C'est la CAPB qui le confirme (involontairement) dans sa réponse au commissaire-enquêteur, datée du 12 décembre et que nous venons de trouver sur le site de la commune : la station d'Archilua est bel et bien "non conforme" contrairement à certaines dénégations de nos décideurs et à certains commentaires condescendants formulés quand les élus ralliés à la liste NOUVEL ELAN avaient alerté leurs concitoyens, sur le thème : "le problème ce n'est pas la station mais seulement le réseau". Sans doute est-ce d'ailleurs la raison pour laquelle la CAPB a fini par promettre en décembre d'importants travaux et même une démolition-reconstruction de l'installation qu'elle prétend pourtant "conforme"!
En réalité et très exactement, selon les services de l'Etat, la station serait "conforme pour la collecte des effluents par temps sec", mais "non conforme" tant pour ce qui concerne "ses performances" que s'agissant de "ses équipements" (ce qui a provoqué par temps de pluie une centaine de déversements aux Flots Bleus et la saturation, au moins à deux reprises en 2018, de la capacité hydraulique : un "détail" qui nous fait douter fortement des fondements de l'optimisme affiché par le maître d'oeuvre -l'Agglo- et M Irigoyen, lesquels ne veulent pas entendre parler d'un problème de capacité... alors que nous sommes en 2020).
Nous n'avons pourtant pas l'impression de noter une aridification soudaine du climat basque ni d'assister à l'effondrement du marché immobilier local, et ne pressentons dans l'immédiat aucun autre événement qui laisserait présager l'arrêt des nouvelles constructions et de l'afflux de population ou la disparition des pluies !
Bref, c'est bien Manuel de Lara qui a parlé vrai sur ce sujet !
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Le mensonge n'est pas forcément "un pêché véniel" dans notre tradition culturelle, même s'il ne constitue pas l'une des sept infractions capitales.
M. le Maire sortant de Saint-Jean-de-Luz ne l'ignorant pas, certains peuvent s'interroger dès lors sur l'entêtement étrange mis par notre premier magistrat à nier certaines évidences, et, en particulier, le fait que son parking sous l'esplanade Foch serait (s'il était creusé) situé en zone inondable (d'après le projet de PPRI - plan de prévention des risques inondation - dont tous les documents d'illustration produits dans ce blog sont extraits). La vulnérabilité du quartier de la gare et des Halles comme du secteur d'Urdazuri, attestée depuis des décennies, n'est d'ailleurs un secret pour personne. Ceci d'autant plus que l'érosion littorale et les aléas liés à la crise climatique globale ajoutent encore au risque de crue exceptionnelle de la Nivelle, celui de submersion par la
houle !
Quelques informations sur la grande crue de 1959 mis à disposition par les services de l'Etat :
RÉVISIONNISME
L'Exécutif sortant table visiblement sur la prorogation du Plan de Prévention des Risques, lequel aurait du être publié en décembre 2018, mais a été reporté à juin 2020 par un arrêté du préfet en date du 27 novembre 2018 pour que les contre-vérités d'aujourd'hui acquièrent une véracité demain.
Pour on ne sait quelle raison, en effet, J-F Irigoyen semble s'imaginer que les hauteurs d'eau maximales devraient être revues finalement à la baisse sur notre commune, et quelque responsables, dans les services municipaux, s'en disent persuadés car la ville a missionné (conjointement avec Ciboure) un cabinet privé censé démontrer que les services de l'Etat se sont trompés et ont exagéré l'ampleur prévisible des inondations. Dès lors ils rêvent qu'émergera bientôt une vérité alternative permettant de taxer de catastrophisme (un terme qu'ils affectionnent) ce que nos Anciens ont toujours appelé... la Prudence !
ILLUSION ET DISSIMULATION
Nous nous demandons s'il faut ou non parler à cette occasion d'un mensonge que notre Maire se ferait à lui-même par excès d'optimisme, et relevons en tout cas qu'il est curieux de sa part de vouloir imposer aujourd'hui aux Luzien(ne)s le projet d'un parking jusqu'à nouvel ordre partiellement submersible (mais peut être plus après juin 2020, date du miracle qui pourrait voir, si les espoirs de la majorité se concrétisaient, Saint-Jean-de-Luz être "sauvée des eaux" du moins au plan administratif).
Mais il nous faut constater surtout le mensonge par omission de nos décideurs, qui ne veulent pas révéler au public le coût du trou/bocal(?) à bagnoles qu'ils souhaitent creuser : dans les vingt millions d'euros, très probablement. Un gouffre à tout point de vue, mais notamment au plan financier ! Très éloigné de la somme dérisoire avancée par la presse (3,8 millions) et jeté en pâture à l'opinion publique, et plus encore de celle donnée par le Maire (puisqu'il n'a fourni aucun chiffre, apparemment incapable de répondre lors du dernier conseil municipal... à moins qu'il n'aie choisi de se taire).
En bref, ce projet de parking public n'est pas seulement une ânerie du point de vue de la sécurité, de la défense de l'environnement et des flux de circulation, c'est une aberration économique que nous ne cessons de dénoncer, absolument incompatible avec l'intérêt général !
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le "Nouvel Élan" impulsé par Manuel de Lara
LE MOUVEMENT CONTRE L'IMMOBILISME
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