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AGENDA * ATELIER-DÉBAT DE LA GAUCHE LUZIENNE LE 18

18 septembre La restitution des réponses formulées au questionnaire "Saint-Jean-de-Luz : qu'en pensez-vous ?" sera l...

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dimanche 27 juillet 2025

LES SEPT PLAIES (DES CÔTES BASQUES & LUZIENNES)

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Après l'irruption de la pluie (assez normale, sous nos latitudes et dans un climat océanique) et la multiplication des malaises dus à l'algue toxique (ostreopsis ovata, une invitée récente mais désormais prégnante : voir "la grippe en été "dans notre page MEDIAS) voici que les physalies s'invitent en masse sur le littoral basque. Les fermetures de plage s'enchaînent donc, et ce n'est vraiment pas de chance pour la classe politique locale! 

Car ces trois aléas (passagers, espérons-le) semblent démentir l'optimisme officiel des décideurs basques et  raviver au contraire, à Saint-Jean-de-Luz, trois blessures d'amour-propre concernant notre premier magistrat (nous faisions déjà allusion à l'égo contrarié de "M Propre" dans un billet daté du 2 juillet)



Notre maire, par ailleurs, est confronté à d'autres soucis, moins conjoncturels. 

- Il ne peut plus guère contester le fait, devenu évident pour tous :  sa station d'épuration n'est pas calibrée mais contribue à polluer les eaux de baignade (le fait est avéré depuis treize années, au moins, et avait été dénoncé par les Socialistes et leurs alliés du Nouvel Élan en 2020).

- Il faudra bel et bien, de plus, que la Communauté d'Agglomération (donc : les contribuables du Pays Basque) paie pour la reconstruire et la délocaliser, contrairement à ce que la majorité avait prétendu en amont des récentes élections municipales.

-  Rien n'assure que la situation sanitaire soit actuellement en voie de s'améliorer, au contraire, et l'obtention par la ville de Saint-Jean-de-Luz de "pavillons bleus" censés laver l'honneur de J-F Irigoyen, prétendument bafoué par des opposants de mauvaise foi, s'est révélée, comme prévu, impossible. 

Au vu de ces trois échecs qui, s'ajoutant aux difficultés de ce mois de juillet, sont autant d'épines dans le pieds de notre Bayle, nous nous permettrons de conseiller à M. le Maire de calmer à l'avenir les ardeurs de certains de ses supporters et conseillers, sans doute de bonne volonté, mais qui ont été très mal avisés de lancer le "défi des pavillons bleus" à la face de l'opinion publique, comme de lui avoir choisi, il y a six ans, un surnom certes très ambitieux, mais déceptif.

Six motifs de contrariété ne suffisaient pas à gâcher son été, voici qu'une autre plaie s'est ajoutée aux précédentes :  l'illisibilité persistante de la politique municipale, s'agissant du trait de côte, est à présent dénoncée face à l'opinion. Il s'agit d'un sujet crucial à Saint-Jean-de-Luz, où l'interdiction d'ensemencer la grande plage avec du sable importé (pratique courante jusqu'à ces dernières années) représente une menace très sérieuse, à moyen terme, pour la sécurité du  coeur-de-ville, ceci alors même que la commune a laissé construire en zone inondable, sur le port, et que l'on ne comprend pas bien la nature de ses intentions à Erromardi et Akotz (rappelons-nous, entre autres péripéties, le bon accueil fait dans cette zone - où le recul du littoral est en principe au programme ! au projet de restaurant de plage à Lafitenia, ceci malgré les réserves des riverains, puis l'éviction de cet investisseur et la fermeture de l'établissement).

Nous avons souvent relevé, pour notre part, cette absence de dessein clairement établi, quand d'autres se sont interrogés sur la légalité des concessions d'occupation du rivage.

A présent, c'est Mediabask qui se demande publiquement, en enquêtant sur l'évolution du quartier Erromardi, si la commune entend vraiment réaménager le secteur ou bien si elle se contentera d'un simple lifting. Le média estime que, de toute manière, le secteur (celui de la fameuse guinguette et des campings) est "en sursis" compte tenu de la force de l'érosion observée sur place.


Concluons sur ce qui se révèle comme l'un des problèmes de notre belle région : les communes y sont très majoritairement administrées, parfois depuis toujours, par des forces conservatrices peu soucieuses des enjeux environnementaux,  voire sceptiques à l'égard de certains phénomènes (tels que le réchauffement climatique) mais par ailleurs laxistes quand il s'agit d'extension de l'urbanisation et "suivistes" à l'égard des grandes tendances en matière d'aménagement (cf l'épisode récent de la ZFE). Demeurées attentistes durant des années, trop confiantes dans le providentiel transfert de compétences à venir, elles ont souvent pris du retard en matière d'assainissement, en pensant que l'Agglomération s'en chargerait, et n'ont pas saisi l'ampleur ni la rapidité de certains phénomènes écologiques.

Ostensiblement tournées vers la défense des intérêts économiques et commerciaux, ces équipes ont paradoxalement fait preuve d'imprévoyance... elles sont indirectement responsables d'une part des  "coups durs" encaissés en ce moment par l'activité touristique locale (au moins Saint-Jean-de-Luz,  relativement protégée des méduses et autres bestioles du fait de sa situation au fond de baie et de filets flottants est-elle, c'est une veine, un peu moins durement impacté que la reine des plages, sa voisine). 

*

A l'avenir, il faudra probablement développer d'autres types de loisirs (et non plus vivre seulement de la rente balnéaire) et trouver des équilibres conciliant les aspirations des habitants, la nécessaire préservation du patrimoine naturel et les projets des entrepreneurs. Un changement de civilisation, en somme. Indispensable pour ne pas subir de nouvelles "punitions" attentatoires à la santé et à la prospérité des populations.


ajouté le 28/07>>

Un Fait Divers largement médiatisé vient encore compliquer la tâche des "rassuristes" de la CAPB et ternir l'image de "plage propre" promue par la municipalité : il s'agit des mésaventures d'une baigneuse victime de la "bactérie mangeuse de chair", lesquelles sont narrées par SUD OUEST. L'histoire a bien failli mal tourner pour la personne concernée l'été dernier, victime, entre parenthèses, de la congestion de la Polyclinique locale.

Le récit de "son calvaire" (une anecdote qui avait déjà fortement rafraîchi l'ambiance lors de l'opération "non aux idées reçues" implantées au Select le 4 juillet) tourne en boucle sur les réseaux depuis que le quotidien aquitain lui a consacré un article, hier :  c'est l'occasion de rappeler à tout le monde "qu'il ne faut surtout pas aller à l'eau" dès lors qu'on est blessé ou griffé, et même quand le dommage paraît superficiel. 
C'est, en effet, une pratique potentiellement très dangereuse. Le risque de subir une contamination et de développer une "fasciite nécrosante" est avéré en France, où cette maladie infectieuse - dont les formes sévères restent heureusement relativement rares - se propage en raison d'une prolifération de la bactérie Vibrio vulnicus, prolifération qui pourrait être en rapport avec le réchauffement (par dessus le marché, signale "Le Figaro" : l'ingestion de mollusques contaminés peut également conduire à développer la pathologie !)... 
SUD OUEST revient en outre sur l'avis d'experts et lanceurs d'alerte, lesquels ne sont hélas pas assez écoutés
 


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mercredi 16 juillet 2025

LE MAIRE EST TRÈS FÂCHÉ

Et il le dit haut et fort..

mais "un mois après les faits" ! nous permettrons-nous de relever pour nous en ébaudir..

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J-F Irigoyen (ou ses amis)  inondent en plein mois de juillet les réseaux sociaux en y faisant circuler une longue diatribe contre les oppositions élues (les "centristes" de Manuel de Lara et le groupe Herri Berri conduit par P Lafittte, les deux hommes étant cités nommément dans le billet mis en ligne par notre premier magistrat et accusés d'être "les champions des recours inutiles")...

Tout internaute poura remarquer que le billet signé par le maire est accompagné d'une jolie photographie, reproduite ici, de la guinguette d'Erromardie (objet du litige, la polémique entre M. le Maire et  MM de Lara et Lafitte ayant porté sur les conditions d'attribution de la concession du restaurant de plage, situé dans l'ancienne gare du tramway littoral, ce petit train démantelé avant guerre).

Nous, Socialistes et autres Républicains de Gauche et Sociaux écologistes, sommes dubitatifs, compte tenu de la chronologie, quant il s'agit de caractériser l'objectif réel de cette publication, particulièrement tardive. Surtout qu'on a connu notre édile un peu plus "soupe au lait" et porté en conséquence à réagir très vite à tout affront, réel ou supposé !

Cette communication aurait-elle pour but, non de régler des comptes avec les futurs challengers de J-F Irigoyen (car, à ce stade, nul ne doute que les électeurs soient probablement invités à arbitrer, en 2026 le même match qu'en 2020 - sauf si la Gauche Luzienne ne venait semer la zizanie dans ce paysage figé) mais plutôt de faire parler de ladite guinguette ? 

Se pourrait-il que, malgré l'élitisme croissant de son offre touristique, Saint-Jean-de-Luz souffre, en cet été 2025, de l'austérité imposée par la Droite au pouvoir aux classes moyennes (comme certains professionnels le redoutaient avant la saison ?). Et que J-F Irigoyen veuille notamment donner un coup de pouce (et de réclame) à l'établissement du Nord de la commune ? 

Si telle est son intention, certains ne manqueront certes pas de la critiquer. Pas nous autres, car à quoi servent les amis, sinon à les servir ? 

Et pour ce qui nous concerne, M. le Maire a bien le droit d'avoir sa buvette préférée. Nous avons la nôtre ! Pourvu tout au moins que "les procédures de la collectivité " qu'il préside "s'inscrivent strictement dans le cadre légal et réglementaire".  Or, c'est bien ce qu'il réaffirme. Et nous n'avons pour notre part pas de raison d'en douter. A vrai dire, sans sa propre insistance à "démentir les rumeurs", ces dernières nous auraient probablement échappé.

Reste en revanche l'impression que l'accompagnement du recul du trait de côte est décidément plus un slogan de routine qu'une réalité de la part de la municipalité, dont on a un peu de mal à cerner les contours de son action en la matière.

*

Très fâché mais mis en cause !

AJOUTÉ le 17 JUILLET : La justice a bel et bien été saisie, par Herri Berri. Qui, en l'occurence, ne fait que son devoir : car tout élu doit saisir la justice en cas de doute relatif à la commission d'un acte délictuel. La municipalité n'ayant pas fait toute la lumière sur l'avenant litigieux pouvant nourrir le soupçon d'un délit de favoritisme, elle a conduit le groupe à saisir le Procureur de la République.  Mediabask rend compte de cette démarche dans son édition du 15. D'où, sans doute, la réaction très récente de la municipalité à une mise en cause publique... déjà relativement ancienne. Mais il ne s'agit plus, cette fois, de "rumeurs". Car M. le Maire fait face à des accusations de favoritisme, assez graves, donc, sur le fonds. Et malheureuses au moment où son parti chante une toute autre mélodie. Sa réponse est par ailleurs, par sa forme comme par la teneur des propos exprimés, assez désinvolte : c'est en effet à présent à l'institution judiciaire de se prononcer sur le bien fondé des allégations de ses opposants. Auxquelles il aurait pu, pensons-nous, répondre dans un délai raisonnable, se dispensant ainsi d'une médiatisation désagréable, si, effectivement, rien ne cloche dans la procédure... "Cloche (merle)" qui devient "OK. Corral" ! d'autant que l'on ignore si d'autres qu'Herri Berri vont porter le fer, dans cette affaire : le microcosme de Saint-Jean-de-Luz  n'est décidément plus cet havre consensuel souvent moqué par le passé.

* 

Pendant que notre petit pays se divertit à propos de petits crocs-en-jambes, le monde tourne décidément mal, en grand (guerres à l'Est, au Sud, etc.) et le France ne va pas mieux à en juger par les projets budgétaires attribués par la presse à notre premier Sinistre, lequel envisage de demander un effort : aux malades et aux (petits) retraités. Mais rien aux grosses fortunes ni à la classe à laquelle il appartient lui-même. Chapeau !



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samedi 23 mars 2019

FÊTE : LE CONGRES S'AMUSE


BILLET DU 23 MARS

"Saint-Jean-de-Luz Animations, Commerces et Evenements" vient de dévoiler l'affiche officielle des fêtes patronales 2019 publiée hier à midi sur son site web. C'est l'occasion pour les Luzien(ne)s d'avoir confirmation définitive des dates de l'événement, organisé du Jeudi 20 au Lundi 24 juin...



La fête : voilà bien un dossier a priori consensuel, tant par le plaisir que tous y prennent mais parce que les retombées économiques pour le commerce local sont à l'évidence une bonne chose pour l'emploi et que des festivités bien organisés sont "un plus" en ce qui concerne la qualité de vie.

A cet égard et au lendemain du rendez-vous organisé par la Ville avec les commerçants, nous répétons notre soutien au projet de centre de séminaires et de congrès à "La Pergola", lequel a pour nous le grand mérite d'être auto-financé (du moins c'est la promesse de l'Exécutif) et dont on peut espérer qu'il renforcera la centralité de la ville comme son animation et amènera une clientèle supplémentaire à l'hôtellerie locale, alors que d'autres projets portés par la municipalité ne nous semblent pas être très profitables au bonheur ni aux intérêts du contribuable moyen !

Mais nous sous sommes étonnés que la fermeture de l'Auditorium soit envisagée si abruptement... dans la mesure où la Ville va se retrouver sans salle de spectacle !

samedi 24 juin 2017

TOURISME BASQUE : QUOI DE NEUF ?

Billet posté le 24 juin

La saison touristique est lancée, en même temps que débutent les fêtes patronales 
de la Saint-Jean !
C'est l'occasion pour nous d'aborder aussi le thème du tourisme
 sous l'angle économique et social. Et à une échelle un peu plus élargie, car le sujet échappe à la seule compétence communale...

Si nul ne doute ici de l'effet positif du tourisme sur l'activité locale, chacun sait que son impact culturel et environnemental fait généralement débat, voire polémique, au Pays Basque. 

Lequel est loin de drainer, d'ailleurs, l'essentiel des touristes de la grande Région, dont les sites les plus visités sont tous nettement septentrionaux 
(Dune du Pilat, Futuroscope, Zoo de la Palmyre, Aquarium de La Rochelle, etc.).
Logique, au demeurant, vu les dimensions respectives des territoires 
(30 km de côte basque contre plus de 720 km de littoral océanique pour la Nouvelle-Aquitaine).

Un projet ambitieux de promotion du site de "La Rhune" se dessinerait
Alors que les associations culturelles et des acteurs locaux entendent se "réapproprier le site" de la montagne emblématique du Pays Basque de France, le département et la société d'économie mixte N'Py (regroupant stations de ski et sites remarquables du 64 et du 65) souhaiteraient intensifier sa valorisation touristique. 
En investissant, massivement, comme le rapporte les médias locaux : qui ont évoqué 
puis 
un budget de 30 millions d'Euros 
Il est  question de construire au sommet 
(mais en contrebas de la plateforme supportant l'émetteur de télévision)
 une passerelle-promenade, d'aménager des toilettes et d'acquérir 
des trains supplémentaires pour augmenter 
les rotations et amener plus de visiteurs sur la cime. 
Toute la question sera de savoir si animation culturelle, protection de l'environnement, 
pratiques agricoles et tourisme de masse sont compatibles, dans ce milieu 
déjà fragilisé par une fréquentation humaine hors-norme
(le record de fréquentation a été battu en 2016). 
Comment aménager et dynamiser l'économie tout en "ménageant" la nature ?
La problématique est un casse-tête pour tous les territoires !
Le sujet est très délicat à Saint-Jean-de-Luz et dans l'aire navarro-labourdine, où 
des activités concurrentes coexistent sur un espace devenu rare 
(on a encore pu mesurer tout récemment les conséquences 
pour le tourisme balnéaire 
de certaines pratiques agricoles, quand survient un incident). 
Nous espérons pour notre part que le "bon pâturage" des Basques, montagne péri-urbaine, frontalière et touristique, mais aussi mythique, ne sera pas abîmée !


 On reparle de locations mal déclarées voire dissimulées dans la presse 
locale (et pas seulement). 
Particulièrement sur la sellette : les sites de location en ligne !
Suite à un décret paru au Journal officiel le 30 avril dernier - dans les dernier jours du gouvernement Hollande, donc - certaines villes françaises imposent désormais une déclaration aux propriétaires  utilisant ces plateformes numériques.... 
L'intention est double : contrôler qu'il s'agit bien là de la location d'une résidence principale (dans cette situation, le propriétaire ne peut louer plus de 120 jours par an)  
et mieux recouvrer les taxes de séjour.
"Le Monde" du 22 Juin estime pour sa part que ce type de location contribue 
à la Gentrification des centres-villes (sont nommément désignés : Paris et Bordeaux).
On s'aperçoit que la Ville de Paris et la Gauche socialiste  sont décidément très impliquées
 dans la lutte contre les excès immobiliers 
c'était déjà la capitale qui avait impulsé le débat national sur la surtaxe à 60%
et c'est elle qui, une fois, encore dénonce les abus des plateformes 
et de certains de leurs utilisateurs, et essaie la première de dissuader les propriétaires 
de garder vides des logements au lieu de les louer à des habitants permanents.

Le journal en ligne "Mediabask, 
dans un article récent sur les locations meublées, pour lui "dans le viseur.. de Biarritz"
rapportait dès le 17 juin le fait que les plateformes numériques
- censées collecter les taxes pour les verser directement, au nom des loueurs, aux communes -
n'ont en réalité introduit cette pratique que dans fort peu de communes françaises 
(quelques dizaines, dans le cas de "Airbnb").
Si, au Pays Basque, la municipalité de Biarritz exige désormais que 
les loueurs Biarrots se déclarent en mairie 
(on ne saisit pas bien  pourquoi l'affaire n'est pas du ressort 
de la Communauté d'agglomération, laquelle a pourtant hérité 
de la compétence tourisme ?)
gageons que le débat n'est pas clos et que la question sera posée ailleurs et notamment 
à Saint-Jean-de-Luz : 
les plateformes de locations meublées sont en effet
typiques de "l'uberisation" de l'économie mondialisée et de ses possibles dérives : 
optimisation fiscale, et concurrence déloyale !

Pour ces raisons, elles sont dans l'oeil des médias... et des Gens !


Ajouté le 3 août
Après que Sud-Ouest ait donné la parole aux opposants côté Nord, Mediabask révèle aujourd'hui l'opposition de la commune de Vera au projet de passerelle suspendue au sommet de la Rhune.
Le conseil départemental et l'association gérant les sites de haute montagne du des Pyrénées Atlantiques et des Hautes-Pyrénées sont à la manoeuvre : que va faire M Bru, notre nouveau député, confronté à ce début de fronde ? On sait qu'en coulisse certains lui reprochent de vouloir générer plus de profits sur La Rhune pour pallier un manque de rentabilité d'autres sites ( on pense aux stations de ski ). D'un autre côté, un tel transfert est-il scandaleux et les conditions actuelles des visites sur la montagne du petit train sont-elles satisfaisantes ? Pas sûr....

samedi 15 avril 2017

SURTENSION IMMOBILIERE SUR LA CÔTE BASQUE

 Billet posté le 15/04

Sud-Radio est venue enquêter dans notre ville et aux alentours le 11 avril dernier, dans le cadre d'un reportage sur "le logement sur la Côte Basque" ;  25 à trente personnes seraient  ici en attente, à chaque fois qu' un logement T2 se libère dans le secteur du logement social - c'est huit à dix fois plus qu'à Pau !


A propos de la surtaxe des résidences secondaires, les journalistes, après diffusion de l'interview qui leur a été accordée par Peio Etcheverry-Ainchart, partisan déterminé de la majoration à 60% et candidat aux législatives futures pour "Euskal Herria Bai"  jugent, paradoxalement, que la disposition n'est guère efficace ! Le système ne fonctionnerait "pas vraiment". Comme les recettes "ne peuvent être fléchées"... ce serait en effet "compliqué".

Laissons-leur la responsabilité de cette appréciation.

Mais signalons  au passage que la majoration de la taxe sur les résidences secondaires n'est possible, depuis 2014,  que grâce à  une loi votée par la majorité socialiste, comme l'augmentation de la surtaxe (jusqu'à un taux maximal de 60%) est une latitude laissée à l'appréciation des communes depuis un amendement tout récent, socialiste également.  Il est donc un peu rapide de faire des Abertzale les seuls  promoteurs de mesures d'abord mises en oeuvre... par la Ville de Paris, loin du Pays Basque ! Ce qui n'enlève rien au fait que certains, ici, militent de longue date en faveur d'une politique destinée à réduire le niveau des résidences secondaires (près de 50 % aujourd'hui) à une proportion plus raisonnable. Nous, socialistes, partageons ce souhait.

Quant au principal argument qui fait douter "Sud-Radio" (et l'émission "Prenez la parole" !)  de la pertinence de la majoration des taxes sur les résidences secondaires, c'est essentiellement le fait qu'elle serait utilisée par les communes, pour "boucler leur budget" et non pour construire des logements sociaux. M. Duhart ne s'en cache d'ailleurs pas, pour ce qui concerne Saint-Jean-de-Luz, puisqu'il écrit voir dans la surtaxe une compensation à la baisse des subsides de l'Etat. ! Nous (élus PS Luziens) avons déjà formulé la demande, en conseil municipal, que cette manne financière soit exclusivement utilisée pour la production de logements de type HLM. Et regretté que M. le Maire n'ait pas proposé une hausse de ladite procédure de surtaxation en 2017. Nous n'avons pas réclamé, toutefois, pour notre part, le passage en force et immédiat de la surtaxe au taux maximal de 60% dans la mesure où, justement, nous ne voulons pas que les recettes nouvelles  soient distraites et utilisées pour combler l'endettement, ce qui créerait de l'injustice sans résoudre aucun problème (voir dans la page DETTE ce "noir soupçon" qui nous habitait dès le 26 février dernier).

L'information encourageante vient de l' OP64 et de son président, lequel, lui aussi, prend la parole durant le reportage. Il pointe le retard de la Côte Basque mais souligne une amélioration : le rythme des constructions de HLM augmente globalement. Longtemps contenu à 300, il serait proche de 500 chaque année pour 2016-2018. L'intervenant confirme donc la prise de conscience récente des opérateurs locaux, qui acceptent de coopérer pleinement et ont maintenant bien compris la nécessité d'une maîtrise d'oeuvre publique pour réussir à loger les classes moyennes autochtones. Faute de quoi, on produit des logements.... mais on gonfle d'autant le parc immobilier secondaire. Ce qui s'est passé cette dernière décennie à Saint-Jean-de-Luz ! Au grand dam de la population et, sans doute, de l'Exécutif local, qui affiche des ambitions louables dans le domaine de la mixité sociale de l'habitat mais peine à freiner des évolutions globalement défavorables, et a tardé à prendre les mesures d'autorité qui sont possibles.

Des projets comme celui de Trikaldi, consensuel, dans lequel Mme Sylviane Alaux, députée PS de la VIème circoncription, a notamment pris toute sa part,  aux côtés de notre Maire, nous semblent assez exemplaires de ce qu'il faut à présent réussir à généraliser. Sur cette question sensible, il faut rechercher des convergences et des solutions rapides, encourager par conséquent M. Duhart à intensifier l'effort entrepris... 
essayer, pourquoi pas ? d'appliquer au PLU les mécanismes nouveaux que les élus de la liste Herri Berri ont proposé de mettre en place à titre expérimental.

samedi 11 février 2017

TAXER DAVANTAGE LES RESIDENCES SECONDAIRES ?

Un article inséré le 11 février et complété le 24

Billet du 11/02
Les 25 communes du littoral sud-Aquitain (Landes et Pays Basques) sont classées en "zone tendue" (voire note de bas de page) et  ont l'opportunité, depuis 2015, de frapper les résidences secondaires d'une imposition spécifique.
Malgré le scepticisme affiché initialement, dans les colonnes de "La Semaine du Pays Basque", par Michel Veunac et Peyuco Duhart  en septembre 2015 lors de la mise en place de cette disposition législative (43% de résidences secondaires à Biarritz et 46,5% à Saint-Jean-de-Luz pour 13 000 habitants selon le Journal) cette surtaxe a été appliquée à Saint-Jean-de-Luz.
Où l'on voit que cet instrument a été principalement utilisé pour compenser les baisses de dotation de l'Etat (diminution que M Duhart  invoque régulièrement  pour justifier les difficultés financières de sa commune, davantage imputables, pour nous, à quelque légèreté dans sa gestion, comme au fléchissement ancien de la démographie locale).

Le débat sur la surtaxe des résidences secondaires  est en train de rebondir...



A l'occasion de la visite à Biarritz et Bayonne du ministre Jean-Marc Ayrault, fort du succès du tourisme Français (83 millions de visiteurs étrangers en 2016 malgré un contexte sécuritaire très défavorable) et soucieux de développer les "marques locales" : en l'occurrence celle du "Pays Basque" récemment unifié, France 3 Euskal Herri a consacré un sujet, hier, aux questions liées au tourisme, et est revenu sur la nouvelle loi de Finances. Au lieu de saisir l'opportunité qu'elle constitue, les acteurs locaux (sauf à Ustaritz) tendent à polémiquer à son propos.

Il est désormais possible de voter une majoration pouvant aller jusqu'à 60 % (elle est seulement de 20% pour l'instant à Saint-Jean-de-Luz) des taxes sur les résidences secondaires.

Mais les communes doivent procéder, si elles le souhaitent, à un vote en ce sens avant le 28 février. Il ne semble pas que ce soit-là l'intention de M. le Maire, le prochain conseil municipal étant programmé en mars ! Pour notre part, nous relevons que "le bétonnage" de la Ville dénoncé à la télévision par un élu d'Herri Berri (dont nous partageons l'analyse, quand il relève l'incohérence du discours édilitaire sur la question) n'est pas une solution profitant aux locaux, privés de logement par les résidences secondaires. Bien au contraire, la plupart des nouvelles constructions de la dernière décennie se sont ajoutées au parc immobilier secondaire ! De sorte que plus on a produit de maisons et appartements - avec, parfois, l'intention louable de permettre aux Luziens de se loger -  et moins la Ville a compté d'habitants : Saint-Jean-de-Luz est désormais moins peuplée que Ciboure et Urrugne réunies, et se trouve loin.... derrière Hendaye.

La priorité, pour nous,  doit être clairement donnée aux familles et aux habitants permanents, et la Ville devrait se saisir de cette opportunité que le gouvernement de Gauche lui donne d'augmenter ses recettes au bénéfice de la population... beaucoup moins riche que ne le croient certains notables locaux ! Si ce n'est dès cette année (puisque M. le Maire ne prévoit pas de réunir le conseil municipal à temps , si l'on en croit la presse locale) au moins dans un futur proche...

Quant à l'augmentation de la surtaxe, nous ne posons pas comme principe que la majoration doive forcément être portée au maximum légal.  Il faut étudier de près la question, voir si une modulation semble possible en fonction de la valeur du bien.
_________________________________________________________________________________

Pour ceux qui auraient oublié ce qu'est "une zone tendue"et dans quel esprit le législateur a voté ce texte, un article relativement ancien mais toujours disponible en ligne  de "La semaine du pays Basque" permet de se rafraîchir la mémoire :
http://www.lasemainedupaysbasque.fr/la-taxe-residences-secondaires-a-des-adeptes-en-pays-basque-42797



Ajouté le 24 février 

"Ping pong" médiatique.

"Attaqué" par Herri Berri - qui soutient qu'il n'a pas voulu réunir le conseil municipal  en février pour éviter d'augmenter la surtaxe sur les résidences secondaires, M. le Maire s'est fendu d'une lettre aux conseillers municipaux, dont les meilleurs extraits ont a priori été communiqués à la presse puisque Mediabask, après avoir donné la parole aux Abertzale,  s'en fait largement l'écho dans un article mis en ligne le 22 :
Il ressort de ce "débat" public entre le Maire et les Abertzale que la fiscalité luzienne est "une des plus faibles du département" selon Peyuco Duhart, lequel affirme aussi, pour ne pas changer 
(de refrain),  que la dette est en diminution depuis 2014...
 Peut-être, mais vu sa profondeur, le " trou" qu'il a creusé les années précédentes  n'est pas prêt d'être comblé !

 CE N'EST PAS LE SUJET, DE TOUTE FACON :
Rappelons les faits : un amendement socialiste fortement souhaité 
par les élus parisiens et récemment adopté par le Parlement 
permet de majorer la surtaxe et de la moduler jusqu'à un taux maximal de 60% ; aussi Herri Berri s'est-il lancé dans une campagne en vue d'inciter la majorité municipale à alourdir la fiscalité sur les résidences secondaires. M. le Maire estime qu'une telle majoration n'inciterait nullement les propriétaires à mettre leurs biens en location annuelle.... et prétend que la mesure produirait des "dommages collatéraux".
Toute la question est là : comment dissuader les résidents secondaires ?
 (Sachant que la Ville se fixe un objectif de 40% et que l'on est en fait, d'ores et déjà, à 50 % environ).

Nous l'avions écrit (voir plus haut) et M Duhart le reconnaît : il n'a vu dans la surtaxe (à 20%) qu'un moyen de compenser les baisses de dotation. Il faut maintenant imaginer des utilisations intelligentes et favorables au logement sédentaire des ressources possibles grâce à 
la ponction supplémentaire (déjà partiellement réalisée) sur les résidents secondaires.
En se disant prêt à envisager dans l'avenir  "une augmentation lissée et maitrisée", M le Maire adopte une position assez proche de la nôtre. Mais sans doute aurait-il fallu, pour être crédible, y réfléchir dès cette année et ne pas annoncer le maintien de la surtaxe à 20%  comme l'un des objectifs de la future discussion d'orientation budgétaire !

LISEZ DANS LA PAGE "DETTE" notre billet inséré le 26/02. La mauvaise gestion de Saint-Jean-de-Luz nous fait craindre que la surtaxation ne serve qu'à abonder le budget général sans aider à résoudre spécifiquement la question du logement.

CONFIRMATION LE 28/02
Bidart a fait le choix de la surtaxation... Au taux maximal !

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.