opposition au parking Foch. Face à une municipalité qui continue de faire la sourde oreille, nous avons décidé de lancer une consultation citoyenne. Nous espérons votre soutien en vous diffusant le courriel ci-dessous qui contient le lien vers la consultation.
Sincères salutations

Le parking Foch : POUR ou CONTRE?

Depuis quelques mois (voir années), à Saint-Jean-de-Luz, cette question alimente de nombreuses discussions et fait débat  "POUR ou CONTRE" le parking Foch ?

Depuis sa création le collectif se mobilise afin de montrer son opposition au projet mais aussi pour informer le plus possible la population afin de mettre en lumière les réels enjeux économiques et dangers environnementaux que 
ce parking représente  .

Même si le collectif Stop.Parking.Foch est opposé à la construction de ce futur parking souterrain, nous souhaitons un réel débat populaire sur la question. Car si une concertation publique sur le projet global de l'îlot Foch à bien eu lieu, elle est à nos yeux loin d'être suffisante.

C'est pourquoi nous avons décidé de mettre en place une consultation citoyenne sur le sujet. Celle-ci veut répondre aux attentes d'une partie de la population mais pas seulement. Lors de l'enquête publique d'avril 2021 sur le déclassement de foncier public "parking Jaulerry", la commissaire enquêtrice précise [sic]: " l’acceptabilité sociale, environnementale et financière n’est pas unanime, qu’elle donne lieu à des positions clivantes". Il est donc clair qu'une consultation sur ce sujet est nécessaire.

C'est dans cette optique que nous espérons que le plus grand nombre de personnes puisse donner son avis, que l'on soit POUR ou CONTRE.
La réussite de cette consultation citoyenne vise à inciter la municipalité à lancer un référendum local sur ce sujet afin que les citoyen(ne)s s'expriment et pour clore ce débat.

Faites entendre votre voix en participant à la consultation citoyenne en cliquant ici ->  Consultation citoyenne - Parking FOCH
Nous vous invitons à partager ce courriel autour de vous.

Collectif STOP.PARKING.FOCH kolektiboa"


Il va sans dire que, pour les Socialistes, la question du POUR ou CONTRE ne se pose pas. La cause est en effet entendue et c'est sans aucune nouvelle condition préalable que la @Gauche Luzienne a demandé, la première, un référendum  sur ce sujet, dès 2016, s'étonnant depuis l'origine que l'on envisage de bâtir en zone inondable et sur terrain nu et constatant que l'on dissimule ce fait au public de manière récurrente. Ce n'est donc pas seulement le stationnement souterrain municipal, fait pour complaire aux promoteurs disposant de la friche Lamerain-Fraysse et ses abords, mais toute l'opération d'urbanisme qui nous paraît devoir être reprise.



BILLET DU 20 JUILLET 

INDIGNE ET INDIGNÉS 
Taxée sans raison "d'indignité" par le maire de Saint-Jean-de-luz, qui l'accable du reste  d'autres gentillesses  sur son compte Facebook après sa querelle avec les manifestants indépendantistes d'U14 (auxquels J-F Irigoyen aura fait une énorme publicité, alors qu'il a prétendu n'en avoir compté que 50) l'opposition municipale siégeant au conseil municipal a fini par réagir, hier. Manuel de Lara et les centristes - qui considèrent que, si les allégations de M. le Maire sont exactes (voir le billet d'hier, un peu plus bas, sur la ou les gifles qui auraient été données à notre premier magistrat et les vols qui auraient été commis) les actes des protestataires sont graves, ont, les premiers, fait savoir en fin d'après-midi leur intention de saisir le ministère de l'Intérieur (quoique, très curieusement, notre édile ait déjà annoncé, dans une déclaration à SUD OUEST, qu'il ne déposerait aucune plainte ; là encore, lire à ce propos notre billet précédent). Quant au groupe Herri Berri, il publiait dans la soirée une demande d'excuses formelles, en même temps que les images du doigt d'honneur brandi par le maire à la face des séparatistes. Là où le Centre s'indigne d'abord d'éventuelles voies de fait commises contre un élu représentant l'État, les Abertzale reprochent en premier lieu au maire de les avoir agressés sans motif en doutant ouvertement de leur vertu républicaine. Tous les élus minoritaires condamnent agressivité et violence.. d'où qu'elle vienne !




Ayant décidé de clore à la mi-juillet le cycle des publications de la @Gauche Luzienne pour pratiquer notre traditionnelle pause estivale (intention que l'actualité nous a conduits à ne pas appliquer totalement, comme les mises à jour récentes sur cette page le montrent) nous nous étions inquiétés dès le 8 juillet du "contexte tendu" semblant régner cet été, notamment à Saint-Jean-de-Luz. Les événements, hélas, ont confirmé ce pressentiment d'un été en pente dure que le caractère et les propos de J-F Irigoyen, souvent inappropriés, ne peuvent que contribuer à rendre plus orageux !

BILLET DU 19 JUILLET 2021

COURAGE, FUYONS ! (bis) En allant à la rencontre des manifestants d'U14 le jour de la Fête Nationale, M. le Maire a - ou aurait - pu apparaître comme faisant preuve de détermination, voire d'écoute. Mais s'agissait-il de sa part d'un vrai courage politique, dans la mesure où l'on parle (de part et d'autres) d'échanges d'invectives entre lui et les protestataires - dont, bien évidemment, nous ne partageons ni les méthodes ni les valeurs - plutôt que de dialogue serein ? L'affaire se solde dans un contexte de bousculade montrée par les médias audiovisuelspar une banderole arrachée "à mains nues" par l'édile , lequel s'est fait ensuite surprendre (de nombreuses captures vidéo circulent) en train d'adresser un geste obscène à la foule depuis le perron de la maison commune. On ne comprend pas pourquoi le premier magistrat, qui affirme aujourd'hui avoir été insulté (et giflé, malgré ses talents athlétiques) alors qu'il agissait en tant que représentant de l'État, annonce dans le même temps ne pas vouloir porter plainte. Des symboles républicains auraient pourtant été lésés : on aurait dérobé des drapeaux enlevés au monument aux morts et tenté d'arracher le pavillon tricolore flottant sur la mairie. Il ne s'agit pas de sa part, en tout cas, de faire montre d'une volonté (ré)conciliatrice ; il s'en prend tout au contraire (sur les réseaux sociaux) aux groupes minoritaires siégeant au conseil municipal avec sa coutumière véhémence. Ne ferait-il pas mieux de confier à la justice le soin de démêler les torts et de punir les éventuels fauteurs de trouble ?

 

ARCHIVES

BILLET DU 18 JUILLET 2021

COURAGE, FUYONS ! En déprogrammant le conseil municipal prévu ce vendredi et en tentant de surcroît, par une prise de parole dans le journal, de couper l'herbe sous le pied des organisateurs du rassemblement prévu sur la place Louis XIV ce soir, M. le Maire a fait preuve d'un esprit manoeuvrier beaucoup plus que téméraire.

Les oreilles de J-F Irigoyen auraient, à coup sûr, chauffé, s'il ne s'était avisé de se dérober aujourd'hui à la vindicte populaire. Les quelques centaines de Luzien(ne)s présents sur la place Louis XIV (ils se sont promis de revenir plus nombreux et plus bruyamment) n'ont eu de cesse, en effet de s'adresser à lui (sur tous les tons et en deux langues) pour lui reprocher de ne pas vouloir les écouter . Las, il n'est  pire sourd que celui qui, ne voulant pas entendre, a déserté l'arène démocratique.

Quant aux déclarations édilitaires, qualifiées "d'effets d'annonce" par le collectif stop.parking.foch elles n'entamaient pas la détermination des citoyen(ne)s présent(e)s, résolu(e)s à dénoncer le flou sur les coûts, le dimensionnement et la qualité de la concertation autour du projet, et toujours persuadé(e)s que l'implantation (à 20 mètres du port, en zone inondable et en plein centre historique) justifiait une mobilisation massive des habitant(e)s.

BILLET DU 25 MAI 2021

DES MOTS QUI SONNENT FAUX : M. le Maire déblatère (une fois de plus) dans le quotidien local, mais il n'oppose rien de très solide aux arguments de ceux qu'il agresse !


C'est décidément une habitude dont on peut redouter (pour J-F Irigoyen lui-même) que tout le monde finisse par se lasser. Il ne peut s'empêcher de dénigrer violemment ses contradicteurs, transformant d'ailleurs à l'occasion le conseil municipal "en théâtre" comme a pu s'en amuser récemment un élu centriste témoin de passes d'armes épiques entre gens s'accusant réciproquement de s'être traités l'un l'autre de "menteur" (ceci, malgré la retransmission en vidéo des débats, qui a vraisemblablement  poussé notre premier magistrat à mettre un peu d'eau dans son vin). M. le Maire n'hésite pas non plus à recourir à l'élégant procédé qui consiste à s'en prendre à ses opposants par voie de presse.  SUD OUEST évoquait à ce propos, dans son édition d'hier, les "échanges d'amabilité entre défenseurs et adversaires du projet de parking ... et d'aménagement" de l'îlot Foch. Mais le journal publiait tout de même, sans vraiment la commenter "la réponse" de M. le Maire à Gardena (réponse plutôt déplacée, qui commençait par l'accusation "de déni de démocratie" - rien que çà !- adressée au président de l'association de défense du patrimoine, M. François-Xavier Letamendia). 

Emporté par sa verve, M. le Maire a toutefois consenti, malgré un propos globalement confus, à admettre  - pour la première fois publiquement - la vérité que nous n'avons eu de cesse de rappeler à nos lecteurs et qu'il a toujours niée malgré l'évidence : à savoir que son parking n'est pas du tout "situé hors aléa" mais qu'il est bel et bien exposé aux risques les plus patents d'inondation et de submersion.

Faisons donc le bilan des trois assertions du premier magistrat luzien reprises dans le quotidien local, et notons leur grande étrangeté.

1°) Pour J-F Irigoyen, son projet de parking ne serait pas en zone inondable !? Il se contredit pourtant aussitôt après avoir asséné cette contre-vérité en admettant que son aménagement est bel et bien en zone partiellement inondable pour 25% de la surface - située "en zone aléa faible" concède-t-il. Il omet naturellement de préciser aux Luzien(ne)s qu'en fait d'aléa, il s'agit d'un risque avéré d'inondation/submersion, et que la faiblesse du dit risque est toute relative puisque le PPRI (tombé dans les oubliettes préfectorales entre temps, il est vrai) précisait dans sa mouture provisoire qu'il s'agissait là, au contraire, d'une" zone verte à considérer comme une zone rouge" (et totalement inconstructible, donc). Il faudrait pourtant, selon M. le Maire, qu'on le laisse libre de "construire" (ou de forer ?) en zone inondable et sur un terrain nu, au mépris des règles, mais au prétexte que "les deux tiers de la ville ancienne" sont dans une situation d'exposition au risque comparable, voire plus grave ? Drôle de logique.

2°) Pour le Maire de Saint-Jean-de-Luz, dévier tous les flux du boulevard Victor-Hugo vers la petite rue Marion-Garay ne va pas "provoquer des embouteillages". Il brandit pour appuyer son dire une étude (?) prédisant que "le trafic parasite de recherche de  places sera allégé". L'argument est très peu convaincant : il aurait mieux valu faire preuve d'humour, comme le commissaire enquêteur à propos de l'abandon au privé de la parcelle correspondant au trottoir "du Garage" - qui constatait que, dans les faits, cet espace est déjà privatisé depuis longtemps ! (car, de la même façon, cela fait belle lurette que la circulation et le stationnement ont viré à l'anarchie et à la thrombose, dans le centre urbain).

3°) Le projet ne présenterait aucun risque financier pour la commune. Et M. le Maire d'insister sur le profit supposément généré par la vente par laquelle la commune se dépouille au profit d'acteurs privés de la parcelle Jaulerry (entre autres). Non seulement l'argument n'a rien à voir (car ce sont les coûts du creusement, puis de l'exploitation et de l'entretien de l'infrastructure qui font douter Gardena, et pas seulement elle, de la rentabilité du projet de parking public) mais il souligne paradoxalement l'une des plus grandes curiosités du dossier Foch. Car si le produit de la vente au privé doit permettre de "financer les aménagements prévus sur l'espace public" (au moins partiellement) on  se demande encore pourquoi les promoteurs acquérant les terrains ont accepté de les payer presque trois fois plus cher que l'estimation des domaines. Le journaliste n'a pas pensé à demander à J-F Irigoyen quelque éclaircissement sur ce point. Quel dommage !

AJOUT LE 4 JUIN
L'Association Gardena nous a fait parvenir une copie de son communiqué de presse du 3 juin (écrit en réponse aux allégations de M. le Maire). En voici un extrait :

 Force est de constater que M. Jean-François Irigoyen perd ses nerfs… Pour autant, personne ne conteste sa brillante élection à la tête de la Cité des Corsaires ! Mais il faut reconnaitre que, pour l’urbanisme, un score de 58 voix d’avance sur l’ensemble de l’opposition Municipale qui s’oppose au projet de parking public situé là où il est envisagé, devrait raisonnablement faire réfléchir la mairie avant de s’engager (« pour près de 100 ans » avait affirmé l’ancien maire le 24 septembre 2016) ! Gardena décèle ici une obstination dans la désinformation, un déni de vérité.



UNE TRIBUNE publiée le 07/02/21 co-signée par D. Marsaguet et P-L Vanderplancke, conseillers municipaux d'opposition durant la précédente mandature

PIEDS NUS DANS LE PARC : propagande et réalités entre la gare et l'Hôtel de Ville


ULTIME SONNETTE D'ALARME

A l'heure où les citoyen(ne)s Luzien(ne)s dégoûté(e)s par l'intention de la Ville de commencer à creuser ses "sept enfers automobiles" sous terre, entre le port et l'ancien garage Renault, ont lancé une pétition sur internet pour tenter de mobiliser l'opinion contre ce chantier, nous souhaitons pour notre part que le succès de leur démarche incite également les services de l'État à la vigilance, puisqu'ils doivent encore publier le PPRI susceptible d'établir définitivement (selon la thèse soutenue par J-F Irigoyen, qui n'en démord pas d'avoir obtenu de M. le Préfet l'autorisation de creuser "son" trou) que la prévention des risques d'inondation et de submersion est compatible avec l'édification d'un grand parking public sur un terrain nu, au bord de la Nivelle. Seule une non conformité au PPRI semble en effet susceptible d'entraver la construction du parking, localisé dans un secteur réputé en partie inondable, et très loin de marquer par ailleurs  une "entrée de ville", contrairement au discours de M. le Maire, puisqu'il occupe tout au contraire un emplacement matérialisant bel et bien le centre de l'agglomération Cibouro-Luzienne (à tel point qu'il jouxte immédiatement la zone archéologique délimitée par le boulevard Victor-Hugo, dont le débouché sera fermé à la circulation automobile et rétréci pour permettre aux immeubles de déborder la friche Lamerain-Fraysse).

CLARIFICATION

La @Gauche Luzienne souhaite expliciter une dernière fois sa position sur le dossier, et donner son analyse sur le contexte politique dans lequel s'inscrit la rénovation de l'îlot Foch.

1°) Aucune force politique minoritaire ne semble plus actuellement être favorable au creusement du parking public Foch, quand, à certaines époques, une ambiguïté nous avait semblé demeurer, à tort ou à raison, sur ce plan. Nous tablons par conséquent sur une possible convergence pour prendre position sur ce dossier en appui aux élus hostiles au parking et opposer ainsi a minima une dernière résistance significative au "passage en force" de la municipalité en place.

Quelle est la situation ? Les élus du Centre Luzien ont clairement fait campagne sur le thème de l'arrêt de ce projet en cas de victoire de Manuel de Lara, tandis que le groupe Herri Berri se dit partisan d'un stationnement réservé aux seuls riverains et travailleurs, donc hostile au projet [on pouvait du moins l'espérer, avant qu'un communiqué refusant d'adhérer à la pétition de Gardena ne vienne "doucher nos espoirs", mais on peut y croire à nouveau, puisque les militants d'Herri Beri se sont photographiés sur un cliché mis en ligne aujourd'hui  avec une banderole "contre le parking" - note ajoutée le 20 mars] . L'idée d'un référendum sur le sujet, lancée sans succès par les élus socialistes il y a quelques années, est même reprise de tout côté à présent (mais il est bien tard, puisque la décision de faire ce parking a été votée par le conseil municipal, et en quelque sorte validée par le dernier scrutin municipal, et que de plus la proposition - toute symbolique - émane parfois de mouvements qui se gardent bien, "en même temps" qu'ils la font, d'exprimer une opinion tranchée sur le bien-fondé de l'aménagement). Il apparaît donc que ce parking public en zone potentiellement inondable est bien le projet de la seule majorité : une majorité fragile, compte tenu des conditions de l'élection (et de la faible participation observée) et qui pourrait peut-être (soyons optimiste) se montrer sensible aux représentations émanant d'un mouvement d'opinion trans-partisan.

2°) La majorité conservatrice prétend réaliser ce parking public pour éliminer les automobiles (alors qu'elle va au contraire les drainer vers "le coeur" de la cité, et surtout : que d'autres ressorts la poussent à agir, motivations que nous désapprouvons totalement).

Même "Le Piéton", enclin comme il l'écrit dans l'édition du 5 février de SUD OUEST  à ne pas "donner son avis" personnel, note que le projet est seulement "censé lui faire la part belle" (émettant ipso facto un doute salutaire). En réalité, c'est d'abord pour obtenir que des promoteurs privés (lesquels ont imposé que cette réalisation soit une "clause suspensive" du contrat les liant à la Ville) lui achètent la place Jaulerry (dite aussi parking Verdun, et récemment orné de jolis urinoirs en sus d'une fresque - de plus grande qualité artistique il est vrai) que la municipalité veut à toute force faire un parking sur ce site. Une opération dans laquelle une partie de l'opposition a cru voir "une opportunité" mais que la @Gauche Luzienne, qui aurait préféré végétaliser la place, redoutant qu'une "dalle d'Argenteuil à la sauce basquaise" ne défigure le quartier, déplore excessivement. Raison pour laquelle le Parti Socialiste s'était rallié à la candidature du Nouvel Élan en 2020, très fermement décidée à ne pas faire le parking public : la @Gauche Luzienne acceptant d'emblée l'idée ne plus siéger au conseil municipal si les électeurs reconduisaient les sortants dès le premier tour et fermaient par conséquent la porte à une alternance très nécessaire (laquelle aurait d'ailleurs pu se produire, pensons-nous, en cas d'alliance tripartite en amont ou, au moins, de convergences explicites sur les programmes).

3°) Notre soutien à la pétition de Gardena contre le parking public est aujourd'hui total et nous approuvons tous les arguments publiés par cette association ; mais il faut signaler que, par ailleurs, c'est l'esprit de l'opération de rénovation dans son ensemble que nous, socialistes et militants de la Gauche Luzienne, désapprouvons.

D'abord parce que nous sommes très hostiles à une part non  négligeable des éléments concrets de l'opération (Ces fameux "invariants" posés en préalable par la Mairie). Ce qui ne signifie pas que nous aurions désiré que la friche restât en friche, mais simplement qu'une rénovation différente soit entreprise. Nous sommes, en résumé : toujours fermement "contre le parking, mais pas que" comme l'avait relevé le quotidien local, quand nous lui avions exposé notre point de vue (c'était.. en 2018). Et nous sommes encore les seuls à ce jour, il faut bien le dire, à nous être exprimés pour nier que le projet de reprise de la friche soit, en l'état, une "opportunité" et à en avoir réclamé un autre, plutôt que quelques retouches cosmétiques au plan quasiment imposé en décembre 2015.

4°) Nous attendons la publication du PPRI qui peut encore (c'est notre souhait) conduire à un énième rebondissement et continuerons à jeter un regard critique sur les événements locaux, mais nous ne sommes pas simplement "des spectateurs" de la vie politique locale. 

Quoique les luzien(ne)s aient confié à d'autres, pour cette mandature, la mission de les représenter, et que ce soit naturellement à ces élu(e)s du Peuple d'agir directement sur les dossiers en cours, la sensibilité socialiste réformiste continuera d'exister à Saint-Jean-de-Luz, portée ou non par les mêmes personnes. Cette gauche social-écologique et démocratique sera attentive à ce que des solutions compatibles avec le développement durable soient mises en oeuvre (liaison douce avec la rive gauche de la Nivelle, pistes cyclables sûres, eaux de baignade propres, assainissement conforme, etc.) et à ce que les projets de la Ville soient si possible améliorés (rénovation Foch, pôle culturel ou site des Récollets, gare routière : autant de sujets de mécontentement et de réalisations décousues et mal financées, mais aussi toujours très en retard).

FOCH : PROPAGANDE ET RÉALITÉS

Sur la défensive, la majorité annonçait  pendant la dernière campagne électorale que son esplanade serait "un jardin" :
Mais vous n'êtes pas sur le point d'y gambader pieds nus dans l'herbe !
Comme de juste, l'opération de Green Washing a seulement consisté à faire croire qu'on écouterait l'Opposition 
et à décrire comme étant des zones "vertes" les nombreuses voiries
(route de la gare à la place Louis XIV, rampes d'accès au parking, route entre la rue Marion-Garay et le monument aux-morts) 
en les dessinant miraculeusement entourées de rangées d'arbres
 (on espère  les dits arbustes très résistants au plomb et au CO2 des pots d'échappement).


 Dans les faits, l'entreprise "de rénovation" comprend le déplacement du rond-point de la gare et présente quelques (très) gros défauts de circulation  (dont on trouvera un résumé en ligne en cliquant ici)... sans que ces dernier soient ses seuls défauts !
D'abord présentée découverte, puis agrémentée de bosquets (voir ci-dessous la propagande datée de décembre 2018) la dalle désactivée de M. le Maire sera en réalité ornée de quelques escaliers, comme sur la vue proposée plus récemment et reproduite ci-dessus (les accès au parc sont entourés de petites murailles, par crainte d'une submersion, sans parler de bouches d'aération - qui ne sont jamais montrées, mais qu'il faudra bien mettre en place) et peut-être finalement assez peu propice à la circulation pédestre ? Une belle esplanade arborée serait certes envisageable : à condition de ne pas devoir couvrir un vaste parking. Et un projet immobilier plus modeste mais plus aimable est sûrement possible, qu'on aurait du proposer de longtemps aux investisseurs.
 
L'esplanade après son "verdissement" : une réponse attestant l'ouverture 
d'esprit de la municipalité (sic) et son écoute, d'après ses propres dires !

Billet du 13 janvier 2021

Méfait accompli ? Les prémices du chantier du parking Foch

VOEUX DU MAIRE ET DES OPPOSITIONS
Le quotidien régional juxtapose plaisamment dans son édition du 13/01 les voeux (pieux) de M. le Maire et les souhaits de ses opposants.


Les oppositions municipales ont été "sollicitées" par SUD OUEST. Si le porte étendard d'Herri Berri, Pascal Lafitte, pourfend le caractère "inadmissible" de la communication de M. le Maire, lequel s'adresse aux élus par médias interposés, dénonçant une forme de "mépris inacceptable" Manuel de Lara s'en tient au contexte et formule le voeu d'une "nouvelle année radieuse" . Il est rendu compte du texte que nous avions mis en ligne ici le 4/01 à propos du PPRI et du parking Foch dans lequel nous doutions du prétendu "feu vert" dont se prévaut la Ville. M. le Maire a beau insister sur l'avis favorable qu'on lui aurait donné, il ne s'agit en aucun cas d'une autorisation d'urbaniser.

COMMUNIQUÉ DE PRESSE DU 4 JANVIER 2021

Divers indices donnent à croire en ce début d'année en l'imminence des travaux de dérivation des réseaux dans le centre-ville, ceci pour permettre le creusement des sept niveaux souterrains désirés par la mairie au long du port (sous l'actuelle avenue de Verdun). Nous aimerions bien que M. le Maire patiente avant de dépenser l'argent public (que le Conseil Municipal l'a autorisé à investir dans ce chantier) peut-être inconsidérément, compte tenu que l'autorisation d'urbaniser ne semble pas lui avoir été donnée ; c'est du reste impossible puisque le PPRI n'a toujours pas été définitivement publié. D'où notre alarme, et notre constat : J-F Irigoyen a tendance à prendre, dans ce dossier, quelques libertés avec la vérité.

texte transmis aux médias locaux

Les Socialistes Luziens relèvent «les vérités alternatives» de J-F Irigoyen et appellent à nouveau les Luzien(ne)s à la plus grande vigilance face au projet de parking Foch. La commune de Saint-Jean-de-Luz a décidé de rénover l'îlot Foch et ses abords, cette friche située entre la gare, le port et la mairie, qu'elle tient curieusement à présenter comme une "entrée de ville". A en croire M. le Maire, qui l'affirmait en mars dernier : tout était prêt, y compris le site de stockage des déchets de chantier (lesquels seraient, selon nos informations, élégamment transférés sur le territoire d'Urrugne).

1 - Notre premier magistrat a soutenu pendant toute la campagne électorale que M. le Préfet avait "validé" son projet de parking sous le terrain adjacent, c’est-à-dire sous l'actuelle avenue de Verdun.

Ce n'était pas l'exacte vérité : puisque les services de l'État ont fait savoir durant l'été que la finalisation du PPRI - le Plan de Prévention des Risques, dont nous avons toujours pressenti qu'à moins d'une révision spectaculaire, il ne permettrait pas aux projets de la ville d'aboutir sans une refonte complète de ces derniers - ne serait pas prête avant la fin du premier trimestre 2021 (dans le meilleur des cas). Tout confirme donc que, contrairement aux allégations de la municipalité, le projet de parking Foch n'est pas forcément compatible avec les risques constatés sur le terrain, lesquels sont toujours en cours d'évaluation... il n'a, en tout cas, nullement été « approuvé » pour l'instant.

2 - Notre premier magistrat n'a cessé de marteler, y compris dans la presse locale, que son parking n'était pas en zone partiellement inondable, et que ceux qui prétendaient le contraire "ne connaissaient pas le dossier" ou bien qu'ils mentaient pour "faire peur" .

Là encore, ce n'était pas la vérité : car les services de l'État n'auraient aucune raison de différer aujourd'hui la modélisation finale du PPRI si la zone n'était pas inondable (crues de la Nivelle) voire potentiellement exposée aux submersions marines (proximité du port). Ils n'auraient pas exigé non plus, et de longue date, que tous les accès et aérations du parking prévu soient rehaussés (un rehaussement dont la nécessité a fini par être reconnue timidement lors du conseil municipal de juillet dernier). Le fait même qu'il y ait un doute (sur l'intensité et les limites spatiales du risque) nous paraît suffire à invoquer le principe de précaution pour remettre en cause la rationalité de cet aménagement souterrain.

Aujourd'hui, les Luzien(ne)s ne savent toujours pas si les travaux sur la friche, en marge du centre-ville, sont ou non imminents. Une fois encore, les citoyen(ne)s peuvent constater que la parole des décideurs locaux a manqué de sincérité et que le calendrier du Projet Foch a, de nouveau, spectaculairement « glissé » !

Dans ces conditions, la @Gauche Luzienne interroge.

  • Monsieur le Maire peut-il indiquer à la population la date à laquelle il attend la finalisation du PPRI, et préciser quand il espère obtenir les autorisations d'urbaniser lui permettant de délivrer les permis de construire en vue de faire « son parking »  (puisque, de toute évidence, les autorisations de l'État lui manquent encore) ?

  • Peut-il garantir par ailleurs que la ville ne va pas se lancer dès à présent dans une dérivation des réseaux (ruineuse et compliquée techniquement) sans avoir l'assurance que le projet sera validé ?

La @Gauche Luzienne, constatant que ce projet pourrait, sinon tomber à l'eau, du moins faire "pschitt", dans la mesure où le PPRI définitif est encore susceptible de déboucher de facto sur son interdiction, réitère son opposition à l'implantation d'un parking public souterrain sur le port, car dangereux, mal conçu et localisé. Elle souhaite apporter par avance son soutien à celle(s) des organisations politiques locales, siégeant ou non au conseil municipal qui voudront bien exprimer les fortes réserves qu'une part importante du public formule à l'égard de cet aménagement.

POUR LA SECTION PS : Émile Amaro (secrétaire) et Pierre-Laurent Vanderplancke


En pièce-jointe et pour rappel (le parking Foch avait été l'un de nos thèmes de campagne) :

ÎLOT FOCH : UNE FAUTE SUR MER. Quand M .le Maire se vantait en point d'orgue du conseil municipal d'avoir reçu le feu vert de M. le Préfet

ÎLOT FOCH : UNE FAUTE SUR MER (QUAND LE MAIRE SORTANT SE HÂTE DE TROUVER UN DÉLÉGATAIRE PRIVÉ POUR SON PARKING...

Publiée par Gauche Luzienne sur Mardi 11 février 2020

ÎLOT FOCH : UNE FAUTE SUR MER (QUAND LE MAIRE SORTANT SE HÂTE DE TROUVER UN DÉLÉGATAIRE PRIVÉ POUR SON PARKING...

Publiée par Gauche Luzienne sur Mardi 11 février 2020

 *

Parties prenantes de la liste NOUVEL ÉLAN fondée sur un projet de démocratie participative ouvert à toutes les sensibilités progressistes, les élus socialistes de la mandature précédente ne souhaitaient pas s'accrocher à leur fauteuil d'élu local et occupaient un rang trop lointain pour devenir conseillers municipaux d'opposition en cas de défaite face aux sortants. Ils demeurent des observateurs de la vie locale et des militants, quoique sans mandat électif.

BILLET DU 30 JUIN 2020
La victoire, à Ciboure, de la liste d'union des gauches : socialiste, écologiste et régionaliste (avec à sa tête le leader local d'EH Bai !) l'aurait-elle laissé sans voix ? Manuel de Lara s'étonne en tout cas du silence de J-F Irigoyen depuis le premier Conseil Municipal de la mandature (un véritable marathon qui s'est déroulé le 12 juin).

M. le Maire avait en effet promis ce soir-là aux élus de la liste du Nouvel Élan (groupe : Nouveau Centre Luzien) de répondre de manière détaillée à leurs questions (précises) sur la gestion de l'épidémie et ses conséquences sur les ressources humaines municipales.

Incapable de répondre sur le moment (air connu) le premier magistrat avait en effet  promis de donner rapidement des informations : Manuel de Lara doit constater dix-sept jours plus tard "qu'il flotte comme un air de vacances" et que les réponses annoncées sont demeurées informulées (autre air connu).

Publiée par Gauche Luzienne le Mardi 11 février 2020





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Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.