COMMENTAIRE AJOUTÉ LE 7 JANVIER
Des travaux à Saint-Jean-de-Luz, il y en a malgré tout... la restructuration des ponts de l'autoroute se poursuit (fermeture actuelle de celui de Berain dont SUD OUEST rend compte sur sa page "Pays Basque") comme diverses opérations de construction ou de rénovation (privées) notamment à la Pergola. Le journal local constate aussi le caractère éphémère de "l'esprit de Noël" à propos du ressenti (négatif) de certains riverains face au décapage annoncée des rues piétonnes par la commune ou du bilan des animations de Noël. Sur la page même où il informe la population d'un nouveau recul du service public offert aux Luzien(ne)s qui - de facto - vont perdre leur antenne de la CPAM (une permanence à Sagardian sera toutefois maintenue) : encore un sujet probable de "grogne".
BILLET DU 6 JANVIER 2020
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Il est "de bonne guerre", et ceci dans beaucoup de cités, d'entreprendre quelques travaux édilitaires dans les mois précédant le renouvellement du conseil municipal. A Saint-Jean-de-Luz, tout au contraire : les grands projets structurants portés (sur la scène médiatique) par la municipalité (le pôle Harriet Baita et l'îlot Foch) n'ont fait l'objet ni d'un plan de financement cohérent ni d'un début d'exécution pratique. De même que les travaux (du CIAP) prévus aux Récollets, au milieu du port partagé avec Ciboure, n'ont pu débuter et ne seront pas même entrepris avant la prochaine mandature.
BILAN NUL
C'est pourquoi, sans doute, le maire sortant, vu la maigreur de son bilan, s'est soudainement avisé de faire de la publicité à son "action" en matière de développement durable, publiant sur le sujet une brochure peu conforme à la légalité (car sortie dans les six mois de réserve imposés, en principe, par la campagne électorale) et masquant mal l'immobilisme de la Ville sur ce sujet, pourtant porté par un élu impliqué, mais qui n'a donné lieu au total qu'à quelques gestes symboliques et tardifs (comme les bacs à marée qui viennent à peine d'être installés sur les plages). Un manque d'ambition sinon de consistance qui a d'ailleurs valu à Saint-Jean-de-Luz le refus exprimé par l'Etat de valider son projet d'Agenda 21 !
PROPAGANDE ET RECONNAISSANCE A RETARDEMENT
Dans le même esprit, le dernier numéro du trimestriel communal d'information "Berriak" insiste sur l'achèvement récent du pôle petite enfance. Une restructuration attendue et le seul projet projet nouveau de la mandature qui, validé par les électeurs en 2014, ait bel et bien abouti, quand d'autres sont sortis du chapeau du magicien sans aucune concertation préalable ni aucune présentation aux électeurs ou bien ont été abandonnés, parfois sans bruit (la maison des seniors) ou avec fracas ! Aussi eût-il été "de bonne guerre", croyons-nous, de lui faire un peu plus de publicité en amont.
NETTOIEMENT DES VOIRIES
Est-il également "de bonne guerre" de programmer trois semaines de travaux de décapage des rues du centre-ville ancien en janvier ? Sans doute ce grand nettoyage était-il espéré, mais certains commerçants s'étonnent à présent du timing (risque d'impact sur les soldes) quand quelques mauvais esprits trouvent le ficelle un peu grosse et imaginent que des considérations électoralistes ont probablement motivé cette intervention municipale. Sans parler de ceux qui rient jaune compte tenu de la malpropreté de leur quartier et de l'absence de répression des comportements inciviques en la matière, malgré des promesses inverses faites tout récemment et la surmédiatisation de quelques amendes.
Il est de très mauvais aloi, en tout cas, de persister dans l'erreur en prétendant creuser un parking souterrain face au port (pour un coût qui est au moins cinq fois supérieur aux 3,8 millions avancés par SUD OUEST, sans que J-F Irigoyen ne démente avoir donné ce chiffre fantaisiste!) et couler une dalle de béton immense à deux pas de la maison Louis XIV. Ce projet idiot - mais toujours assumé par la municipalité sortante - doit, pour nous, être arrêté. Il est d'ailleurs probablement à la racine de l'intervention dans le débat public de Jean-François Larralde, amoureux des vieilles pierres qui propose une démarche en vue de faire classer Ciboure et la cité des Corsaires au patrimoine mondial de l'UNESCO. C'est probablement son inquiétude face à l'inefficacité des dispositifs existants et censés garantir la préservation du patrimoine qui motive la proposition, relayée aujourd'hui par SUD OUEST. Nous avons pour notre part le sentiment que l'AVAP a été, à Saint-Jean-de-Luz, utilisée plutôt comme un outil de valorisation touristique que comme un outil de protection efficace.
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le "Nouvel Élan pour Saint-Jean-de-Luz"
impulsé par Manuel de Lara
LE MOUVEMENT CONTRE L'IMMOBILISME
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