A C T U A L I T E S

AGENDA * ATELIER-DÉBAT DE LA GAUCHE LUZIENNE LE 18

18 septembre La restitution des réponses formulées au questionnaire "Saint-Jean-de-Luz : qu'en pensez-vous ?" sera l...

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mercredi 10 septembre 2025

HÉROS DES DEUX MONDES ?

 PUBLIÉ LE 10/09

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Le service des urgences de la Polyclinique vient d'être réactivé. L'information en a été donnée le 8 septembre.

Notre maire l'a, de son côté, annoncé à grand renfort de publicité. Et les partisans du "général Morphée" n'ont pas craint du reste de se répandre sur les réseaux sociaux pour imputer principalement ce succès... au sénateur Max Brisson, quand beaucoup d'autres acteurs, de la vie politique et simples citoyens,  s'étaient mobilisés avant (voir la photographie ci-dessous) autour et après ce dernier. Et pas tous proches du "parti des Honnêtes Jean-François" (LR) !  Le Maire a d'ailleurs rapidement ajusté sa propre communication pour remercier "tous les acteurs". On sait aussi,  depuis peu, qu'un des élus de la majorité municipale luzienne a été par ailleurs (selon le journal régional, qui consacre un article "aux dessous" de ce sauvetage) bombardé Directeur des Urgences. Quel succès, donc, pour notre héros local.

Eta orain : no problemo ?

Fin connaisseur du dossier, notre député, Peio Dufau, s'est félicité d'un heureux dénouement mais a signalé que le plus dur restait à faire. Comme l'explique Mediabask, il faudra mobiliser 1,8 millions d'euros du côté de l'ARS (Agence Régionale de Santé) pour permettre le bon fonctionnement du partenariat envisagé avec le CHCB (le centre hospitalier public Bayonne - Côte Basque) auquel les administrateurs de la Polyclinique ont accepté de se rallier. Peio Dufau  prévoit que les habitants du bassin de vie devront "mettre la pression" pour obtenir le versement de cette somme, nécessaire afin de financer des travaux indispensables. On espère que M Irigoyen agira d'emblée en ce sens au lieu de se montrer de prime abord timoré, et de déclarer qu'il redoute une récupération politicienne. Il a en effet déjà  joué cette mauvaise partition avant que la manifestation du 27 juin ne le réveille pour de bon, lui permettant de montrer finalement tout son talent en la matière à la population de sa ville ! On l'espère maintenant en héros d'un autre monde : celui du terroir périurbain et rural de notre littoral et de la Nivelle, où tous le féliciteront sans arrière pensée si, pour de bon, le problème des Urgences trouve une solution définitive et pérenne.


dimanche 6 juillet 2025

CRISE DES URGENCES : l'état à la rescousse ?

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Préfecture et Autorité Régionale de Santé communiquent ensemble à propos de la fermeture annoncée des Urgences Luziennes.

Pour dire qu'ils prieront la Direction de La Polyclinique de bien vouloir revenir sur sa décision.

Seul "hic" : leur courrier présente les Urgences comme nécessaires "aux Luziens". Certes, mais pas seulement : tout un bassin de vie est en effet concerné, comme la mobilisation d'élus et habitants de tout le secteur l'a déjà montré.





lundi 30 juin 2025

SCANDALE ! à Saint-Jean-de-Luz

PUBLIÉ LE 28 JUIN

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Ce 27 JUIN à 19 heures... 1000 Luzien.nes contre la suppression des URGENCES. La mobilisation a été forte, à l'appel de Peio Dufau et du maire de Saint-Jean-de-Luz. Aux cotés de J-F Irigoyen, et en plus du député, le Président du Conseil Départemental et la sénatrice Frédérique Espagnac se sont exprimés publiquement pour dire leur refus du fait accompli. Étaient là, également : les maires de plusieurs communes du secteur (dont Hendaye, Ciboure, Urrugne, Bassussary, etc.) de nombreux élus et des représentants de toutes les tendances. Beaucoup de gens, de la commune et du Bassin de la Nivelle, voire d'un périmètre encore plus étendu, tout simplement inquiets... et écoeurés de voir "l'argent passer avant la santé".

Ce n'est donc pas seulement la "classe politique" (pour reprendre les mots en manchette du quotidien local SUD OUEST - et encore moins le seul PCF d'Hendaye ou Herri Berri, comme le donnait à entendre Mediabask) qui s'est scandalisée, mais toute la population.

Si le discours de M. le Maire, consensuel, est bien passé, quoique beaucoup de Luzien.nes se soient étonné.es de son engagement à contre-temps (voir notre précédent billet le moquant gentiment, pour son réveil tardif, en tant que "général Morphée") et n'aient pas compris comment il n'avait pas pu apprendre plus tôt la décision radicale de la Polyclinique de fermer son service d'urgences (connue depuis Mercredi et de manière indirecte, par un courrier adressé à l'ARS / autorité régionale de santé) la foule a semblé adhérer au ton, plus revendicatif, de Peio Dufau.

Quant à M Lasserre, Président du Département, il dut affronter un début de "bronca" (qu'il avait, à vrai dire, anticipé) de la part des habitant.es énervé.es par son apparente complaisance envers l'administration de l'établissement privé, au point de contraindre J-F Irigoyen à demander un peu de calme. Mme Espagnac sut conclure par une invitation au plus large des rassemblements pour, au delà des clivages, trouver une solution.


Objectif commun à tous les orateurs, mais rendu plus ardu en raison du refus de la clinique d'accueillir des médecins de l'Hôpital Public pour assurer les urgences (hypothèse un temps discutée) et du contexte des négociations, devenu très tendu, le gouvernement brandissant aujourd'hui la menace - sans doute toute rhétorique - d'une interdiction d'exercice de la médecine imposée à la Polyclinique si sa direction persistait dans son attitude non collaborative.


Rappelons que les forces de gauche (pas seulement Herri Berri, n'en déplaise encore une fois à Mediabask) avaient alerté l'opinion en amont, tentant de mobiliser, dès le mois de février, l'attention de tous les acteurs, et avaient lancé une pétition - cette dernière est toujours d'actualité !

La Gauche Luzienne invite ses sympathisants à oublier pour un temps l'attitude parfois équivoque des forces conservatrices sur ces sujets, l'enjeu étant de pouvoir imposer le maintien (ou la "réouverture", car 10 à 15 % des vacations ne sont plus assurées depuis queques temps déjà)  du service des urgences local, ce qui ne sera possible qu'avec l'aide de tous les acteurs.

Elle s'associe aux remerciements et encouragements prodigués aux soignants, sans lesquels notre société serait bien démunie. C'est avec eux que le chemin doit être tracé.



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mercredi 25 juin 2025

URGENCES à SAINT-JEAN-DE-LUZ : LE RÉVEIL (TARDIF) DE M. LE MAIRE

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Chacun se souvient comment J-F Irigoyen avait pris la parti d'exprimer publiquement ses doutes sur l'utilité des manifestations et même parlé d'un risque de "récupération" quand l'indignation des citoyen.nes s'était exprimée publiquement devant les réticences de l'établissement de soins privés à assumer sa responsabilité dans le cadre du service public d'Urgences qui lui avait été confié. 

Face aux manquements répétés du délégataire (en clair : suite aux fermetures récurrentes des Urgences par la clinique luzienne) la Droite locale avait cru bon, dans un premier temps, de tergiverser ; et notre municipalité n'avait pas hésité à brocarder la pétition lancée avec, notamment, le soutien de la Gauche Luzienne et des différentes composantes du groupe Herri Berri, et celui de notre député.

C'est que, selon notre premier magistrat, il fallait en effet "négocier" ! 


Force est de constater aujourd'hui que "l'art du deal à la sauce basque" n'a pas été plus efficace que les bras de fer (et autres mouvements de menton) de l'inconséquent Donald Trump.   Voici donc J-F Irigoyen contraint d'opérer un complet revirement. Confronté à la perspective d'une disparition totale du service des Urgences implanté à la Polyclinique de la Côte Basque, il en appelle à présent à la mobilisation du peuple, invitant les Luziens à  manifester ce vendredi pour exiger le maintien des urgences hospitalières locales, du moins  selon le média ICI (anciennement FRANCE BLEU) lequel évoque un communiqué de la municipalité dans lequel J-F Irigoyen annonce qu'il craint que la polyclinique ne ferme définitivement ce service vital dès septembre.

Mieux vaut tard que jamais, même si l'on peut regretter que la mobilisation de notre édile ait failli intervenir..  après la bataille. Pourquoi diable n'agite-t-il pas le bras (dont on se targue souvent, parmi les notables du crû de la supposée longueur, citant les soutiens d'ex premiers ministres ou de leurs parents) ? Et pourquoi n'a-t-il pas activé plus tôt tous ses réseaux, supposés si efficaces ? C'est à Peio Dufau (Député EH BAI, membre du groupe socialiste et apparentés et issu du Nouveau Front Populaire) qu'est revenu, en tout cas,  le mérite d'avoir alerté le gouvernement et pris l'opinion à témoin  

La Gauche Luzienne, qui n'est pas rancunière, soutiendra la démarche, unitaire, et apparemment initiée par la mairie, pour agir avec toutes les forces vives, de tous les bords politiques voire au delà des partis,  afin d'éviter le désastre en faisant front tous ensemble pour contraindre la clinique à prendre ses responsabilités et à en revenir à une philosophie plus proche de celle d'Hippocrate.

RV à 19 h face à la Polyclinique ce vendredi 27 juin




Ajouté le 27 /06
LA CHARGE DU GÉNÉRAL MORPHÉE

Le Maire condamne la décision prise par la Polyclinique de ne pas solliciter 
de l'ARS le renouvellement de son autorisation d'exercer l'activité médecine d'urgence 


Dans le même temps, les cliniques privées du secteur (celles du groupe Ramsay à Biarritz) bien conscientes du scandale provoqué et peu soucieuses de voir remis en cause le principe même des partenariats public-privé ("à toi les servitudes peu lucratives, à moi les bénéfices" aux yeux du conseil d'administration de la Polyclinique Côte Basque Sud ?)  déclarent qu'elles maintiendront leur engagement dans ce service vital !

LIRE LE COMPTE-RENDU 



vendredi 28 février 2025

UNE PÉTITION URGENTE

 Ce vendredi matin se sont réunis sur le parvis de la Polyclinique luzienne quelques dizaines de citoyen.ne.s inquiet.es. et des élu.e.s du secteur tout aussi concerné.e.s par la dégradation d'un service public vital, dont on est en droit de se demander si l'avoir confié (on dit "délégué") à une entité privée s'avère, avec le recul, être le meilleur des choix.

Ce rassemblement visait à dénoncer la prolongation de la "crise des urgences" sur le Sud Pays Basque et le bassin de la Nivelle. Le groupe Herri Berri en avait pris l'initiative, laquelle a été soutenue par des conseillers municipaux, départementaux et régionaux, dont certain.e.s ont pris brièvement la parole afin d'interpeller les autorités responsables (notamment l'ARS). La sénatrice Espagnac avait fait connaître son adhésion au mouvement de protestation, porté également par notre député de la sixième circoncription, Peio Dufau, qui a pris le micro pour conclure les déclarations publiques et apporter quelques précisions sur les pistes entrevues pour régler le problème.


RAPPELONS QU'UNE PÉTITION CIRCULE 
DONT QUELQUES MILLIERS DE PERSONNES SONT D'ORS ET DÉJÀ SIGNATAIRES


ON PEUT LA TROUVER EN LIGNE EN CLIQUANT SUR CE LIEN

 








samedi 29 avril 2023

Premier MAI à l'offensive/ un grand besoin d'unité contre la violence d'un gouvernement décidé à contraindre au travail (ou à l'attente d'une pension décente) deux années de plus les Français(e)s !



La manifestation du 1er mai sera historique par son ampleur, et à la hauteur du refus, par une majorité de citoyens, de la politique de Macron, comme de la force du rejet, par l'opinion publique, de la réforme des retraites. Elle le sera aussi par l'unité de l'intersyndicale sur les revendications des travailleuses et travailleurs portées ensemble depuis le mois de janvier.

A Bayonne, comme à Pau, il faut montrer la même volonté unitaire et populaire en manifestant ; belle manière de rappeler qu'il existe une alternative à Macron et au RN - lesquels semblent prêts à gouverner ensemble - capable de mettre en oeuvre une politique de rupture (rappelons que 640 propositions concrètes ont été formulées dans le cadre de l'accord ayant fondé l'Union Populaire).

A lundi, donc.. qu'il pleuve ou qu'il vente. Car nous ne lâcherons rien, et pouvons par ailleurs déplorer, à cet égard, qu'aucun des groupes siégeant dans le conseil local n'ait choisi d'évoquer la question dans le billet d'opinion inséré dans la dernière livraison du journal institutionnel luzien "BERRIAK".

section de Saint-Jean-de-Luz / Donibane Lohitzune




dimanche 28 novembre 2021

NOVEMBRE DE A à Z (d'ARISTOPHANE à ZEMMOUR en passant par l'îlot Foch)

CHRONIQUE DE NOVEMBRE

Billet du 28 novembre 2021

L'actualité politique n'est guère réjouissante, ces derniers temps.  

Au plan national, c'est d'abord l'engouement des grands médias pour la candidature (encore très hypothétique) de Zemmour, qui lasse et agace. Ce battage médiatique n'a pas peu contribué à rendre la pré-campagne des élections présidentielles tout à la fois ennuyeuse et choquante. Alors que des dizaines de migrants viennent de périr noyés en tentant de gagner la Grande-Bretagne depuis Calais, que d'autres sont morts sous les roues d'un train circulant entre Ciboure et Saint-Jean-de-Luz, peut-être le doigt d'honneur adressé à un opposant par le polémiste viendra-t-il enrayer enfin la mécanique identitaire et prétendument "patriote" (en fait nationaliste et xénophobe) de certain discours qui tend à devenir une rengaine brodant sur le thème de l'invasion, très (beaucoup trop !) largement diffusée, quand aucune discussion sérieuse n'évoque l'intégration européenne, la lutte contre le changement climatique, l'éducation et l'emploi (etc.).

Symbole pénien associé à un geste de mépris attesté depuis 2500 ans au moins (Aristophane le pratiquait déjà à Athènes), brandir le majeur plutôt que de réfuter par la parole les arguments de l'adversaire n'est pas forcément de bon ton en politique ! 

Un peu plus d'humanité, nous le croyons, et des débats plus constructifs, prenant notamment en compte les exigences du développement durable, feraient en effet du bien

Sur le plan local aussi, du reste, où M. le Maire lui-même - qui n'a pourtant rien d'un "punk" - s'était laissé aller l'été dernier, en précurseur, à adresser un "fuck" à ses opposants, justifiant a posteriori sa réaction par la dénonciation d'agressions répétées qu'il aurait subies lors de la cérémonie du 14 juillet (gifles, bousculades et insultes). M. Zemmour a quant à lui beaucoup plus d'aplomb que notre premier magistrat : l'ex-chroniqueur de télévision se réfugie en effet derrière son "caractère" et ne se donne pas même la peine de trouver des excuses à sa provocation. Il est vrai qu'il se prévaut d'une radicalité expéditive, en rupture complète avec la tradition républicaine, et déploie un révisionnisme "anti doxa" bien connu, quand J-F Irigoyen, quoique prompt à s'encolérer, assume, sur ces plans au moins, des positions qui, pensons-nous, l'honorent. Mais qui l'obligent aussi, moralement, à poser des actes : et d'abord à répondre rapidement et concrètement, avec les autres élus et les représentants de l'État, au besoin d'accueil des migrants en transit par le Pays Basque, puisque cette problématique est (re)devenue urgente. Nous espérons que des solutions efficaces seront trouvées.

La @Gauche Luzienne attend des réponses adaptées à la question des migrants et reste par ailleurs attentive aux initiatives prises par la municipalité dans tous les domaines.

Elle prendra acte des bonnes décisions comme elle ne ménagera pas ses critiques sur certains dossiers, qui lui paraissent mal engagés, dont celui de la "requalification" du secteur Foch, toujours très mal partie. La réfection des réseaux qui vient de débuter dans le centre-ville annonce l'entame d'un très long calvaire pour les Luzien(ne)s : des années de travaux très pénibles pour tout le monde, alors que le rétrécissement des chaussées et ronds-points prévu par la rénovation ne pourra qu'augmenter la congestion du trafic après que le chantier ait été terminé ! Mais, comme on le sait, nous combattons également l'inévitable perte d'espaces verts et un panorama architectural enlaidi, et nous constatons qu'il demeure beaucoup d'incertitudes de fond (sur la profondeur raisonnable des deux parkings prévus, la légalité de constructions faites en zone inondable sur terrain nu, etc.). Il nous semble toujours très regrettable que les oppositions disposant de représentants au Conseil Municipal aient voté favorablement en réponse au projet de cession par la Ville du parking Jaulerry, vente qui permettra, si elle se réalise, aux promoteurs privés de construire un complexe hôtelier et résidentiel sur des emprises en partie publiques (pour 40% de la surface totale). Et nous déplorons que seule l'opposition au parking public ait pu servir de dénominateur commun, alors que, pour les Socialistes, c'est l'ensemble de la rénovation qui pose problème.

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Le PS Luzien a commencé à tracter en faveur d'Anne Hidalgo, défenseure d'une ligne social-écologique qui peut rassembler bon nombre de citoyen(ne)s. Il se réunira par ailleurs le 3 décembre prochain en vue de définir sa stratégie locale et de réfléchir notamment aux relations à (re)nouer avec ses partenaires naturels. Il souhaite relancer l'association des Amis de la Gauche Luzienne, destinée à fédérer au delà des adhérents du PS toutes les bonnes volontés susceptibles de rallier le camp réformiste.

 

mercredi 29 janvier 2020

LOGEMENT SOCIAL ET FLUIDITÉ DU PARCOURS RÉSIDENTIEL, QUELS ENGAGEMENTS CONCRETS ?

POINT FINAL ? numéro 2
BILLET DU 30 JANVIER 2020
NOTRE CONCLUSION (PROVISOIRE) SUR UNE QUESTION CENTRALE : 
LE LOGEMENT ET LA MIXITÉ SOCIALE
La fin de la mandature et la fermeture en cours du blog des élus socialistes 
les amènent à faire un point sur l'un des grands enjeux de la prochaine élection.
Notre deuxième "point final" portera donc sur les raisons de la stagnation démographique de Saint-Jean-de-Luz ces dernières décennies, et sur les pistes à creuser pour maintenir le cap (et aller bien au delà) du frémissement observé entre 2014 et 2020 pour redynamiser la commune.

*
Lire par ailleurs notre "point final" (numéro 1) sur l'aménagement de l'îlot Foch
continuez à suivre la @Gauche Luzienne sur Twitter et/ou sur Facebook

Chacun peut constater que Saint-Jean-de-Luz a connu une extension considérable des surfaces urbanisées durant les deux dernières décennies. Et pourtant : sa population a non seulement vieilli, davantage que la population générale, mais encore elle a stagné en nombre, une tendance dramatique et que nous avions tenu à dénoncer dès le début de la mandature, constatant par exemple (dans une tribune insérée dans "Berriak" en janvier 2018) que la population décomptée en 2017 avait baissé par rapport au recensement de 2009 - ceci malgré les prétentions inverses de la municipalité, mais fort du constat rendu en toute objectivité par les services de l'Etat comme aussi par
la chambre régionale des comptes
C'est pour combattre ce déclin que nous pensons nécessaire
UN NOUVEL ÉLAN POUR SAINT-JEAN-DE-LUZ 
et participons au projet de Ville incarné par Manuel de Lara, lequel entamera dès ce soir des réunions de quartier afin de rencontrer les Luzien(ne)s et discuter avec eux de l'Avenir
(voir dans L'AGENDA en haut de page). 

SUD OUEST interrogeait hier les candidats aux élections municipales confrontés aux mauvais chiffres de la démographie locale. Car la commune est en perte de vitesse ! Son solde naturel a été constamment négatif depuis 2006 (de 0,7% en moyenne jusqu'en 2011, puis de 0,8 % entre 2011 et 2016) ce qui n'étonne pas dans une ville vieillissante (ce qui signifie peu de femmes en âge de procréer) et dont la population totale a d'abord diminué, dans les quinze dernières années, avant de connaître un récent et léger regain, sans doute fragile (+36 habitants par rapport à 2016, ce n'est tout de même pas non plus une raison de "pavoiser")...

Le maire sortant se dit "plutôt confiant" mais n'aura pas forcément rassuré un lectorat qui connaît son penchant compulsif pour la méthode Coué. Il a pourtant raison, dans cette interview, de défendre, sinon les résultats, encore mitigés, du moins les bonnes intentions de sa politique de l'habitat, visant à garder davantage de jeunes ménages luziens sur le territoire de la commune, et de citer l'emblématique opération "Lilitegia". Sur ce terrain, la @Gauche Luzienne s'est d'ailleurs félicitée publiquement, notamment 
à l'occasion de l'arrêt du PLU (Plan Local d'Urbanisme) l'été dernier,  du choix de J-F Irigoyen de s'inscrire dans la continuité des efforts (peut-être tardifs, mais très significatifs) de son prédécesseur et elle n'a pas craint de louer publiquement la "révolution culturelle" de la majorité pour rendre hommage, à ce titre, à l'action de Peyuco Duhart, devenue plus favorable au développement du logement social.
On peut d'ailleurs dire qu'une belle unanimité s'était faite au conseil municipal pour soutenir ce type d'opérations.

Nous savons cependant tous les retards accumulés avant 2014 et l'inefficacité relative des "clauses anti-spéculatives" mises en oeuvre aujourd'hui pour éviter la revente rapide des logements à des non résidents. Nous voyons également tous les jours à quel point, pour gagner 1000 habitants en tout et pour tout (par rapport au niveau de 1990) on a bétonné à tour de bras, abîmant les paysages, réduisant le foncier disponible et "artificialisant" de manière excessive les sols. Et comment certaines opérations ambitieuses ont permis récemment de produire des résidences de standing en plein coeur de ville, inhabitées les trois quart du temps !


Il est donc très nécessaire d'appliquer une politique "plus volontariste". Soit. Mais qu'entend-on par là ?

Seul Manuel de Lara esquisse une proposition concrète 
(peut-être parce que le contexte électoral invite le maire-candidat et ses challengers à conserver encore un peu de discrétion sur leurs programmes, qui sont sur le point d'être dévoilés à la population) 
en pointant la faiblesse relatives des rémunérations proposées localement aux salariés. Une situation qui pénalise les jeunes adultes et tend à accélérer leur éviction : aussi insiste-t-il, en bon expert du développement territorial, sur la nécessité d'une impulsion économique pour redonner de l'attractivité à Saint-Jean-de-Luz auprès des entreprises (pour provoquer l'implantation d'employeurs y proposant des postes de qualité).

Les effets pervers de la dépopulation luzienne doivent être correctement appréhendés. Car le remplacement de la population locale par un nombre excessif de nouveaux entrants augmente d'abord les flux de circulation et le nombre des "navetteurs" puisque les ménages quittent la ville centre pour résider dans la périphérie (bientôt saturée, du reste) : les conséquences sanitaires, environnementales et culturelles sont évidentes. Sur le plan social, par ailleurs, trop de quartiers sont vides "hors saison" et la mixité générationnelle tend à s'y amenuiser. Saint-Jean-de-Luz risque en outre de perdre ses fonctions centrales (c'est déjà partiellement le cas sur le plan commercial, avec des galeries et des grandes surfaces en dehors de l'agglomération, et d'autre part nos établissements scolaires voient leurs effectifs dégonfler) ! Il faut donc continuer à expérimenter les dispositifs innovants tels que le bail réel foncier solidaire et se doter de nouveaux moyens pour une action publique plus efficiente dans le domaine du logement.
Manuel de Lara et toute son équipe proposeront une nouvelle approche de ces problématiques, qui sont essentielles pour qui veut faire une ville plus aimable : écologique, solidaire et moderne, bref, "Saint-Jean-de-Luz en mieux".

C'est notamment pour accélérer la production de logements de qualité, respectueux de l’architecture locale, à des prix accessibles 
que la @Gauche Luzienne s'est associée à Manuel de Lara
pour proposer UN NOUVEL ÉLAN

Bientôt en ligne : le programme porté
par Manuel de Lara et toute l'équipe du NOUVEL ÉLAN
Voir LA LISTE  conduite par M de Lara et G Lapix-Ganet sur le site Saint-Jean-de-Luz 2020 
en cliquant sur l'affiche

Lire par ailleurs notre "point final" (numéro 1) sur l'aménagement de l'îlot Foch
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samedi 14 décembre 2019

SANS LA JUSTICE...


BILLET DU 15 DECEMBRE 2019

Les élus Socialistes ont refusé de voter favorablement la délibération n°17 présentée au conseil municipal du 14/12 et portant sur la dérogation au repos dominical des salariés, que M. le Maire peut (ou non) accorder en vue d'autoriser les commerces non alimentaires à ouvrir le Dimanche après-midi (et à  requérir leurs salariés, moyennant "l'accord" de ces derniers, à cet effet).



En préliminaire à l'explication de son vote, le porte-parole de la @Gauche Luzienne a tenu à féliciter sa collègue Yvette Debarbieux de sa ténacité à défendre la cause des salariés. Il a ensuite fait remarquer aux membres du Conseil Municipal que la question posée était la même, au mot près, depuis 2016, et l'adoption d'une loi trompeuse portant notamment sur "la modernisation du dialogue social", dont l'intitulé l'avait d'ailleurs initialement abusé.

Comme en 2017 et 2018, les élus socialistes ont dit en 2019 "non" à cette dérogation au code du travail et souligné qu'il s'agissait pour eux d'un vote hautement symbolique (compte tenu du contexte général de dégradation des droits sociaux) mais non idéologique.
La question est en effet morale puisqu'elle porte sur "la valeur Travail". 
Le mot est synonyme d'obligation morale et désigne le moyen de gagner sa dignité d'homme depuis l'enseignement d'un évêque catholique du Vème Siècle (celui-là même qui inventa la notion d'oisiveté) accepté et diffusé par la civilisation chrétienne. Mais c'est aussi, pour les penseurs socialistes et humanistes du XIXème siècle et des suivants, une activité légitime, compatible avec la liberté individuelle et le respect des personnes. A condition, donc, que ledit travail soit exercé dans des conditions fixées par des règles justes. Sinon, il s'agit d'oppression ou d'exploitation...

Précarisés, les travailleurs n'ont plus forcément aujourd'hui les moyens de se défendre des empiétements  qu'ils subissent et les règles tendent à devenir de plus en plus injustes. Pour cette raison, il nous faut refuser de cautionner voire d'encourager le recul de leurs droits sociaux !


Car "sans la Justice, que sont les royaumes, sinon de vastes brigandages ?" (Saint Augustin)

SCHÉMATISATION DES GENS DU VOYAGE

REBONDISSEMENT POLÉMIQUE (ajout le 29 février 2020)

Certains riverains ont cru voir "un loup" dans le projet local d'urbanisme concernant le quartier d'Acotz, ou bien auraient été (suivant certaines sources mentionnées par le quotidien local) alertés par l'Agglo (devenue compétente en la matière). Toujours est-il que la possibilité d'une aire de Grand Passage dans les quartiers Nord a fait quelques vagues. La commune a déjà un terrain à disposition des gens du Voyage, mais la problématique est très mal prise en compte au niveau du Pays Basque pris comme "un tout".

Lire un billet sur le flou de la communication du maire sortant et la jobardise présumée se ceux qui s'y fieraient :



COMMENTAIRE AJOUTÉ LE 14 JANVIER 2020
On apprend ce jour par Mediabask le devenir du schéma devant l'assemblée communautaire où son adoption a été voté à l'unanimité en décembre.


BILLET DU 15 DECEMBRE 2019

L'adoption du "Schéma Départemental d'accueil et d'habitat des gens du voyage des Pyrénées Atlantiques 2020-2026" par le Conseil Municipal de Saint-Jean-de-Luz a été l'occasion, pour les élus de la @Gauche Luzienne, d'insister auprès de leurs collègues sur la modestie des résultats du schéma précédent (2011-2017) d'après le diagnostic fourni dans le rapport soumis aux élus locaux.
Un constat qui doit nous conduire à regarder les intentions affichées dans le nouveau schéma, sinon avec pessimisme, du moins avec beaucoup de prudence.



Nous avons dit ce que le document de travail établi par la préfecture relevait notamment en ce qui concernait les cinq aires d'accueil existant en 2018 : on en compte au total beaucoup moins qu'en 2011 ! L'objectif était à l'origine de faire trois aires supplémentaires, mais en réalité : on en a perdu trois !
Et avons cité un autre exemple : celui des aires de passage dont  "le bilan est également insuffisant" puisque on en dénombre six au lieu de quatre en 2011 mais que le Département souhaitait initialement en créer neuf sur la période.

Bref, la modestie des résultats du précédent schéma nous a interpellés. Il ne faudrait pas, avons-nous souhaité, que le nouveau projet rencontre les mêmes difficultés à concrétiser ses objectifs. 
C'est donc un défi de plus pour notre Communauté d'Agglomération, puisqu'elle semble appelée à prendre en charge l'essentiel de cette problématique, dont nous avons dit qu'il appellerait une vigilance toute particulière.

Ceci étant dit, qui ne relevait pas de la responsabilité de  la commune de Saint-Jean-de-Luz, laquelle dispose d'une aire de passage et a donc fait le nécessaire pour "être dans les clous" et semble, en matière d'accompagnement social des populations, là-aussi accomplir normalement sa mission. 


*

Il n'a pas été rappelé lors du Conseil Municipal que notre ville peut être confrontée au problème des installations "sauvages" (cela se produit fréquemment en été). Le fait que de tels épisodes parfois hyper-médiatisés débouchent ici sur des décisions d'expulsion effectivement appliquées, dans la mesure où la commune satisfait à l'obligation de mettre à disposition une aire, ne rend pas les choses plus faciles sur le plan humain (un reportage de BFM tourné à Chantaco et Bayonne et datant de 2013 tourne encore en boucle sur les réseaux sociaux).

Il faudra vraiment adapter les capacités d'accueil aux besoins sur l'ensemble du Pays Basque, ce qui est plus facile à dire qu'à réaliser, encore que l'expédient mis en oeuvre par la CAPB de louer des terrains privés ait paru faciliter la gestion des périodes tendues. Mais peut-on se contenter de ce type de solutions ? 

samedi 23 novembre 2019

LA CONTRIBUTION SOCIALISTE AU PROJET DE MANUEL DE LARA : UNE CHARTE pour ANNONCER LA COULEUR


BILLET DU 23/11/2019

Réunis le Jeudi  21 novembre autour d'Emile Amaro, secrétaire de la section PS de Saint-Jean-de-Luz, les militants ont validé une déclaration de principes reprenant les priorités qui, selon la @Gauche Luzienne, devraient sous-tendre le programme municipal porté par Manuel de Lara.

Il ne s'agissait pas pour nous de dicter par là des conditions ni d'imposer un point de vue, mais de contribuer au débat entre les acteurs politiques, les  habitant(e)s et le candidat que nous avons décidé de soutenir, confiants dans sa compétence et ses capacités de synthèse comme dans la volonté de son équipe de co-construire un projet innovant fondé sur des valeurs humanistes et progressistes avec les citoyen(ne)s désireux d'une alternance à Saint-Jean-de-Luz.

A côté de cette proclamation de nos valeurs, qui annonce la couleur, sociale et écologique, de la contribution que nous souhaitons apporter, les propositions concrètes des uns et des autres déposées dans notre boîte à idées ou envoyées dans notre boîte mail seront transmises courant décembre, et feront l'objet d'un second acte de médiatisation. 
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UNE CHARTE POUR L'ELECTION MUNICIPALE DE 2020

Qu’entendent 
les Socialistes en s’engageant pour une 
« Ville plus Aimable »  
ECOLOGIQUE, SOLIDAIRE ET MODERNE ?

Simplement, ils proposent d’aménager la commune pour y vivre et y vivre mieux, ceci conformément aux combats qu’il ont mené de longue date au service des Luzien(ne)s et qu’ils poursuivent dans un contexte nouveau.  

Ils souhaitent d’abord promouvoir :
UNE VILLE QUI N’EXCLUT PAS


A cet égard,  c’est bien la politique du 
Logement qui mérite un second souffle. Non que la Majorité sortante ait totalement démérité pendant la dernière mandature, où, après des années d’inaction coupable, elle s’est enfin engagée dans des programmes sociaux. Mais il reste à éviter les effets d’aubaine, en développant par exemple le bail réel solidaire (une idée portée au parlement par les Socialistes mais qui est partout largement reprise) et  à penser aux classes moyennes non éligibles au logement social. A cet égard, il est bel et bien nécessaire de prévoir la construction de nouveaux logements dans la décennie à venir si l’on  veut enrayer la spéculation, accueillir les jeunes adultes de souche luzienne et les familles venant d’ailleurs. Mais il faut le faire en évitant l’extension incontrôlée des surfaces bâties, dans le respect de la Loi Gayssot (votée sous le gouvernement de Lionel Jospin) et des textes successifs protégeant le littoral et limitant la prolifération urbaine. Ces règles, qui ne sont appliquées avec rigueur que depuis le quinquennat de François Hollande, sont une contrainte mais aussi la garantie que l’environnement ne sera pas davantage saccagé ! Ce sont donc des programmes de construction proches du centre et densifiant l’existant qui doivent être développés.

Les Socialistes Luzien(ne)s veulent par ailleurs porter le projet 
d’UNE VILLE DOUCE 
dont le développement serait durable. 

Aussi les futurs grands équipements structurants imaginés par la commune doivent l’être dans une logique de justice (équité) de qualité de vie (vivable) et de durabilité (viable). A cet égard, il faut revoir certains projets en cours de lancement précipité (Harriet Baïta et surtout Foch) pour réfléchir davantage à la portée des décisions prises, et ne pas creuser, par exemple, plusieurs niveaux de stationnement dans une zone partiellement inondable du Cœur-de-Ville, au mépris des risques, des embarras de circulation et des atteintes au patrimoine architectural et environnemental. Et favoriser la douceur des relations, tant sur le plan physique des mobilités que sur le plan humain de la concertation systématique avec l’ensemble des citoyen(ne)s.

Ils souhaitent enfin UNE VILLE UNIE sans ségrégation entre habitant(e)s ni ruptures territoriales

 privilégiant tout au contraire une grande mixité sociale et fonctionnelle, des quartiers reliés entre eux et avec le centre : une ville conviviale et «communicante» soucieuse de son patrimoine.

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LIRE DANS NOTRE BOÎTE A IDEES (sur Facebook) 
LA DECLINAISON DES TROIS AXES QUE NOUS PROPOSONS DE PRIVILEGIER :

SAINT-JEAN-DE-LUZ +ECOLOGIQUE
SAINT-JEAN-DE-LUZ +SOLIDAIRE
SAINT-JEAN-DE-LUZ +MODERNE

ou

TELECHARGER LA LETTRE DES ELUS numéro 4
qui reprend la totalité du projet présenté aux militants 
et acceptés par eux

mercredi 31 octobre 2018

NOS CHERES TÊTES GRISES

Billet du 31/10/18

La une du quotidien régional, dans sa livraison de ce Mercredi 31 octobre, devrait peut-être interpeller la majorité municipale Luzienne. Qu'est devenue, en effet, dans le "grand projet de Ville" que prétendaient porter notre maire et son équipe, la promesse de réaliser une maison des Seniors?
Tour à tour désignés comme "les phares de la mandature", ni le pôle culturel et encore moins la rénovation urbaine dite "de l'îlot Foch" ne satisfont ceux des électeurs qui avaient pris cette promesse au sérieux (mais à vrai dire, on sait depuis Jacques Chirac que seuls ceux qui y croient sont engagés par certains discours électoraux prodigués avec cynisme).



La Mairie pratique désormais le silence radio sur cette question, et J-F Irigoyen ne l'a pas évoquée dans son récent interview à Sud Ouest sauf pour mentionner une "étude en cours" . Une de plus ? Le sujet n'est presque jamais repris par les médias, quand nous même l'abordons en public. Il est pourtant crucial dans une commune qui vieillit encore plus rapidement que la population générale mais où les bonnes conditions de vie permettent à un grand nombre de jeunes retraités de devenir progressivement moins jeunes... pour avoir enfin la chance d'entrer dans le quatrième âge en (relative) bonne santé !
Car le maintien à domicile a forcément ses limites. Pour le grand âge, des structures de type foyer-logement ou EHPAD sont nécessaires et d'autant plus coûteuses quand on laisse à l'initiative privée le monopole en la matière.
Le fond du problème pour expliquer le renoncement à toute action rapide en ce domaine c'est probablement l'absence de moyens financiers caractérisant la commune. De récents investissements dispendieux et quelques passifs (on se souvient notamment de l'affaire de la grande médiathèque) réduisent en effet très significativement ses marges de manoeuvre malgré la mise en vente du patrimoine public réalisée ou à venir (l'espace Jaulerry, notamment). 
Gouverner, c'est en effet choisir. Or, l'Exécutif marque sa préférence pour les grands projets immobiliers (publics ou privés) sans percevoir que les citoyens, au quotidien, aimeraient aussi des investissements plus discrets mais au moins aussi utiles (dans l'entretien des voiries, l'hébergement des anciens)... et ne nous dit pas s'il songe encore à une maison pour le quatrième âge sur le site de l'îlot Ferry ni surtout quand un tel projet pourrait se concrétiser. Une question que nous nous posons depuis longtemps mais que nous allons probablement devoir formuler en conseil municipal pour obtenir quelque éclaircissement.
Il va sans dire que nous, socialistes, militons pour une structure d'accueil publique, et que cette réalisation nous semble plus urgente que l'éventuel agrandissement de la médiathèque, malgré l'intérêt, à long terme, d'une telle proposition. Car la ville a déjà deux grands programmes culturels à finaliser (le centre du patrimoine des Recollets, et Harriet Baita).


lundi 5 février 2018

63 NUANCES D'OPTIMISME


BILLET DU 5 FEVRIER 2018
L'année 2018 a parfois paru commencer sous de mauvais auspices..  la récente disparition en mer d'une figure de l'entrepreneuriat local, M Pierre Agnès, à la famille duquel nous présentons nos condoléances les plus sincères, venant hélas confirmer cette impression pénible.

Fort heureusement, de bonnes nouvelles se font connaître aujourd'hui, susceptibles de remonter le moral des Luziennes et des Luziens (?)  et d'alimenter des bavardages plus optimistes !

I - L'Autoroute A 63 sera, notamment, au menu du futur conseil municipal. 
-D'abord parce que la Ville devrait décider de participer au groupement d'intérêt publics créé par les communes riveraines suite à la livraison par les ASF du chantier d'agrandissement. 
Comme on le sait, le résultat est décevant du point de vue des habitants, qui constatent d'importantes nuisances et ne sont pas convaincus par les explications relatives aux plantations d'arbustes censées, par exemple, pallier l'absence de toute protection efficace entre l'Hypermarché et les abords du Centre Automobile, dans le secteur de Jalday. 
Une éventuelle action en justice et des expertises pourront ainsi être mutualisées ; c'est là une initiative heureuse (proposée par le maire d'une commune voisine) 
que l'Exécutif local s'apprête à soutenir avec raison.
-Egalement parce que la commune va voter sa participation financière à l'étude de faisabilité du diffuseur de Chantaco, un véritable "serpent de mer" ! Et un demi-échangeur d'après les annonces de M Etchegaray en Novembre...
Compte tenu du soutien déjà acté du département, la fameuse bretelle de désenclavement de la vallée de la Nivelle  (et de délestage du "coeur de ville" de Saint-Jean-de-Luz)
pourrait devenir un projet tangible. 
Du moins si les résultats de l'étude sont positifs ! 
On le souhaite ardemment, comme tous les automobilistes, plutôt de "mauvais poil" en ce moment.
II - Les Pep 64 (association des pupilles de l'enseignement public) vont transférer 
à la Villa Altuna le CMPP , jusqu'ici implanté  à Udazkena, 
et maintenu par conséquent à Saint-Jean-de-Luz
Une excellente opération qui permettra qu'un bien communal soit loué pour une somme symbolique à une association d'utilité publique, laquelle rénovera le bâtiment (il en a bien besoin) et pérennisera un service de consultation pédo-psychiatrique de qualité reconnue.
[Le CMPP est un centre de diagnostic, soins et rééducations en cure ambulatoire pour enfants et adolescents] 
III - La fréquentation de notre blog est par ailleurs très 
soutenue : 2769 pages vues en Janvier 2018... 
de même que notre page facebook @Gauche Luzienne 
est sans cesse plus consultée.
Nous remercions chaleureusement nos lecteurs et lectrices...

Ajouté le 08/02
Selon "Valéry Lemaire, des ASF",  l'étude sur l'échangeur de Chantaco est bien lancée. 
Mais, d'après Sud Ouest, qui rapporte le propos dans son édition du Jeudi 8 février, 
la question sera de savoir si c'est un "demi échangeur "
(le mot avait été lâché par M Etchegaray en novembre) ou un "quart d'échangeur"
 que l'on construira sur site....
Le quotidien s'interroge en outre sur la présence, ou non, d'une barrière de péage,
après l'achèvement des hypothétiques travaux.
Il faut souhaiter que cela ne soit pas le cas !
 Toujours est-il que la circulation pourrait bien n'être déviée que dans un seul sens 
(on sortirait à Chantaco, mais sans être en mesure d'y prendre l'A 63.. ou inversement) 
ce qui tempère un peu l'enthousiasme des usagers potentiels de 
cette infrastructure. 

Mais on manque de place pour faire mieux dans cette zone.

Au moins se prépare-t-on à y entreprendre les investissements nécessaires, 
conformément à ce que la municipalité avait laissé entendre dès l'année dernière.

Le contournement de l'agglomération n'en sera  pas assuré pour autant

puisqu'il sera partiel et (très probablement) uni-directionnel...
A très long terme, si la réalisation d'une rocade s'avérait peu souhaitable, il faudrait peut-être songer, 
pensons-nous, à une sortie sur la rive gauche, et à un pont sur la Nivelle. 
Un schéma qui ne serait pas sans rappeler quelque chose !


vendredi 20 octobre 2017

SILENCE RADIO POUR LA MAISON DES SENIORS

Billet du 22 octobre 2017

L'on se souvient que la campagne des municipales avait fait naître l'espoir que la Ville se doterait rapidement d'une structure d'hébergement pour personnes âgées.
Si la Gauche (liste socialiste "Vivre à Saint-Jean-de-Luz") en défendait le principe et précisait par ailleurs qu'elle souhaitait une maîtrise d'oeuvre publique pour ce projet, la Majorité sortante - reconduite depuis lors aux affaires - promettait, elle aussi, la réalisation d'une "Maison des Séniors".



Nous sommes arrivés à mi-mandat et ne savons toujours pas grand chose du suivi de ce dossier, dont nous redoutons qu'il ne serve quelque jour de prétexte à l'une de ces grandes opérations immobilières dont Peyuco Duhart a fait sa marque de fabrique... à moins qu'il ne soit carrément oublié et que M. le Maire se contente d'avoir participé au sauvetage du service Gériatrie de l'Hôpital ? (l'opération Trikaldi, dont nous reconnaissons la pertinence, n'est toutefois pas la création attendue d'une résidence nouvelle pour les anciens).

Nous ne pensons pas que la municipalité actuelle veuille envisager de réaliser un équipement public, mais anticipons qu'elle s'adressera plutôt à des opérateurs privés, avec le risque d'importer des retraités fortunés au lieu de fournir une solution aux personnes âgées du secteur ! Comme le site éventuel d'implantation de l'établissement est idéalement situé : l'ancienne école du centre (alias" îlot Ferry" pour certains, au risque d'une confusion avec les locaux occupés notamment par l'Espace Ressources Jeunes, pas très éloignés du reste)... nous supposons que la tentation des promoteurs sera grande de proposer sur ce site, là encore, de nombreux logements sous lesquels ils voudront forer un parking souterrain (un de plus !).

Nous appelons donc  nos concitoyens à la plus grande vigilance sur l'avenir de cette partie du centre-ville, dont le destin est intimement lié à celui des secteurs environnants (Saint-Joseph, les Erables, Jean-Moulin, Foch, etc. en cours de bétonnisation accélérée) mais qui n'est pas mentionnée dans la présentation d'ensemble du projet de restructuration du "coeur de Ville" par l'Exécutif local. Négligence ou omission très suspecte ? Toujours est-il que faire un état du stationnement et des conditions de circulation dans le centre à moyen terme supposerait de tenir compte de toutes les grandes opérations urbanistiques prévues. En l'occurrence, on ne sait pas si des projets d'aménagement concrets sont à l'étude ni s'ils devraient être dévoilés prochainement. Mais nul doute que les locaux de l'ancienne école (mal entretenus) ne sont plus adaptés aux usages qui en sont faits, et que la question se posera assez vite de rénover les lieux (en voie d'être délaissés par certaines associations implantées de longue date).

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.