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samedi 26 juillet 2025

IMPRESSIONS, SOLEIL COUCHANT (sensations de "Déjà Vu" à Saint-Jean-de-Luz)

 

Déjà Vu

Les Luzien.nes sont souvent des "vieux de la vieille" ; et sont donc porté.es, par là, à une certaine forme de nostalgie. Quand "l'Histoire bégaie", il est en tout cas difficile de leur dissimuler le fait ! Or, c'est arrivé le 25 juillet 2025, notamment dans les colonnes de SUD OUEST... le journal local illustrant un article publié ce vendredi à propos de la Gauche Luzienne et des futures élections locales de 2026 en recyclant une très vieille photographie, antérieure à 2020, de ses anciens conseillers municipaux (Émile Amaro, Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke)

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En ce mois de juillet pluvieux, une promenade vespérale et culturelle en ville, orientée par les conseils de la municipalité  peut vous conduire, en ce moment, à la rencontre d'artistes peintres locaux (à la Rotonde, lieu dont la vocation semble se pérenniser et la qualité des oeuvres présentées se confirmer au fil des années) mais également vers l'exposition d'art par "Lek et Sowat" très bien fléchée.

RETOUR À LA PERGOLA

Les Luzien.nes intéressé.es par le street art et "l'exploration urbaine" retrouveront alors d'anciennes sensations en montant l'escalier menant au ci-devant auditorium Ravel. Ils l'empruntaient et y faisaient la queue jadis, quand certains spectacles payants délivraient les billets d'entrée au niveau supérieur ; ils reverront alors la vaste halle  où nombre de spectacles de fin d'année ont réuni les enfants de tous âges - et leurs parents - pendant des décennies. Plus saisissant encore, tel "trou" dans les murs porteurs leur rappellera la présence de l'ancien local technique (où officiait tel ou tel de nos directeurs de troupe théâtrale bien connus). Ce n'est pas sans nostalgie qu'ils pourront enfin indiquer où se trouvaient la scène, les gradins et les coulisses de ce site emblématique, dont l'accès à la terrasse dominant la plage était un atout majeur, de même qu'ils pourront faire remarquer à la personne gardant le site qu'elle est installée là ou se trouvait le comptoir ("buvette et sandwiches pour financer la bonne cause"). Séquence souvenir assurée, pour les autochtones observant le coucher de soleil depuis le grand balcon ouvert sur la baie (mais le charme n'opère pas forcément sur les visiteurs "étrangers" : le Pied Tendre en a fait l'expérience en se rendant sur place hier, en compagnie d'un ami venu du Nord, M. Girondin - lequel butor lui a froidement fait remarquer que les lieux de l'exposition lui évoquaient "les bunkers sur la plage de Soulac" - sic).

L'OMBRE DU LOSANGE

L'Hôtel récemment installé entre la rue Marion-Garay et la place Foch inaugurait, hier également, une boutique en forme de galerie d'art. Une bonne idée qui renforce le réseau déjà très etoffé des galeries luziennes. C'était l'occasion pour le flâneur d'approcher la forêt urbaine promise par M. le Maire (elle n'existe guère que dans son imagination) puis d'observer le grand espace de convivialité chic ouvert sur le port et la place Foch : impossible, là encore, de ne pas comparer l'ambiance, un peu plus feutrée de nos jours, avec celle de l'ancien garage Renault (à l'acoustique grinçante, mais si populaire et tellement vintage -car il s'agissait de l'atelier historique du concessionnaire Lamerain). A présent, les food trucks ont disparu, remplacés par des bars à tapas, mais des aubettes ont été placées, vers la grillerie du port, pour compléter l'offre de restauration.

FRICHES INDUSTRIELLES EN PERSPECTIVES ?

Au delà d'avoir plongé dans quelques souvenirs, le contribuable luzien devra s'interroger, tant sur le délabrement actuel de l'espace dédié au célèbre compositeur né à Ciboure - et dont, ironiquement, la mémoire est rappelée par un affichage massif, 150ème anniversaire oblige - que sur le devenir de l'îlot Foch.

Au moment du lancement du projet de Centre Culturel (la salle Tanka) la Ville lui avait fait croire en la transformation imminente de l'ex auditorium Ravel en salle de séminaire, et avait profité de la confusion, pour le public, entre cette transformation hypothétique et les travaux de réaménagement opérés à l'époque par l'hôtel-thalassothérapie. Force est de constater que, dix ans plus tard, le lieu est une friche... dont la commune est toujours propriétaire ! On croit comprendre qu'une partie de l'équipe de Peyuco Duhart, en rupture de ban, depuis lors, avec la majorité, aurait souhaité un investissement public pour développer des activités de congrès sur site, mais que J-F Irigoyen et la majorité actuelle ont préféré attendre qu'un investisseur privé veuille bien racheter les lieux pour les rénover -or, nous constatons qu'il est difficile d'espérer qu'un opérateur privé veuille assumer seul de tels investissements, en vue de se lancer dans  une activité dont la rentabilité n'est pas assurés. Le tourisme luzien reste en effet très saisonnier (de Pâques à l'Automne, avec un pic estival) ; la commune devrait pourtant contribuer à son développement hivernal, ne serait-ce que pour éviter que l'îlot Foch ne devienne un désert hors-saison ; une gageure ! Car comment envisager que les restaurants de plein air sur l'esplanade puissent fonctionner sous un climat froid et arrosé ? et comment ne pas redouter des taux de remplissage insuffisants pour les hébergements cossus de la prétendue "auberge de jeunesse" locale, si aucune activité de séminaires et de congrès ne vient les soutenir aux périodes impropres au tourisme balnéaire ? On l'a déjà dit, le risque existe que ce secteur pourtant central ne devienne une friche (au moins saisonnière, tout y étant fermé l'hiver) : ce qu'il faut absolument l'éviter, maintenant que les aménagements ont été faits sans tenir compte des réserves exprimées par riverains et habitants mais en fonction d'invariants imposés en amont, et que les Socialistes avaient pris l'initiative de révéler dès 2016, obtenant sans doute, grâce à leur mobilisation, qu'aucun édifice ne soit construit sur la Place Foch elle-même, comme il en était question au départ, mais ne parvenant pas à dissuader la commune de construire en zone partiellement inondable, ni de faire un parking souterrain dans le cadre d'une rénovation pensée pour le tourisme et non pour les résidents (et par ailleurs, conçu pour le tourisme estival, uniquement).

IN DREAMS

Nos craintes ne sont pas pure spéculation : nous savons notre ville capable du meilleur comme du pire, et pouvons observer certains gaspillages d'argent public légendaires, parfois réalisés "en réunion" (avec des partenaires, pour le dire autrement). Car si la rénovation des Récollets, conduite avec Ciboure et longtemps différée, est unanimement considérée aujourd'hui comme un succès, les travaux très onéreux sur le site du Fort de Socoa ont débouché sur la livraison... d'une autre friche magnifique. La destination de ces locaux, à présent rénovés, n'ayant toujours pas été fixée.



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Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.