Jardin... Trop cher !

On reparle ce jour, 30 mai 2017, dans le quotidien local, de gratuité en ce qui concerne l'accès au jardin botanique. Nous avons nous même défendu cette idée en conseil municipal apres avoir proposé, en commission, d'étudier la viabilité économique du procédé.
De notre point de vue, cette gratuité ne devrait pas se limiter aux seuls Luziens.  A ceux qui redoutent une fréquentation trop élevée, nous répondons qu'il est toujours possible de fixer une jauge et de filtrer les accès, sans "taxer" le visiteur.
Pour le reste : on nous a assuré que la municipalité réfléchissait à la question. Nous attendons sa réponse..
D'autres aussi et ils le manifestent ostensiblement. On est heureux de voir partagée par Sud-Ouest notre conviction que l'intention des promoteurs de ce site était pédagogique et démocratique. Notamment celle de Jean Bost.

Dont nous nous sommes permis de nous prévaloir le mois dernier pour suggérer ce libre accès.

http://eluspsluziens.blogspot.nl/p/lecho-des-conseils-municipaux.html?m=0

Ajouté le 1er juin

Herri Berri reprend à son compte notre demande de gratuité pour le Jardin Paul Jovet si l'on en croit le billet posté ce jour sur Facebook. Mais une fois encore, nos collègues demandent une gratuite réservée aux seuls Luziens. Est- ce cohérent, alors qu'ils dénoncent, comme nous, l'éviction des familles de souches locales, souvent 

contraintes d'aller vivre ailleurs ?

EN VASE CLOS

Posté le 27 mai

Les élus socialistes ont maintes fois attiré l'attention de M. le Maire sur l'opportunité qu'il y aurait à diffuser en direct les séances du conseil municipal, comme d'autres communes le font déjà. Un tel procédé permet aux citoyens de se tenir informés, y compris à distance et a posteriori. Pratique, pour ceux qui peinent à se déplacer ou n'ont pas un emploi du temps élastique !

Les lenteurs mises à la publication en ligne des comptes-rendus du dit conseil et des documents les plus importants pour éclairer l'opinion (voir notre billet sur l'introuvable enquête de circulation dont le maire affirme qu'elle a été communiquée aux élus mais qui, en réalité, a seulement été affichée quelques temps sur le website municipal sans que personne ne prenne vraiment le temps de la lire !) rendent une telle innovation encore plus pertinente.

La communication locale, en effet, n'est pas transparente ! 
On se souvient d'ailleurs que l'Etat l'a déjà reproché à notre premier magistrat lors de l'enquête sur l'AVAP ! Visiblement, l'Exécutif Luzien ne consent à communiquer qu'en "vase clos" (sur l'îlot Foch, par exemple : la population n'est pas informée sérieusement - le projet devait aboutir avant la fin 2016 déclarait-on dans le journal local au printemps dernier ! alors que les élus ont au moins bénéficié d'une séance d'information dès février 2016 - mais ils sont censés garder pour eux tout ce qu'on leur a dit !).

Le problème risque de ne pas s'arranger avec le transfert à l'Agglomération 
de nombreux dossiers.
On se souvient notamment comment le débat préalable sur le projet Trikaldi a été escamoté en conseil municipal, après un vote à l'intercommunalité (Sud Pays basque, à l'époque). Il semble que la mise en ligne des débats soient plus rapides à la CAPB qu'à Saint-Jean-de-Luz... tant mieux ! Mais, là aussi, plus de transparence serait, de l'avis général, très bienvenu. On peut d'ailleurs en juger d'après l'extrait d'un article de Mediabask cité ci-dessous. Puisque les élus siégeant à l'intercommunalité n'ont pas toujours l'opportunité ou la volonté de rendre compte, il faut donner au Peuple - et à
ses représentants ! Tous les moyens d'exercer une saine vigilance. La démocratie l'exige !

A ce sujet, de notre part, pas de discours à géométrie variable : quel que soit le sujet, nous demandons que la population soit informée.

ALERTE ENLEVEMENT : L'ESPLANADE DU PORT BIENTÔT PORTEE DISPARUE ?

Billet d'humeur posté le 17 mai 2017

Il devient scandaleux que la Municipalité ne nous dise pas clairement ce qu'elle prévoit pour l'îlot Foch et le centre-ville. Le procédé est pour le moins anxiogène du point de vue des riverains concernés, qui ont prétendument été associés à la définition de l'aménagement dans une logique de "co-décision" !
En réalité, alors que les "maquettes précises" du projet d'urbanisme  devaient être montrées rapidement à la population (c'est ce que nous assurait M le Maire en mars 2016)  voilà que Peyuco Duhart prétend à présent que la concertation qu'il a fait exécuter par le cabinet Néorama a seulement posé des principes d'aménagement ... mais que les plans - dont il parlait pourtant si souvent autrefois - n'existent pas !

Mais faut-il le croire, alors que des décisions sur ce dossier sont annoncées comme imminentes, qui risquent de laisser le conseil municipal impuissant, même à exprimer les réserves de la population ?
Non, puisque des plans, d'assez mauvaise qualité d'ailleurs, ont bel et bien été 
montrés (rapidement) aux élus locaux, réunis en février dernier.

La population aurait aimé voir, au minimum, quelques esquisses et brouillons, des simulations plus ou moins  approximatives, à défaut de plans definitifs.

Relire la presse locale n'incite guère à l'optimisme sur ce dossier. Dans un article paru en juin 2016, le quotidien "Sud-Ouest" suggérait l'intention probable de Peyuco Duhart de construire sur la future "grande esplanade du port" (pas si grande que cela, donc, en définitive ?) et en tout cas bien au delà de l'emprise actuelle du Parking Jaulerry-Verdun. Depuis lors, M. le Maire n'a jamais ni confirmé ni démenti ce projet. Lui a-t-il été prêté abusivement ou s'agit-il réellement de ses intentions ? Il avait assuré que le dossier serait bouclé avant la fin 2016. Dernièrement, il a évoqué la fin du premier semestre 2017... Bref, il temporise. Et distille des bribes d'information par le biais de la presse.

Les Luziens ne peuvent plus croire que leur Maire ne sache pas où il va ! 90% d'entre eux seraient opposés (selon le sondage de "Sud-Ouest") à des constructions sur l'esplanade Verdun (parfois baptisée " façade portuaire" ou triangle Laketoki -Port-Monument aux morts, de sorte que même l'espace concerné n'est pas clairement exposé). La méfiance monte... il suffit de comparer le résultat de cette consultation aux 53 % de sondés - par la même source  - qui trouvaient, paraît-il, le projet (pourtant tenu secret) "alléchant" en mars (de l'année dernière) !
Poussons la plaisanterie jusqu'au bout. S'il s'agit d'aligner les façades sur l'existant, voici à quoi pourrait ressembler bientôt le centre ville; les flèches rouges figurant l'espace susceptible d'être construit.
Monsieur le Maire, nous espérons que vous voudrez bien nous présenter un projet un peu moins pharaonique ! Et surtout, ne pas demander au conseil municipal de voter sur un projet dissimulé au public.

Références de l'article cité : 

http://www.sudouest.fr/2016/06/23/ilot-foch-a-st-jean-de-luz-faut-il-construire-un-batiment-sur-la-future-grande-esplanade-2410948-4383.php

QUADRATURE DU CERCLE ? 70% d'investissements en moins...

Billet du 25 mai 2017

Pas d'information nouvelle sur la gestion 

de la dette par l'Exécutif local...

Rappelons les remarques que nous avons déjà formulées pendant et après le dernier débat budgétaire et le conseil municipal du 7 avril dernier à propos de ce budget de crise : en baisse de 4,4% ! Une situation liée au contexte général de désengagement de l'Etat, dont on ne peut pas dire qu'il s'agisse d'une surprise, et au passif d'une gestion quelque peu laxiste dans la dernière décennie. Parmi les conséquences : l'annonce d'un virement à la section d'investissement inférieur de 71,2 % à ce qu'il était l'année précédente.

1°) Le fonds de roulement se dégrade (moins deux millions d'euros !) ; les recettes sont en effet à la baisse... mais pas les dépenses (en tout cas, pas assez) ! L'investissement communal a pourtant été freiné depuis quelques années déjà, du fait de  difficultés budgétaires récurrentes. Du coup,  et c'est là un nouveau coup dur pour les recettes luziennes : les fonds de compensation de la TVA diminuent très significativement cette année, puisque les investissements ont chuté dès 2015..

2°) La Ville en est réduite à "espèrer" que les réalisations qu'elle entend faire  (ses "grands projets") bénéficieront de subventions (c'est vrai aussi pour le syndicat de la Baie qui compte bien, aux Recollets, sur une intervention décisive du département) :  ou alors, il lui faudra trouver des ressources nouvelles,  dans la vente de biens publics.

Les fameux "bijoux de famille" ! dont nous sommes un peu surpris que seul le groupe socialiste s'inquiète des conditions futures de la mise en vente 
(de quel patrimoine public s'agit-il exactement ? M. le Maire ne l'a pas précisé, alors même que certains redoutent, du fait de ce silence énigmatique,  de le voir aliéner à des promoteurs immobiliers : des places et des avenues !).

3°) Assez illogiquement, Peyuco Duhart annonce, par ailleurs, qu'il veut faire un emprunt d'équilibre
de 1,9 millions d'euros. Ce qui  nous ramènerait à une capacité d'endettement de 11 à 12 ans, largement supérieure à la situation constatée lors du dernier compte financier. Du coup, le "déstockage de la dette" et la gestion "vertueuse" mise en avant dans sa communication (sur le thème du"bon père de famille") ne semblent pas sa priorité réelle.

Les oppositions n'ont pas été dupes de sa présentation des chiffres et nous avions relevé dans ce blog qu'Herri Berri, comme nous-même, doutait de la stabilité de  l'équilibre financier affiché par la Municipalité.

Deux mois ont passé. On n'en sait pas plus sur les décisions méditées par l'Exécutif Local pour gérer la crise des finances communales. Il est certes question d'augmenter les impôts (mais en attendant, la surtaxe sur les résidences secondaires n'a pas été ajustée alors que c'était possible) mais tout cela reste bien flou. Nous invitons d'ailleurs les Luziens à lire sur le site de la Ville le PV du dernier conseil municipal dès qu'il sera mis en ligne (car ce n'est toujours pas le cas !) Ils y trouveront les questions que nous avons posées au Maire.... mais aussi ses réponses ! Leur imprécision est déroutante. 

Comme chaque année, nous regrettons que l'édition du Berriak censée éclairer la population sur l'état des finances locales ne présente pas la dette, ni les perspectives à moyen ou long terme pour la "maîtriser" effectivement. On se contente d'afficher de bons chiffres et un optimisme 
de façade ... dont le décryptage est difficile pour le citoyen de base.

Cette fois, ça va dans le bon sens !

Billet du 20 mai

Le "bon sens" en question n'est pas... le sens de circulation !
Mais nous nous félicitons, bien sûr,  que quelques logements "en dessous du prix du marché" soient inaugurés dans notre Ville. En l'occurrence, il s'agissait de la résidence Eskola, ce vendredi.  C'est pour nous l'occasion de dire à M. le Maire qu'il a raison de faire du logement social, tout en lui rappelant, pourtant.. qu'il n'en fait pas assez !

Au regard des tendances démographiques (Saint-Jean-de-Luz se vide et vieillit) le léger frémissement qu'il croit déceler (la population serait à nouveau en hausse, cette année) ne saurait en effet être durable, compte tenu des priorités de la Municipalité (qui a construit beaucoup, et continue de le faire, mais au bénéfice, pour l'essentiel,  des résidents secondaires) .
Pourquoi ne pas faire flèche de tout bois ? Nous invitons M. le Maire à aménager le PLU pour expérimenter les dispositifs que l'opposition abertzale propose d'essayer. Souvent spectateurs, en conseil municipal,  de longues joutes oratoires "dogme contre dogme" sur le sujet du logement, entre Herri Berri et Peyuco Duhart, les élus  socialistes aimeraient que la chacun sorte des postures et qu'une politique de long terme soit entreprise pour sauver Saint-Jean-de-Luz de la désertification programmée.
Il n'est nul besoin de faire ici le procès de quiconque : sans volontarisme des autorités locales, la station balnéaire luzienne est vouée à continuer à se vider (tout en se bétonnant). C'est là le reflet de tendances générales. Simplement, on n'est pas obligé de les combattre mollement ou par à-coup.
Si nous reconnaissons la bonne volonté de l'Exécutif local en la matière, nous lui demandons de "mettre le turbo" et de freiner sérieusement les opérations spéculatives qui, dans le coeur de Ville notamment; renforcent un déséquilibre devenu excessif entre les résidents saisonniers et les habitants, marginalisés.

"SANS" de circulation : un lapsus révélateur dans l'étude cachée par la Mairie

Billet posté le 15 mai 2017

Après avoir décidé de présenter à la presse plutôt qu'aux élus son plan de circulation, et s'être organisé pour que l'annonce officielle de l'ouverture d'une piste cyclable à contre-sens sur le boulevard Victor-Hugo soit faite par l'intermédiaire du journal Sud-Ouest un jour de conseil municipal, Peyuco Duhart améliore encore son niveau de désinformation des citoyens et de leurs représentants en gardant par devers lui l'étude de circulation censée justifier tous ses choix stratégiques d'aménagement. !

Ladite étude aurait en effet été mise en ligne briévement, et retirée le 3 mai. Le tout sans tambour ni trompette, qu'il s'agisse de la parution ou du retrait de la publication...

Dans ces conditions le public ne risque pas d'en avoir pris connaissance.

Nous avions d'ailleurs noté dans ce blog

le caractère  fantomatique d'une étude brandie comme argument mais jamais montrée. 

Comme toujours, l'engagement de communiquer avec plus de transparence, prise du temps de l'AVAP et suite aux recommandations de l'Etat, n'est pas une promesse tenue !

M. le Maire a reconnu qu'il avait l'intention de vendre l'espace Jaulerry à un promoteur lors du dernier conseil municipal (daignant enfin répondre à la question du groupe socialiste, qui ne la posait pas pour la première fois et qui l'a par ailleurs engagé, mais en vain, à faire un référendum citoyen sur le sujet vu l'absence de concertation réelle sur le dossier). M. Duhart a aussi laissé entendre que le parking souterrain qu'il projette dépasserait sans doute l'emprise actuelle du parking Verdun.  Nous déplorons que le plan de circulation du centre soit apparemment destiné prioritairement à permettre le fonctionnement du complexe immobilier imaginé par M. le Maire face au port et non à fluidifier la circulation !

Qu'en sera-t-il des constructions en surface ?  
Vont-elles également déborder largement sur l'actuelle voirie publique ?

Faudra-t-il attendre l'automne prochain pour être rassuré  ou pour mesurer 
au contraire toute l'ampleur du désastre ?

Et la fin du chantier pour s'apercevoir que les données prises en compte 
par l'étude de circulation 
étaient probablement périmées dès l'origine ?

NOUVEAU PLAN DE CIRCULATION OU NOUVEAUX CAFOUILLAGES ?

BILLET DU  3 MAI 2017

La lecture du journal Sud-Ouest nous permet , ce jour, d'avoir la confirmation que la précipitation et l'absence de communication caractérisant l'action municipale débouchent décidément 
sur bien des cafouillages.
A propos de la nouvelle piste cyclable du boulevard Victor-Hugo, 
mise en oeuvre en quelques heures courant avril, 
nous avions relevé de nombreux dangers potentiels. 
Le journal local s'est amusé de son côté à pointer 
au moins "sept erreurs" 
de conception. 

Et voilà qu'on nous apprend que "la piste sera retouchée" !
 En conséquence : des travaux supplémentaires seront nécessaires 
(pour libérer la portion de chaussée louée par la buvette "Chez Renaud" 
actuellement recouverte par l'emprise de la bande de circulation réservée 
aux deux roues non motorisés).
On espère qu'à l'occasion de ces nouveaux aménagements d'autres problèmes techniques 
seront réglés. Il ne faudrait pas avoir ouvert là un chantier de longue durée !

Une bonne signalétique rappelant les règles de circulation en zone "trente kilomètres/heure" 
aurait peut-être été plus efficace que la matérialisation d'une piste...
qui se révèle après-coup assez mal implantée ?
En effet, prendre le boulevard en contre-sens est de toute façon autorisé par le code de la route,
 pour un cycliste, dans la mesure où la vitesse limite est de trente km/h 
(sauf arrêté contraire du maire).
 Quant aux places de stationnement automobile ne pourraient-elles d'autre part
être mieux localisées ?
(beaucoup de Luziens ont noté, notamment, l'absurdité de l'orientation des épis 
au Nord du boulevard). 
La question se pose avec d'autant  plus d'acuité que 
la rue a vocation à être fermée et à devenir
une aire de stationnement plus qu'un axe de circulation. 
Une option malencontreuse de notre point de vue.

Dès à présent, le débouché du Boulevard Victor-Hugo  sur le port sera rétréci, nous confirme le journal. 
En attendant la déviation du flux tout entier vers la petite rue Marion-Garay, 
prévue de longue date par M. le Maire... et qui sera imposée sans concertation réelle,
comme le reste (voir nos billets sur le projet Foch).

La gouvernance de la municipalité Luzienne, c'est 
donc l'art de proposer 
des initiatives positives 
(la promotion des transports doux, en l'occurrence) 
mais d'appliquer concrètement des politiques contre-productives :
les usagers de la route constatent que la sécurité des cyclistes
ou des piétons, entre autres, 
ne s'améliore pas notablement au fil du temps dans notre cité, loin de là !
et l'on voit même des Luziens et des Luziennes renoncer 
à se déplacer à bicyclette
alors que les investissements sont lourds
et que l'objectif poursuivi est consensuel !

UNE ANNEE CHARNIERE : CESSIONS DE PATRIMOINE CONFIRMEES

BILLET DU 1er MAI 2017
Fête du Travail

La dernière livraison du magazine municipal 
(Berriak 84) est sortie.
Il s'agit du numéro daté d'avril, diffusé début mai...


audience du blog : 1328 pages vues en avril 2017 !

On observera, comme d'ordinaire, l'autosatisfaction de M le Maire et, 
sur les questions budgétaires, annoncées en couverture comme faisant l'objet principal de la publication, le peu d'information livrées sur la dette 
(elle diminue, nous assure-t-on... mais en renvoyant à ce propos le lecteur au site en ligne de la Ville).

Sur le niveau et la structure de l'endettement communal, 
presque rien n'est dit 
(voir notre page dédiée) !
On peut juger de la réalité en remarquant le titre "décryptage du budget : année charnière" 
et en lisant attentivement les propos de M Duhart.

Comme nous le pressentions depuis le début du mandat, 
des "cessions de patrimoine" sont annoncées.
Traduisons que la Commune va vendre certains de ses "bijoux de famille".

Nous l'avions annoncé, la presse elle-même en avait parlé, et c'est bien dans les intentions 
de M. le Maire, dont la "bonne gestion"  prétendue trouve ici une illustration paradoxale !

*

Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que M le Maire est soupçonné d'utiliser cet expédient
pour boucler le budget Luzien, décidément mal équilibré !


Notre tribune (expressions libres) revient sur le dérapage du projet Foch qui, à force 
de devoir "aller vite" est sans cesse plus long à émerger du brouillard, la vente projetée de l'espace Jaulerry (parking Verdun) et le manque d'écoute à l'égard de la population luzienne, s'agissant notamment des riverains de l'autoroute.....

IL Y A UN AN.

M le Maire nous promettait, par voie de presse, de présenter « après Pâques » 2016 les maquettes et les plans de son projet immobilier sur l'îlot Foch. Il soutient aujourd'hui qu'une telle publication est impossible, puisque la « concertation » qui s'est achevée en décembre dernier n'aurait servi, selon lui, qu'à définir de grandes orientations.... Le moins que l'on puisse dire, c'est que son discours a subi quelques inflexions ; en tout cas, le calendrier du projet a terriblement « glissé»... comme le note cruellement le quotidien local, pour lequel les annonces récentes de la mairie concernant l'aménagement du cœur de la cité sont de toute façon « à prendre avec des pincettes » (Sud-Ouest du 23 mars).

AUJOURD'HUI.

La communication municipale sur les grands projets structurants de la Ville reste pour le moins désinvolte et peu transparente. C'est par le journal que nous avons notamment appris, le 7 avril, l'inversion prochaine du sens de circulation de la rue Marion-Garay et la mise en place imminente d'une liaison cyclable sur le boulevard Hugo ! Un conseil municipal se tenait précisément ce jour-là : M. le Maire n'a pourtant pas jugé utile de faire ces annonces dans ce cadre démocratique. Et c'est une question du groupe socialiste qui a – enfin ! permis de faire la lumière sur l'intention de la Municipalité de vendre l'espace Jaulerry (actuel parking public Verdun) pour y construire un grand projet immobilier.... Aucun indice ne paraît montrer que M. le Maire ait renoncé à son projet de vaste parking foré en zone inondable (des stationnements en silo réservés aux seuls résidents nous sembleraient plus utiles, à cet emplacement) ni à la grande dalle (façon Argenteuil?) censée se substituer aux voiries existantes devant le port.

DEMAIN.

Plus de transparence serait la bienvenue ! Et aussi, un minimum d'écoute des doléances de la population. Les riverains de l'Autoroute sont notamment excédés, qu'il s'agisse des habitants du nord de la Ville, où les murs de protection anti-bruit, étrangement bas sur notre commune, n'ont pas l'efficacité souhaitable, comme de ceux du secteur de Chantaco, que la promesse réitérée de mise en place imminente d'un diffuseur ne fait plus rire ! Quant aux riverains de la promenade Thibault ou du Boulevard Passicot, ils s'interrogent sur les tas de galets décorant depuis peu leurs plates-bandes. Esthétiquement, l'effet est indéniablement réussi. Mais n'est-il pas dangereux de mettre de telles quantités de projectiles potentiels en bord de plage ou sur des parkings ? Nous répercutons toutes ces questions en commission... Comme d'autres, plus graves, sur la politique d'urbanisme, la circulation et le logement.