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AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

vendredi 30 décembre 2016

CAUCHEMAR pour l'îlot Foch ?


Billet posté le 30/12

CAUCHEMAR 
ou merveille ?

A propos du réaménagement de l'îlot Foch,
dossier sur lequel la municipalité semble avoir déjà reculé, 
puisqu'elle aurait renoncé à construire
sur la place Foch proprement dite,
et de la politique du logement conduite par Peyuco Duhart,
le scepticisme demeure dans le public...
Scepticisme dont la presse locale s'est fait l'écho.

Le projet Foch semble loin d'être bouclé, les promoteurs privés impliqués 

ne communiquent pas et la municipalité se contente d'avoir organisé 
la validation des  invariants du Maire
 par une consultation publique qui, selon ses organisateurs, a sans doute touché....
 moins de cinq cent habitants au total !





Nous nous félicitons pour notre part de retrouver dans l'article consacré par Mediabask
 à la réunion publique du 16 décembre (et daté des 29 et 30/12)
trois des critiques du projet essentiellement formulées par les Socialistes :
http://mediabask.naiz.eus/fr/info_mbsk/20161230/l-ilot-foch-cauchemar-ou-merveille

1°) L'absence de toute cohérence dans la politique de circulation projetée.
 Dévier les flux sortant du boulevard Victor-Hugo par la rue Marion-Garay,
supprimer l'avenue de Verdun et le giratoire, c'est aller vers une situation "catastrophique"
(et faire une esplanade piétonne... envahie par les automobiles !).
Sans compter que nous restons sceptiques sur l'intérêt du sens unique imposé par le Maire.
 2°) L'imprudence de creuser un parking souterrain  en zone inondable...
Cette prise de "risque" est inconséquente alors que le niveau des océans s'élève constamment,
que notre Ville a une longue et mallheureuse expérience en matière de submersion,
que le site retenu est marécageux...
et que des solutions alternatives sont envisageables !
3°) Le soupçon que nous avons - depuis longtemps -  que la Commune souhaite  vendre ses "bijoux de famille" pour financer ses projets. 
L'investissement municipal repose en effet, et ce n'est pas nouveau,  sur la dette !
Pour nous, les places publiques ne sont pas des mines d'or
dont la vente servirait légitimement à renflouer les caisses d'une commune dépensière.

Restons mobilisés, puisque M. Le Maire a annoncé qu'il ne fera pas de référendum,
une proposition du groupe socialiste à laquelle il n'avait donné aucune suite mais que,
visiblement, certains citoyens ont trouvé pertinente.
M. Duhart a néanmoins jugé bon de prévenir, le 16 décembre dernier,
qu'il n'organiserait aucune consultation de la population.


vendredi 16 décembre 2016

L'îlot Trésor : en direct de la réunion du Maire



PAS DE REFERENDUM MAIS UN CADEAU DE NOËL : LA PLACE FOCH EST SAUVEE

Quelques notes prises au fil de l'eau le 16 décembre et postées le soir même.

UNE CONCERTATION ?
"Les invariants sont un cadre mais il ne s'est jamais agi pour nous d'un projet prédéfini " 
annonce M. le Maire d'entrée de jeu. 
Une antiphrase, 
ou faut-il le prendre au sérieux ?
Il soutient qu'au lieu d'invariant on peut dire aussi bien "proposition". 
Dont acte. Mais pas sûr que tout le monde l'ait compris ainsi.

On nous précise l'objet de la réunion : présenter le bilan de la concertation, par ailleurs mis en ligne sur le site de la Ville. Est-il bien logique - nous demandons-nous - que la première réunion publique
organisée par M. le Maire le soit pour marquer.. la fin de la concertation ?
(une concertation sans aucun précédent à Saint-Jean-de-Luz, s'autocongratule M. Duhart).

M Dupuis, du cabinet Neorama,  annonce qu'il va faire un exposé en trois parties, sur  :
- ce qui fait consensus
- ce qui est débattu
- ce sur quoi il n'y a pas d'accord...
On nous avertit dès le départ qu'aucun plan (ni aucun projet) ne seront publiés ce soir mais seulement des orientations (à partir desquelles les décisions seront prises par la suite).

Après avoir listé le nombre de réunions, de contributions, de consultations de pages et de votes réalisés dans le cadre de cette réflexion volontaire, M Dupuis estime que 400 a 500 Luziens ont participé à la consultation. 
C'est relativement peu !?

Il rappelle les invariants posés dès le départ par M le Maire : creusement d'un parking souterrain (d'une capacité probable de 350 à 400 places, précisera plus tard M Duhart), alignement des façades et respect des hauteurs et des préconisations du PLU, etc.
Certains points : la création de nouveaux stationnements, la circulation en sens unique, aucune construction sur la place Foch, et le maintien d'un lieu de convivialité dans le secteur (succédant à la" buvette éphémère") feraient consensus. La population est favorable à la présence de logements sociaux et souhaite la priorité à des habitants permanents, sur ce site. Si un intervenant avance que les commerçants, unanimes, ont besoin d'un nouveau parking souterrain dans le secteur, pour remplacer a minima les places perdues en surface, d'autres observateurs répondront, à propos du consensus constaté sur cette question par Neorama, que, si les personnes ayant pris part aux concertations n'ont pas contesté des invariants (tels que le parking) , c'est parce qu'elles les ont pris pour des décisions déjà entérinées ! (entre nous, c'est bien ainsi qu'on nous les avait présentés).
M Dupuis note que 10% des contributions émettraient des doutes sur la faisabilité technique des parkings,
qu' il n'y a pas non plus consensus sur la rampe d'accès et les débouchés des voies de circulation ; beaucoup demandent que l'espace Jaulerry fasse l'objet d'un aménagement public et reste, en conséquence, vide de construction.
Des propositions  sont faites, par ailleurs,  pour demander une piste cyclable en double sens sur le boulevard, un parking en Silo face au Lycée Ravel, et pour créer sur la place Foch les conditions d'une animation... Voire mettre en oeuvre des moyens d'information sur l'histoire de la Ville. Quant au pavillon de la police locale, il y aurait débat sur l'utilité de le conserver (sic).

En guise de première conclusion, M. le Maire semble reconnaitre que personne ne veut de construction sur la place Foch mais il estime qu'il faut se poser des questions sur le parking Jaulerry. Quant aux invariants, il pense qu'il fallait cadrer les demandes car toutes les propositions, sinon, n'auraient pas été réalisables (il aurait suffi de les écarter pour ce motif, non ?).

CADEAU DE NOËL
Le Maire promet, ce soir, qu'on ne  construira rien sur la place Foch mais qu'on en fera un lieu libéré des automobiles, et convivial. 
Très bonne nouvelle ! C'est tout juste ce que Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke demandent depuis le début (jusqu'ici M. Duhart disait seulement ne pas vouloir contruire "des logements" sur la place, aussi lui a-t-il été par conséquent demandé par plusieurs intervenants, incrédules, de répéter sa promesse !).


CONSTRUCTIONS  (SOUTERRAINES ET/OU AERIENNES) SUR ET SOUS JAULERRY 
Une bonne part de l'assistance manifeste des réserves voire une opposition totale à la perspective d'une vente éventuelle, par la commune, de l'espace Jaulerry, sous lequel M. Le Maire  évoque notamment la possible contruction d'un parking confié à un promoteur privé. On lui objecte dans la salle que la surface a été achetée par son prédécesseur pour en faire une place publique en entrée de ville,  et on lui fait remarquer qu'il n'a pas communiqué les études de circulation censées montrer la pertinence globale de son projet d'aménagement. Il répond que ces études existent et seront communiquées prochainement.
L'alignement et la hauteur des bâtiments qui pourraient être édifiés sur Jaulerry (par dessus le parking, dont on sent bien qu'on désire absolument l'imposer) sont par ailleurs critiqués... 
Certains des riverains mettent en garde le Maire dans l'hypothèse où l'on construirait sur ce terrain qu'ils veulent voir rester libre de toute construction : une" erreur historique" entend-on prononcer.... On lui rappelle "qu'il y a de l'eau" sous ce site.
Le président de l'Association Gardena estime nécessaire de signaler d'autre part que, si l'alignement est imposé par les règles d'urbanisme en cas de nouvelles constructions, on ne construit pas tout exprès pour le plaisir d'aligner (une observation proche de notre propre réaction dès la divulgation des intentions de la municipalité.... en février dernier).

M. le Maire élude, et balaye d'autre part  les remarques et critiques relatives à la circulation voire au sens du parking dans le boulevard Foch.... Quant à la nécessité de faire (re)venir à saint-Jean-de-Luz les familles ? Il y aura 30% de logements sociaux dans ce projet, donc 30 à 40 logements de ce type, assure-t-il (re-sic).
A propos de l'espace Jaulerry, il entend les contradictions..... mais ne semble pas les prendre en compte et prévient qu'il s'en remettra à l'avis du conseil municipal. Un citoyen lui fait remarquer que son programme électoral ne mentionnait rien à propos de Jaulerry.
Pour la première fois, Peyuco Duhart annonce qu'il ne procèdera pas à un référendum sur le projet Foch, une fois ledit projet défini.
(Jusqu'ici, il faisait mine de ne pas entendre cette revendication déjà ancienne du groupe de gauche).

MAUVAISE FOI.. ET POSSIBLE PASSAGE EN FORCE
Le groupe PS a cru devoir demander à M. Duhart, puisque la réunion tirait visiblement à sa fin si, ayant renoncé à un invariant (une construction sur la place Foch) notre premier magistrat allait en revanche passer outre à ses contradicteurs à propos de Jaulerry, conformément à ce qu'il avait toujours annoncé, y compris via la presse à la fin du mois de juin.  Affirmant qu'il ne croyait pas au référendum et que le conseil municipal trancherait, M. le Maire laissait entendre, nous semblait-il, que, peut-être, il vendrait malgré les oppositions cet espace pour y creuser un parking et/ou y réaliser éventuellement des logements, d'autant que - dans cette hypothèse -  il assurait que la perspective paysagère n'en serait pas altérée à ses yeux, même avec une hauteur à R+3+combles aménageables !

P-L Vanderplancke s'est vu interrompre dès l'entame de sa question (pour masquer le recul du Maire sur la place Foch proprement dite, l'un de ses adjoints a en effet jugé opportun de lui couper la parole sans la moindre vergogne : jamais, jurait-on dans les rangs de la majorité, il n'y avait eu, de la part de la Municipalité, la moindre intention de construire quoi que ce soit sur ladite place... une éventualité pourtant mentionnée dans le rapport de Neorama et jusque dans "La Tribune" ! et agitée en tant qu'hypothèse de travail par M. le Maire à de nombreuses occasions, qu'il serait fastidieux d'énumérer ici - ceux qui s'intérèssent aux détails peuvent lire nos billets dans ce blog... et les nombreux articles traitant du sujet  parus dans la presse locale).
M. Duhart s'est borné à nous répondre.... que ses décisions sur l'espace Jaulerry-Verdun nous 
donneraient l'occasion de voter contre !
Comme la réponse de M le Maire, un peu courte, il est vrai,  provoquait quelques remous dans l'assistance, il a tenté ses habituelles pirouettes. Son contradicteur n'est pas conseiller municipal "depuis longtemps" et  il se "fait des films" ; nous aurions par exemple prétendu, bien à tort, que la Ville avait vendu l'espace Jaulerry. "Eh non, Monsieur le Maire, c'est le journal Sud-Ouest qui a fait cette erreur" et a publié cette information avant de la retirer.
Mais peut-être l'annonce du journal était-elle prophétique ?
Qui s'y retrouverait dans une communication municipale aussi confuse, qui nous dit le même soir qu'on ne construira pas sur la place Foch puis que cette éventualité n'a jamais été envisagée ? Et qui peut-croire que M. Le Maire n'en sache pas plus, sur l'avenir du site, 
que ce qu'il veut bien révéler publiquement aujourd'hui ? Constatons que le doute flottait à ce propos dans l'assistance , et qu'on n'a su que répondre au citoyen ayant émis la remarque que nul ne pouvait imaginer sérieusement qu'un promoteur quelconque puisse se croiser les bras pendant des années après l'acquisition des biens fonciers comme la friche Lamerain-Gelos, ni qu'il n'ait préparé aucun plan.
Finalement on ne sait toujours pas avec certitude si M. Le Maire veut : 
un parking sous Jaulerry, 
mais rien dessus ;
un parking et un immeuble - comme répété maintes fois (par lui) ; 
ou ni parking ni immeuble ?
Suffit-il de chercher à discréditer ses opposants et d'affirmer que tous les Luziens aiment leur Ville pour rassurer la population ? On peut en douter. Car ce n'est plus tel ou tel des élus de Gauche qui s'inquiète, mais une bonne partie des citoyens... quelle que soit leur opinion politique, et, justement, parce qu'ils aiment leur ville.

A SUIVRE EN 2017 ! EGUBERRI ON DENERI ...

Une précision insérée le 30/12/2016

Lisez le rapport de Néorama : seulement 18 pages, si on enlève les pages de couverture.... et encore sont-elles abondamment illustrées. Une belle présentation, dont on souhaite seulement qu'elle ne ne couvre pas des décisions déjà prises... le contenu est assez différent des propos tenus par M. le Maire depuis février, lequel  a beaucoup communiqué sur un projet censé être bientôt "dévoilé".... alors que le rapport sur la consultation évoque des pistes de réflexion à poser préalablement à la définition de tout projet.
http://www.saintjeandeluz.fr/fileadmin/Conseil_Municipal/2016/Bilan_de_la_concertation_Ilot_Foch_01.pdf


samedi 10 décembre 2016

LA CHRONIQUE DES VOTES EN OPPOSITION OU ABSTENTION EN 2016

Depuis cet été, nous affichons dans ce billet les votes par lesquels nous avons estimé devoir exprimer notre opposition et/ou nos réserves en Conseil Municipal.

Posté le 10/12 / Conseil Municipal du 9 décembre 2016 

VOTE EN ABSTENTION
sur la désignation de douze dimanches durant lesquels le travail des salariés sera autorisé....
Il appartient à la Commune de décider des dates auxquelles, en vertu de la loi dite Macron, les commerces peuvent ouvrir le Dimanche. On comprend bien que cette clause a pour but de protéger les salariés en évitant les décision arbitraires. La Ville est d'ailleurs censée  consulter les organisations professionnelles et les syndicats de salariés avant d'établir sa liste de Dimanches...
Nous n'avons pourtant pas souhaité voter cette liste.
Il peut sembler, d'une part, contradictoire, de laisser aux partenaires sociaux le soin de décider si les commerces ouvriront ou non leurs portes... tout en donnant  aux Villes la responsabilité de décider des dates auxquelles ces ouvertures dérogatoires sont possibles. L'édiction même de cette liste peut sembler incitative. Nous ne voulons pas quant à nous paraître "conseiller" aux commerces d'ouvrir leurs portes tous les Dimanches de Juillet, Août et Décembre !
Dans le cas de Saint-Jean-de-Luz, d'autre part, son statut de cité balnéaire permet déjà à la plupart des commerces qui le désirent d'ouvrir le Dimanche. Dans les faits, les commerces alimentaires seront donc les seuls à être concernés par ces nouvelles dérogations (qui s'ajoutent à d'autres) leur permettant d'employer éventuellement des salariés au delà de 13 heures. Dans l'ignorance du sentiment des personnels concernés, (ceux des grandes surfaces risquent d'être les plus impactés) nous préférons nous abstenir. Il est entendu que les directions des entreprise ne peuvent rien imposer en ce domaine !


Posté le 19/11 / Conseil Municipal du 18 novembre 2016

VOTE EN ABSTENTION
sur l'achat de terrains (13 000 mètres carré) par la Ville sur le site de Trikaldi (le centre hospitalier regroupant son pôle gériatrique luzien sur un autre site).

Ce n'est pas la précipitation apparente de M le Maire qui nous chagrine. Que M. Duhart annonce son intention de faire du logement social, et qu'il veuille confier la maîtrise du projet à l'Office 64, c'est en effet, pour nous, très bien ! On pourrait penser a priori qu'il saisit au vol une belle opportunité de passer de la parole aux actes et qu'il se hâte mais garde raison. Las, il est plus probable qu'il pratique en réalité sur ce dossier - comme sur d'autres ! une rétention d'informations qui devient franchement ridicule, sinon choquante. Une attitude qui nous empêche de vérifier s'il se lance ou non, sans se soucier d'explication, dans une opération particulièrement risquée.

Comment admettre, en effet,  que les conseillers municipaux d'opposition  ne sachent rien de la nature des travaux envisagés alors que le maire a déjà en tête un projet précis ? Nous avons appris hier seulement, de la bouche du premier magistrat,  en plein conseil municipal et après la lecture de la délibération soumise au vote, la nature exacte des ambitions de la Ville. Il s'agirait d'après M. le Maire de construire 80 logements locatifs + 36 logements en accession + 58 logements libres, mais à prix modérés. Il est très improbable que M. le Maire ait conçu ce programme dans la demi-heure précédant la réunion ! Pourquoi a-t-il gardé par devers lui ces informations vitales ? Il n'a fourni pour justifier sa dissimulation qu'une bien plaisante explication  (en gros...Peyuco Duhart lit notre blog mais le trouve trop fidèle à la teneur des débats !).

Dans cette affaire, les conditions du portage par l'EPFL nous semblent a priori douteuses et sortent en tout cas de l'ordinaire. Cet établissement public départemental se portera en effet acquéreur des terrains (à la place de la Ville, qui n'en a pas les moyens !) pour 5,6 millions d'euros (4 millions nous paraissait déjà une somme énorme, c'est plus !). Les biens acquis seront revendus ultérieurement, et à un moindre prix, à l'opérateur immobilier choisi. C'est donc la Ville, qui aura inévitablement à supporter la décote ? Car elle s'engage à rembourser l'investissement réalisé par l'EPFL ; et l'on ne nous a pas dit quels seraient les effets financiers de la minoration du foncier mise en place au niveau de l'Agglo pour aider le développement du logement social (voir ci-après). Le délai de remboursement est inhabituellement court et risque de poser problème compte tenu de l'état des finances communales (l'expérience ayant montré que la Ville pouvait faire de bien mauvaises affaires quand, sous la houlette de M. Duhart, elle entreprenait ce type de grands chantiers : le précédent, catastrophique, de l'îlot des Erables, pour ne pas revenir sur l'échec de la Médiathèque, nous a échaudés).

Nous avons cependant décidé de nous abstenir plutôt que de dire non à un projet que, de toute manière, la majorité peut nous imposer, car nous ne voulons pas paraître freiner de quelque manière que ce soit l'essor du  logement social dans notre Ville, quand il nous semble que nous sommes très en retard sur cette question. Une ville à moitié vide l'hiver a peu de mal, en effet,  à afficher un taux de logement social de 19 % (ce nombre ne rend compte que de la proportion des résidences habitées à l'année relevant du logement social - il faut le diviser par deux pour comprendre que, compte tenu des logements vacants ou occupés saisonnièrement, c'est en réalité moins de 10% des logements existant à Saint-Jean-de-Luz qui sont mis a disposition des familles ayant droit a des logements sociaux : au moins 70% des habitants de notre commune seraient dans ce cas !).

Nous serons vigilants sur les suites de ce dossier immobilier mais aussi sur les conséquences, pour l'emploi et les services à la population, de la restructuration hospitalière projetée. Là encore, on en sait très peu de choses, sinon que des lits seraient "perdus" (une trentaine en médecine gériatrique).

Cette vigilance sera sans complaisance, car c'est ce que les citoyens attendent de nous. Les élus socialistes ne siègent pas au conseil municipal pour être "gentils" avec la majorité et n'écrivent pas ce blog pour y faire preuve de "délicatesse". Comme ils l'ont redit en conseil municipal, ils représentent ceux des électeurs qui ne désiraient pas l'élection de M. Duhart, voire qui ne l'aiment pas, ou du moins désapprouvent sa politique, et qu'il s'agit d'informer et de représenter, sans verser dans la critique systématique. Une évidence qui n'a pas l'air d'être toujours bien comprise... 

+++posté le 26/11 ++++++++ UNE INFORMATION DE PLUS  : MAIS CELA RESTE FLOU ! +++

La lecture du Sud-Ouest daté du 26.11 permet de comprendre que c'est
l'Agglomération Sud Pays Basque qui pourrait" faire les frais" de l'opération Trikaldi
puisqu'elle interviendra pour permettre la vente au prix des domaines (et non du marché libre) des terrains
du site Trikaldi à l'OPHLM Office 64. Elle, ou plus sûrement son successeur : l'EPCI unique !
Du coup, la Commune s'en tirera-t-elle sans dommage mais au détriment de l'Agglo ? Tout cela n'est pas (encore très) clair pour nous, qui ne mesurons pas si les finances de la Ville seront impactées (et de combien) du fait de l'absence de tout exposé intelligible en commission ou même en conseil municipal.
La journaliste indique simplement en rendant compte du vote unanime, par le conseil de l'Agglo
de ce jeudi 24/11 en faveur d'un outil pour "minorer le foncier" que cette minoration sera obtenue grâce à une participation à "part égale" de l'Agglo et de l'EPFL.
Mais est-ce que la commune remboursera l'EPFL ou  cet établissement de portage mettra-t-il vraiment de l'argent de sa poche, ce qui n'est pas sa vocation première ? On ne nous l'a pas expliqué.
A ceux qui nous répondront que le dossier a été bien étudié par les conseillers siégeant au niveau de l'agglomération, nous pouvons faire deux remarques :
1°) Même si le dispositif d'intervention ne combat pas vraiment la spéculation mais tendrait à en faire supporter le coût aux contribuables (selon  l'analyse d'un opposant,  dont le quotidien rapporte qu'il a voté le projet "avec un bémol") au moins l'Agglo soutient-elle avec volontarisme le logement social, et fait-elle preuve, dans ce domaine,  d'un engagement que nous approuvons totalement !
2°) Le journal n'évoque pas du tout les 58 logements libres dont nous a parlé M. le Maire lors du conseil municipal du 18/11...  Cette omission nous interpelle. Est-ce à dire que ces 58 logements à bâtir sur le site de Trikaldi ne seront pas construits par l'Office 64 mais par un promoteur privé encore inconnu ? C'est bien ce que l'on croit l'avoir compris.  Que l'achat des terrains pour les édifier ne peut bénéficier du dispositif d'intervention de l'Agglo parce que ces 58 logements ne relèvent pas du logement social ? Mais du coup  M Duhart a-t-il mentionné vendredi dernier, en conseil muicipal, des logements qui n'ont rien à voir avec ceux de l'opération évoquée à l'Agglo et commentée par la presse ?  Sinon, quel est le rapport entrre les deux opérations ? En tout cas :  116 logements à prix modérés sont annoncés aujourd'hui au lecteur de Sud-Ouest, alors qu'on nous en a promis 174 la semaine dernière.  Comprenne qui pourra : une fois encore, la photographie n'est pas très nette... et la communication est mauvaise. Ce qui nous oblige à marquer de fortes réserves.
Alors qu'il devrait s'agir d'un projet fédérateur et d'une très bonne nouvelle pour une ville à l'affût d'opportunités foncières, qui a tendance à se dépeupler et dont chacun peut constater à quel point les commerces alimentaires et l'animation souffrent de plus en plus, hors saison, d'une évolution démographique défavorable.

+++posté le 3/12++++++++++++++DE SOURCE SÛRE !++++++++++++++++++++++++++++++

On a appris - mais pas de la bouche de représentants de l'Exécutif local - qu'il s'agissait bien de construire sur le site TRIKALDI un total de 174 logements dont les 2/3 relèveraient du logement social et un tiers (58, donc, non mentionnés lors du débat à l'Agglo) du secteur "libre mais à prix modéré".  L'engagement financier serait en définitive essentiellement supporté par l'Hôpital de la Côte Basque, lequel contracterait un prêt dédié à l'opération de transfert du pôle gériatrique et à l'évolution du site. Le dossier a été conduit "main dans la main" par la députée Sylviane Alaux, le Directeur de l'Hôpital de Bayonne, l'ARS et.. notre Maire ! avec le soutien des personnels, mobilisés de longue date, semble-t-il. Nous pouvons nous en féliciter et espérer que le projet aboutisse heureusement, d'autant que les conditions de travail et de séjour des employés et usagers de Trikaldi faisaient débat depuis des années,  et qu'il semble qu'on fasse-là d'une pierre deux coups, en réglant dignement la question de l'accueil des personnes très âgées en milieu hospitalier et en développant un projet immobilier totalement en phase avec les ambitions des lois SRU et ALUR.

C'est sans doute sa modestie naturelle qui  a conduit Peyuco Duhart  à ne pas expliquer clairement l'affaire en conseil municipal le 19/11, et c'est cette même modestie qui lui a fait refuser de répondre à nos questions au prétexte que nous divulguerions celles-ci  
dans notre blog (sic) ? Ou bien aime-t-il à nous faire jouer aux devinettes ?
Il est évident que nous ne pouvons que nous réjouir des décisions prises et l'écrire ici
Il aurait donc suffi d'un peu de transparence de la part de M Duhart (sur les aspects financiers de ce projet, notamment) pour nous permettre de manifester par nos votes une approbation de principe immédiate.
Mais peut-être avait-il un "plan com" et réservait-il ses explications ? Ou était-il embarassé par certains aspects du montage imaginé ? En tout cas, il nous faut déplorer sa manie du secret.
A voir / le reportage de France 3 (diffusé le 01/12) :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/pays-basque/pays-basque-grand-chantier-au-centre-hospitalier-saint-jean-luz-1145071.html

Posté le 17/09 / Conseil Municipal du 16 septembre 2016
VOTE EN ABSTENTION
Sur l'Autorisation de programme n°37.
Car on ne comprend ni les considérables différences avec l'AP n°26 qu'elle remplace (surtout pour ce qui concerne la requalification de la place Louis XIV) ni l'ouverture d'une ligne concernant l'îlot Foch, alors même que la concertation sur ce dossier n'est pas finie, que nous n'avons pas de données fiables sur les intentions du Maire et que l'on nous demande de voter une ligne.. remplie de zéros ! Il n'est plus possible pour nous  d'être aussi léger dans la présentation des aspects financiers (voir CM précédent) ni aussi désinvolte dans la promotion du réaménagement du centre-ville.

Posté le 18/06 /  Conseil Municipal du 17 juin 2016
Un Conseil très "technique" et dont l'ordre du jour soulevait a priori peu de questions "sensibles", durant lequel le Maire a d'ailleurs éludé toutes les questions sur l'îlot Foch (arrivées sur le tapis.... en raison des 34 000 € ordonnés pour le défraiement d'un cabinet de communication - censé "vendre" aux Luziens le projet ?).
VOTE EN ABSTENTION :
Sur le Compte Financier de l'Office du Tourisme.
M Soreau, Adjoint, n 'a pu, lors du Conseil Municipal,  nous éclairer sur la différence
(autour de 12 000 € soit presque l'équivalent du financement d'un événement tel que la Fête du Thon)
entre les recettes et les dépenses d'investissement. Or Mme Forget n'avait su, elle non plus, nous renseigner en Commission... et nous avons manqué par ailleurs du temps nécessaire pour enquêter nous-même auprès des services. Dans ces conditions, la prudence nous a empêché d'approuver les comptes, mais pas le bilan moral de l'Office du Tourisme, où nous regrettons de ne pas avoir de représentant.
Herri Berri a lui aussi voté en abstention, mais en avançant d'autres motifs.
VOTE CONTRE
A propos de l'installation prochaine d'horodateurs dans les rues adjacentes à la plage (Vauban, Belzunce).
C'est là pour nous un moyen déguisé d'augmenter les impôts, et l'annonce, d'autre part, d'une future extension du stationnement payant, au moins, dans un premier temps, vers le quartier Aïce Errota (Larréguy)...
Cette privatisation de l'espace public est une non réponse au problème du stationnement, confirmant l'impossibilité, pour M le Maire, d'assumer une politique de circulation intelligible, tant son désir de faciliter l'accès aux automobiles dans le centre nous paraît inconciliable avec son intention d'y supprimer des voies de circulation (l'avenue de Verdun et la partie terminale de Victor Hugo seraient bientôt mises en secteur piétonnier ?) comme avec sa décision d'imposer un sens interdit  permanent sur l'unique axe méridien intra-urbain. Pour nous, c'est la nécessité absolue de fluidifier les mobilités qui doit primer, pour assurer 
le bon fonctionnement de la Ville !
Le Groupe PS a été seul à voter contre ces extensions du stationnement payant.

DES BOUCHONS VONT SAUTER !


Article posté le 10/12 suite au conseil municipal du 09/12

Une confirmation, hier soir, en conseil municipal : 
le dossier de la bretelle autoroutière de la Nivelle serait en passe d'aboutir. 
Il ne manque plus, a priori, que la signature du Président du Conseil Départemental pour que le projet se concrétise 
[depuis : ladite signature a  été actée et le Département s'est engagé à subventionner 
 l'affaire à hauteur de 30% - on l'a appris le 15/12 ; mais il ne s'agit que de financer une étude préliminaire - or personne n'a encore rien vu, sur place - et nous sommes le 30 mars ! AJOUTE LE 30/03]. 
Ainsi, le contournement de la ville deviendrait possible, tant pour les automobilistes venant du Sud que pour ceux arrivant du Nord, afin de gagner directement la vallée et 
les agglomérations d'Ascain, Saint-Pée-sur-Nivelle, etc.
sans avoir à traverser Saint-Jean-de-Luz....
Certes, on regrettera que la promesse de gratuité de l'A63 dans sa portion utilisée en tant que rocade 
(entre les deux diffuseurs Luziens) soit tombée à l'eau... mais
la perspective de voir "sauter" le bouchon
(quasi permanent l'été) des avenues Ithurralde et de Chantaco, a de quoi réjouir 
le plus grand nombre !

D'autres bouchons... de Champagne ! pourraient sauter bientôt...

EN EFFET

Le projet Trikaldi nous apparaît séduisant.

On a enfin obtenu les explications qui nous permettent de soutenir cette belle opération, conduite 
par la Ville et le Centre hospitalier de la Côte Basque, 
avec le soutien de la députée Sylviane Allaux et la coopération 
de l'ARS et de l'Office 64 de l'Habitat.
 M. Le Maire nous a, en effet, donné les assurances suivantes :
- La minoration du foncier, supportée par l'Agglomération et l'EPFL, donc le contribuable, 
sera bien réservée aux seules parcelles 
que l'Office 64 utilisera pour construire 116 logements 
(en accession ou en location, type HLM).
- Maître d'oeuvre, l'Office 64 vendra à un promoteur privé la surface nécessaire pour 
ajouter 58 logements aux 116 précédents. Ces logements "libres" verront toutefois 
leur prix de vente être "encadré" (moins de 3900 € le mètre carré) 
et seront réservés à la vente en tant que résidence principale.
- En tout, l'affaire ne coûterait à la Commune que 255 000 €...  nous sommes loin des gouffres redoutés compte-tenu des expériences passées (îlot des Erables, Médiathèque, etc).

Bien sûr, nous aurions préféré une plus grande proportion de logements sociaux  et nous nous inquiétons de la perte possible de 36 lits (dont 30 en médecine gériatrique) dont il faut espérer qu'ils seront compensés ultérieurement.. mais ce projet immobilier, caractérisé par une maîtrise d'oeuvre publique et correspondant à la fois aux objectifs de densification et de mixité sociale voulus par le législateur, va dans le bon sens.
On souhaite sa réalisation rapide.

Bref, alors que le précédent conseil municipal nous avait  laissé le goût amer 
d'un énième projet immobilier manquant de 
transparence - nous donnant même quelque inquiétude sur le plan financier - cette fois, 
nous avons pu dire notre adhésion au projet. Une bonne communication et une information préalable 
du conseil municipal nous auraient d'ailleurs épargné la nécessité d'exprimer 
de fortes réserves le mois dernier (vote en abstention).

Le projet de Ville tend à prendre de la consistance.



Le Conseil Municipal était invité à débattre du plan local d'urbanisme et du PADD (le Plan d'aménagement durable) qui vient d'être adopté.. au bout de six longues années d'étude. Plutôt que de revenir sur les querelles de chiffres (voir notre billet "Petite sensation et bonnet d'âne" qui exposait les divergences entre notre PLU et les prévisions de l'Agglomération en matière de besoin de logements) nous avons donné quelques exemples de nos critiques, en rappelant à M. le Maire (sur la défensive, face aux remarques formulées par les représentants d'Herri Berri) qu'il ne s'agissait pas, au travers de ce plan,
de faire le bilan de sa politique 
mais bien plutôt d'indiquer aux citoyens  un "horizon théorique",  
en formulant clairement ses intentions en tant qu'aménageur.

C'est là que, pour nous, le bât blesse. Les objectifs du PADD sont plutôt consensuels,
mais encore trop vagues... 
et qu'en est-il de leur déclinaison effective ? 
Nous ne sommes pas toujours convaincus 
que les bonnes intentions soient traduites dans les faits, ni que l'on tienne compte 
de toutes les contraintes environnementales !
Par ailleurs, M.le Maire semble parfois "naviguer à vue" 
et son projet de Ville demeure nébuleux. Il n'est pas formulé.

Nous avons articulé nos critiques en quatre points :

1°) Les prévisions démographiques de la Ville sont irréalistes. 
Elle table sur une croissance annuelle de 0,6% par an dans les dix ans à venir, alors que M. Duhart lui même souligne que, durant la décennie précédente, cette croissance était supérieure à un point sur la zone littorale. Comme la pression démographique est censée augmenter dans toutes les régions côtières, et que, par ailleurs, la natalité française reste relativement soutenue, on ne voit pas que cette prévision 
soit crédible. 
Il est d'ailleurs paradoxal de mettre en avant l'intention de soutenir une politique "dynamique" tout en se fixant comme objectif une croissance plus faible (ou même comparable) avec celle de  la période précédente (ceci alors que M. le Maire a reconnu que la Ville a perdu des habitants dans la période 2012-2015)...
2°) Une trop faible production de logements est planifiée.
Pour absorber 1000 habitants dans les 15 ans à venir, M. le Maire prévoit 90 logements 
supplémentaires par an en moyenne. Mais c'est trop peu, compte tenu notamment que le Plan Local de l'Habitat et le SCOT, malgré la formulation d'objectifs de croissance modérée convergents avec ceux de la Commune, paraissent devoir recommander d'en produire bien davantage.
3°) Les actes contredisent parfois les objectifs affichés.
Sur bien des sujets, ce que fait la Commune n'est pas ce qu'elle dit. 
En matière de circulation, notamment, nous avons relevé que la préconisation de construire des parkings relais en périphérie et des parkings en centre-ville avait abouti à ne rien faire du tout en périphérie et, plus grave, à prévoir de ne rien y faire demain  (toujours pas d'aire de stationnement à proximité du diffuseur de l'A63, mais aucun projet à l'étude à proximité, et plus guère d'espace disponible, vue l'urbanisation galopante des abords, réalisée au détriment de la qualité de vie des riverains). La valorisation du patrimoine et beaucoup d'autres objectifs brandis par les rédacteurs du PADD ne semblent pas être perçues au quotidien comme des priorités : à cet égard, nous avons souhaité lors du débat sur l'aménagement durable que cette question soit traitée de manière plus transversale. 
Puisque nous avons un adjoint très investi dans cette affaire, et que la Commune 
affiche ostensiblement l'ambition de la Durabilité de son action 
il devrait peut-être avoir un droit de regard systématique sur les dossiers de ses collègues 
afin de vérifier que les normes économiques, sociales et environnementales inhérentes 
au Développement Durable sont toujours respectées.
4°) Le plan ne tient pas compte de certaines données objectives.
Il est remarquable, par exemple,  que le recul prévisible du trait de côte fasse envisager, dans le même document, l'abandon de certains campings à Erromardie, tandis que l'on se prépare à forer des silos souterrains pour parquer les voitures dans une zone marécageuse, au bord de l'eau, en centre-ville. C'est prendre-là de très gros risques, que les générations futures auront peut-être du mal à assumer ! 

Pour nous, la prise en compte du Développement Durable ne doit pas conduire à l'élaboration d'instruments de communication....
 mais imposer que, dans tous les domaines, les réalisations de la Ville soient réellement
équitables, viables et vivables !  
Comme on l'a vu, nous portons un regard sans complaisance sur le PADD
 tel qu'il nous est livré
et  regrettons au passage quelques maladresses dans sa rédaction
 (qui laisse entendre, c'est vrai,  que la mixité sociale 
ne serait recherchée que dans quelques quartiers seulement).

Mais nous ne désespérons cependant pas 
de donner du contenu au Projet de Ville local. 

Notre Maire a fait une remarque fort judicieuse - et nous le lui avons dit - en réponse 
à l'un de ses contradicteurs.
M. Duhart a en effet indiqué que les habitations à construire 
à proximité de Jalday 
permettraient aux nouveaux résidents de ce quartier 
d'aller travailler et de faire leurs courses sans avoir besoin 
de toujours prendre leur automobile 
(et en tout cas sans avoir de longs déplacements à faire).
Il a parfaitement raison....

Chiche, Monsieur le Maire ! 
Dites-nous que vous voulez faire une"ville durable" pratiquant la mixité fonctionnelle***
 plutôt que le désuet "zonage" caractéristique de l'urbanisation "à la française" ; et que les contraintes législatives, dans ce domaine, vous pèsent. Prenez en compte la nécessité que certains logements actuellement occupés saisonnièrement redeviennent des lieux d'habitation permanents pour absorber la croissance démographique (cela ne se décrète certes pas, mais puisque le PADD formule des objectifs, formulez celui-là) ceci afin d'éviter la prolifération urbaine**. 
Surtout : renoncez au "tout voiture" !
Et vous aurez notre soutien, pour peu que vous associez effectivement la population, 
dans le cadre d'une démarche participative - laquelle ne supporte pas la définition préalable d'invariants ! à la définition de vos projets.

*** A propos de la mixité fonctionnelle, nous renvoyons nos lecteurs aux réalisations de Jaime Lerner et au bilan en la matière de la ville de Curitiba (Brésil) qui peut nous inspirer heureusement (mais en tenant compte d'une différence d'échelle manifeste). 
** la prolifération ou sprawl citysation est caractéristique de l'urbanisation en France (et aux Etats-Unis) : elle conduit à l'étalement démesuré des villes en surface et à l'accroissement des mobilités (navettes vers les lieux de travail, les écoles). Ses conséquences négatives sont aussi la fragilisation des villes-centres et l'exurbanisation des services (commerces,etc.). Des plaies dont souffre particulièrement notre région.




jeudi 8 décembre 2016

Risques / PAS VU PAS PPRI

Article posté le 12/12/2016, après la réunion publique du 11/12

Les services de l'Etat présentaient hier soir, en  Mairie, le "Plan de Prévention des Risques Inondation" Luzien.
Les intervenants ont d'abord rappelé les responsabilités de la commune : elle doit notamment établir, diffuser et réactualiser un document d'information sur les risques : le DICRIM, gérer les milieux aquatiques et prévenir les crues (c'est la GEMAPI)  définir des repères de crue...
Ont été évoquées ensuite les bases juridiques des PPR : la loi Barnier, votée en 1995 après les inondations de 1992 à Vaison-la-Romaine. Puis la loi Bachelot de 2003 : prise en compte (après coup, là encore, suite à l'explosion de l'usine AZF de Toulouse) des risques technologiques.
Mais aussi :  le "Plan de submersion rapide" adopté en 2011 (après la tempête Xyntia, et de grandes inondations dans le département du Var).. un plan interministériel pour prévenir le risque littoral.

Le PPRI a pour but l'information et non la suppression du risque. Il s'agit de produire des cartes, de poser des interdictions et des limitations. De prescrire des mesures pour réduire la vulnérabilité de l'existant et principalement de protéger la population. A la fin du processus (nous n'y sommes pas encore à Saint-Jean-de-Luz ; on espère que l'enquête publique aura lieu au printemps, soit avant les élections nationales) un zonage réglementaire et un règlement opposable aux tiers seront mis en place et figureront en annexe au PLU.
Suite à l'adoption du PPRI, un plan communal de sauvegarde devra être élaboré dans un délai de deux ans.. Mais les collectivités doivent encore être saisies, une enquête publique avoir lieu - d'éventuelles corrections, de "détail",  peuvent encore être apportées.

La zone rouge (risque très fort et interdiction de bâtir) se limite à une bande littorale de 25 mètres de large dans la mesure où "l'existant"impacté par d'éventuelles inondations est déjà considérablement urbanisé à Saint-Jean-de-Luz. On a donc, par ailleurs, une vaste zone "rouge hachurée" - dans laquelle toute construction devrait être interdite s'il s'agissait d'un urbanisation nouvelle mais où elles sont tolérées de facto (avec des prescriptions particulières) ; cette zone s'étend largement sur le secteur Urdazuri-Fargeot et le centre-ville, des Halles au Port.

Le secteur Foch est (comme le quartier Fargeot) particulièrement exposé au risque de submersion (surtout fluviale) mais on a compris que les services de l'Etat ne s'opposeraient pas à la construction de parkings souterrains pour peu qu'une rampe d'accès hors d'eau (à plus de 4 m) soit construite. Pourtant, le rez-de-chaussée des futurs immeubles ne saurait être habité ! 
Il est décevant de constater que l'on raisonne en terme de crues décennales ou centennales, sans tenir compte de l'existence des ouvrages de protection.. mais sans non plus prendre en compte l'inexorable augmentation du niveau de la mer !

On peut s'étonner aussi que le document ne traite pas du risque d'inondation le long du ruisseau d'Erromardie  C'est peut-être "une des limites du PPRI" (sic) a concédé un fonctionnaire au  citoyen qui l'interrogeait sur ce point. Visiblement, on a fait le choix de ne réglementer ni à Urtaburu ni au Lac, pourtant vus (la plupart du temps) comme des quartiers sensibles ?

On peut aussi comparer les cartes du PPRI à celles du PADD et constater que certaines zones à urbaniser d'après ce dernier document sont, à vue de nez, "au ras" de parties classées "bleu foncé" ou "bleu clair" - lesquelles sont  inconstructibles, car inondables : c'est en tout cas l'impression  que l'on a en croisant les cartes dans le quartier de Chantaco-Sud ! Mais d'ailleurs les cartes présentées ce jour ne sont pas celles qu'on trouve apparemment, pour l'instant, sur le net.



Cela se confirme : le PLU n'est pas adopté qu'il laisse déjà dubitatif...

Quant à l'îlot Foch, on attend la présentation du projet du Maire ce vendredi. Construire et forer.. en zone rouge "hachurée"... est-ce bien raisonnable !?
Cliquez ici pour ACCEDER DIRECTEMENT A : NOTRE BILLET DU 19 OCTOBRE 2018


CINQ MOIS DE CONCERTATION SUR LE CENTRE-VILLE EN 2016



Un article recensant nos commentaires, formulés au fur et à mesure de la communication municipale parallèle aux travaux du cabinet Neorama
menés au second semestre 2016 
Trois publications entre le 18/09 et le 17/12
voir le bilan de la concertation
http://www.saintjeandeluz.fr/fileadmin/Conseil_Municipal/2016/Bilan_de_la_concertation_Ilot_Foch_01.pdf



Posté le 17 décembre
"Pas de bâtiment sur la place Foch"
 nous a-t-on promis hier.. Ouf !
 Nous n'en voulons pas davantage sur l'esplanade du port, 
ni sur aucun espace actuellement "libre"...
Et nous pensons toujours, même  si le Maire ne le souhaite pas, qu'il faudrait 
un référendum pour décider de cet aménagement.
Pour le reste, les contours du projet sont restés nébuleux !

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Posté le 10 décembre
Le Maire va présenter - enfin ! son projet pour l'îlot Foch. 
C'est du moins ce que le site internet de la Ville annonce. 
Car lui s'est bien gardé 
d'en parler en conseil municipal 
et encore moins de publier la nouvelle avec fracas 
dans les médias plus traditionnels... 
Sud-Ouest n'a inséré la nouvelle que dans son numéro de Samedi.

Rappelons qu'il avait été question, au départ,  d'une concertation  
censée durer les six premiers mois de l'année 2016 !
 Au final, la consultation (elle ne mérite guère d'être qualifiée de concertation)
se termine... à quelques jours du nouvel an 2017. 
Le moment est en effet idéal pour informer avec sérieux 
l'ensemble de la population !

Soyez-y pour juger sur pièces.
Le Maire maintient-il tous ses invariants ? 
Vend-il l'espace Jaulerry à un promoteur privé ? Que fait-il de la place Foch ? 
A quoi ressemblera l'ensemble immobilier projeté ?
Relisez notre billet "Déjà presque la Fin.." pour constater si la consultation a servi à quelquechose ou si la municipalité maintient intégralement son projet initial 
tel que communiqué (à quelques happy few) début février !
On souhaite qu'il ait renoncé de lui-même à certaines des hérésies
mentionnées parmi ses intentions premières 
(la construction d'un bâtiment sur la place Foch, notamment).

Tout citoyen Luzien pourra répondre par lui même à cette question 
essentielle à propos de  la concertation conduite 
Une question dont nous nous sommes rendus compte avec un certain amusement 
qu'elle avait fait l'objet d'un "atelier de travail" lors du 
salon des élus locaux et agents publics de Bordeaux, en Novembre dernier !

EXIGEZ AVEC NOUS UN PROJET DURABLE !
voir le bilan de la concertation
http://www.saintjeandeluz.fr/fileadmin/Conseil_Municipal/2016/Bilan_de_la_concertation_Ilot_Foch_01.pdf
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Posté le 18 septembre
Nous insérerons ici les informations concernant le projet de requalification du centre-ville, 
dès lors qu'elles seront nouvelles par rapport aux annonces 
que nous récapitulons à nouveau  : 
1 déviation (annoncée comme probable) de la circulation à l'extrêmité du Bd Victor Hugo  
2 immeuble d'habitation et parking occupant les surfaces couvertes par l'ancien garage Lamerain, le bâtiment attenant et le parking Verdun-Jaulerry (vendu à un promoteur) 
3 implantation d'un bâtiment à vocation économique 
sur l'actuelle place Foch (vendue à un promoteur)
4 suppression de l'avenue de Verdun et du rond-point du port, 
remplacés par une esplanade partagée 
par les véhicules - motorisés ou non - et les piétons - véloces ou lents !

Les points 2,3 et 4 étant présentés par M le Maire comme des invariants, c'est-à-dire des décisions déjà prises et non négociables, on se demande à quoi peut servir la concertation en cours
d'autant que par ailleurs les détails du projet 
(forme et destination exacte des constructions)
 ne nous ont pas été précisées.
Comment les citoyens peuvent-ils se faire une idée, et sur quoi demande-t-on leur avis ?

Notre position
Il nous  semble peu admissible de construire sur la place Foch, dont la vocation est plutôt, pour nous, d'être un lieu de convivialité à proximité de la Mairie, de la Médiathèque et des Commerces du centre. C'est  également le lieu d'implantation traditionnel des fêtes populaires (foire aux manèges, etc.) et nous pensons que les automobiles devraient en être ôtées.
Le plan de circulation adopté et prévu suscite par ailleurs nos plus grandes réserves.... 
Quant à la destruction envisagée du pavillon abritant la police municipale, 
elle n'est pas même concevable, 
dans une Ville qui prétend protéger et valoriser son patrimoine (AVAP) 
et se flatte de son  label "Art et Histoire" 
(obtenu avec Ciboure et 
"sous condition d'extension du périmètre" 
tant on a déjà, dans le passé, 
négliger la conservation de l'existant).
Pour le reste, nous préférons ne pas préjuger de la qualité d'un
programme immobilier toujours très mystérieux.
...
La population doit, à notre avis, être consultée sérieusement, 
c'est pouquoi nous incitons nos concitoyens à prendre part, 
s'ils le peuvent, aux réunions et  permanences programmées
(voir notre billet "Alerte Foch")  
et, surtout, pourquoi 
nous  avons demandé à M Duhart 
qu'il s'engage à organiser un référendum local. 
Pour l'instant, on ne nous a pas répondu (conseil municipal du 16/09).

AVANT :

APRES ?




vendredi 18 novembre 2016

UN SCOOP : PEYUCO DUHART LIT NOTRE BLOG !



Un article posté le 18/11 en réaction au manque d'information préalable
de la part de Peyuo Duhart

Révélation intéressante de notre Maire, ce soir, en conseil municipal. 

M. Duhart nous annonce qu'il va faire du logement social sur le site de Trikaldi 
et qu'il entend confier la maîtrise du projet à l'OPHLM Office 64. Très bien ! 



Mais l'opération de portage nous paraît suspecte :
4 ans seulement - c'est plus souvent 12, pour des opérations similaires conduites au Fargeot, par exemple -  pour acheter aujourd'hui les terrains,
 fort chers - 5,6 Millions d'Euros et les revendre ensuite 
à "un certain prix" ....  indéterminé 
mais très inférieur en tout état de cause. 
Combien cela coûtera-t-il à la Ville ? Il ne peut le dire !
Nous nous sommes étonnés que la délibération du conseil municipal  intervienne alors que le projet immobilier et le nombre de logements à construire ne nous avaient pas été communiqués, et avons estimé que le coût du portage risquait d'être faramineux (M.Duhart léguera à son successeur une dette de plus). Enfin, nous avons rappelé le triste précédent des Erables, 
une opération très douloureuse pour les finances municipales.

C'est là que les commentaires du Maire nous ont sidéré :
il a révélé d'un coup, ce soir, qu'il connaissait la nature des logements et 
qu'il avait décidé des grandes lignes des travaux 
envisagés dans le cadre de cette opération, 
ceci alors que jamais, dans aucune commission municipale préalable, 
la question n'avait été franchement abordée.

Quand on lui fait remarquer que le procédé est inadmissible, tout ce que trouve à répondre 
M le Maire pour tenter de justifier cette rétention d'information, 
c'est qu'il lit notre blog (sic!) 
dans lequel il prétend retrouver 
 "tout le détail "des propos tenus lors des différentes commissions municipales.

Comme s'il avait peur que, grâce à nous, les Luziens, sachent combien de logements 
il veut construire ici ou là, ou quels débats engageant leur avenir sont en cours!

On ne saisit pas bien en quoi communiquer à la population des données qui l'intéressent serait un crime, ou une "indélicatesse". Mais puisque M. le Maire attend de nous le "verbatim" des débats municipaux, et bien que nous confessions à regret n'être pas capables, bien malheureusement, de retranscrire intégralement tout ce qui se dit dans toutes les commissions municipales et les conseils, nous nous empressons 
d'informer dès ce soir le public de la grande qualité de notre lectorat.

Notre maire nous lit, c'est flatteur. Il l'avait d'ailleurs déjà reconnu en mars.
Que nos concitoyens l'imitent  tous,
voilà qui nous ferait plaisir.

D'autres échos du conseil seront publiés dans les jours qui viennent....
notamment à propos de l'îlot Foch ; Mme Marsaguet a posé au nom du groupe socialiste 
deux questions sur ce sujet.
Mais, malheureusement, M Duhart n'a pas voulu lui répondre !
On a cru comprendre que la présentation des résultats de la concertation aurait lieu en Décembre 
(lors du conseil municipal du 16 septembre, M Duhart  l'avait promise 
pour début Novembre ! 
mais ce petit jeu dure depuis longtemps).
Nous persistons à réclamer un référendum, proposition que M. le Maire n'entend pas.


MUTISME : TOUJOURS PAS DE REPONSE SUR L'ILÔT FOCH / MAIS DES EMBAUCHES !

Un article posté le 19/11 : un point sur l'absence de toute volonté d'information 
des citoyens sur le projet de restructuration du centre-ville

Réflexions sur le Conseil Municipal du 18 novembre 2016.
RIEN A DIRE SUR l'îlot FOCH
Anticipant le refus probable de M. Duhart de s'expliquer si nous évoquions l'îlot Foch en fin de conseil municipal, dans le cadre d'une question d'actualité "classique", Daisy Marsaguet a pris le parti hier de profiter du débat sur un autre projet (celui de la Halle Culturelle, qui a fait l'objet, celui-là au moins, d'une véritable concertation) pour solliciter qu'on nous dise enfin quand les résultats des travaux menés par Neorama seraient publiés, et si M. le Maire envisageait de consulter la population par un référendum, comme nous le réclamons. 
Nouvelle tentative de notre part, toujours aussi vaine, d'obtenir un peu de clarté de la part de la Majorité !
Car M. Duhart s'est retranché derrière l'ordre du jour pour ne répondre ni à l'une ni à l'autre de nos deux questions. Il a d'ailleurs opposé le même silence à une question d'actualité sur le même thème déposée dans les formes par Herri Berri. Laquelle question lui a pourtant été posée en deux langues - que notre magistrat maîtrise !
Très culotté, M Duhart a estimé que la concertation sur l'îlot Foch se passait bien et était un succès. Or, un simple regard sur le site Carticipe montre que beaucoup de Luziens croient naïvement avoir encore la main sur des décisions déjà actées (ne serait-ce que la vente de l'ancien garage Renault, dont certains n'ont pas connaissance ! ce qui en dit long sur la qualité des informations diffusées au public). Après dix mois de tergiversations, la municipalité n'a toujours pas jugé bon de nous informer sincèrement, et se contente de publier une photographie aérienne du centre-ville dans Berriak [voir notre page îlot Foch et centre-ville] ! M. le Maire fulmine encore de ce que nous ayons publié fin février 2016 quelques unes des annonces qu'il avait faites aux conseillers municipaux au début du même mois (les fameux "invariants" sur lesquels le débat était clos dès l'origine).
Dans ces conditions, il nous faut nous opposer franchement à cette opacité et dénoncer la méthode de la municipalité. 
L' inquiétude des riverains n'est plus seulement légitime, elle est nécessaire !
RIEN A DIRE SUR RIEN !
M le Maire a pris hier un nouveau pli, celui de refuser nettement de répondre aux questions qu'on lui pose !
Jusqu'ici, il relisait la note de synthèse ou bottait en touche, invoquait le dogmatisme de ses contradicteurs ou tentait quelques pirouettes,  à chaque fois qu'une question le gênait ; mais au moins  faisait-il semblant de répondre à ses opposants ! Visiblement pris de court, il a pour la première fois adopté répététivement une nouvelle posture, qui tient en cinq mots : "Je ne vous répondrai pas". C'est un peu court. Et c'est arrivé après qu'il ait bizarrement désigné, pour répondre à une question de l'opposition, un membre de sa majorité.. absent lors de ce conseil ! Initiative qui nous a laissés dubitatifs, avouons-le ; comme d'ailleurs les vides assez nombreux dans les rangs du groupe majoritaire.
Interpellé notamment sur son soutien à la candidature de M. Lemaire, M. Duhart n'a pas pris la peine de défendre la position "anti fonction publique" de ce dernier,  ni d'éclaircir sa propre attitude, qui nous semble quelque peu paradoxale. Alors qu'un engagement solennel a été pris (celui de ne pas faire évoluer la masse salariale - on verra l'automne prochain si la promesse a été tenue !) notre commune recrute en effet .. des fonctionnaires. Rien de répréhensible à nos yeux, s'ils sont utilement employés au service des usagers. Mais, dans la mesure où M Duhart soutient le projet d'extinction de la fonction publique territoriale porté par Bruno Lemaire, pourquoi n'attend-il pas quelques mois pour embaucher des agents qui seraient privés des prétendus "privilèges" liés au statut de la fonction publique ? Ou alors, serait-ce qu'il ne soutient pas M Lemaire ? Ou qu'il ne le soutient pas complètement ?
Aucune réponse, l'invocation de l'ordre du jour ayant remplacé le débat !

jeudi 17 novembre 2016

TRIBUNE BERRIAK 82 - NOVEMBRE 2016 Une population qui décline, des projets non financés....


On a déjà signalé sur ce blog le long délai existant entre la remise de nos textes et leur parution (le journal daté de Novembre a commencé à être distribué tout récemment, mais il arrive que l'écart entre la date de publication imprimée et la distribution réelle du journal soit encore plus long, et nos articles sont rédigés et remis aux services quelques semaines avant la date de publication). Dans ces conditions, il peut se produire que certaines questions soulevées (par nous) soient en passe d'être résolues ou qu'une autre actualité se soit imposée quand le magazine arrive entre les mains du public. 
On peut même imaginer que, de temps à autres, nous ayons inspiré, au moins, la teneur de  l'éditorial du magazine (puisque M. le Maire admet faire partie de nos lecteurs, l'hypothèse ne peut être écartée) !
En l'occurrence, la Ville vient d'annoncer un programme de logement social dans le secteur de l'avenue Ithurralde et c'est très bien ;  mais on aurait aimé ne pas l'apprendre pendant le conseil municipal ! Et avoir connaissance à cette occasion d'un projet "bien ficelé" au lieu de plans pas très nets (voir notre billet "Vote en opposition"...). 
Le fait que nous approuvions l'objectif (faire des HLM) et que le site soit très propice à nos yeux - bref que le projet soit, sur le fond, très positif, ne nous conduira pas à accepter aveuglément le montage financier envisagé. Mandatés par les électeurs qui se défient de la majorité aux affaires, nous nous devons d'être circonspects et critiques, réservant nos éloges quand nos informations sont suffisamment complètes pour que nous puissions en toute conscience approuver la décision prise.

Ci-dessous le texte inséré dans la dernière livraison du magazine municipal.

UNE POPULATION QUI DÉCLINE

N'en déplaise à M le Maire, les résultats de sa politique d'urbanisme se traduisent par une baisse notable du nombre des habitants résidents à l'année sur Saint-Jean-de-Luz. Écoeurées par des prix prohibitifs et une offre de logements inadaptée, nombre de familles luziennes ont en effet fini par opter pour un déménagement vers la périphérie, synonyme de trafic routier accru et de déséquilibre de la pyramide des âges (et de la carte scolaire !)... mais aussi de transfert des activités économiques du coeur de ville vers des zones (autrefois) rurales. Certes, ces phénomènes s'observent ailleurs en France, et nous ne sous-estimons pas l'impact de la pression touristique littorale sur cette évolution. II reste que notre commune aura bien du mal à corriger le tir, si l'exécutif local s'entête à nier les faits et n'adopte pas de « grands moyens » pour enrayer ce déclin. Encore faut-il le vouloir. Dans le cadre de la révision en cours du Plan Local d'Urbanisme, nous regrettons notamment la timidité des ambitions affichées en matière de logement social : seul le quartier Fargeot et les marges du territoire Luzien sont concernés. Dans la mesure où M. Duhart a reconnu l'efficacité d'une maîtrise publique en la matière, nous l'invitons à la mettre en oeuvre dès que possible pour des programmes accession à la propriété et/ou locatifs de même qu'à explorer toutes les pistes pour inciter plus fortement les promoteurs privés à produire de tels logements (accessibles aux 2/3 des Luziens). Si la proportion de logements sociaux a augmenté ces dernières années, c'est en effet d'abord parce que le nombre total des résidences principales diminuait. Triste constat !

POPULATION : en nette baisse - PROPORTION DE RESIDENCES SECONDAIRES : 50% (?) en forte augmentation -TOUJOURS PLUS DE LOGEMENTS VACANTS (d'après l'lNSEE)

DES PROJETS NON FINANCÉS

Alors que la dette reste élevée (1315 € / habitant. supérieure à la moyenne nationale de 959 € d'après le « Journal du Net » pour l'année 2015) la municipalité annonce des investissements dans tous les domaines. Nous lui avons demandé publiquement de fixer des priorités, de crainte que certains ne soient jamais réalisés. Le projet de réaménagement du centre est mal engagé. Les crédits pour la requalification de la place Louis XIV semblent notamment voués d'année en année à être reportés. Quant à la vente décidée et annoncée par M le Maire d'espaces publics, nous ne souhaitons pas de construction sur la place Foch.


UNE DÉMOCRATIE LOCALE À L'ÉPREUVE

                             

Nous avons demandé que la municipalité organise un référendum au terme de la concertation sur l'îlot Foch. Ne s'agit-il pas selon M Duhart d'un projet concerté?

mardi 25 octobre 2016

PETITE SENSATION ET BONNET D'ANE



Article posté le 25/10... 

car l'on s'étonne de "l'à peu près" caractérisant 
les projets Luziens , tant en en matière de logement et d'urbanisme

que de gestion financière !

S'est on fait peur pour rien ? Ou bien le plan d'urbanisme local risque-t-il de se retrouver caduc dès avant son adoption ? 
Voilà qui ferait désordre !
OU : Quand l'Agglo pense que la Ville devrait produire deux fois plus de logements 

La réunion qui s'est tenue ce jour en mairie  (la douzième !) avait pour objet la présentation du PLU (Plan Local d'Urbanisme) devenu "Plan d'Aménagement Durable" ou PADD... lequel plan devrait être porté à l'attention de la population dans le cadre d'une réunion publique ce mois-ci, et faire l'objet d'un débat en conseil municipal le 9 décembre.
Nous avions déjà écrit dans ce blog (billet : "Jamais tu ne nous a plus P.L.U.") notre scepticisme face aux très modestes ambitions démographiques de la municipalité, qui table en effet sur une croissance de la population infime : plus 1000 habitants sur quinze ans, soit un rythme à peine supérieur à celui enregistré dans la décennie précédente.
Comme on le sait, le déclin de la population résidente Luzienne durant la période récente a alimenté l'explosion de certaines communes de la périphérie sans que la fièvre bâtisseuse ne soit pour autant enrayée sur notre littoral. Les nouvelles constructions ont surtout consisté, à Saint-Jean-de-Luz, en la production de résidences secondaires ; le PADD prétend ramener leur proportion à hauteur de 40% alors que M le Maire la situe aujourd'hui à 45 % du total des logements (ne sous-estime-t-il pas encore une fois, cependant,  la réalité ?). Nous constations ce triste déséquilibre au moment de rédiger, le mois dernier, la tribune insérée dans la future livraison de Berriak.
Sans contester la nécessité de maîtriser la croissance de la Ville nous hésitions à croire que la production de logements envisagée soit suffisante pour remédier, notamment, à l'inflation des prix... et surtout : pour tenir les objectifs affichés en matière de rééquilibrage entre tourisme et logement sédentaire.
Eh bien ! nous ne sommes plus seuls désormais à émettre des doutes !
Il se trouve en effet que le PLH (Programme Local de L'Habitat) et le SCOT (schéma de cohérence territoriale) sont actuellement préparés par l'Agglomération. Il y aurait comme un décalage entre le plan Luzien et ceux de l'Agglomération.... une information qui a provoqué l'émoi du représentant du cabinet chargé de porter la réflexion et d'assurer la mise en forme finale du PADD Luzien :
- D'une part, dans le programme local de l'habitat, le besoin de logements neufs serait évalué à hauteur de 170 par an quand la Ville n'en programme que 90 ! Un léger écart ! 
- D'autre part, si le SCOT n'a pas à ce jour été décliné en nombre de constructions par commune, il faut retenir que figure parmi ses axes prioritaires le renforcement des agglomérations côtières plutôt que celles de la zone rétro-littorale. 
Par conséquent,  la production de logements envisagée par les autorités Luziennes semble a priori très inférieure à celle "souhaitée" au niveau de l'Agglomération, malgré la convergence apparente des objectifs proclamés par la ville et le territoire. Territoire, et c'est le "piquant de la chose" présidé par notre premier magistrat ! Qui s'étonne (sic) et voit dans cette distorsion la main d'experts "n'ayant pas écouté" les municipalités.
Le décalage des calendriers entre les trois documents d'aménagement cités a aussi été invoqué pour expliquer ces fausses notes. Malgré tout, s'il est évident, pour nous, que c'est bien à la Commune de piloter son propre développement, on se prend à s'interroger sur le réalisme des ambitions affichées au niveau local.
Certes, les contraintes pesant sur la politique d'urbanisme Luzienne sont très importantes (loi littorale, injonction faite par l'Etat de "densifier l'existant" sans dévorer trop d'espaces agricoles ou forestiers, anticipation d'un recul du tracé côtier, etc.) et la Municipalité s'efforce généralement de concilier tous ces paramètres pour se fixer des objectifs raisonnables. Mais des questions restent pendantes : comment la Ville produira-t-elle suffisamment de résidences permanentes et obtiendra-t-elle le rajeunissement des nouveaux arrivants qu'elle souhaite ? Est-il prudent d'envisager le creusement de stationnements souterrains dans un centre-ville exposé au risque de submersion ? Comment éviter la dilution de la commune dans une nébuleuse urbaine informe et la perte de ses fonctions centrales si,  jour après jour, son poids relatif dans le peuplement de la Côte Basque diminue ?
L'optimisme de M le Maire - voire sa bonne volonté - ne sont pas des garanties suffisantes à nos yeux. Car une incompatibilité éventuelle entre notre PADD et le SCOT ne poserait pas seulement un problème technique ; elle conduirait à une révision du document local.
"Prions" pour que le président de l'Agglo se saisisse du dossier et fasse preuve d'efficacité !

Pas plus de maîtrise financière que de maîtrise foncière ?

L'Argus des communes décerne en ce moment ses bons points et note les maires de France. 
On constatera qu'il a attribué un "zéro pointé" à Peyuco Duhart !
(alors que son collègue Cibourien obtient un honorable 15/20).... 
Notre maire serait,en effet, jugé "trop dépensier". 
Comme il n'est pas sûr du tout que nous partagions les critères 
du site www.contribuables.org (à l'origine de cette "récompense") 
nous ne dirons pas que ce zéro est mérité.
Nous préférerions, dans l'intérêt de nos concitoyens, qu'il soit le résultat d'un excès de zèle coupable
voire d'une malveillance caractérisée.
Mais disons-le : nous ne pensons pas que la dette municipale soit contenue, 
ceci contrairement aux affirmations récurrentes de M Duhart. Ni que sa gestion soit très "maîtrisée".
http://www.contribuables.org/argus-des-communes/?p=page-2&code-postal=64500&commune=64483
La même source signale la hausse continue des prélèvements depuis 2008
  +6.7% / an

Médiatisation


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