A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

samedi 25 novembre 2017

CALIFORNIE.... A REACTION


BILLET DU 25 NOVEMBRE 2017


Mondialisation
Favoriser l'exil (temporaire) des jeunes porteurs de projet est une intention louable, et la Gauche Luzienne ne s'est donc pas opposée aux projets de la Ville en ce domaine, puisque il est bien connu en effet que "les voyages forment la jeunesse".
Dans la mesure où, par ailleurs, la mondialisation semble être devenue un processus aussi irréversible que prégnant, il appartient en partie aux collectivités locales d'agir pour que les étudiants et créateurs de la nouvelle génération, exposés à ses risques, puissent aussi en saisir toutes les opportunités ! L'action mise en oeuvre à Saint-Jean-de-Luz est donc parfaitement légitime à nos yeux.

Diaspora
Parmi les régions privilégiées par la majorité municipale, figurent des communes partenaires en Hegoalde et ailleurs.. dont Bakersfield, en Californie.
Compte tenu de l'importante diaspora basque dans cette localité, le choix ne nous était pas apparu comme absurde, même s'il eût sans doute mieux valu que ce soit l'Agglomération Pays Basque plutôt que notre seule commune qui esquisse un jumelage avec Bakersfield, pour peu que l'on aie désiré une relation équilibrée (plus de 300 000 habitants pour nos cousins d'Amérique). Le petit poucet a toutefois bien le droit de fréquenter un géant, si leurs relations sont cordiales... Et des économies structurellement très différentes peuvent aussi se révéler en partie complémentaires : on verra dans un avenir proche si, dans ce domaine en particulier, des entrepreneurs basques peuvent tirer profit des contacts pris dans la vallée de San Joaquin.

Convergence idéologique ?
La délégation d'élus locaux emmenée par M. Quijano, et partie préparer l'éventuelle officialisation ultérieure des échanges, vient en tout cas de rentrer et s'est dite très satisfaite de la qualité des contacts pris sur place... Ce fût l'occasion d'un article dans la presse locale (Sud Ouest du 17/11) qui a fait réagir certains commentateurs de la vie politique locale.
Le blog "Côte basque Express" s'est permis de rappeler (dans un billet daté du 22 novembre)  à quel point, pour le journal  "Le Parisien", le partenaire californien choisi par les Luziens incarnait "L'Amérique de Trump".. décrite comme "très blanche" [et où] "presque tout le monde va à l'Eglise et possède des armes à feu"... Une description a priori peu favorable à nos amis californiens !

Tout devient possible
Certains membres de notre conseil municipal s'étaient pour leur part inquiétés, lors de la discussion à propos de l'envoi d'une délégation,  d'une économie fondée, à Bakersfield, sur la prédation des ressources et l'exploitation des hydrocarbures et non sur le développement durable ; ils avaient en conséquence pointé une possible opposition entre "les valeurs" des deux communautés. Mais comme, d'après "Le Parisien" ni l'une ni l'autre des deux collectivités ne sont a priori des "bastions progressistes"  nous constatons avec amusement que "tout devient possible" !

Belles perspectives
Nous continuerons bien entendu à soutenir l'effort entrepris par la Ville pour susciter et soutenir la formulation de projets par la jeunesse Luzienne, et notamment, dans ce cadre, le rapprochement avec Bakersfield.
Si la réaction de "Côte basque Express" devant l'enthousiasme manifesté par M. le Délégué aux relations extérieures a suscité notre amusement,  nous ne pensons pas sérieusement que des considérations politiciennes aient motivé le rapprochement avec cette communauté ni qu'elles expliquent l'impression favorable qu'il a ressentie. Nous veillerons à dire qu'échanger n'est pas forcément adhérer au système incarné par l'autre : mais, à cet égard, le pluralisme de la société états-unienne nous paraît garantir qu'elle jettera sur elle-même un regard critique, ce que nous nous devons de faire, en tant qu'opposant politique, sur notre propre communauté, mais sans perdre la mesure.

L'important, en matière de coopération internationale, c'est d'être constructif et d'aider à s'épanouir de belles entreprises bilatérales.


samedi 18 novembre 2017

UNE PRIME DE NOËL DE 132 000 EUROS.. ET DES PARADOXES

BILLET DU 18/11/17

La Ville de Saint-Jean-de-Luz sera très bientôt indemnisée, dans le cadre des réparations infligées par la justice espagnole aux responsables de la marée noire de novembre 2002. 
Bonne nouvelle, même si, quinze ans après les faits, l'indemnisation peut sembler relativement dérisoire ; elle a malgré tout une portée symbolique forte (les pollueurs échappant trop souvent à toute forme de sanction) et 132 000 € ne sont pas à dédaigner pour une commune qui ne semble pas prête à mettre en oeuvre les conseils d'économie qui lui ont été prodigués par la chambre régionale des comptes (voir à ce propos l'analyse de la situation dans notre page DETTE).
Tout au contraire des recommandations qu'on lui a adressées, M . le Maire multiplie les projets d'investissement (certains semblent utiles : Les Recollets, Harriet Baïta... mais la commune s'acharne dans le même temps à promouvoir le programme, flou et mal aimé, de l'îlot Foch) sans tenir compte de l'assèchement des fonds propres disponibles. Une conjoncture qui laisse augurer, malgré la vente annoncée de biens publics, une forte hausse des impôts locaux (+30% déjà entre 2011 et 2015).


Les votes "contre" ne sont pas si fréquents lors des conseils municipaux luziens, où c'est plutôt l'abstention voire le refus de vote qui sont les instruments privilégiés d'une opposition qui se veut globalement constructive. Néanmoins, la question du pôle culturel a vu les élus socialistes (Gauche Luzienne) rejoints par deux membres de la majorité (dont un adjoint) dire franchement "non" à M. le Maire. Ce dernier n'a-t-il pas dès lors  intérêt à faire oublier ce détail gênant en polémiquant avec d'autres interlocuteurs, à propos de questions secondaires ?
D'après la presse locale ("Sud Ouest" de ce Samedi 18 novembre) la liste d'opposition abertzale serait mécontente d'une manoeuvre de Peyuco Duhart, lequel aurait reproché lors du dernier Conseil Municipal à ses membres d'avoir voté "contre" le projet Trikaldi. En réalité, nos collègues ont seulement voté "contre"... une modification mineure du PLU (Plan Local d'Urbanisme) dans le quartier Aïce Errota. Cette modification est toutefois un préalable nécessaire avant la vente d'un terrain appartenant à l'Hôpital et donnant sur l'avenue Larreguy, dont l'institution veut se défaire pour aider au financement du projet de relocalisation de son service Gératrie. Certains peuvent, c'est leur droit, trouver paradoxal qu'on émette publiquement des doutes sur la capacité financière de centre hospitalier à mener à bien l'opération Trikaldi tout en s'opposant par ailleurs à la réalisation d'une vente destinée à lui procurer partie des fonds nécessaires, mais M. le Maire ne peut prétendre que l'Opposition dans son ensemble ni tel groupe en particulier n'a pas approuvé cette réalisation, qui permet la construction de nombreux logements sociaux.
La Gauche Luzienne a, pour sa part, voté en faveur de modification du PLU - tout en critiquant la communication de la Ville sur le sujet - mais elle n'avait pas approuvé d'emblée la première mouture du projet Trikaldi : une belle opération, mais dont notre premier magistrat avait négligé de présenter clairement les tenants et les aboutissants aux conseillers municipaux avant de la soumettre à leur vote.

Face à l'érosion, phénomène naturel qui, de manière générale, fait reculer le trait de côte, Saint-Jean-de-Luz doit choisir entre deux stratégies : celle de la "lutte active" ou celle du "rempli stratégique".
Estimée à Dix millions d'euros par an, la dépense publique pour protéger le littoral fera l'objet d'un addition qui "sera très salée" note avec humour le quotidien local, rendant compte de la communication publique du rapport sur la question diligenté par l'Agglo et la Ville. On constate que "la lutte active" sera pratiquée autour de la baie mais que "le repli" est envisagé ailleurs et notamment dans le secteur d'Erromardie. Mais on oublie de préciser que toute l'activité du monde ne suffira pas à inverser ou enrayer le phénomène naturel ; de toute façon, il y aura bien recul du trait de côte, y compris dans les secteurs les plus protégés ! Ce qui doit conduire la municipalité à faire montre de plus de prudence dans les aménagements projetés en front d'eau, notamment dans les zones sensibles du centre-ville et du quartier Fargeot-Urdazuri !

Le département a fait connaître ses projets de valorisation touristique du site de La Rhune.
Dire que l'on aurait mieux fait d'employer le conditionnel en rédigeant les rapports de présentation au public des dits aménagements ou évoquer "un potentiel" ne rassurera personne. Comme nous l'avions noté au début de l'été dernier, des projets très avancés existent - lesquels ont été très critiqués, et la population, qui n'a pas été consultée en amont, n'est pas forcément décidée à laisser faire !



lundi 13 novembre 2017

"PAUSE ESTIVALE" en Novembre et "SIGNATURE DU MANDAT"

BILLET DU 13 NOVEMBRE 2017

audience : 1593 vues en Octobre comptabilisées sur ce blog
(sans prise en compte des consultations et partages de notre page Facebook "Gauche Luzienne"
qui connaît une hausse régulière de sa fréquentation - Merci à tous ceux qui nous suivent ! )



M. le Maire évoque dans  l'éditorial du dernier magazine d'informations municipales (Berriak 86, daté d'octobre mais diffusé en novembre)  ses deux projets-phare : l'extension du pôle petit enfance, un équipement attendu de longue date et dont la réalisation est unanimement soutenue, et le "pôle culturel Harriet  Baita"... une infrastructure très ambitieuse et très séduisante mais dont la réalisation et le financement nous laissent sceptiques. Un groupe s'est abstenu de participer au vote lors de l'avant-dernier conseil municipal ; nous avons pris quant à nous nos responsabilités en votant contre, à l'instar - fait remarquable - de deux élus de la majorité. 
Une circonstance rappelée dans notre tribune (page "expressions libres" du magazine "Berriak" reproduite ci-après).

Nos lecteurs auront remarqué que, par précaution, nous leur avons souhaité dans cet article de bonnes fêtes de fin d'année, compte tenu que la Ville attend la livraison de notre prochaine tribune en décembre, mais que l'on peut redouter que la publication de celle-ci ne soit différée jusqu'à l'année prochaine, vu que les informations du bulletin municipal vont de juillet jusqu'au 29 décembre (Agenda des pages 21 et 22, intitulé "de novembre à janvier"). 

La "pause estivale" évoquée par Peyuco Duhart est  bien longue, en ce qui concerne sa communication !
Quant à sa prétention d'agir en "bon gestionnaire" elle est discutable : voir notre billet 
DES PAROLES ET DES ACTES

La "signature du mandat" évoquée par notre premier magistrat  est donc double : une grande ambition culturelle,  certes - avec, sur ce plan, des résultats très honorables - mais par ailleurs... une indéniable augmentation de la pression fiscale et des projets nombreux,  pas toujours présentés dans la plus grande transparence !

Notre Tribune dans "Berriak" 87


VITESSE OU PRECIPITATION ?

M. le Maire s'est montré très empressé de faire voter son projet de pôle culturel à Harriet Baita lors du conseil municipal du 22 septembre. Il n'était pourtant pas, ce soir là, en situation d'estimer le coût réel de cette opération, ni ne pouvait expliquer de manière convaincante comment il la financerait. Les élus socialistes, pour ces motifs, ont donc demandé le report de la décision à une réunion ultérieure du conseil, le temps d'y voir clair. Confronté au refus de l'Exécutif municipal de prendre le temps d'examiner sereinement les incidences financières de ce programme, ils ont voté contre le projet. C'est que la dette communale est déjà lourde (16,6 millions l'an dernier) et que le pôle culturel (dont ils ne contestent nullement qu'il s'agirait d'un bel équipement) coûterait au bas mot huit millions d'euros dont plus de cinq incomberaient à la Ville. Celle-ci en a-t-elle les moyens  alors que le Maire annonce des hausses d'impôts et la vente prochaine des « bijoux de famille » ? Elle n'a pas finalisé la programmation du pôle, ni chiffré avec précision son coût de fonctionnement, et n'a tenu aucun compte des aménagements de voirie et de stationnements à réaliser. 

Cette légèreté explique sans doute pourquoi deux élus de la majorité, dont l'un de ses propres adjoints, ont voté, comme nous, contre M. le Maire !


AVEUGLEMENT ?

La majorité est censée travailler pour les « cent ans à venir» nous a-t-on asséné en réponse à notre dernière question d'actualité. Curieusement, M. le Maire prétend à la durabilité de son action alors qu'il évoque l'îlot Foch et son intention d'y enfouir 500 automobiles (sous l'espace Jaulerry, dont nous nous étonnions qu'il en ait annoncé publiquement la vente, mais que celle-ci ne soit pas mentionnée dans l'appel d'offres à maîtrise d'ouvrage ! ). Alors que le tracé littoral voire le lit de la Nivelle risquent fort, d'ici un siècle, d'avoir subi les effets des changements géo-climatiques, et le moteur à explosion d'avoir été remisé au rayon des antiquités, la Ville de Saint-Jean-de-Luz veut urbaniser une zone inondable et ne conçoit pas que les mobilités intra-urbaines soient devenues l'apanage des transports doux (marche, cycles et véhicules collectifs). En ce domaine, les réalisations sont insuffisantes. Plus grave, la croissance de Saint-Jean-de-Luz est plus spectaculaire dans l'espace (gonflement des superficies urbanisées, sans augmentation significative du nombre des habitants) que sur le plan du développement social, économique et environnemental.


BONNES FÊTES DE FIN D'ANNEE, EGUBERRI ON DENERI !                 

PS : ce n'est pas un Adjoint mais un Délégué du Maire qui a voté "contre" sa proposition (Mea Culpa)

DES PAROLES ET DES ACTES - Pipeaux sur l'état des finances et le développement durable

BILLET DU 13 NOVEMBRE - BILAN DU CONSEIL MUNICIPAL DU 10/11/17

M. le Maire s'est, sans surprise, longuement auto-congratulé à l'occasion du conseil municipal du 10 novembre, se félicitant de la teneur positive (?) du rapport de la Cour Régionale des Comptes sur son action budgétaire depuis 2011.
Pourtant, il n'est pas sûr que l'analyse financière de la Chambre ("contrastée" selon les mots mêmes de cet organisme) lui permette de fonder en raison l'affirmation selon laquelle il pourrait continuer " à agir en bon gestionnaire". Nous incitons à cet égard les citoyens curieux à lire le rapport en ligne.

Que dit la Chambre, en effet ? En deux mots, que M. le Maire a jugulé l'augmentation de sa dette en augmentant les impôts ! Mais qu'il serait plus avisé de réduire la dépense...

Dans la partie « prospective" de son rapport, la chambre prescrit à la commune de « consolider » une amélioration « rendue possible par un prélèvement fiscal renforcé » en adoptant des mesures « de gestion adaptées » c’est-à-dire en dépensant moins. La réponse de M. le Maire serait qu’elle se prépare à « la cession d’actifs coûteux et improductifs » sur la période 2014-2020. Dont acte ; mais il faudrait aussi ne pas laisser filer les dépenses ! Or les projets foisonnent, rarement chiffrés, et parfois mystérieux !


Peyuco Duhart évoque par ailleurs dans la dernière livraison du "Berriak" le développement durable et prétend faire "labelliser" la démarche "Agenda 21" qui serait celle de la Ville. Très bien ! Mais s'il y a là une volonté de communiquer, les actes suivent-ils ? La création de l'AVAP est citée parmi les arguments en faveur du projet de labellisation : or, on a vu comment une résidence "protégée" avait été tout récemment sortie du périmètre sans état d'âme et pour permettre le bon déroulement de l'opération Foch.....

Et que préconise la Chambre concernant la prévention des risques littoraux (une démarche plus à notre portée que la  "lutte contre le contre le changement climatique" proprement dite)? Elle relève la prégnance du risque d’inondation et submersion dans la commune (près du tiers du territoire est soumis à un aléa fort) et rappelle l’interdiction des nouvelles constructions en « zone rouge » comme la limitation imposée à l’extension des bâtiments existants, listant les cinq tempêtes hivernales et les deux états de catastrophe naturelle « pour inondation et chocs dus aux vagues » qui se sont produits entre 2008 et 2014.


On peut s’étonner, dans ce contexte (plus d’un événement grave par an) que la municipalité remette en cause le diagnostic des services préfectoraux dans le cadre de la révision du PPRI et qu’elle ait mandaté, avec Ciboure, un cabinet pour faire réaliser « une expertise indépendante » dont elle souhaite vraisemblablement qu’elle débouche sur des prescriptions moins contraignantes.  

Daisy Marsaguet  s'est exprimé sur le sujet au nom de la Gauche Luzienne le 10 novembre et a souhaité que toutes les recommandations énoncées par les services de l'Etat, ceci notamment pour le quartier Fargeot-Urdazuri (construction sur pilotis, coursives, refuges) soient de toute manière adoptées par précaution, compte tenu du contexte de « réchauffement climatique ». Il serait regrettable que soit commise quelque  imprudence délibérée en zone inondable parce que le projet de PPRI est vu comme trop contraignant. Nous redoutons toute légèreté éventuelle en ce domaine, et serons vigilants à cet égard quand on abordera le dossier de l’aménagement du centre ville.

samedi 4 novembre 2017

POT AUX ROSES ET ORDRE DU JOUR



BILLET DU 4 NOVEMBRE 2017
Nous disions la saison propre à la "communication".
Mais nous pouvons voir qu'il s'est souvent agi, en la matière,
d'enfumage de la part de l'Exécutif local !

*

On sait que la rumeur avait couru en ville, même si elle avait été formellement démentie
 lors de la réunion publique dite de concertation tenue à propos de l'aménagement de l'îlot Foch 
Un entrepreneur bien connu confirme aujourd'hui, dans une interview à la presse locale, qu'il avait bien caressé le rêve d'implanter un hôtel de luxe sur "l'esplanade Foch", et nous apprend qu'à cet égard  
M. le Maire ne lui avait "rien promis".
Ce qui implique néanmoins que le Maire était en tout cas au courant ! et éclaire a posteriori
ses déclarations sur "le bâtiment à vocation économique" qu'il envisageait
d'implanter sur la place Foch.

Ainsi donc, l'Adjoint qui prétendait (toujours lors de cette fameuse réunion) que jamais 
aucun projet de construction sur la place Foch n'avait existé...  était très mal informé !
Et nous avions raison de supposer à la fin de "la concertation Neorama"que M. le Maire 
avait du renoncer à l'un de ses invariants, comme de constater, malgré une restitution 
très édulcorée des débats, 
l'opposition générale à l'urbanisation de la place Foch !


On se souvient que M. le Maire lui même avait refusé à l'époque de répondre à nos questions sur le destin de l'espace Jaulerry, à propos duquel il affirmait que nous nous faisions "des films" quand nous redoutions qu'il n'ait le projet de le vendre pour y laisser construire des résidences. 
Pourtant, là encore, le pot aux roses a été depuis lors "dévoilé", Peyuco Duhart admettant
publiquement, en avril dernier (suite à une question d'actualité de la Gauche Luzienne)
son intention arrêtée de céder ce terrain, 
mais sans préciser dans quel but
(ni faire mentionner cette intention dans l'appel d'offres
 d'assistance à maîtrise d'ouvrage formulé par le Ville au mois d'avril dernier !).
Si l'on a décidément tort de croire que les Luziennes et les Luziens ne sont pas intéressés
par le devenir de leur centre ville,
 on n'a pas observé, pour autant,  de changement de cap de la part de
la municipalité depuis février 2016 en ce qui concerne le secteur Foch.

*
ORDRE DU JOUR
Parmi les sujets qui seront abordés par les élus locaux le 10 novembre prochain figurent notamment 
les deux points suivants :

1°) Le conseil municipal est invité à "prendre acte" du rapport de la Chambre Régionale des Comptes, laquelle vient de contrôler la gestion de la Ville depuis l'exercice 2008. 

2°) La définition du "forfait post stationnement" doit être votée, et le conseil municipal discutera en même temps d'une possible augmentation des tarifs. En résumé, les parcmètres coûteront plus cher à partir de 2018 et, par ailleurs,  l'amende pénale de 17 € pour dépassement du temps de stationnement sera remplacée - en raison d'un changement de la Loi - par un forfait.

Les tarifs de stationnement luziens sont certes  inchangés depuis 2010, mais il faut noter que le nombre des emplacements payants a significativement augmenté 
(malgré l'opposition des élus socialistes, 
un peu esseulés sur cette question) 
et que le projet qu'on prête à la municipalité 
de vouloir déraciner tous les arbres 
des allées Perkains (?) annonce d'autres "gains"... 
même s'il paraît peu conforme à la logique de développement durable portée, en principe, 
par la collectivité, laquelle aurait du logiquement "grenelliser" son PLU. 



mercredi 1 novembre 2017

COUPS DE KLAXON MEDIATIQUES


BILLET DU 1er Novembre 2017
Fin de l'Automne et douceur d'arrière-saison... l'ambiance est à la communication.

C'est ainsi qu'un Conseil Municipal aura lieu le 10 novembre. M. le Maire devrait défendre devant l'assemblée le bilan de sa gestion des finances luziennes durant la dernière décennie. Comme cette intervention aura lieu suite à la vérification faite par la chambre régionale des comptes du fonctionnement budgétaire depuis 2008, on attend de voir à quand remontera l'historique présenté par Peyuco Duhart. Gageons que la métaphore du verre "à moitié plein" (ou "à moitié vide") sera probablement retenue par les observateurs : la dette ayant atteint des sommets inouïs : en 2008, justement ! la situation ne pouvait que s'améliorer par la suite (mais son déstockage ne s'est fait que très lentement, voire péniblement !). Pour notre part, nous attendrons de pouvoir juger sur pièces... pour voir si un coup d'avertisseur sonore est nécessaire (de notre point de vue) en corollaire à cet exercice médiatique.




En attendant, c'est le leader du mouvement "Herri Berri" lui-même qui qualifie de "coup de klaxon médiatique" la récente conférence de presse faite par son groupe pour traiter des problèmes de circulation à Saint-Jean-de-Luz ; Nos collègues du conseil municipal saisissent-là l'occasion de tacler la politique luzienne en matière d'infrastructures, en pointant notamment l'absence de diffuseur à hauteur de Chantaco et de second pont (sic) sur la Nivelle : un constat malheureusement partagé par tous, puisque nous-mêmes avions écrit jadis... que la politique de la Ville dans le domaine des mobilités donnait matière à doléance plus encore qu'elle ne suscitait de débats. Nous avions d'ailleurs dénoncé "l'étranglement" de notre cité dans la plus récente de nos tribunes, publiées dans le journal de la municipalité (le "Berriak, dont nous devons constater que seul le premier numéro de 2017, datant de février dernier,  est actuellement disponible en ligne sur le site de la Ville !). 

Pour nous, il est très urgent que les problématiques du "pôle Sud" de l'agglomération (c'est ainsi que le président de l'Agglomération évoque le versant luzo-hendayais de la nébuleuse littorale) soient prises en compte dans un cadre plus intégré - celui du "Pays Basque" dans son ensemble - pour éviter notamment que nous ne restions durablement des "parents pauvres" en fait de transports collectifs car, si les progrès accomplis en la matière sont notables quoique très récents,  il faut les prolonger. [nous avons été exaucés au moins partiellement puisque nous apprenons ce jour 4 NOVEMBRE que Jean-René Etchegaray s'est saisi du dossier de l'autoroute et notamment de l'échangeur de Chantaco - une affaire à suivre, évoquée dans notre page thématique "Pays Basque"]

Nous demandons par ailleurs que soient traitées, au niveau local, la question des parkings relais à l'entrée de la commune, comme aussi celle du stationnement en périphérie du centre-ville (et non au beau milieu !). On doit déplorer que ces deux questions, au demeurant difficiles à résoudre, ne soient pas une priorité de l'Exécutif local, malgré leur impact sur la qualité de la vie des habitants.... Quant aux cyclistes, nous avons souvent évoqué la question des itinéraires qui leur sont dévolus entre Sainte-Barbe et Ciboure : à nos yeux, là encore : on peut faire mieux pour sécuriser les déplacements des deux-roues.



Notons enfin, et c'est une bonne nouvelle,  que la Ville et le syndicat de la Baie déploient tout un dispositif pour mettre en valeur le patrimoine (architectural) local et permettre à la population de se l'approprier. C'est un programme très intéressant, qui comprend de longue date des conférences scénarisées (souvent prisées des visiteurs) et semble être un argument touristique séduisant, dont nous observons qu'il gagne encore en efficacité grâce à la dynamique des "pauses patrimoine " ;  une forme de visite que les résidents permanents auront plaisir à découvrir...

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.