A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

mardi 21 février 2017

PROPRIETAIRE A LA MER ?

BILLET D'HUMOUR (ET D'HUMEUR) DU 21/02/17 

A l'heure où la CIMADE recherche un lieu d'hébergement pour une famille de migrants et fait appel, via le journal "Sud-Ouest" à la générosité des Basques, il se murmure qu'un des plus hauts personnages de l'Etat vient d'acquérir un appartement en plein coeur de St-Jean-de-Luz, dans l'une des rues emblématiques de la Ville.





Rien à voir, bien sûr entre les deux informations, dont l'une seulement est avérée à ce stade, sinon qu'elles soulignent bien les difficultés qu'ont certains à trouver des solutions pour se loger chez nous... Quand d'autres, du moins si la rumeur est exacte, ont la chance de n'être arrêtés ni par le prix au m2 dans le secteur historique ni par la perspective de
 gros travaux à réaliser.

Qu'un poids lourd du monde politique français songe a s'installer à Saint-Jean -de-Luz ne nous poserait aucun problème. Souhaitons lui la bienvenue.. Pour autant que "ce bruit qui court"  soit fondé.


Mais souhaitons la bienvenue à tous ! 
La Ville doit, c'est notre souhait, s'engager davantage pour accueillir plus de migrants, mais aussi tous ces gens ordinaires auxquels il est rare que l'on déroule "le tapis rouge"... et qui seraient déjà heureux de trouver une location à un prix décent.
Des citoyens qui, bien que ne présidant  aucun cénacle, ont le droit de vouloir vivre et travailler sur le littoral. Et qui refusent la perspective de voir Saint-Jean-de-Luz devenir progressivement un petit "Beverly Hills" réservé aux très riches... et désert hors saison ! alors que la ville est un port, une cité ouverte sur les cultures du monde, dont beaucoup d'habitants cultivent encore le "vivre ensemble" cher aux Basques...

Le tendance au déclin démographique serait, d'après notre Maire, en train de s'inverser : il faut absolument soutenir ce redressement et endiguer la fièvre de constructions secondaires ! Voir notre billet : Taxer davantage les résidences secondaires ?

Post scriptum : la Presse nous informe aujourd'hui 25 février que Pierre Salviac  s'intalle à Saint-Jean-de-Luz. Mais rien sur l'énigmatique résident de poids, dont nous avons eu vent de l'intention qu'il aurait lui aussi de se poser en terre luzienne.


vendredi 17 février 2017

L'ESPACE METIERS AQUITAINE : un service pour tous


Compte-rendu inséré le 17/02
Pour la deuxième année consécutive, le chômage a légèrement reculé en France. La nouvelle est réconfortante mais, pour autant, de nombreuses personnes sont à la recherche d'un emploi ou s'inquiètent des études qu'eux-mêmes ou leurs enfants auraient intérêt à poursuivre pour s'insérer sur le marché de l'emploi ! La région, qui a compétence en matière d'apprentissage et de formation, s'est saisie de longue date du dossier...
Madame Veyssy à la tribune, encadrée par M le Maire et Sylviane Alaux, notre députée.

L'Espace Ressources jeunes de Saint-Jean-de-Luz a accepté d'être le lieu d'implantation de l'EMA pour le Sud Pays Basque. On peut donc trouver dans cette structure un lieu de documentation sur les métiers, ouvert à tous les publics (aux jeunes de 12 à 77 ans !).

Le site a été inauguré ce 17 février un présence de M le Maire et de nombreux élus locaux, également de Mme Dutoya, Conseillère régionale et élue de notre territoire, et Mme Alaux, députée de la circonscription.
Deux vice-présidents du Conseil régional avaient aussi fait le déplacement, dont M. Bernard Uthurry (développement économique et économie numérique) et Mme  Veyssy, laquelle, en charge de la formation professionnelle, de l'apprentissage et de l'emploi, a pris la parole pour expliquer ce que sont les EMA, insistant sur l'universalité des publics bénéficiaires....


Mis en place sous l’impulsion d’Aquitaine Cap Métiers et financés par le Conseil régional, les Espaces Métiers Aquitaine (EMA) sont des espaces de premier accueil / première information et de ressources au service des personnes recherchant des informations et / ou un appui personnalisé pour toutes les questions de la vie professionnelle et  le choix d’un métier, d’une formation, d’une reconversion, d’une création d’activité..

VOIR, POUR PLUS D'INFORMATION : le site Aquitaine  Cap Métiers
http://www.aquitaine-cap-metiers.fr/web/guest/espace-metiers-aquitaine

EUSKARAZ BATERA : L'ENSEIGNEMENT IMMERSIF RELOGE A URDAZURI


Billet posté le 17/02
Belle cérémonie d'inauguration, ce matin,  de la nouvelle Ikastola, implantée dans l'ancienne école Urdazuri, avenue Maranon, et qui fonctionne depuis septembre 2016.
M le Maire, Mme la Députée Sylviane Alaux et de nombreux conseillers municipaux de toute tendance avaient fait le déplacement. Comme Paxcal Indo, représentant la Fédération des écoles Seaska.
Les discours ont souligné le consensus qui, progressivement, s'est imposé au Pays Basque en matière de promotion de la langue et de la culture  euskariennes..... Mme Alaux a souligné que le développement des écoles Seaska  n'avait nullement fait "vaciller la République".
M. Laborde, l'un des intiiateurs du projet, pour les parents d'élèves, avec M Dufau, a tenu à remercier, à l'occasion de son discours, le Maire, sa majorité mais aussi les diverses tendances politiques représentées au conseil municipal, allant jusqu'à saluer la modération des opposants au projet (car il y en eût à l'origine, pour diverses raisons tenant notamment au mode de financement de l'opération et au déménagement de l'école publique vers un autre lieu).
 Le Directeur  et les actuels responsables de l'association des parents se sont exprimés pour dire leur satisfaction de travailler dans une école moderne et agréable : les élus ont pu - comme de nombreux journalistes - visiter les lieux, sans guère déranger les enfants, visiblement très heureux dans leur école, et qui fêtaient carnaval.
 Le clou de l'inauguration a consisté en la plantation d'un pommier par M. le Maire en personne, l'école ayant souhaité faire connaître à l'occasion de cette journée symbolique  l'opération de soutien au Lycée Seaska de Bayonne, qui permet à toute organisation ou à toute personne de financer la plantation d'un pommier (voire de l' acheter pour le planter dans son jardin) afin de récolter des fonds en faveur de cette école secondaire.
 Le soleil était de la partie, les écoliers étaient ravis.. Ihaute ! Ihaute !
*
Le transfert des élèves et personnels de l'école en langue basque des baraquements d'Harriet Baïta vers les abords du Lycée Ravel :
Beharba Gauza lehena, ondorengoek gogoratuko duela,  gure  Auzapeza buruz ! 




jeudi 16 février 2017

RETOUR VERS LE FUTUR


Billet d'humour posté le 16/02

Le "piéton" aurait pu s'en amuser. Mais le citoyen un peu curieux, ou le nouvel habitant "branché", risquent fort d'être surpris. Le site de la Ville de Saint-Jean-de-Luz recèle une étrangeté. Un onglet "expression de l'Opposition" y existe, en effet ; Mais si vous cliquez dessus... Magie ! Le lien vous emporte vers un article datant de... 2012 !

Ce décalage temporel est loufoque mais ne fait guère réagir, soit que la population croit l'opposition locale "disparue" depuis cinq ans, soit qu'elle ne s'attende pas à une réactualisation régulière du website municipal, son expérience des contenus français en ligne lui enseignant que cette mise à jour régulière est davantage l'exception que la règle.

Nous ne manquerons pas de nous renseigner sur les moyens de réduire cette faille temporelle ! Dont nous sommes peut-être les responsables ? [le problème vient d'être réglé - remarque ajoutée le 11/03/17]


En tout cas, nous sommes prêts à fournir des critiques, constructives mais plus récentes, de l'action de M le Maire et de son équipe. Peut-être un lien pointant vers notre blog serait-il une solution pour faire connaître l'expression de l'Opposition en 2017.

Il sera question plus loin, dans le billet que nous venons de publier à propos de la tribune insérée dans la dernière livraison de la gazette municipale des "retards à l'allumage " concernant la diffusion du numéro 83, qui ont fait  parvenir les voeux de bonne année que nous formulions au bénéfice des  Luziens...
le 15 février !
L'essentiel, c'est qu'ils aient été transmis... avant l'été.

Peut-être le retard est-il du à l'insertion de "flash codes" ? Ce gadget qui permet aux utilisateurs de smartphones d'accéder à des informations en présentant un code barres devant la caméra de son mobile. Merveilleuse invention, qui justifie, page 13, de résumer la concertation sur le projet Foch.... en 18 lignes ! Nous sommes d'accord pour dire qu'elle a été bâclée, mais, tout de même, là, cela ne fait pas sérieux ! Surtout que les fameuses barres renvoient.. au website municipal, dont nous venons de voir à quel point il n'est pas toujours correctement alimenté en données récentes. Et  par ailleurs : il ne contiendrait toujours pas le compte-rendu des ateliers de la concertation Neorama ni les résultats de l'enquête de circulation ? (Ce n'était pas le cas à la fin du mois dernier, apparemment - pourtant ladite enquête daterait de 2014 !?).


NOTE AJOUTEE LE 09/04/17

Le Maire annonce le 07/04 dans Sud Ouest que les résultats de l'enquête de circulation ont été communiqués aux élus... Ah bon ? Sans doute son courrier a-t-il un peu de retard car nous n'avons rien 
lu sur le sujet ; et il ne nous a rien dit non plus ! 
Ou alors veut-il nous faire comprendre que nous devons lire la presse locale, 
mais sans être trop sourcilleux sur ce qu'il y déclare !?
Et qui est, le plus souvent... fantaisiste.




TRIBUNE BERRIAK 83 - Meilleurs voeux quand même !

Billet publié le 16/02/17
Texte inséré dans le "Berriak" daté de février 2017 et diffusé à partir du 16/02. 
La parution a été différée et les services nous ont priés de réviser notre article (rédigé en décembre, car le numéro 83 devait sortir en janvier !). 
Mais nous avons préféré n'en rien faire. Mieux vaut tard que jamais, nos voeux de bonne année sont malgré tout parvenus à la population !
*


Les fêtes de Noël et du Nouvel An sont l’occasion de dresser un bilan, et de formuler des souhaits. Les élus socialistes ne dérogeront pas à cette tradition. Ils vous adressent leurs Meilleurs Vœux pour l’année qui vient : « ZORIONAK DENERI ! eta URTE BERRI ON !». Ils espèrent que la Ville sera en situation de concrétiser au plus vite les projets qui vont dans le bon sens, tels que la construction de logements sociaux à Trikaldi ou la mise en place d’un centre culturel à Harriet Baïta, mais que la Municipalité renoncera par ailleurs à imposer certains aménagements dont l’utilité sociale et la conformité aux principes du développement durable sont plus que douteuses ! Notamment sur l'îlot Foch.

Après avoir annoncé qu’il publierait des maquettes « à partir de Pâques » et qu’il donnerait dès lors des détails sur ses projets dans le secteur, Peyuco Duhart - qui n’a nullement tenu sa promesse - a désormais complètement révisé sa communication et soutient qu’il n’a consulté la population que sur des orientations… une version que le cabinet chargé du débat a toujours soutenue. Lors de la première (et dernière ?) réunion publique organisée le 16 décembre, M. le Maire a affirmé que la concertation venait de se terminer (sic) et a démenti l’existence d’aucun projet arrêté, tout en a prophétisant que son adoption (prochaine ?) en conseil municipal nous conduirait à voter « contre ». La consultation dont il se gargarise a-t-elle servi à quelque chose ? On aimerait le croire, car le contribuable Luzien a payé 34 000 € pour l’organisation de ce débat, qui a rassemblé, selon l’estimation faite par Néorama, environ 500 participants.
Voir le rapport  :

Une somme acceptable, si la consultation a éclairé le Maire et l’a conduit à tenir compte de l’opposition générale à toute construction sur la place Foch ! Mais on nie aujourd’hui, dans son équipe, avoir jamais discuté de cette possibilité, pourtant mentionnée comme l’un des invariants posés par le Maire et testés par Néorama (page 5 du rapport) ! Pour finir, que nous dit-on  ? Que l’utilité d’un nouveau parking en centre-ville (creusé en zone humide) serait démontrée, et que la présence éventuelle d’immeubles sur le parking Verdun-Jaulerry ne gâcherait pas la vue. Mais le Maire veut-il vendre ou non cet espace public ? Il dit seulement qu'IL NE FERA AUCUN REFERENDUM et maintient son vœu d’aligner les façades (en invoquant le PLU : alors qu'aucun règlement n’impose de construire sur des espaces libres !). Quant à la question de fond, celle de la mobilité urbaine, il l’a oubliée…

mardi 14 février 2017

FOCH : QUATRE RAISONS DE CONTESTER LES PLANS DE M DUHART


Billet publié le 11/02/17

L'Association Gardena vient d'écrire à l'ensemble des conseillers municipaux Luziens. Dans sa lettre, datée du 20 janvier, elle revient sur le projet de M. le Maire de construire sur l'emplacement de l'actuel parking Jaulerry (encore appelé "parking Verdun" et situé dans l'espace libre jouxtant la friche "Lamerain").


Cette missive souligne que ce projet a fait l'objet "d'une opposition claire et quasi unanime" de la part des riverains et de l'ensemble des Luziens, y compris dans le cadre des ateliers  mis en oeuvre par le cabinet Neorama à la fin 
de l'année 2016 et sur
Carticipe....

On se souvient que les représentants du dit cabinet, comme ceux de la Municipalité et M le Maire lui-même,  avaient contesté la force de cette opposition citoyenne, quand le Président de Gardena l'avait évoquée lors de la "réunion publique de concertation" (sic) tenue en décembre dernier ! Neorama avait annoncé à cette occasion que les comptes-rendus des ateliers sur le sujet seraient annexés au bilan publié par la Ville et prétendu que les dits procès verbaux démontreraient que seule Gardena s'était opposée avec virulence à tout projet de construction, M. Duhart admettant seulement une" absence de consensus" sur cette question.

 Bizarrement, cette publication des ateliers de concertation n'a pas été faite, à ce jour, sur le website municipal, ce qui  accrédite sérieusement les thèses de Gardena ! L'Association interpelle les élus locaux, qu'elle incite à refuser la privatisation de l'espace Jaulerry..... au nom de quatre préoccupations.

1. Limiter la bétonisation 
2. Préserver un espace de respiration quand d'autres ont été rayés de la carte
3. Préserver la vue sur la Rhune depuis la place Foch
4. Respecter les exigences du label "art et histoire" 
(mais rappelons au passage que c'est le pays de St-Jean-de-Luz / Ciboure et non la ville seule 
qui l'a obtenu)

Pour notre part :
Nous avons d'autres motifs pour nous opposer à la vente éventuelle du parking Jaulerry 
à un promoteur privé :
Ce serait notamment, pour nous, "vendre les bijoux de famille" pour pallier les dépenses excessives engagées par la commune, beaucoup trop endettée,  et encourager par là la persistance de mauvaises pratiques..
et faire d'autre part "un chèque en blanc" aux opérateurs privés, dans la mesure où ce qu'ils ont l'intention de construire n'est pas connu et communiqué à la population...  ni aux élus !
Aucun projet spéculatif n'est admissible en ce lieu patrimonial.

BIENTÔT : une réunion publique de rencontre entre élus socialistes et citoyens sera organisée 
avec pour thème de discussion principal, l'Urbanisme



"LE MAILLON FAIBLE" : SI ON PARLAIT TRANSPORTS ?

Posté le 14/02

L'agglomération du BAB a décidé de se doter d'un tram-bus : beau comme un métro, 1000 fois moins cher et par ailleurs construit par une entreprise basque, il s'agira d'un transport public cadencé (une rame toutes les 10 à 15 minutes) circulant en site propre. Les travaux sont lancés, comme nous le confirme la lecture de "Sud-Ouest" aujourd'hui.


Plus au Sud, Euskotren envisage de doubler la ligne entre Saint-Sébastien et Hendaye. Des négociations avec la SNCF vont s'ouvrir à ce sujet : la station du "topo" a déjà été modernisée.... et la fréquentation de la ligne atteint des records (700 000 personnes transportées chaque année).

Entre les deux pôles de "l'Eurocité Basque" dont Géographes et Politiques s'accordent à dire qu'elle est l'avenir partagé d'Hegoalde et Iparralde ?  Saint-Jean-de-Luz et l'ancien territoire de la défunte Communauté d'Agglomération Sud Pays Basque. 
UN MAILLON FAIBLE !

Autant le dire : le "tout voiture" l'emporte ici nettement, et tout particulièrement dans l'agglomération Luzienne, où les parkings souterrains s'ajoutent les uns aux autres sans rien résoudre des problèmes de circulation, prégnants dans la Ville.

Les abonnés et habitués du Coeur de Ville le savent bien : il est trop souvent impossible pour les actifs, l'été, d'accéder à leur place de stationnement en sous-sol, quand la rampe d'accès est engorgée de touristes englués dans le centre-ville. Quant au traditionnel  bouchon du matin, qui existe toute l'année, vers le haut de l'avenue Chantaco, il s'y ajoute depuis peu des ralentissements sur le boulevard Passicot, tous les véhicules en provenance du Sud et allant vers le centre se trouvant en effet obligés de le contourner, suite à la mise en sens unique du boulevard Victor Hugo. Le moindre incident dans un rond-point, un camion en double file près des Halles ou des travaux dans une rue adjacente (or il y en a tout le temps !) : et c'est la pagaille ! Surtout quand les bus scolaires ou les autocars sont de sortie. La voirie leur est de moins en moins hospitalière, en effet.... Et, pour l'instant, on ne voit pas où la dépose des cars (actuellement près du monument aux morts) pourrait être déplacée si la grande "dalle" voulue par M. le Maire est réalisée face à l'îlot Foch.

Nous l'avons dit en Conseil Municipal, la situation ne risque pas de s'arranger :  puisque la Ville prévoit de supprimer une avenue et un giratoire face au port (où, cependant, à la sortie des lycées, les flux sont déjà trop gros pour les infrastructures existantes !) et veut délibérément asphyxier la ville ancienne en maintenant l'utilisation du Boulevard Victor Hugo comme parking aérien et pénétrante Nord/Sud (vers le nouveau parking à creuser près de la Nivelle, sous la friche Lamerain?). Aucune rue ne permet pourtant de circuler dans l'autre sens - il faut prendre l'ancienne route nationale. Peut-être, nous dira-t-on, sera-t-il question de revoir le sens de la rue Saint-Jacques, quand le chantier proche de la place du Collège sera terminé ? Rien n'est moins sûr... Personne, en tout cas, n'a rien promis à ce sujet.

Quant à miser sur le "tout piéton", la Municipalité ne l'envisage nullement. Il faudrait dans ce cas des aires de stationnement en périphérie proche et non là où l'on fait coutumièrement des trous :
dans l'hypercentre !
Bref, on le voit, le bilan de la politique de circulation Luzienne n'est pas un sujet de débat mais de doléance.

Que dire par ailleurs du dispositif  "Hegobus" mis en place par l'Agglomération Sud Pays Basque - où nous ne siégeons pas ? L'embryon d'un réseau reliant les communes périphériques, parmi lesquelles Ascain, est vu par tout le monde comme un progrès. Mais les véhicules circulant à Saint-Jean-de-Luz sont jugés trop gros (manoeuvrant mal dans les artères rétrécies de la commune) et les arrêts sont devenus plus rares, donc plus éloignés ; ces dessertes rendues plus compliquées ont suscité la grogne des usagers intra-urbains et le succès des nouvelles lignes n'est donc pas (encore?) au rendez vous. Certains voyageurs âgés auraient même renoncé au bus "nouvelle formule". C'est dommage ! car le transfert de la compétence "transport" va dans le bon sens, les navettes municipales manquant de capacité et n'assurant que des liaisons tronquées. L'on espère une politique plus avisée que celle de la commune de la part de la Communauté Pays Basque, quand elle prendra à son compte la responsabilité des mobilités à l'échelle du territoire de l'EPCI unique,   car la vision luzienne reste  "pompidolienne" dans son principe, malgré quelques gages donnés à la modernité et les efforts méritoires de l'Agglo.

Des transports publics en site propre avec une cadence élevée desservant des stationnements en marge de la zone : c'est pour notre part ce que nous souhaiterions voir dans le centre urbain.

samedi 11 février 2017

TAXER DAVANTAGE LES RESIDENCES SECONDAIRES ?

Un article inséré le 11 février et complété le 24

Billet du 11/02
Les 25 communes du littoral sud-Aquitain (Landes et Pays Basques) sont classées en "zone tendue" (voire note de bas de page) et  ont l'opportunité, depuis 2015, de frapper les résidences secondaires d'une imposition spécifique.
Malgré le scepticisme affiché initialement, dans les colonnes de "La Semaine du Pays Basque", par Michel Veunac et Peyuco Duhart  en septembre 2015 lors de la mise en place de cette disposition législative (43% de résidences secondaires à Biarritz et 46,5% à Saint-Jean-de-Luz pour 13 000 habitants selon le Journal) cette surtaxe a été appliquée à Saint-Jean-de-Luz.
Où l'on voit que cet instrument a été principalement utilisé pour compenser les baisses de dotation de l'Etat (diminution que M Duhart  invoque régulièrement  pour justifier les difficultés financières de sa commune, davantage imputables, pour nous, à quelque légèreté dans sa gestion, comme au fléchissement ancien de la démographie locale).

Le débat sur la surtaxe des résidences secondaires  est en train de rebondir...



A l'occasion de la visite à Biarritz et Bayonne du ministre Jean-Marc Ayrault, fort du succès du tourisme Français (83 millions de visiteurs étrangers en 2016 malgré un contexte sécuritaire très défavorable) et soucieux de développer les "marques locales" : en l'occurrence celle du "Pays Basque" récemment unifié, France 3 Euskal Herri a consacré un sujet, hier, aux questions liées au tourisme, et est revenu sur la nouvelle loi de Finances. Au lieu de saisir l'opportunité qu'elle constitue, les acteurs locaux (sauf à Ustaritz) tendent à polémiquer à son propos.

Il est désormais possible de voter une majoration pouvant aller jusqu'à 60 % (elle est seulement de 20% pour l'instant à Saint-Jean-de-Luz) des taxes sur les résidences secondaires.

Mais les communes doivent procéder, si elles le souhaitent, à un vote en ce sens avant le 28 février. Il ne semble pas que ce soit-là l'intention de M. le Maire, le prochain conseil municipal étant programmé en mars ! Pour notre part, nous relevons que "le bétonnage" de la Ville dénoncé à la télévision par un élu d'Herri Berri (dont nous partageons l'analyse, quand il relève l'incohérence du discours édilitaire sur la question) n'est pas une solution profitant aux locaux, privés de logement par les résidences secondaires. Bien au contraire, la plupart des nouvelles constructions de la dernière décennie se sont ajoutées au parc immobilier secondaire ! De sorte que plus on a produit de maisons et appartements - avec, parfois, l'intention louable de permettre aux Luziens de se loger -  et moins la Ville a compté d'habitants : Saint-Jean-de-Luz est désormais moins peuplée que Ciboure et Urrugne réunies, et se trouve loin.... derrière Hendaye.

La priorité, pour nous,  doit être clairement donnée aux familles et aux habitants permanents, et la Ville devrait se saisir de cette opportunité que le gouvernement de Gauche lui donne d'augmenter ses recettes au bénéfice de la population... beaucoup moins riche que ne le croient certains notables locaux ! Si ce n'est dès cette année (puisque M. le Maire ne prévoit pas de réunir le conseil municipal à temps , si l'on en croit la presse locale) au moins dans un futur proche...

Quant à l'augmentation de la surtaxe, nous ne posons pas comme principe que la majoration doive forcément être portée au maximum légal.  Il faut étudier de près la question, voir si une modulation semble possible en fonction de la valeur du bien.
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Pour ceux qui auraient oublié ce qu'est "une zone tendue"et dans quel esprit le législateur a voté ce texte, un article relativement ancien mais toujours disponible en ligne  de "La semaine du pays Basque" permet de se rafraîchir la mémoire :
http://www.lasemainedupaysbasque.fr/la-taxe-residences-secondaires-a-des-adeptes-en-pays-basque-42797



Ajouté le 24 février 

"Ping pong" médiatique.

"Attaqué" par Herri Berri - qui soutient qu'il n'a pas voulu réunir le conseil municipal  en février pour éviter d'augmenter la surtaxe sur les résidences secondaires, M. le Maire s'est fendu d'une lettre aux conseillers municipaux, dont les meilleurs extraits ont a priori été communiqués à la presse puisque Mediabask, après avoir donné la parole aux Abertzale,  s'en fait largement l'écho dans un article mis en ligne le 22 :
Il ressort de ce "débat" public entre le Maire et les Abertzale que la fiscalité luzienne est "une des plus faibles du département" selon Peyuco Duhart, lequel affirme aussi, pour ne pas changer 
(de refrain),  que la dette est en diminution depuis 2014...
 Peut-être, mais vu sa profondeur, le " trou" qu'il a creusé les années précédentes  n'est pas prêt d'être comblé !

 CE N'EST PAS LE SUJET, DE TOUTE FACON :
Rappelons les faits : un amendement socialiste fortement souhaité 
par les élus parisiens et récemment adopté par le Parlement 
permet de majorer la surtaxe et de la moduler jusqu'à un taux maximal de 60% ; aussi Herri Berri s'est-il lancé dans une campagne en vue d'inciter la majorité municipale à alourdir la fiscalité sur les résidences secondaires. M. le Maire estime qu'une telle majoration n'inciterait nullement les propriétaires à mettre leurs biens en location annuelle.... et prétend que la mesure produirait des "dommages collatéraux".
Toute la question est là : comment dissuader les résidents secondaires ?
 (Sachant que la Ville se fixe un objectif de 40% et que l'on est en fait, d'ores et déjà, à 50 % environ).

Nous l'avions écrit (voir plus haut) et M Duhart le reconnaît : il n'a vu dans la surtaxe (à 20%) qu'un moyen de compenser les baisses de dotation. Il faut maintenant imaginer des utilisations intelligentes et favorables au logement sédentaire des ressources possibles grâce à 
la ponction supplémentaire (déjà partiellement réalisée) sur les résidents secondaires.
En se disant prêt à envisager dans l'avenir  "une augmentation lissée et maitrisée", M le Maire adopte une position assez proche de la nôtre. Mais sans doute aurait-il fallu, pour être crédible, y réfléchir dès cette année et ne pas annoncer le maintien de la surtaxe à 20%  comme l'un des objectifs de la future discussion d'orientation budgétaire !

LISEZ DANS LA PAGE "DETTE" notre billet inséré le 26/02. La mauvaise gestion de Saint-Jean-de-Luz nous fait craindre que la surtaxation ne serve qu'à abonder le budget général sans aider à résoudre spécifiquement la question du logement.

CONFIRMATION LE 28/02
Bidart a fait le choix de la surtaxation... Au taux maximal !

vendredi 3 février 2017

COMMUNICATION : METHODE COUE ET FREQUENTATION A 4 CHIFFRES



Posté le 3 février

On apprend que la population luzienne "reprend du poil de la bête".
En réalité, l'article de Sud-Ouest paru le 02/02 et utilisant cette expression cocasse
évoque un "gain de 500 habitants" l'an dernier. 
Un bond de presque 3% en une année ? Il faudra le vérifier !
Mais ces 500 (?) citoyens supplémentaires sont loin de compenser 
les pertes des années précédentes, 
notamment celles de la période 2009-2014 
dont l'INSEE vient de faire le bilan, catastrophique - surtout
si on le met en relation avec les constructions qui, elles, 
ont été nombreuses  (voir notre billet SAINT-JEAN-DE-LUZ EN DECLIN).

A quoi rime cette publication ?
Il ne s'agit là que d'un écho à la propagande de M le Maire, 
qui s'est félicité lors de ses voeux aux corps constitués 
(comme nous l'avions noté dans notre agenda) 
d'une reprise démographique à Saint-Jean-de-Luz.

La réalité des faits est plus cruelle. 
Chacun peut noter une tendance de très longue durée à l'hémorragie des habitants sédentaires. Ponctuellement, après la livraison de quelques programmes immobiliers censés enrayer cette baisse, 
on remarque bien une légère reprise (c'est logique) mais l'effet est limité et très éphémère, 
d'autant que, même dans ces nouveaux programmes, les résidences secondaires remplacent bien souvent, au bout de quelques mois ou quelques années, les habitants permanents.
En outre, le départ des classes moyennes et des jeunes vers Urrugne, Ascain, etc. 
est devenu massif...

Qui peut encore se fier à ce type de communication municipale, proche de l'auto-satisfaction 
voire de la méthode Coué ?

Certes, le rituel de la com' locale est bien rodé : entre les conseils municipaux, le Maire 
fait des annonces par l'intermédiaire de "Sud Ouest", le groupe HB les commente parfois
dans le même organe... le terrain médiatique est ainsi bien occupé.
Mais que les abonnés relisent leur quotidien préféré :
ils se feront  par eux mêmes une idée claire de la justesse et de l'exactitude des annonces
de notre premier magistrat !
Les journalistes, dont on ne peut soupçonner l'objectivité,  pointent d'ailleurs régulièrement des erreurs... ou marquent leur scepticisme.


Quant aux nouvelles insérées dans le fascicule "Berriak" 
(bien composé, agréable à lire : sa fabrication n'est pas en cause !)
elles manquent singulièrement de fraîcheur. C'est ainsi que le dernier numéro, pour lequel on a sollicité une contribution des groupes d'opposition courant décembre, va sortir en février... alors qu'il devait être édité en janvier !

Cette communication, pour nous défectueuse, compte sans doute pour beaucoup 
dans le succès de fréquentation du blog des élus socialistes. Depuis quelques mois consécutifs, 
le nombre de pages vues a en effet systématiquement dépassé le nombre de 1000 vues/mois... une performance dont nous remercions vivement les lecteurs de nos billets.

La consultation compulsive par quelques lecteurs plus passionnés que d'autres 
(on sait que M le Maire nous lit régulièrement) doit certes nous faire relativiser ce succès, 
car,  derrière plusieurs pages vues, il peut n'y avoir parfois qu'un lecteur... 
mais il n'empêche que beaucoup de Luziens complètent désormais leur information en  
consultant le blog des élus PS.

Nous nous efforcerons de répondre à leur attente et lancerons prochainement des rencontres avec la population pour réfléchir ensemble sur des sujets concrets concernant la Ville et ses habitants.
VIVE 2017 !



Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.