A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

dimanche 24 décembre 2017

EGUBERRI ON.. et vivement 2018 !




Les fêtes de fin d'année sont marquées à Saint-Jean-de-Luz 
par  un sentiment de gravité inhabituel,
suite à la disparition du maire élu en 2015, Peyuco Duhart.

Le Conseil Municipal du 22 décembre lui a trouvé un successeur en la personne de 
J-F Irigoyen,  jusqu'ici premier adjoint, auquel nous avons adressé comme il se devait 
nos félicitations.

La majorité, en manifestant sa cohésion lors de cette élection, comme les oppositions, en s'abstenant de pratiquer toute surenchère politicienne, ont voulu que la transition se fasse dans un climat de dignité.

Nous ne pensons pas, pour notre part, que le temps soit déjà venu du commentaire politique.

C'est pourquoi nous n'avons pas souhaité nous prononcer publiquement 
sur les intentions prêtées à M. Irigoyen d'après ses toutes premières déclarations
(tant par la presse que par diverses personnalités locales), ne jugeant pas 
qu'il soit opportun de formuler aujourd'hui 
un jugement, même implicite, sur le bilan de son prédécesseur...



Nous serons attentifs aux suites donnés aux deux dossiers qui 
restent les objectifs principaux 
de la mandature (l'aménagement de l'îlot Foch et du pôle culturel "Harriet Baïta" )
et continuerons de plaider : pour un engagement encore plus fort en matière de logement à prix contenu, et pour une transparence totale, notamment en matière d'urbanisme...

Que les derniers jours de 2017 vous apportent sérénité et bonheur.
A bientôt de nous retrouver, l'an prochain, dans le dialogue et l'action...

jeudi 7 décembre 2017

Condoléances

Les élus de la Gauche Luzienne déplorent le décès de M. Peyuco Duhart, adversaire politique, certes, mais personnalité unanimement reconnue pour son humanisme, maire dynamique et entreprenant. Ils s'associent à la douleur de ses proches.

samedi 2 décembre 2017

PROMOTION DE L'EUSKARA ET INTEGRATION



Le "pôle territorial Sud" de la Communauté d’Agglomération Pays Basque  a pris l'initiative d'une démarche très intéressante de  promotion de la langue basque en organisant des ateliers consacrés à cette question pour donner la parole tant aux habitants qu'aux élus. 
Il s'agissait de faire émerger les attentes des habitants en ce domaine, et de formuler deux propositions concrètes et faciles à mettre en oeuvre rapidement.  

Quoique ne siégeant pas à l'Agglo, les deux élus socialistes Luziens, invités au même titre que tous les conseillers municipaux du secteur ,ont participé  à cette "expérimentation participative" car elle leur paraît aller dans le bon sens, celui d'une démocratie plus directe et fondée sur le débat...

La fédération d'associations « Euskaltzaleen Topagunea » (C'est une structure forte de 27 salariés :12 à Durango, le reste réparti pour moitié en Navarre et en Iparralde et de  20 000 membres recensés, adhérents de 96 organisations différentes) avait été sollicitée pour animer les débats et aider à la mise en oeuvre d'une démarche coopérative débouchant sur le choix de propositions à formuler à l'issue du processus voire sur une programmation dans le temps des actions à mener. 



 Nous avons pris plaisir à ces tables rondes auxquelles notre collègue du conseil municipal, déléguée à la langue basque, Mme Elhorga, a apporté son éclairage,  suggérant pour notre part qu'on étudie la possibilité d'instaurer une "prime de langue" dans les collectivités pour ceux des agents qui rendraient des services dans les deux langues 
(française et basque). Même si la rémunération supplémentaire n'était que symbolique, elle contribuerait pensons-nous à la valorisation de l'euskara... 

 Les discussions ont aussi porté, entre autres choses, sur la généralisation de l'usage du Basque, notamment sur le lieu de travail ou dans les commerces. Nous avons plaidé pour tenter de trouver les moyens d'une meilleure intégration des divers publics, décomplexant les locuteurs embarrassés d'une connaissance du Basque qu'ils croient trop approximative pour qu'ils le pratiquent en public et mettant à l'aise tant les francophones exclusifs que les autres. Des initiatives dans ce sens ont déjà été mises en oeuvre ou sont proposées... la question de leur évaluation se pose, au moment où la CAPB doit définir ce que sera demain sa politique linguistique.





Affaire à suivre, d'autant que l'Agglomération évoque sur son site la piste d'une "commission permanente"...

J-F Irigoyen assurera la suppléance de Peyuco Duhart

BILLET DU 2 DECEMBRE 2017
M. le Premier Adjoint a réuni ce matin les oppositions pour les informer officiellement de la situation suite à l'impossibilité actuelle dans laquelle se trouve M. le Maire d'exercer concrètement ses fonctions. Il assurera l'intérim en attendant le retour de M. Duhart, qu'il souhaite le plus rapide possible, "en tant que premier adjoint suppléant à l'absence du maire, empêché". 
Nous avons réitéré nos voeux de prompt rétablissement à notre premier magistrat et manifesté notre soutien à M. Irigoyen eu égard aux circonstances délicates dans lesquelles il va devoir assurer sa mission.
M. le Premier Adjoint nous a par ailleurs fait connaître M. Bansard, nouveau Chef de Cabinet tout récemment recruté par M. le Maire, auquel nous avons souhaité la bienvenue au nom
des Luziennes et des Luziens.
Il prend ses fonctions dans un contexte difficile.


rappel
NOTRE BILLET DU 29/11

   Suite à l'annonce de l'hospitalisation de M. le Maire, les élus de Gauche partagent les émotions exprimées par M. le Premier Adjoint
et forment le souhait que M. Duhart se rétablisse au plus tôt... 

COMMUNIQUE DE PRESSE DE LA MUNICIPALITE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ

Le 29 novembre 2017
Mot du premier adjoint au maire de la ville de Saint-Jean-de-Luz, Jean-François Irigoyen, sur l’actualité municipale :
« Madame Christine Duhart, son épouse nous a informés mardi 28 novembre que Peyuco avait été pris en charge par le SAMU 64 et était hospitalisé à Bayonne suite à un malaise ».
Après réalisation d’une série d’examen, les médecins l’ont opéré avec réussite et son état est stable.
Sa famille veille auprès de lui et nous espérons que sa combativité, sa résistance et leur amour lui permettront de surmonter cette épreuve.
Cette nouvelle nous a tous abasourdis et nous sommes encore sous le choc de cette information. Les membres du conseil municipal ont été informés de la situation et s’associent à sa famille pour la soutenir en cette période difficile. La population a elle aussi manifesté, par de nombreuses marques de sympathie, son attachement à Peyuco et je tiens à les en remercier.
« Durant cette période d’empêchement, en ma qualité de premier adjoint, j’assurerai la suppléance de ses fonctions, en souhaitant que cela dure le moins possible et qu’il revienne parmi nous rapidement. L’équipe municipale est soudée dans cette épreuve ».
Jean-François Irigoyen, premier adjoint au maire de la ville de Saint-Jean-de-Luz.


samedi 25 novembre 2017

CALIFORNIE.... A REACTION


BILLET DU 25 NOVEMBRE 2017


Mondialisation
Favoriser l'exil (temporaire) des jeunes porteurs de projet est une intention louable, et la Gauche Luzienne ne s'est donc pas opposée aux projets de la Ville en ce domaine, puisque il est bien connu en effet que "les voyages forment la jeunesse".
Dans la mesure où, par ailleurs, la mondialisation semble être devenue un processus aussi irréversible que prégnant, il appartient en partie aux collectivités locales d'agir pour que les étudiants et créateurs de la nouvelle génération, exposés à ses risques, puissent aussi en saisir toutes les opportunités ! L'action mise en oeuvre à Saint-Jean-de-Luz est donc parfaitement légitime à nos yeux.

Diaspora
Parmi les régions privilégiées par la majorité municipale, figurent des communes partenaires en Hegoalde et ailleurs.. dont Bakersfield, en Californie.
Compte tenu de l'importante diaspora basque dans cette localité, le choix ne nous était pas apparu comme absurde, même s'il eût sans doute mieux valu que ce soit l'Agglomération Pays Basque plutôt que notre seule commune qui esquisse un jumelage avec Bakersfield, pour peu que l'on aie désiré une relation équilibrée (plus de 300 000 habitants pour nos cousins d'Amérique). Le petit poucet a toutefois bien le droit de fréquenter un géant, si leurs relations sont cordiales... Et des économies structurellement très différentes peuvent aussi se révéler en partie complémentaires : on verra dans un avenir proche si, dans ce domaine en particulier, des entrepreneurs basques peuvent tirer profit des contacts pris dans la vallée de San Joaquin.

Convergence idéologique ?
La délégation d'élus locaux emmenée par M. Quijano, et partie préparer l'éventuelle officialisation ultérieure des échanges, vient en tout cas de rentrer et s'est dite très satisfaite de la qualité des contacts pris sur place... Ce fût l'occasion d'un article dans la presse locale (Sud Ouest du 17/11) qui a fait réagir certains commentateurs de la vie politique locale.
Le blog "Côte basque Express" s'est permis de rappeler (dans un billet daté du 22 novembre)  à quel point, pour le journal  "Le Parisien", le partenaire californien choisi par les Luziens incarnait "L'Amérique de Trump".. décrite comme "très blanche" [et où] "presque tout le monde va à l'Eglise et possède des armes à feu"... Une description a priori peu favorable à nos amis californiens !

Tout devient possible
Certains membres de notre conseil municipal s'étaient pour leur part inquiétés, lors de la discussion à propos de l'envoi d'une délégation,  d'une économie fondée, à Bakersfield, sur la prédation des ressources et l'exploitation des hydrocarbures et non sur le développement durable ; ils avaient en conséquence pointé une possible opposition entre "les valeurs" des deux communautés. Mais comme, d'après "Le Parisien" ni l'une ni l'autre des deux collectivités ne sont a priori des "bastions progressistes"  nous constatons avec amusement que "tout devient possible" !

Belles perspectives
Nous continuerons bien entendu à soutenir l'effort entrepris par la Ville pour susciter et soutenir la formulation de projets par la jeunesse Luzienne, et notamment, dans ce cadre, le rapprochement avec Bakersfield.
Si la réaction de "Côte basque Express" devant l'enthousiasme manifesté par M. le Délégué aux relations extérieures a suscité notre amusement,  nous ne pensons pas sérieusement que des considérations politiciennes aient motivé le rapprochement avec cette communauté ni qu'elles expliquent l'impression favorable qu'il a ressentie. Nous veillerons à dire qu'échanger n'est pas forcément adhérer au système incarné par l'autre : mais, à cet égard, le pluralisme de la société états-unienne nous paraît garantir qu'elle jettera sur elle-même un regard critique, ce que nous nous devons de faire, en tant qu'opposant politique, sur notre propre communauté, mais sans perdre la mesure.

L'important, en matière de coopération internationale, c'est d'être constructif et d'aider à s'épanouir de belles entreprises bilatérales.


samedi 18 novembre 2017

UNE PRIME DE NOËL DE 132 000 EUROS.. ET DES PARADOXES

BILLET DU 18/11/17

La Ville de Saint-Jean-de-Luz sera très bientôt indemnisée, dans le cadre des réparations infligées par la justice espagnole aux responsables de la marée noire de novembre 2002. 
Bonne nouvelle, même si, quinze ans après les faits, l'indemnisation peut sembler relativement dérisoire ; elle a malgré tout une portée symbolique forte (les pollueurs échappant trop souvent à toute forme de sanction) et 132 000 € ne sont pas à dédaigner pour une commune qui ne semble pas prête à mettre en oeuvre les conseils d'économie qui lui ont été prodigués par la chambre régionale des comptes (voir à ce propos l'analyse de la situation dans notre page DETTE).
Tout au contraire des recommandations qu'on lui a adressées, M . le Maire multiplie les projets d'investissement (certains semblent utiles : Les Recollets, Harriet Baïta... mais la commune s'acharne dans le même temps à promouvoir le programme, flou et mal aimé, de l'îlot Foch) sans tenir compte de l'assèchement des fonds propres disponibles. Une conjoncture qui laisse augurer, malgré la vente annoncée de biens publics, une forte hausse des impôts locaux (+30% déjà entre 2011 et 2015).


Les votes "contre" ne sont pas si fréquents lors des conseils municipaux luziens, où c'est plutôt l'abstention voire le refus de vote qui sont les instruments privilégiés d'une opposition qui se veut globalement constructive. Néanmoins, la question du pôle culturel a vu les élus socialistes (Gauche Luzienne) rejoints par deux membres de la majorité (dont un adjoint) dire franchement "non" à M. le Maire. Ce dernier n'a-t-il pas dès lors  intérêt à faire oublier ce détail gênant en polémiquant avec d'autres interlocuteurs, à propos de questions secondaires ?
D'après la presse locale ("Sud Ouest" de ce Samedi 18 novembre) la liste d'opposition abertzale serait mécontente d'une manoeuvre de Peyuco Duhart, lequel aurait reproché lors du dernier Conseil Municipal à ses membres d'avoir voté "contre" le projet Trikaldi. En réalité, nos collègues ont seulement voté "contre"... une modification mineure du PLU (Plan Local d'Urbanisme) dans le quartier Aïce Errota. Cette modification est toutefois un préalable nécessaire avant la vente d'un terrain appartenant à l'Hôpital et donnant sur l'avenue Larreguy, dont l'institution veut se défaire pour aider au financement du projet de relocalisation de son service Gératrie. Certains peuvent, c'est leur droit, trouver paradoxal qu'on émette publiquement des doutes sur la capacité financière de centre hospitalier à mener à bien l'opération Trikaldi tout en s'opposant par ailleurs à la réalisation d'une vente destinée à lui procurer partie des fonds nécessaires, mais M. le Maire ne peut prétendre que l'Opposition dans son ensemble ni tel groupe en particulier n'a pas approuvé cette réalisation, qui permet la construction de nombreux logements sociaux.
La Gauche Luzienne a, pour sa part, voté en faveur de modification du PLU - tout en critiquant la communication de la Ville sur le sujet - mais elle n'avait pas approuvé d'emblée la première mouture du projet Trikaldi : une belle opération, mais dont notre premier magistrat avait négligé de présenter clairement les tenants et les aboutissants aux conseillers municipaux avant de la soumettre à leur vote.

Face à l'érosion, phénomène naturel qui, de manière générale, fait reculer le trait de côte, Saint-Jean-de-Luz doit choisir entre deux stratégies : celle de la "lutte active" ou celle du "rempli stratégique".
Estimée à Dix millions d'euros par an, la dépense publique pour protéger le littoral fera l'objet d'un addition qui "sera très salée" note avec humour le quotidien local, rendant compte de la communication publique du rapport sur la question diligenté par l'Agglo et la Ville. On constate que "la lutte active" sera pratiquée autour de la baie mais que "le repli" est envisagé ailleurs et notamment dans le secteur d'Erromardie. Mais on oublie de préciser que toute l'activité du monde ne suffira pas à inverser ou enrayer le phénomène naturel ; de toute façon, il y aura bien recul du trait de côte, y compris dans les secteurs les plus protégés ! Ce qui doit conduire la municipalité à faire montre de plus de prudence dans les aménagements projetés en front d'eau, notamment dans les zones sensibles du centre-ville et du quartier Fargeot-Urdazuri !

Le département a fait connaître ses projets de valorisation touristique du site de La Rhune.
Dire que l'on aurait mieux fait d'employer le conditionnel en rédigeant les rapports de présentation au public des dits aménagements ou évoquer "un potentiel" ne rassurera personne. Comme nous l'avions noté au début de l'été dernier, des projets très avancés existent - lesquels ont été très critiqués, et la population, qui n'a pas été consultée en amont, n'est pas forcément décidée à laisser faire !



lundi 13 novembre 2017

"PAUSE ESTIVALE" en Novembre et "SIGNATURE DU MANDAT"

BILLET DU 13 NOVEMBRE 2017

audience : 1593 vues en Octobre comptabilisées sur ce blog
(sans prise en compte des consultations et partages de notre page Facebook "Gauche Luzienne"
qui connaît une hausse régulière de sa fréquentation - Merci à tous ceux qui nous suivent ! )



M. le Maire évoque dans  l'éditorial du dernier magazine d'informations municipales (Berriak 86, daté d'octobre mais diffusé en novembre)  ses deux projets-phare : l'extension du pôle petit enfance, un équipement attendu de longue date et dont la réalisation est unanimement soutenue, et le "pôle culturel Harriet  Baita"... une infrastructure très ambitieuse et très séduisante mais dont la réalisation et le financement nous laissent sceptiques. Un groupe s'est abstenu de participer au vote lors de l'avant-dernier conseil municipal ; nous avons pris quant à nous nos responsabilités en votant contre, à l'instar - fait remarquable - de deux élus de la majorité. 
Une circonstance rappelée dans notre tribune (page "expressions libres" du magazine "Berriak" reproduite ci-après).

Nos lecteurs auront remarqué que, par précaution, nous leur avons souhaité dans cet article de bonnes fêtes de fin d'année, compte tenu que la Ville attend la livraison de notre prochaine tribune en décembre, mais que l'on peut redouter que la publication de celle-ci ne soit différée jusqu'à l'année prochaine, vu que les informations du bulletin municipal vont de juillet jusqu'au 29 décembre (Agenda des pages 21 et 22, intitulé "de novembre à janvier"). 

La "pause estivale" évoquée par Peyuco Duhart est  bien longue, en ce qui concerne sa communication !
Quant à sa prétention d'agir en "bon gestionnaire" elle est discutable : voir notre billet 
DES PAROLES ET DES ACTES

La "signature du mandat" évoquée par notre premier magistrat  est donc double : une grande ambition culturelle,  certes - avec, sur ce plan, des résultats très honorables - mais par ailleurs... une indéniable augmentation de la pression fiscale et des projets nombreux,  pas toujours présentés dans la plus grande transparence !

Notre Tribune dans "Berriak" 87


VITESSE OU PRECIPITATION ?

M. le Maire s'est montré très empressé de faire voter son projet de pôle culturel à Harriet Baita lors du conseil municipal du 22 septembre. Il n'était pourtant pas, ce soir là, en situation d'estimer le coût réel de cette opération, ni ne pouvait expliquer de manière convaincante comment il la financerait. Les élus socialistes, pour ces motifs, ont donc demandé le report de la décision à une réunion ultérieure du conseil, le temps d'y voir clair. Confronté au refus de l'Exécutif municipal de prendre le temps d'examiner sereinement les incidences financières de ce programme, ils ont voté contre le projet. C'est que la dette communale est déjà lourde (16,6 millions l'an dernier) et que le pôle culturel (dont ils ne contestent nullement qu'il s'agirait d'un bel équipement) coûterait au bas mot huit millions d'euros dont plus de cinq incomberaient à la Ville. Celle-ci en a-t-elle les moyens  alors que le Maire annonce des hausses d'impôts et la vente prochaine des « bijoux de famille » ? Elle n'a pas finalisé la programmation du pôle, ni chiffré avec précision son coût de fonctionnement, et n'a tenu aucun compte des aménagements de voirie et de stationnements à réaliser. 

Cette légèreté explique sans doute pourquoi deux élus de la majorité, dont l'un de ses propres adjoints, ont voté, comme nous, contre M. le Maire !


AVEUGLEMENT ?

La majorité est censée travailler pour les « cent ans à venir» nous a-t-on asséné en réponse à notre dernière question d'actualité. Curieusement, M. le Maire prétend à la durabilité de son action alors qu'il évoque l'îlot Foch et son intention d'y enfouir 500 automobiles (sous l'espace Jaulerry, dont nous nous étonnions qu'il en ait annoncé publiquement la vente, mais que celle-ci ne soit pas mentionnée dans l'appel d'offres à maîtrise d'ouvrage ! ). Alors que le tracé littoral voire le lit de la Nivelle risquent fort, d'ici un siècle, d'avoir subi les effets des changements géo-climatiques, et le moteur à explosion d'avoir été remisé au rayon des antiquités, la Ville de Saint-Jean-de-Luz veut urbaniser une zone inondable et ne conçoit pas que les mobilités intra-urbaines soient devenues l'apanage des transports doux (marche, cycles et véhicules collectifs). En ce domaine, les réalisations sont insuffisantes. Plus grave, la croissance de Saint-Jean-de-Luz est plus spectaculaire dans l'espace (gonflement des superficies urbanisées, sans augmentation significative du nombre des habitants) que sur le plan du développement social, économique et environnemental.


BONNES FÊTES DE FIN D'ANNEE, EGUBERRI ON DENERI !                 

PS : ce n'est pas un Adjoint mais un Délégué du Maire qui a voté "contre" sa proposition (Mea Culpa)

DES PAROLES ET DES ACTES - Pipeaux sur l'état des finances et le développement durable

BILLET DU 13 NOVEMBRE - BILAN DU CONSEIL MUNICIPAL DU 10/11/17

M. le Maire s'est, sans surprise, longuement auto-congratulé à l'occasion du conseil municipal du 10 novembre, se félicitant de la teneur positive (?) du rapport de la Cour Régionale des Comptes sur son action budgétaire depuis 2011.
Pourtant, il n'est pas sûr que l'analyse financière de la Chambre ("contrastée" selon les mots mêmes de cet organisme) lui permette de fonder en raison l'affirmation selon laquelle il pourrait continuer " à agir en bon gestionnaire". Nous incitons à cet égard les citoyens curieux à lire le rapport en ligne.

Que dit la Chambre, en effet ? En deux mots, que M. le Maire a jugulé l'augmentation de sa dette en augmentant les impôts ! Mais qu'il serait plus avisé de réduire la dépense...

Dans la partie « prospective" de son rapport, la chambre prescrit à la commune de « consolider » une amélioration « rendue possible par un prélèvement fiscal renforcé » en adoptant des mesures « de gestion adaptées » c’est-à-dire en dépensant moins. La réponse de M. le Maire serait qu’elle se prépare à « la cession d’actifs coûteux et improductifs » sur la période 2014-2020. Dont acte ; mais il faudrait aussi ne pas laisser filer les dépenses ! Or les projets foisonnent, rarement chiffrés, et parfois mystérieux !


Peyuco Duhart évoque par ailleurs dans la dernière livraison du "Berriak" le développement durable et prétend faire "labelliser" la démarche "Agenda 21" qui serait celle de la Ville. Très bien ! Mais s'il y a là une volonté de communiquer, les actes suivent-ils ? La création de l'AVAP est citée parmi les arguments en faveur du projet de labellisation : or, on a vu comment une résidence "protégée" avait été tout récemment sortie du périmètre sans état d'âme et pour permettre le bon déroulement de l'opération Foch.....

Et que préconise la Chambre concernant la prévention des risques littoraux (une démarche plus à notre portée que la  "lutte contre le contre le changement climatique" proprement dite)? Elle relève la prégnance du risque d’inondation et submersion dans la commune (près du tiers du territoire est soumis à un aléa fort) et rappelle l’interdiction des nouvelles constructions en « zone rouge » comme la limitation imposée à l’extension des bâtiments existants, listant les cinq tempêtes hivernales et les deux états de catastrophe naturelle « pour inondation et chocs dus aux vagues » qui se sont produits entre 2008 et 2014.


On peut s’étonner, dans ce contexte (plus d’un événement grave par an) que la municipalité remette en cause le diagnostic des services préfectoraux dans le cadre de la révision du PPRI et qu’elle ait mandaté, avec Ciboure, un cabinet pour faire réaliser « une expertise indépendante » dont elle souhaite vraisemblablement qu’elle débouche sur des prescriptions moins contraignantes.  

Daisy Marsaguet  s'est exprimé sur le sujet au nom de la Gauche Luzienne le 10 novembre et a souhaité que toutes les recommandations énoncées par les services de l'Etat, ceci notamment pour le quartier Fargeot-Urdazuri (construction sur pilotis, coursives, refuges) soient de toute manière adoptées par précaution, compte tenu du contexte de « réchauffement climatique ». Il serait regrettable que soit commise quelque  imprudence délibérée en zone inondable parce que le projet de PPRI est vu comme trop contraignant. Nous redoutons toute légèreté éventuelle en ce domaine, et serons vigilants à cet égard quand on abordera le dossier de l’aménagement du centre ville.

samedi 4 novembre 2017

POT AUX ROSES ET ORDRE DU JOUR



BILLET DU 4 NOVEMBRE 2017
Nous disions la saison propre à la "communication".
Mais nous pouvons voir qu'il s'est souvent agi, en la matière,
d'enfumage de la part de l'Exécutif local !

*

On sait que la rumeur avait couru en ville, même si elle avait été formellement démentie
 lors de la réunion publique dite de concertation tenue à propos de l'aménagement de l'îlot Foch 
Un entrepreneur bien connu confirme aujourd'hui, dans une interview à la presse locale, qu'il avait bien caressé le rêve d'implanter un hôtel de luxe sur "l'esplanade Foch", et nous apprend qu'à cet égard  
M. le Maire ne lui avait "rien promis".
Ce qui implique néanmoins que le Maire était en tout cas au courant ! et éclaire a posteriori
ses déclarations sur "le bâtiment à vocation économique" qu'il envisageait
d'implanter sur la place Foch.

Ainsi donc, l'Adjoint qui prétendait (toujours lors de cette fameuse réunion) que jamais 
aucun projet de construction sur la place Foch n'avait existé...  était très mal informé !
Et nous avions raison de supposer à la fin de "la concertation Neorama"que M. le Maire 
avait du renoncer à l'un de ses invariants, comme de constater, malgré une restitution 
très édulcorée des débats, 
l'opposition générale à l'urbanisation de la place Foch !


On se souvient que M. le Maire lui même avait refusé à l'époque de répondre à nos questions sur le destin de l'espace Jaulerry, à propos duquel il affirmait que nous nous faisions "des films" quand nous redoutions qu'il n'ait le projet de le vendre pour y laisser construire des résidences. 
Pourtant, là encore, le pot aux roses a été depuis lors "dévoilé", Peyuco Duhart admettant
publiquement, en avril dernier (suite à une question d'actualité de la Gauche Luzienne)
son intention arrêtée de céder ce terrain, 
mais sans préciser dans quel but
(ni faire mentionner cette intention dans l'appel d'offres
 d'assistance à maîtrise d'ouvrage formulé par le Ville au mois d'avril dernier !).
Si l'on a décidément tort de croire que les Luziennes et les Luziens ne sont pas intéressés
par le devenir de leur centre ville,
 on n'a pas observé, pour autant,  de changement de cap de la part de
la municipalité depuis février 2016 en ce qui concerne le secteur Foch.

*
ORDRE DU JOUR
Parmi les sujets qui seront abordés par les élus locaux le 10 novembre prochain figurent notamment 
les deux points suivants :

1°) Le conseil municipal est invité à "prendre acte" du rapport de la Chambre Régionale des Comptes, laquelle vient de contrôler la gestion de la Ville depuis l'exercice 2008. 

2°) La définition du "forfait post stationnement" doit être votée, et le conseil municipal discutera en même temps d'une possible augmentation des tarifs. En résumé, les parcmètres coûteront plus cher à partir de 2018 et, par ailleurs,  l'amende pénale de 17 € pour dépassement du temps de stationnement sera remplacée - en raison d'un changement de la Loi - par un forfait.

Les tarifs de stationnement luziens sont certes  inchangés depuis 2010, mais il faut noter que le nombre des emplacements payants a significativement augmenté 
(malgré l'opposition des élus socialistes, 
un peu esseulés sur cette question) 
et que le projet qu'on prête à la municipalité 
de vouloir déraciner tous les arbres 
des allées Perkains (?) annonce d'autres "gains"... 
même s'il paraît peu conforme à la logique de développement durable portée, en principe, 
par la collectivité, laquelle aurait du logiquement "grenelliser" son PLU. 



mercredi 1 novembre 2017

COUPS DE KLAXON MEDIATIQUES


BILLET DU 1er Novembre 2017
Fin de l'Automne et douceur d'arrière-saison... l'ambiance est à la communication.

C'est ainsi qu'un Conseil Municipal aura lieu le 10 novembre. M. le Maire devrait défendre devant l'assemblée le bilan de sa gestion des finances luziennes durant la dernière décennie. Comme cette intervention aura lieu suite à la vérification faite par la chambre régionale des comptes du fonctionnement budgétaire depuis 2008, on attend de voir à quand remontera l'historique présenté par Peyuco Duhart. Gageons que la métaphore du verre "à moitié plein" (ou "à moitié vide") sera probablement retenue par les observateurs : la dette ayant atteint des sommets inouïs : en 2008, justement ! la situation ne pouvait que s'améliorer par la suite (mais son déstockage ne s'est fait que très lentement, voire péniblement !). Pour notre part, nous attendrons de pouvoir juger sur pièces... pour voir si un coup d'avertisseur sonore est nécessaire (de notre point de vue) en corollaire à cet exercice médiatique.




En attendant, c'est le leader du mouvement "Herri Berri" lui-même qui qualifie de "coup de klaxon médiatique" la récente conférence de presse faite par son groupe pour traiter des problèmes de circulation à Saint-Jean-de-Luz ; Nos collègues du conseil municipal saisissent-là l'occasion de tacler la politique luzienne en matière d'infrastructures, en pointant notamment l'absence de diffuseur à hauteur de Chantaco et de second pont (sic) sur la Nivelle : un constat malheureusement partagé par tous, puisque nous-mêmes avions écrit jadis... que la politique de la Ville dans le domaine des mobilités donnait matière à doléance plus encore qu'elle ne suscitait de débats. Nous avions d'ailleurs dénoncé "l'étranglement" de notre cité dans la plus récente de nos tribunes, publiées dans le journal de la municipalité (le "Berriak, dont nous devons constater que seul le premier numéro de 2017, datant de février dernier,  est actuellement disponible en ligne sur le site de la Ville !). 

Pour nous, il est très urgent que les problématiques du "pôle Sud" de l'agglomération (c'est ainsi que le président de l'Agglomération évoque le versant luzo-hendayais de la nébuleuse littorale) soient prises en compte dans un cadre plus intégré - celui du "Pays Basque" dans son ensemble - pour éviter notamment que nous ne restions durablement des "parents pauvres" en fait de transports collectifs car, si les progrès accomplis en la matière sont notables quoique très récents,  il faut les prolonger. [nous avons été exaucés au moins partiellement puisque nous apprenons ce jour 4 NOVEMBRE que Jean-René Etchegaray s'est saisi du dossier de l'autoroute et notamment de l'échangeur de Chantaco - une affaire à suivre, évoquée dans notre page thématique "Pays Basque"]

Nous demandons par ailleurs que soient traitées, au niveau local, la question des parkings relais à l'entrée de la commune, comme aussi celle du stationnement en périphérie du centre-ville (et non au beau milieu !). On doit déplorer que ces deux questions, au demeurant difficiles à résoudre, ne soient pas une priorité de l'Exécutif local, malgré leur impact sur la qualité de la vie des habitants.... Quant aux cyclistes, nous avons souvent évoqué la question des itinéraires qui leur sont dévolus entre Sainte-Barbe et Ciboure : à nos yeux, là encore : on peut faire mieux pour sécuriser les déplacements des deux-roues.



Notons enfin, et c'est une bonne nouvelle,  que la Ville et le syndicat de la Baie déploient tout un dispositif pour mettre en valeur le patrimoine (architectural) local et permettre à la population de se l'approprier. C'est un programme très intéressant, qui comprend de longue date des conférences scénarisées (souvent prisées des visiteurs) et semble être un argument touristique séduisant, dont nous observons qu'il gagne encore en efficacité grâce à la dynamique des "pauses patrimoine " ;  une forme de visite que les résidents permanents auront plaisir à découvrir...

lundi 23 octobre 2017

PARKING ET CHISTERA



BILLET DU 23 OCTOBRE

Ne doit-on pas s'étonner du bilan des grands travaux réalisés au Fronton Municipal 
ces derniers mois ?
Il était bien sûr indispensable de le rénover, nul ne le conteste... et nous constatons que, si les coûts prévisionnels ont explosé, le résultat n'a pas fait que des malheureux. Le site reste accessible aux joueurs de base, et le débat sur la qualité du rebond, décriée par certains, quand d'autres s'en satisfont, semble une affaire de spécialistes (nous ne sommes pas, quant à nous,  en mesure d'avoir le moindre avis en ce domaine).
 

Ce qui nous semble curieux, c'est qu'il n'y ait rien "là-dessous".
Une question nous taraude, en effet  ;  alors que M. le Maire multiplie les démonstrations pour convaincre les Luziens de l'absolue nécessité de faire du stationnement souterrain en zone rouge, devant le port, et qu'une partie des commerçants semble réclamer à cor et à cri cet équipement... pourquoi la municipalité n'a-t-elle pas fait un parking sous le fronton, en entrée de ville, à quelques encablures de la principale artère commerçante et de la grande plage, qui eût été accessible sans contraindre l'automobiliste à pénétrer dans le centre historique, ni emprunter aucune rampe mise "hors d'eau" à grand frais ?
Il ne semble pas que des motifs techniques aient été évoqués contre un tel projet, puisque à notre connaissance cette possibilité n'a pas été entrevue par nos décideurs. C'est bien dommage ! Mais c'est "trop tard".

Reste que le creusement d'un parking sous l'îlot Foch ne sera pas possible (d'après le projet de PPRI) si des alternatives existent. Or, il y en a ! 
Notamment, à côté du fronton, sous la place encadrée par le commissariat, l'hôpital et la villa Harriet Baita : le Maire ne peut manquer de le savoir, puisque nos collègues d'Herri Berri lui ont recommandé cette solution à maintes reprises.  Une bonne idée, dont les élus socialistes aimerait qu'elle soit prise en compte (comme aussi, d'ailleurs, une autre bonne idée de nos collègues opposants :  leur proposition de modifier le PLU pour augmenter la part obligatoire  des logements sociaux - car d'une manière générale, nous sommes pour les bonnes idées, d'où qu'elles viennent ! et nous espérons que l'Exécutif local les fera siennes).

Pour en revenir à ce fameux parking souterrain : d'autres sites sont également envisageables : près de la gare, si ce n'est sous l'ancienne école du centre où l'on sait que la municipalité a des projets en réserve qui en inquiètent plus d'un.... Mais il faut aussi tenir compte que les véhicules particuliers pourraient être tenus à distance du centre ancien, et les gens être appelés à marcher ou emprunter des navettes, comme c'est le cas depuis des années, dans bien des pays proches du nôtre !

dimanche 22 octobre 2017

URQUIJO : un monde parallèle

BILLET DU 23 OCTOBRE

INTEGRATION RATEE
On sait comment l'insertion paysagère des bâtiments flambants neufs de l'école privée "Sainte Famille" a été accueillie dans le quartier. Un "petto" disions-nous à l'époque, compte tenu de la disparition du château, devenu invisible, et de la sensation d'écrasement procurée par une construction très verticale, sur une éminence dominant la ville....
Mais l'école étant fonctionnelle et l'appréciation de son intégration dans le décor urbain une affaire de subjectivité, le débat n'avait pas pris de consistance.

QUERELLES DE VOISINAGE
Le journal local revient ce jour sur une nuisance beaucoup plus tangible et qui suscite des bisbilles entre l'école et ses voisins : celle des bouchons récurrents à l'heure des entrées et sorties en cours. Il faut dire que l'itinéraire suivant la rue d'Olazabal et l'avenue de Habas est l'un des uniques cheminements pour aller d'Urdazuri vers Andenia (et réciproquement) sans couper des voies départementales de plus en plus systématiquement engorgées.... ceci grâce à l'efficacité de la politique de circulation municipale (?).

DISCOURS ABSURDES
Les propos attribués dans cet article au chef d'établissement sont bien étonnants : il aurait chiffré le désagrément pour les riverains à 175 heures par an (ce qui ne serait pas beaucoup) et estimerait que le parking face au lycée Ravel se situe "à quelques pas" de son groupe scolaire : le chat botté appréciera ! De même on peut trouver surprenant que le journal évoque la multiplication des incivilités en matière de stationnement pour annoncer que la municipalité n'entend pas les verbaliser !

La raison ne semble palpable que du côté du journaliste. Loin de croire en une "hypertrophie de la réalité" il rappelle aux lecteurs que "l'ère du tout voiture est en extinction" et détaille les nombreuses solutions existant pour aller en bus à l'école, dans ce secteur bien desservi... (sans que cela n'implique qu'il faille que les enfants y aillent sans adulte pour les accompagner !) Cet effort de pédagogie ne devrait-il pas incomber à la Ville, ceci d'autant plus que notre maire semble fier de partager le succès (encore relatif) du réseau de bus mis en place par l'agglomération  ?

AJOUTE LE 2 DECEMBRE 2017

Le Directeur de Transdev signale au passage, dans une interview insérée aujourd'hui dans "Sud Ouest" que les résultats du réseau Hegobus sont supérieurs aux objectifs. Ce succès de fréquentation est une bonne nouvelle. A la fois pour l'Agglo, qui a promu ce nouveau système de transport, et pour les citoyens, concernés comme contribuables et usagers. On pourrait sans doute faire encore mieux sur le secteur de Saint-Jean-de-Luz,  en permettant notamment aux bus de pénétrer dans le centre, jusqu'à desservir au plus près les magasins ou les Halles. A cet égard, un boulevard Foch - qui ne serait pas forcément à sens unique -  doté d'une voie de circulation "en site propre" pour les transports publics, serait à nos yeux bien utile (aux bus s'ajouteraient peut-être des navettes vers les aires de stationnement en périphérie du coeur-de-ville ?). D'une manière générale, permettre aux bus d'échapper aux embarras de la circulation est a priori l'un des moyens de les rendre plus rapides... et plus attractifs.

samedi 21 octobre 2017

LE TEMPS DE RIRE... OU DE PLEURER



M. le Maire ayant avancé publiquement qu'il travaillait "pour les cent ans à venir" il nous semble assez logique que certains reviennent plaisamment sur cette affirmation , doutant de l'efficacité de son action.... et déplorant qu'elle paraisse beaucoup plus lente que durable !

Le journal Sud Ouest s'est notamment demandé tout récemment combien de "siècles" il faudrait pour que se réalisent les projets suivants : l'ouverture d'une bretelle autoroutière à Chantaco (voulue par 76% des personnes sondées par le quotidien) et la gratuité de l'A63 entre les sorties 2 et 3, deux promesses bel et bien faites par Peyuco Duhart et sa majorité,  mais qu'il n'a pu tenir !

L'écho des souffrances endurées par les riverains de l'autoroute est également arrivé aux oreilles du "piéton" qui rend compte de la revendication, portée par certains habitants, du maintien de la limitation de vitesse à 90 km/h compte tenu de la médiocrité de la protection phonique et du niveau de pollution élevé aux abords de l'autoroute de la Côte Basque...

Dans cette "liste de Noël" composée d'après les commentaires sur le net et les réseaux sociaux il faut noter la demande d'un deuxième pont sur la Nivelle : un projet sans doute encore plus irréalisable que les autres, puisque enterré par l'actuelle majorité quand elle prit les commandes de la Ville il y a plus de vingt ans !


Toujours est-il que pour nous, élus socialistes, une action "à cent ans" doit prendre en compte les évolutions de longue durée qui peuvent être anticipées : à cet égard, croire pertinente la multiplication des parkings automobiles en centre ville dans le contexte géo-climatique actuel  et oublier que la voiture individuelle et le moteur à explosion n'ont plus l'avenir pour eux c'est commettre une erreur stratégique en fait de mobilité urbaine comme d'aménagement. Hélas, la Ville semble prête à  entrer les yeux ouverts dans cette entreprise funeste.

Nous proposerons d'ici quelques mois une table ronde consacrée au développement durable pour débattre de ces questions avec la population...

En attendant, beaucoup de Luziennes et de Luziens s'inquiètent, comme nous, de voir Peyuco Duhart s'entêter à projeter la construction d'un immense garage souterrain sous l'esplanade du port et l'édification de nombreuses résidences sur l'îlot Foch.

vendredi 20 octobre 2017

SILENCE RADIO POUR LA MAISON DES SENIORS

Billet du 22 octobre 2017

L'on se souvient que la campagne des municipales avait fait naître l'espoir que la Ville se doterait rapidement d'une structure d'hébergement pour personnes âgées.
Si la Gauche (liste socialiste "Vivre à Saint-Jean-de-Luz") en défendait le principe et précisait par ailleurs qu'elle souhaitait une maîtrise d'oeuvre publique pour ce projet, la Majorité sortante - reconduite depuis lors aux affaires - promettait, elle aussi, la réalisation d'une "Maison des Séniors".



Nous sommes arrivés à mi-mandat et ne savons toujours pas grand chose du suivi de ce dossier, dont nous redoutons qu'il ne serve quelque jour de prétexte à l'une de ces grandes opérations immobilières dont Peyuco Duhart a fait sa marque de fabrique... à moins qu'il ne soit carrément oublié et que M. le Maire se contente d'avoir participé au sauvetage du service Gériatrie de l'Hôpital ? (l'opération Trikaldi, dont nous reconnaissons la pertinence, n'est toutefois pas la création attendue d'une résidence nouvelle pour les anciens).

Nous ne pensons pas que la municipalité actuelle veuille envisager de réaliser un équipement public, mais anticipons qu'elle s'adressera plutôt à des opérateurs privés, avec le risque d'importer des retraités fortunés au lieu de fournir une solution aux personnes âgées du secteur ! Comme le site éventuel d'implantation de l'établissement est idéalement situé : l'ancienne école du centre (alias" îlot Ferry" pour certains, au risque d'une confusion avec les locaux occupés notamment par l'Espace Ressources Jeunes, pas très éloignés du reste)... nous supposons que la tentation des promoteurs sera grande de proposer sur ce site, là encore, de nombreux logements sous lesquels ils voudront forer un parking souterrain (un de plus !).

Nous appelons donc  nos concitoyens à la plus grande vigilance sur l'avenir de cette partie du centre-ville, dont le destin est intimement lié à celui des secteurs environnants (Saint-Joseph, les Erables, Jean-Moulin, Foch, etc. en cours de bétonnisation accélérée) mais qui n'est pas mentionnée dans la présentation d'ensemble du projet de restructuration du "coeur de Ville" par l'Exécutif local. Négligence ou omission très suspecte ? Toujours est-il que faire un état du stationnement et des conditions de circulation dans le centre à moyen terme supposerait de tenir compte de toutes les grandes opérations urbanistiques prévues. En l'occurrence, on ne sait pas si des projets d'aménagement concrets sont à l'étude ni s'ils devraient être dévoilés prochainement. Mais nul doute que les locaux de l'ancienne école (mal entretenus) ne sont plus adaptés aux usages qui en sont faits, et que la question se posera assez vite de rénover les lieux (en voie d'être délaissés par certaines associations implantées de longue date).

mardi 26 septembre 2017

Coup de Théâtre et salle de spectacle


2909 VISITES COMPTEES SUR CE BLOG EN SEPTEMBRE : 
le précédent record mensuel était inférieur à 2000 vues !




BILLET DU 24 SEPTEMBRE 2017

Quand la majorité municipale explose en plein vol.
Le journal "Sud Ouest" revient ce lundi sur l'incident qui a troublé, vendredi dernier, la sérénité de la majorité municipale luzienne ; la prise de position de deux élus de ce groupe contre le projet de pôle culturel lancé par M. le Maire.
Mais le quotidien précise bien que les concessions de pure forme faites par Peyuco Duhart ne changent rien : l'opération a été votée, malgré les réticences de la gauche socialiste et de deux élus de la majorité qui ont voté contre le programme.

L'article ne mentionne pas que le report de la décision a été demandé explicitement par les élus socialistes. Eux seuls, dans l'opposition, ont par ailleurs voté contre le lancement du projet, prématuré de leur point de vue. Manuel de Lara a fait la même proposition de prendre un délai de réflexion supplémentaire, et s'est positionné, sur la base d'arguments propres, contre le déclenchement d'une opération séduisante mais encore controversée. Deux voix issues de la majorité se sont donc ajoutées aux deux voix socialistes pour exprimer plus que l'ombre d'un doute sur les aspects financiers du budget.

Le quotidien local cite notre critique de la gestion locale sans la situer complètement dans le contexte global ; ce n'est pas le pôle culturel à "Harriet Baita" qui, à lui seul, menace nos équilibres, mais la volonté de mener de front trop d'investissements dispersés. Nous demandons de longue date que des priorités soient fixées par M. le Maire, et que certains projets mal partis soient stoppés. Ce qui rendrait peut-être crédible le montage d'une opération aussi lourde que celle du pôle culturel, pour lequel le budget d'investissement voté à l'automne dernier n'était que de 135 000 € !

Décrit en coulisse par certains comme

"un homme seul " l'adjoint "sécessionniste" a pourtant reçu de nombreuses marques de sympathie de la part d'élus locaux de tout bord ; sa démarche, décrite comme "sincère" par "Sud Ouest" semble désintéressée.


Pour nous, qui regrettions de devoir sonner l'alarme à propos d'un projet que nous aimerions pourtant voir aboutir, l'attitude de notre collègue nous a renforcés dans l'idée que nous exercions à bon droit le devoir de vigilance qu'attendent de nous les citoyens, et que cette opération méritait une étude préliminaire plus poussée.

C'est pourtant l'échec ruineux  de la grande Médiathèque lancée lors de la mandature précédente et notre incertitude quant à la bonne santé financière réelle de la commune qui ont fait pencher la balance en faveur d'un vote d'opposition franc de notre part, plus encore que nos doutes sur le projet lui-même. Le débat sur les coûts de fonctionnement - lesquels n'ont pas été évalués précisément par la Ville (incroyable légèreté)  mais pourraient être compensés en partie par le regroupement d'activités actuellement éparpillées, suivant les arguments de la municipalité -  nous est en effet apparu largement hors de propos, car la réalisation de l'infrastructure elle-même n'était pas chiffrée avec rigueur.


Dommage pour lui : mais la communication reste le talon d'Achille de l'exécutif.  Et ses calculs relèvent trop souvent de la "prestidigitation"...
(à chaque fois que nous ne comprendrons pas d'où sortent ses chiffres, nous ne feindrons pas le contraire mais interrogerons toujours les responsables !).
NOUS VOTONS CONTRE !

lundi 25 septembre 2017

ET DE TROIS ! SURTAXE et PROJET FOCH, encore un article de presse sur le conseil du 22...

BILLET DU  26 Septembre 2017

Pour la troisième fois, le quotidien local revient sur les débats du dernier conseil municipal, qu'il a déjà évoqués Samedi et Lundi. C'est dire l'intérêt qu'il y a trouvé.

L'édition de Sud-Ouest de ce 26 septembre insiste sur le gonflement de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires. Nous, Socialistes, nous attendions à une augmentation de la majoration (évoquée dans ce blog) et partageons l'avis des élus d'Herri Berri (dont, sur cette question, seule leur opinion est mentionnée dans l'article) qu'elle intervient à contre-temps. Pire, comme Daisy Marsaguet l'a fait remarquer à M. le Maire : non seulement le taux de la surtaxation double (la majoration passant de 20 à 40%) ce qui n'est pas forcément la hausse "lissée" et "maitrisée" promise par Peyuco Duhart (sic) mais encore son produit sert à "écoper un bateau qui prend l'eau" (le budget municipal) et non à générer des recettes pour renforcer les interventions en matière de logement social.
Par ailleurs, nous pensons que les taxes vont toutes augmenter significativement, y compris pour les habitants à l'année ! Car on ne voit pas comment l'on ferait face, sinon, à l'envol des dépenses...

Notre question d'actualité sur l'ilôt Foch est bien résumée. Ainsi que la non réponse de M. le Maire ! Au fond assez facétieux, ce dernier à reproché à P-L Vanderplancke de "faire semblant" de ne pas être au courant des intentions de la Ville , alors qu'il serait d'après M. Duhart  l'une des personnes "les mieux informées"de ce dossier. Le même lui reprochait il y  a quelques mois durant la réunion de concertation publique (suite à l'opération de communication Neorama) de "se faire des films" à propos de la vente de l'espace Jaulerry, aujourd'hui confirmée (conseil du 7 avril dernier). Cela reste bien flou et quelques pirouettes sur la Béotie ne sont pas un argumentaire recevable.

Quant au propos de notre édile sur les indiscrétions coupables des bloggueurs socialistes, le journal ne les reprend même pas, ce qui montre que le reproche ne paraît pas fondé en raison.



vendredi 22 septembre 2017

FOCH : UNE REPONSE EN DESSOUS DE TOUT


BILLET DU 23/09/17

Aucune pertinence dans la réponse sur la suite donnée au projet Foch, après la question posée en fin de conseil municipal dans l'espoir d'obtenir quelques éclaircissements. 
Le choix d'une mission d'Assistance à Maîtrise d'Oeuvre en juillet nous avait émus en effet , notamment parce que la définition de la mission était assez différente de ce à quoi l'on pouvait s'attendre !
[remarque ajoutée le 01/10 : Interrogé par nous lors du Conseil Municipal du 7 avril, Peyuco Duhart n'avait nullement signalé, dans sa réponse, qu'il s'apprêtait à lancer un appel d'offre pour une Assistance à Maitrise d'Ouvrage (AMO) concernant le projet Foch mais avait indiqué qu'il vendrait le parking Jaulerry pour pouvoir "aligner les façades". En réalité, ses services préparaient un appel d'offres daté du 19/04, muet sur certains aspects de l'opération pourtant importants - voir plus bas !]

M. le Maire nous reproche ce soir de feindre l'ignorance alors que nous serions tout à fait bien au courant du dossier (grâce à l'excellence de sa communication, devons-nous supposer ) et, après ce trait d'humour caractéristique, dérape et  nous agresse même quelque peu....


Selon Peyuco Duhart, nous aurions eu connaissance de l'appel d'offres (offres reçues le 15 mai) en tant que membre de la commission des Finances. Ce ne fût pas le cas (à moins que, très assoupis, nous n'ayons pas fait attention ? Mais dans de cas il resterait une trace écrite de cet épisode) : sinon, le public en aurait été informé par le biais du blog des élus socialistes. Mais nous étions présents lors de la commission qui a retenu la meilleure offre le 17 juillet et avons d'ailleurs signalé aux citoyens le fait. Contrairement aux allégations absurdes de notre premier magistrat, nous n'avons pas divulgué le contenu de l'appel d'offres dans les 24 heures de sa parution, puisque nos commentaires sur les réponses des entreprises ont été insérées en septembre !
De même
qu'une analyse de l'appel d'offres 
lui-même a été publiée, il y a dix jours,
donc bien après la rédaction
de celui-ci !

Bref, M. le Maire nous répond vraiment n'importe quoi (et n'importe comment) et nous reproche d'avoir divulgué sur notre blog des informations.... imaginaires. Alors que seul "le bilan" de la concertation Neorama est en ligne sur le site municipal, pas les comptes-rendus des ateliers,  M. le Maire fait comme s'il n'avait pas compris notre demande ! Il n'avance aucune explication concernant l'omission du parking Jaulerry dans la définition de l'espace concerné par la mission d'AMO, ne trouve rien à redire à nos arguments contre son parking souterrain, donc ne répond pas sur ce point, mais il mentionne à nouveau l'existence de promoteurs à l'origine du projet. Pourtant, dans sa réponse à la Ville, le groupement missionné pour conduire le projet prétend que le choix des opérateurs devra intervenir dans la phase finale de la réalisation du programme. 
De qui se moque-t-on ?

Aurons-nous droit à une digression furibarde sur "le blog de M Vanderplancke" (car M. Duhart persiste à ne pas voir qu'il s'agit de l'expression du groupe socialiste) et à des attaques ad hominem
à chaque fois que nous tenterons de lui démontrer que l'opération Foch est insensée ? 

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 QUESTION D'ACTUALITE POSEE LE 22 SEPTEMBRE

Monsieur le Maire

Vous avez décidé au printemps dernier de lancer un appel d’offres afin de recruter une assistance à maîtrise d’ouvrage pour réaliser le « projet Foch » et la Ville a choisi en Juillet de missionner un groupement de trois entreprises pour effectuer cette tâche.
Ces décisions n’ont fait l’objet d’aucun débat lors des conseils municipaux précédents et ne sont pas non plus évoquées dans l’ordre du jour du conseil municipal de ce vendredi 22 septembre. Vous voudrez bien, par conséquent, comprendre notre trouble face à cette situation.

Nous nous demandons en effet s’il est bien légitime d’avoir procédé à cet appel d’offres sans l’avoir jamais évoqué auparavant en commission (d’urbanisme ou des finances) ou en conseil municipal. Nous ignorons quelle partie du budget a servi à la rémunération des prestataires, aucun vote n’ayant eu lieu à propos du financement particulier de cette mission d’assistance - même si des autorisations de paiement (de.. zéro euros ! d’ailleurs) ont été approuvées par le conseil municipal en février ? Nous nous étonnons que, malgré les promesses, les comptes-rendus des ateliers de concertation animés par Neorama ne soient toujours pas en ligne sur le site de la Ville.

Surtout, M. le Maire, nous vous prions de bien vouloir nous préciser :
Pourquoi l’appel d’offre pour la mission d’AMO (assistance à maîtrise d'ouvrage) ne mentionne-t-il pas votre intention de céder le terrain Jaulerry pour y faire construire des bâtiments, alors que vous avez confirmé lors du Conseil Municipal du 7 avril que telle était bien votre intention (ce qui nous surprend puisque seules les reconstructions précédées de démolition semblent autorisées sur ce site)  et pourquoi prétendez-vous construire un parking public sur un site inondable situé en zone « rcu » dans le PPRI ?

Des alternatives existant (entre autres : vous pourriez faire cet aménagement au niveau de la gare voire du commissariat de police) le forage de stationnements souterrains devant le port nous paraît impossible d’un point de vue réglementaire – c’est de toute manière une option dangereuse.


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Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.