A C T U A L I T E S

AGENDA * ATELIER-DÉBAT DE LA GAUCHE LUZIENNE LE 18

18 septembre La restitution des réponses formulées au questionnaire "Saint-Jean-de-Luz : qu'en pensez-vous ?" sera l...

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mercredi 13 août 2025

EN AOÛT, LE PIED TENDRE S'AMUSE

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Chronique du 13 août

Le Pied Tendre a passé une très bonne soirée, hier, grâce à la bonne volonté et aux talents réunis de nombreux chanteurs et musiciens, habitant, pour la plupart, la commune : des artistes amateurs ou professionnels qui se produisaient sur la scène du fameux restaurant-boîte de nuit (foodcourt avec animation) implanté sur le site de l'ancien garage automobile du centre-ville. Lequel était devenu jadis le bar à food trucks "chez Renauld" mais a été remplacé depuis par un très vaste bâtiment englobant notamment un complexe hôtelier et des boutiques, empiétant sur l'avenue Victor-Hugo et sur l'ancienne placette Jaulerry (espaces vendus aux promoteurs par la municipalité en 2019 malgré l'opposition des Socialistes et du groupe Herri Berri).

Invité à la fête par sa voisine préférée, Mme Deferforgée, le Pied Tendre ne s'est pas dérobé, malgré la méfiance qu'il éprouve d'habitude à propos de tout ce qui est lié à la rénovation Foch ; ceci sans doute à force d'avoir lu dans le blog de la Gauche Luzienne l'exposé des nombreux motifs de scandale générés par le réaménagement "au forceps" de cette zone urbaine sensible : il en est resté, sinon traumatisé, du moins quelque peu circonspect ! Et quand, par exemple, M Cyclopède lui dit que le site est tout de même "plus présentable" que la friche industrielle existant auparavant, ou que Mme Desécoles lui assure que la modernité brutale de l'architecture nouvelle lui plaît, cela l'agace beaucoup. 

En effet, si l'insertion des constructions dans le paysage urbain  et l'opportunité de faire un hôtel et des résidences de standing ont ému l'opinion et peuvent encore donner lieu à des débats, c'est d'abord le mépris des risques environnementaux et des procédures de précaution habituelles qui a posé problème. Sans parler de la très mauvaise qualité de la concertation avec les habitants, et de l'imbroglio du parking public - concédé, pour ce qui concerne sa gestion, à des intérêts privés, mais, de plus, implanté sur le port (et pas ailleurs) pour complaire aux investisseurs de l'îlot Foch, dont le parking clientèle avait besoin d'une rampe d'accès "hors d'eau" et donc d'un stationnement public complétant le leur (ceci en raison du caractère inondable du secteur : un risque avéré en dépit des dénégations de J-F Irigoyen).

Bref, Le Pied Tendre a laissé hier de côté ces questions irritantes et a bien profité du moment, en compagnie de quelques amis. "L'endroit me rappelle vraiment l'ancien garage" a cependant persiflé d'emblée Mme Duchapeau, car "l'acoustique du nouveau bar est presque aussi épouvantable que celle du vieil atelier de mécanique" ! Mais le bruit de fond des conversations y est très amorti, par rapport à ce qu'il était. N'empêche, que "ça ne me plaît pas. Ce n'est pas l'esprit de Saint-Jean"  a grommelé M. Vrombissant, tout juste rentré d'un périple à moto dans la péninsule ibérique - où tout est beaucoup moins cher ! et qui reste par ailleurs nostalgique de l'ancien garage, trouvant le nouvel endroit "trop chicos".

Pour M Cyclopède, il y a un peu de mauvaise foi de la part des commentateurs les plus négatifs. Car, pour ce qui concerne la perennité d'un lieu convivial où l'on puisse chanter, voire danser, tous ensemble : tout le monde est pour, et en premier lieu les artistes du crû ! Le Pied Tendre ne lui donne pas tout à fait tort et rejoint ainsi l'avis de son blog préféré, lequel redoute un manque de rentabilité du lieu et, en conséquence, une longue période de fermeture hors-saison, voire pire, au cas où les Luziens ne "s'approprieraient pas" l'endroit. Si le dancing restait l'apanage des seuls touristes de passage en été, et que l'ombre du losange continuait de planer sur le site, ce serait en effet un échec pour la ville ! 

Le Pied tendre se promet quant à lui d'y revenir, pour encourager les musiciens et donner de la voix quand il s'agit d'entonner Hegoak ou tout autre hymne nocturne, et faire vivre les infrastructures, maintenant qu'elle sont là (certes : sans forêt urbaine, mais avec les bouchons et les nuisances afférentes, que la Gauche Luzienne avait anticipées et qu'on aurait pu corriger - ce fût notamment le cas s'agissant de l'édification d'une bâtisse prévue à l'origine sur la place Foch proprement dite, construction qui devait mener à la destruction du pavillon Pavlovsky ; le projet, envisagé à l'origine, avait été annulé après sa  révélation par les élus socialistes ; hélas, après cet épisode, l'affaire avait été présentée comme "celle de la majorité municipale, seule" qui, très décidée à passer en force, avait exclu l'opposition de gauche, et elle seule ! du comité de pilotage, ceci dans le but explicite de lui fournir le moins d'informations possible - sic).

Mme Duchapeau, ironique, a jugé les bonnes résolutions du Pied Tendre sans faire montre de beaucoup de complaisance à son égard. "S'agit-il d'une excuse pour sortir davantage ?" a-t-elle émis. Et de se demander si le Pied tendre escomptait se mettre à dessiner des graffitis, histoire de donner quelque utilité à l'ancien auditorium Ravel, désaffecté et laissé tel un champ de ruines, au beau milieu de la Pergola.

mardi 29 juillet 2025

Une friche et des trolls (NOTRE SITE FACE AUX FAKE NEWS)

 AUDIENCE : 2500 visiteurs décomptés le 29 juillet au matin 

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MERCI à toutes nos lectrices et à tous nos lecteurs pour ce beau succès, qui montre que nos commentaires et les informations que nous partageons intéressent toujours nos aimables concitoyen.nes. 





Le blog DONIBANEKO EZKERRA s'apprêtant à pratiquer une pause en août (sous réserve que l'actualité ne nous contraigne pas à l'interrompre inopinément) et il est agréable à ses rédacteurs de mettre entre parenthèses leurs publications dans un contexte globalement porteur.


Il y a cependant un revers à la médaille : car la large diffusion de nos articles semble fâcher, certains n'ayant pas apprécié, notamment, que nous "révelions" au public l'existence d'une grande friche sur le Front de Mer ni que nous interrogions les habitant.es. sur ce qui va (ou ne va bas) dans la gestion de la commune. 

Dans les deux cas, c'est cependant la majorité municipale qui, de son propre chef, a renforcé l'intérêt des médias pour nos remarques et initiatives. Car c'est la Ville qui a prétendu faire une exposition de street art en pleine saison touristique sur le site dévasté de l'ancien auditorium Ravel, dont elle a fait connaître ainsi qu'elle ne l'avait pas vendu - comme prévu (et annoncé à tort aux Luzien.nes) à des opérateurs privés. Et ce sont les amis de J-F Irigoyen qui, en voulant copier notre QUESTIONNAIRE participatif, ont déclenché la rédaction d'un communiqué dans lequel nous commentions avec ironie ce suivisme, communiqué qui s'est trouvé largement repris par le quotidien local !


Il est dommage que les soutiens les plus passionnés de notre premier magistrat ne se contentent pas de ne pas nous lire ou de nous ignorer mais que quelques uns d'entre eux en viennent trop souvent à nous accabler de leurs arguments "tout faits" voire hors de propos, pour tenter de nous faire perdre du temps  (à nous-mêmes ou à nos lecteurs). Cette posture, malheureusement assez typique du pourrissement des débats sur les réseaux sociaux consiste à provoquer ou irriter ; elle est désignée sous le nom de "trollage". 

Nous en sommes régulièrement les victimes sur notre page GAUCHE LUZIENNE (Facebook) : ainsi nous a-t-on récemment accusé de "désinformation" (sic) parce que nous signalons à celles et ceux qui l'ignoreraient que le parking public sur le port est situé en zone partiellement inondable.

VOIR CI-DESSOUS

 


Le fait est pourtant  indubitable, comme chacun peut aisément le vérifier en consultant le plan de prévention de riques ou PPRI (celui dont l'application a été opportunément suspendue avant les travaux sur la zone). Mais c'est un fait que n'ont hélas pas hésité à nier dans le passé les plus hauts porte-parole de la majorité, y compris par voie de presse ! Ce qui prouve au passage que les réseaux sociaux n'ont pas l'apanage de la désinformation (traditionnellement tolérée en politique, avec les tristes conséquences que l'on sait sur la confiance des citoyens envers leurs élites).

Pour notre part, nous avons fait connaître de très longue date notre étonnement, notamment à l'égard de l'attitude laxiste de l'État... sans obtenir, certes, aucune réponse convaincante, mais pas non plus de démenti.

Le mutisme souvent méprisant des autorités, comme d'autre part les allégations sans fondement de leurs soutiens inconditionnels, sont, pensons-nous, de nature à tendre les débats. On regrettera donc ici la persistance de ces pratiques... 

Y compris dans les réponses à notre questionnaire "Qu'en pensez-vous" ; certaines assertions feront sans doute bien rigoler l'auditoire, au moment de la restitution des résultats (entre autres, une accusation grave, mais anonyme : "vous défendez votre bout de pain". Kezako ?)


Plus généralement, il semble que nos décideurs aient pris le pli, depuis quelques années, de se dérober sytématiquement quand il s'agit s'assumer leus responsabilités, les communes refilant trop souvent "la patate chaude" aux collectivités territoriales dès qu'elles le peuvent (ce qu'elle sont fait en matière d'assainissement et de qualité des eaux de baignade) quand elles ne se réfugient pas derrière le contrôle de légalité que les préfectures sont en principe conduits à mettre en oeuvre ; mais ces dernières n'agissent pas toujours .. ou pas avec la rapidité (douze  ans de délai s'agissant de la STEP !) que les citoyens les plus zélés attendent.

C'est de ce point de vue, en particulier, qu'une rupture avec les méthodes habituelles, donc une alternance politique, nous paraît très souhaitable. Il est indispensable, de l'avis de la Gauche Luzienne, que les élu.es écoutent bien davantage l'expertise d'usage des citoyens et les fasse participer à leurs décisions. 

*

Écoutons ce que dit la population !

Essentiellement : qu'il ne faut plus attendre la répétition d'accidents graves voire irréparables pour prévenir les risques, mais plutôt répondre concrétement et rapidement aux demandes des gens, et que l'on doit soutenir au moins moralement les salariés en lutte et autres lanceurs d'alerte plutôt que de prôner sytématiquement une confiance aveugle envers les puissants - avec la perspective d'être contraint, a posteriori, à dénoncer leur désinvolture (comme c'est arrivé à M. le Maire dans le dossier des Urgences).

*

Allons de l'avant, ensemble si possible, et formons une équipe solidaire ! Pour changer la vie des Luziens, rendre son âme à la cité. 

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LA GAUCHE LUZIENNE / sociale, démocratique, écologique et européenne 

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POUR UNE ALTERNANCE MUNICIPALE

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samedi 26 juillet 2025

IMPRESSIONS, SOLEIL COUCHANT (sensations de "Déjà Vu" à Saint-Jean-de-Luz)

 

Déjà Vu

Les Luzien.nes sont souvent des "vieux de la vieille" ; et sont donc porté.es, par là, à une certaine forme de nostalgie. Quand "l'Histoire bégaie", il est en tout cas difficile de leur dissimuler le fait ! Or, c'est arrivé le 25 juillet 2025, notamment dans les colonnes de SUD OUEST... le journal local illustrant un article publié ce vendredi à propos de la Gauche Luzienne et des futures élections locales de 2026 en recyclant une très vieille photographie, antérieure à 2020, de ses anciens conseillers municipaux (Émile Amaro, Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke)

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En ce mois de juillet pluvieux, une promenade vespérale et culturelle en ville, orientée par les conseils de la municipalité  peut vous conduire, en ce moment, à la rencontre d'artistes peintres locaux (à la Rotonde, lieu dont la vocation semble se pérenniser et la qualité des oeuvres présentées se confirmer au fil des années) mais également vers l'exposition d'art par "Lek et Sowat" très bien fléchée.

RETOUR À LA PERGOLA

Les Luzien.nes intéressé.es par le street art et "l'exploration urbaine" retrouveront alors d'anciennes sensations en montant l'escalier menant au ci-devant auditorium Ravel. Ils l'empruntaient et y faisaient la queue jadis, quand certains spectacles payants délivraient les billets d'entrée au niveau supérieur ; ils reverront alors la vaste halle  où nombre de spectacles de fin d'année ont réuni les enfants de tous âges - et leurs parents - pendant des décennies. Plus saisissant encore, tel "trou" dans les murs porteurs leur rappellera la présence de l'ancien local technique (où officiait tel ou tel de nos directeurs de troupe théâtrale bien connus). Ce n'est pas sans nostalgie qu'ils pourront enfin indiquer où se trouvaient la scène, les gradins et les coulisses de ce site emblématique, dont l'accès à la terrasse dominant la plage était un atout majeur, de même qu'ils pourront faire remarquer à la personne gardant le site qu'elle est installée là ou se trouvait le comptoir ("buvette et sandwiches pour financer la bonne cause"). Séquence souvenir assurée, pour les autochtones observant le coucher de soleil depuis le grand balcon ouvert sur la baie (mais le charme n'opère pas forcément sur les visiteurs "étrangers" : le Pied Tendre en a fait l'expérience en se rendant sur place hier, en compagnie d'un ami venu du Nord, M. Girondin - lequel butor lui a froidement fait remarquer que les lieux de l'exposition lui évoquaient "les bunkers sur la plage de Soulac" - sic).

L'OMBRE DU LOSANGE

L'Hôtel récemment installé entre la rue Marion-Garay et la place Foch inaugurait, hier également, une boutique en forme de galerie d'art. Une bonne idée qui renforce le réseau déjà très etoffé des galeries luziennes. C'était l'occasion pour le flâneur d'approcher la forêt urbaine promise par M. le Maire (elle n'existe guère que dans son imagination) puis d'observer le grand espace de convivialité chic ouvert sur le port et la place Foch : impossible, là encore, de ne pas comparer l'ambiance, un peu plus feutrée de nos jours, avec celle de l'ancien garage Renault (à l'acoustique grinçante, mais si populaire et tellement vintage -car il s'agissait de l'atelier historique du concessionnaire Lamerain). A présent, les food trucks ont disparu, remplacés par des bars à tapas, mais des aubettes ont été placées, vers la grillerie du port, pour compléter l'offre de restauration.

FRICHES INDUSTRIELLES EN PERSPECTIVES ?

Au delà d'avoir plongé dans quelques souvenirs, le contribuable luzien devra s'interroger, tant sur le délabrement actuel de l'espace dédié au célèbre compositeur né à Ciboure - et dont, ironiquement, la mémoire est rappelée par un affichage massif, 150ème anniversaire oblige - que sur le devenir de l'îlot Foch.

Au moment du lancement du projet de Centre Culturel (la salle Tanka) la Ville lui avait fait croire en la transformation imminente de l'ex auditorium Ravel en salle de séminaire, et avait profité de la confusion, pour le public, entre cette transformation hypothétique et les travaux de réaménagement opérés à l'époque par l'hôtel-thalassothérapie. Force est de constater que, dix ans plus tard, le lieu est une friche... dont la commune est toujours propriétaire ! On croit comprendre qu'une partie de l'équipe de Peyuco Duhart, en rupture de ban, depuis lors, avec la majorité, aurait souhaité un investissement public pour développer des activités de congrès sur site, mais que J-F Irigoyen et la majorité actuelle ont préféré attendre qu'un investisseur privé veuille bien racheter les lieux pour les rénover -or, nous constatons qu'il est difficile d'espérer qu'un opérateur privé veuille assumer seul de tels investissements, en vue de se lancer dans  une activité dont la rentabilité n'est pas assurés. Le tourisme luzien reste en effet très saisonnier (de Pâques à l'Automne, avec un pic estival) ; la commune devrait pourtant contribuer à son développement hivernal, ne serait-ce que pour éviter que l'îlot Foch ne devienne un désert hors-saison ; une gageure ! Car comment envisager que les restaurants de plein air sur l'esplanade puissent fonctionner sous un climat froid et arrosé ? et comment ne pas redouter des taux de remplissage insuffisants pour les hébergements cossus de la prétendue "auberge de jeunesse" locale, si aucune activité de séminaires et de congrès ne vient les soutenir aux périodes impropres au tourisme balnéaire ? On l'a déjà dit, le risque existe que ce secteur pourtant central ne devienne une friche (au moins saisonnière, tout y étant fermé l'hiver) : ce qu'il faut absolument éviter, maintenant que les aménagements ont été faits - sans tenir compte des réserves exprimées par riverains et habitants mais en fonction d'invariants imposés en amont ! et que les Socialistes avaient pris l'initiative de révéler dès 2016, obtenant sans doute par là, grâce à leur mobilisation et à celle du public, qu'aucun édifice ne soit finalement construit sur la Place Foch elle-même, comme il en était question au départ, mais ne parvenant pas à dissuader par ailleurs la commune de laisser construire en zone partiellement inondable et sur terrain nu, ni de faire un parking souterrain dans le cadre d'une rénovation pensée pour le tourisme et non pour les résidents (et conçue pour servir le tourisme estival, uniquement).

IN DREAMS

Nos craintes ne sont pas pure spéculation : nous savons notre ville capable du meilleur comme du pire, et pouvons observer certains gaspillages d'argent public légendaires, parfois réalisés "en réunion" (avec des partenaires, pour le dire autrement). Car si la rénovation des Récollets, conduite avec Ciboure et longtemps différée, est unanimement considérée aujourd'hui comme un succès, les travaux très onéreux sur le site du Fort de Socoa ont débouché sur la livraison... d'une autre friche magnifique. La destination de ces locaux, à présent rénovés, n'ayant toujours pas été fixée.



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samedi 7 juin 2025

CHRONIQUE D'UN ENLAIDISSEMENT ANNONCÉ

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Ce n'est pas encore officiellement l'été, mais le Pied Tendre a reçu ces jours-ci des ami.es. venu.e.s se promener à Saint-Jean-de-Luz... et a essuyé leurs critiques !

Tous les visiteurs ne sont pas très heureux, en effet, des changements réalisés par la commune et impactant le décor urbain.

Notamment en plein coeur-de-ville, et ce malgré l'ambition délibérée de l'équipe Irigoyen d'y favoriser des aménagements conçus pour le tourisme (et non pour répondre aux besoins de la population résidente) : la fameuse comparaison passé/présent censée assurer le succès de l'opération immobilière (hôtelière) auprès du public (pour des motifs esthétiques) ne passe pas du tout. La prétention des architectes à faire sur le site de l'art-déco est raillée, même par ceux qui ignorent que l'intention première des aménageurs était de raser le pavillon Pavlovsky, car le nouvel ensemble tranche avec le reste du quartier ; beaucoup s'étonnent par ailleurs de voir ces constructions nouvelles en zone inondable...

Encore la plupart des hôtes de passage ignorent-ils que la moitié de la surface bâtie, ou presque, l'a été sur d'anciens terrains nus, vendus par la commune ! Comme ils ne savent pas qu'un bâtiment classé a été sorti du périmètre protégé puis rasé pour faire l'hôtel ! Ou que le PPRI a fait "pschitt". Mais ils constatent le caractère saisonnier des commerces et des activités implantées (car il n'est pas toujours facile, même à présent que la saison est commencée, de se faire servir un verre en terrasse ou au bar avant midi ! ce qui laisse augurer d'une longue hibernation dès les congés d'été terminés). 

Le Pied Tendre ne sait quoi répondre à des "estivants" aussi râleurs : car il n'est pas aidé par ses concitoyen.ne.s; Ces derniers lui disent très souvent "ne plus reconnaître leur ville". C'est que la municipalité de Droite a, en effet, décidé de marquer son territoire en mettant du béton désactivé partout et en substituant au rose traditionnel, pour le bitume, un enduit jaune.. dont l'odeur est pestilentielle ! Ce résidus sûrement très écologique vient notamment d'être aspergé dans le passage souterrain entre la gare et la ville, sans aucun profit sinon d'aider les usagers à confondre bande cyclable et passage pour piétons (fondus dans la même couleur "caca" qui se répand partout et paraît comme le symbole de l'abandon manifeste de la cité des corsaires aux intérêts privés, bel et bien en train de s'approprier la ville aux dépens de ses habitants, rarement consultés et toujours à contre-temps, après que les "pros du tourisme" et les résidents secondaires, parfois, aient été sondés).




mardi 22 avril 2025

EXPLOSION DE LA DETTE (+128% en deux ans)... ET DU MELON MUNICIPAL !

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 22 avril 2025

Pello Etcheverry a beau "se satisfaire de la.. situation" dans la gazette municipale "Berriak" dont la dernière livraison (n°115) est datée "d'avril-juin" (sic) les chiffres parlent d'eux-mêmes. La dette locale a explosé (elle était de 581 euros par tête en 2022, mais elle atteint 844 € / habitant en 2024) alors que les investissements, en 2025, ne représenteront qu'un gros tiers des dépenses de fonctionnement.


  


Mais à propos de tête, justement : nos édiles ne risquent-ils pas de se voir moqués ? "Buruhandiak!" leur diront les citoyen.ne.s qui, d'accord avec M. le Maire pour commémorer les héros d'hier  ou se féliciter de l'intérêt porté par la Ville à l'orientation des jeunes, s'étonneront en revanche  de voir le premier adjoint s'auto-congratuler à ce point (s'il faut le croire quand il affirme crânement avoir "maintenu le cap" budgétaire, c'est donc qu'il avait prémédité.. de décoller vers l'espace sidéral, telle une fusée dessinée par Elon Musk ! et, en tout cas, d'augmenter les impôts comme les dépenses - puisque tel est son bilan, dont il se montre très fier).


La plus grosse des dépenses prétendument "structurantes" affichées par la majorité ? Il s'agit bien sûr de la fin de l'aménagement de l'îlot Foch (toujours et encore ! cette rénovation plombe décidément les comptes de la Ville et les travaux "en surface" auront représenté, finalement, un coût total plus de deux fois supérieur aux annonces initiales). Il s'agit, à ce propos, de faire passer la pilule, d'autant que le groupe Herri Berri relève  ce gaspillage éhonté dans sa tribune. Berriak s'efforce donc de valoriser l'aménagement, et y parvient en partie,  avec un certain talent (celui de ses Concepteurs, qui savent choisir les illustrations et la mise en page idéale, pour mieux vendre, non seulement le bilan des élus mais aussi "le bâtiment Bizipoz, d'inspiration  à la fois Art-Déco et traditionnellle" : citation de la page 8, en forme de publicité ?).


Le bon peuple est donc  invité à comparer. D'abord, sa commune aux autres villes du littoral, présentées comme étant "en moyenne plus endettées" que Saint-Jean-de-Luz (air connu - mais en l'occurrence : comparaison n'est pas forcément raison compte tenu de la diversité des zones urbaines considérées). Puis le Foch d'après, par rapport à la Friche d'avant. Bien joué ! Sauf que le problème n'est pas là ! 


Rénover le site, personne n'était contre le principe, en effet. Mais aider des investisseurs privés à construire un hôtel et des appartements de standing, et les bâtir en grande partie sur des terrains communaux, mais dans une zone inondable, pour implanter par dessus le marché un parc souterrain sur le port afin d'aider les dits investisseurs à faire du stationnement pour leur clientèle, tout ceci sans tenir compte du PPRI, miraculeusement "suspendu" : la @Gauche Luzienne l'avait vivement désapprouvé, et reste plus que réservée sur le sujet.. 


Elle n'avait certes trouvé, en 2020, que bien que peu d'alliés pour s'opposer au projet : certains disaient alors vouloir réserver l'accès du parking municipal aux seul.e.s Luzien.ne.s quand d'autres proposaient (c'était déjà mieux) d'arrêter les frais pour faire un stationnement ailleurs. La majorité, reconduite, avait persévéré dans l'erreur. Constatons-le cinq ans plus tard : le poids diablement insupportable de l'opération sur le budget, l'impact négatif sur les mobilités et le côté risible de la promesse de faire une forêt urbaine : tout était dit, bien avant que l'on invite enfin, aujourd'hui, les Luziens à "s'approprier pleinement" un îlot.. de facto privatisé ! et pensé pour satisfaire avant tout les besoins de l'industrie touristique, et non ceux des habitants permanents. 


Souhaitons au moins le succès aux commerces et hébergements créés, et inaugurés en grande pompe le mois dernier : car rien ne serait pire que d'avoir échangé une friche pour une autre, dans un secteur stratégique mais dont on peut déjà redouter qu'il risque d'être très peu animé "hors saison".

vendredi 26 avril 2024

L'ARGUMENT DU BEAU

JOLIE CAMPAGNE : coup d'envoi ce matin

Une dizaine de militant.e.s, Luzien.ne.s et camarades du secteur, parmi lesquel.le.s une ancienne députée et une sénatrice des Pyrénées-Atlantiques, ont participé au lancement de la campagne en faveur de la liste portée par Raphaël Glucksman dans la cité des Corsaires. Que du beau monde !

Beaucoup d'habitant.e.s mais aussi quelques touristes ont fait bon accueil à cette initiative, appelée à se poursuivre au fur et à mesure de l'embellie prévisible du climat : un vrai problème démocratique, du reste, car l'abstention a tendance à augmenter avec les températures... et les scrutins du mois de juin en font trop souvent les frais. A nous de mobiliser l'opinion pour réveiller l'Europe et bâtir un projet plus beau que le scénario de la stagnation voire du repli identitaire promu par nos concurrent.e.s !


ESTHÉTIQUE DOUTEUSE : le "Victoria Surf" luzien

Le rendez-vous de ce vendredi a été l'occasion de causer un peu de l'humeur en ville, où certain.e.s de nos concitoyen.n.es se plaisent à souligner combien ils ou elles trouvent "beau" l'aménagement de l'îlot Foch. Nous avions déjà relevé l'inconguité de cet argument dans un précédent billet publié en février mais ne nions pas, cependant, que les goûts et les couleurs.. c'est très relatif ! 

Ce qui nous semble indéniable, en revanche, c'est que l'argument ne tient pas sur le fond. Dira-t-on d'un boucher ne payant pas ses taxes que sa viande est goutue, d'un écrivain malhonnête que sa prose est cependant jolie ? Peut-être, mais cela ne change pas la nature de leurs fautes. Même si les bâtiments de l'ensemble "Bizipoz" étaient jolis (et, franchement, nous ne le pensons-pas) leur construction resterait sujette à caution.

La rénovation Foch, c'est en effet, pour nous, une affaire qui reste très criticable, où intérêts publics et privés sont emmêlés, au point qu'on a creusé aux frais du contribuable un parking public en zone inondable, grâce notamment à la "bonne volonté" de l'État, qui a suspendu son Plan de Prévention des Risques pour complaire aux promoteurs lesquels ont acquis auprès de la commune (après que celle-ci ait déclassé un bâtiment protégé afin de faciliter sa démolition) près de la moitié de l'emprise totale dévolue à leur hôtel et aux résidences annexes. 

C'est aussi un aménagement typique du monde d'avant : une vaste dalle de béton désactivée, quatre arbustes baptisés pompeusement "forêt urbaine", un aspirateur à voitures contribuant à la congestion de coeur-de-ville.. sans parler d'une façade cadrant mal avec le paysage urbain. Ses admirateurs rappellent les ancien.ne.s Biarrot.e.s qui, il y a quelques décennies en arrière, s'étaient satisfaits de l'édification d'une grande "résidence pour estivants" face à la grande plage.  Un urbanisme qui pique aux yeux, aujourd'hui encore !

vendredi 26 janvier 2024

FOCH : VERS UNE CASCADE DE RÉVÉLATIONS ?

 audience en janvier 1216 vues

en décembre : 1197 vues

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Mediabask  nous fait plaisir en mettant en avant la LETTRE OUVERTE à J-F Irigoyen, co-rédigée par le PS luzien, les "Amis de la Gauche Luzienne" et les Insoumis.es de la cité des corsaires (groupe d'action local de LFI).

[Il faut préciser que les organisations précitées avaient sollicité dans le cadre de leur démarche unitaire les autres forces se réclamant de la gauche et s'étaient tenues prêtes à des concessions pour aboutir à une lettre associant à leur signature, notamment celle des élus locaux concernés ; mais le groupe rassemblant les dits élus a fait savoir qu'il préférait communiquer seul sur le sujet].

La diffusion publique du texte co-signé par P-L Vanderplancke et I. Tricine le 15 janvier augmente grandement - en principe du moins - nos chances d'obtenir quelques réponses (ou des bribes, au moins) aux interrogations que nous formulions...


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"La grande diversion de M. le Maire" a peut-être, en effet, paru porter ses fruits, dans un premier temps, les lecteurs pressés s'étant offusqués d'une négociation entre promoteurs et habitant.e.s. présenté.e.s comme indélicat.e.s. alors que dans les faits, il s'agit plutôt d'une querelle interne à une association portant sur la meilleure stratégie de défense des intérêts des riverain.e.s. 

Mais l'ensemble des oppositions a rapidement dénoncé la manoeuvre et pointé son incohérence : en laissant entendre qu'on avait "acheté"  certains de ses concitoyen.n.es, selon lui perdus d'"honneur" et de "parole" M.le Maire a multiplié les gaffes, suggérant en premier lieu qu'on avait corrompu des particuliers mais désignant de même coup, implicitement, et dans le rôle de tentateur, ses propres amis... dont on se demande depuis longtemps pourquoi la municipalité a soutenu à bout de bras tous leurs projets dans le cadre de la "rénovation" du quartier.

Ce parfum de scandale complaisamment distillé peut déboucher sur d'autres révélations : tout.e Luzien.n.e un peu avisé.e peut notamment se demander, par exemple, quel puissant lien existe entre M. le Maire et les auteurs du blog "Jamais trop de Ramdam" - lequel blog s'est empressé de charger les adversaires du projet Foch pour mieux blanchir de tout reproche notre premier magistrat. Ce dernier, en indiquant à SUD OUEST qu'il fallait absolument citer le blog de l'association Ramdam 64-40, instille forcément un doute sur "le hasard" qui a fait sortir ce post au bon moment...

Des questions plus graves vont sans doute resurgir : dépollution, traitement des déchets de chantier, sauvetage des palmiers et forêt urbaine, caractère prétendument non inondable du site, négation des impacts de la dérivation des flux souterrains sur le bâti, déclassement opportun d'un monument historique.. les calembredaines doctement prononcées au nom de la Ville n'ont pas manqué dans ce dossier.

Il et peut-être temps de les relever. SUD OUEST estimait récemment que les opposants élus au conseil municipal pouvaient, dans le cadre de l'ordre du jour, intervenir sur le dossier Foch lors du conseil de ce vendredi et semblait en attendre des échanges fructueux. Wait and see...

En conclusion, rappelons qu'on n'a pas encore expliqué aux gens pourquoi le PPRI avait été "suspendu", laissant faire des choses qui, en principe, n'auraient pas dû être possibles...

mercredi 20 septembre 2023

UNE MAIRIE TOTALEMENT TRANSPARENTE

 TRANSPARENTE, LA COM' LOCALE ?



C'est M le Maire qui l'a dit, en tout cas d'après SUD OUEST, lequel jounal rapporte ce propos dans son édition électronique du jour. 

Où J-F Irigoyen feint de s'étonner que 55 riverains du projet Foch ait pu lui écrire pour demander plus de concertation et une réunion publique alors que, comme chacun sait, il a beaucoup tenu compte de leur avis (antiphrase) et de celui des autres Luzien(ne)s avant de choisir d'implanter un parc souterrain sur le port, parking dont le creusement a du reste provoqué l'évaporation miraculeuse du Plan de Prévention du Risque d'Inondation ! Parking qui partagera ses accés avec les stationnements privés de l'Hôtel construit sur l'îlot Lamerain (un immeuble toujours en cours d'élévation, et en partie bâti sur d'anciens terrains communaux :  des terrains nus, rappelons-le, et situés en zone inondable). Tout cela aux dépens d'un immeuble classé, lequel a été rasé : Bravo !

La farce continue donc. Et le quotidien se moque gentiment (qui parle de "nouveau bras de fer" là où nos édiles font semblant de tomber des nues et d'avoir à faire pour la première fois à la critique). Sans doute les propositions formulées le sont-elles, cette fois, à propos des conditions de chantier et des aménagements prévus sur la dalle de bêton et à ses abords ; mais l'on peut douter que la Ville entendra les riverains, y compris sur les questions concrètes dont ils sont les plus à mêmes d'apprécier le résultat, alors que la bêtise du plan de circulation concocté par la municipalité est déjà apparente, dès avant la fin des chantiers ! C'était bien la peine de nommer une adjointe à la proximité et d'équiper une flotte de véhicules aux couleurs de cônes de sécurité évocateurs, pour continuer, en réalité, à mépriser "royalement"  l'avis des habitant(e)s. 

Et ce n'est pas le fameux "plan vélo" des Droites locales qui va forcément fluidifier les flux automobiles  : la commune ne parle plus de la véloroute 3 le long de la plage (après avoir trompetté qu'elle allait bientôt lancer le projet.. ceci en 2018 !) et avoue aujourd'hui  son incapacité à financer la passerelle "piétons / deux roues" annoncée sur le pont Charles-de-Gaulle ; elle refuse a priori toute solution "provisoire" de remplacement, suggérée par les citoyen(ne)s. Quant à la rocade autoroutière censée desservir la vallée de la Nivelle en évitant l'agglomération, elle est toujours (très) profondément enterrée (pas de demi ni de quart d'échangeur en vue à Chantaco, ceci malgré moult effets d'annonce, et encore moins de gratuité autoroutière ; quant à une bretelle passant au large, on sait comment nos élus ont empêché jadis que l'infrastructure soit créée : Bouchonville-des-Marais était née).

Une autre politique plus écologique aurait été bien nécessaire à Saint-Jean-de-Luz. En observant le gâchis actuel et l'autisme des décideurs, le PS local ne peut que déplorer que ses efforts pour proposer une alternance transpartisane, verte et participative, lors des dernières élections municipales n'aient pas été couronnés de succès.


vendredi 7 avril 2023

SOLDATS DE L'OMBRE

 Billet du 7 avril 2022

La justice est passée, qui vient d'infliger une peine relativement lourde au propriétaire de l'ancien camping Playa, à Akotz, sommé de remettre en état un site littoral qu'il aurait, semble-t-il, fort malmené.

SUD OUEST revient dans son édition du 6 sur un verdict en forme de satisfecit pour l'association de défense créée en 2021 en réaction à l'installation d'un bar de plage sur le versant de la falaise. Nous félicitons ses membres les plus entreprenants, mais doutons de l'opportunité de les désigner comme étant des "soldats de l'ombre" ainsi que le fait la gazette locale. 

Si ce qualificatif peut, certes, passer pour un hommage du journal à leur modestie naturelle, il nous semble bien qu'on ait à faire à des habitant(e)s mais également à des militant(e)s engagé(e)s au service de la cause environnementale et n'ayant aucune raison de se cacher, plutôt qu'à des "lanceurs d'alerte inexpérimentés" et "parfois maladroits" ;  un conseiller municipal d'opposition figure, en tout cas, parmi "les gardiens" du quartier Nord de la ville mentionnés par le journal, et ceux-ci ont d'autre part, comme nous l'apprend SUD OUEST, reçu le soutien de divers collectifs et de personnalités dont Peio Etcheverry-Aïnchart, ancien fer de lance du groupe Herri Berri, mais qui s'est récemment retiré du conseil municipal.

Comme les protagonistes de cette affaire, la @Gauche Luzienne espère que, dans l'avenir, "on préservera un peu plus ce bel endroit où nous vivons" (tout le Pays Basque étant soumis à une pression touristique assez mal gérée). Et, notamment, que les décideurs seront plus sensibles à cette noble cause, et la municipalité locale au premier chef, qui avait d'abord paru encourager les projets de l'entrepreneur concerné mais a finalement porté la plainte déposée contre la plage privée, accompagnant ainsi la "bronca" des riverains.

Il est bien dommage que la commune ait, dans le même temps, continué à pousser un projet immobilier qui, dans le centre-ville, nous semble une monumentale erreur aux plans de la protection du patrimoine comme du point de vue environnemental. Car là encore, "on ne peut revenir en arrière". Hélas !




jeudi 19 janvier 2023

QUEL CHANTIER !

 JEUDI 19 JANVIER 2023 - Quel Chantier !

Le Pied Tendre s'est laissé dire que M. le Maire se proposait d'inviter la semaine prochaine les membres du conseil municipal à visiter le fond du trou qu'il fait creuser depuis quelques mois, en plein coeur de la ville, par Eiffage (dont les grues et le logo ont symboliquement pris possession de la cité des Corsaires). Le dit chantier se poursuit  au grand dam des nostalgiques du rond-point des palmiers (les arbres ne seraient pas encore tous crevés, mais c'est en bonne voie) comme des amateurs de vieilles pierres - car la maison Osaba Baita a été malheureusement rasée au prétexte de "l'équilibre à trouver entre valorisation et protection" (sic) ! et sous l'oeil soupçonneux des citoyen(ne)s les plus vertueux  qui s'étonnent de lire, sous sa propre plume, que l'objectif du grand chambardement en cours, est, pour J-F Irigoyen, de construire non seulement un parking mais encore un vaste bâtiment (pour l'essentiel, une infrastructure hôtelière) : le Bizipoz (or il s'agit là d'un projet immobilier privé).


Le Pied Tendre observe un nombre croissant de badauds autour des panneaux promotionnels installés autour du gouffre  et il se demande comment l'opinion prend les "révélations" distillées peu à peu.. LIRE LA SUITE DANS LA CHRONIQUE DU PIED TENDRE>> ICI

dimanche 1 janvier 2023

MEILLEURS VOEUX ... SANS MÉMOIRE COURTE

 

ZORIONAK ETA URTE BERRI ON !

La @Gauche Luzienne présente ses meilleurs voeux à ses concitoyen(ne)s, élu(e)s y compris, en ce début de l'année 2023. 

Elle espère que se conjugueront heureusement, pour tou(te)s les Luzien(ne)s,  les événements de la vie personnelle et les évolutions du contexte politique et social, ceci malgré les nuages qui assombrissent ce dernier horizon (une guerre sévit toujours en plein coeur de l'Europe, les migrants continuent de servir, comme depuis cinquante ans, de boucs émissaires à tous les problèmes et le gouvernement s'entête à préconiser sans argument convaincant une réforme des retraites très clivante : qui va creuser un peu plus le fossé entre les générations - et davantage encore entre les nantis et les gens modestes !).

Du moins peut-on espérer que, localement, aucun nouveau projet désastreux ne soit lancé cette année ; la municipalité de Droite n'a plus guère en effet les moyens d'initier de nouveaux chantiers pharaoniques, puisqu'elle a vendu les bijoux de famille et augmenté les impôts au profit des deux opérations qu'elle mène conjointement (la promotion Foch, avec parking, et le pôle culturel d'Harriet Baïta, ce dernier sans parking... en plus des Récollets, où Ciboure paye aussi). Son intention proclamée de faire (enfin!) sur le site de l'école du centre (un vieux dossier sorti des cartons) une résidence ouverte aux personnes très âgées tout en conservant la maîtrise publique de l'infrastructure nous semble a priori consensuelle (sous réserve d'une connaissance approfondie du projet, dont on ignore encore l'avancement, la portée et le calendrier).

CET ARBRE QUI VOUS A  CACHÉ LA FORÊT (VIRTUELLE)

Mais, en attendant, la population aura encore à subir, en 2023 puis au delà, le chantier qui défigure le centre-ville et, dans un premier temps, la conséquence du déblaiement en cours de la cavité nécessaire pour implanter le parking Foch (municipal mais concédé au groupe EIFFAGE). Puisque la Ville concourt ostensiblement à promouvoir la commercialisation des logements qui seront construits sur la friche toute proche, dans des édifices qui déborderont sur la voirie (place et bout de rue vendus à des privés) et gâcheront la vue et qu'elle promet encore, fallacieusement,  le verdissement futur de la dalle en béton désactivée qui servira de couvercle aux stationnements souterrains et que les circonstances ont découragé les associations de défense qui avaient prévu de déposer des recours,  nous prions nos lecteurs et lectrices de ne pas avoir la mémoire courte... et de ne pas se laisser berner.

Rappelons tout d'abord qu'il n'y aura pas plus de "forêt urbaine" sur la nouvelle esplanade que de vue plus dégagée au débouché de l'avenue Victor-Hugo (dans les faits, elle sera rétrécie). Disons également que le débat sur le parking public implanté en zone partiellement inondable, quoique parfois tardif voire anachronique (certains se sont mobilisés après-coup, bien après les décisions annoncées par Peyuco Duhart, prédécesseur du maire actuel, ce que nous avons déploré, même si nous leur avons apporté notre modeste mais ferme soutien, comme à toutes les initiatives citoyennes conduites contre cet aménagement funeste - et même au candidat "centriste" qui promettait en 2014 de mettre fin au projet, condition de l'engagement des promoteurs dans l'affaire !) a masqué l'essentiel .

A savoir : la non prise en compte des risques naturels dans le choix du site ni des effets sur l'environnement sonore et la qualité de l'air des flux automobiles ajoutés, l'absence de concertation véritablement réussie sur la nature comme sur les volumes et la surface excessifs des projets immobiliers soutenus par la commune (mais portés par un cartel d'investisseurs pour partie locaux). A l'heure où la polémique enfle, sous d'autres cieux, à propos d'une préfète virée pour avoir (selon les mots d'une tribune publiée par "Le Monde") voulu "faire appliquer la loi" en matière d'urbanisme il faut se souvenir que les socialistes luzien(ne)s se sont étonné(e)s publiquement et depuis longtemps du traitement de faveur dont ont bénéficié les opérateurs impliqués dans la rénovation Foch, s'interrogeant ouvertement, dans ce blog comme dans  la presse locale, sur le partage des responsabilités entre la municipalité et l'État dans ce gâchis.

Des questions restées sans réponse.

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Le blog de la @Gauche Luzienne

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 Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale   

jeudi 3 novembre 2022

LE BILAN DE M. LE MAIRE: PASSABLE OU PEUT (BEAUCOUP) MIEUX FAIRE ?

 

LECTURE AUTOMNALE

A l'heure où se multiplient les réunions de quartier, réunions dont on ne voit pas toujours à quoi elles servent concrètement, vu le brouhaha et le désordre caractérisant trop souvent ces sortes d'assemblée (où l'Exécutif local prend inévitablement  la précaution d'inviter sa "claque") sinon à faire valoir l'action (sic) de C. Duhart, élue en charge de "la proximité", la lecture du magazine Berriak (numéro 105) nous donne quelques occasions d'approuver - une fois n'est pas coutume ! - la politique de J-F Irigoyen. Normal, du reste : puisque la revue a pour objet de flatter l'action municipale.

QUELQUES RÉSERVES

Certes, notre assentiment n'est pas complet. Comme la conseillère municipale déléguée le dit elle-même, les réunions de quartier, par exemple, "permettent de souligner les problèmes" mais nous craignons fort qu'elles ne les résolvent pas. L'idée que les services municipaux interviendraient rapidement "pour modifier un stationnement ou un cheminement" relève notamment de la science-fiction (qu'on en juge en empruntant la piste cyclable de l'avenue Victor-Hugo). Idem s'agissant de lutter contre les "nuisances sonores" et de proclamer la "ville durable" : les jardiniers municipaux restent, par exemple, des adeptes convaincus de l'aspirateur à feuilles mortes - bruyant et gourmand en carburant - et de l'élagage frénétique - peu respectueux de la flore - et ceci quoique les riverains des espaces verts concernés en pensent ! Une méthodologie est nécessaire pour mettre en application une vraie démocratie participative : or, la municipalité locale n'est pas encore rompue à l'exercice (mais elle a au moins esquissé quelques pas de travers pour  guigner cet objectif, plus familier aux équipes communales marquées à gauche).

DEUX BONS POINTS

Reste que nous sommes heureux de constater l'annonce de la création prochaine d'une résidence intergénérationnelle en coeur-de-ville. Un projet dont nous nous plaignions de la disparition médiatique dans notre dernier billet sur le sujet, paru en octobre... 2018 ! et qui semble devoir se réaliser prochainement, tout en étant placé, comme nous le souhaitions, sous maîtrise d'oeuvre publique. Une bonne nouvelle, donc, et ce d'autant que, lors de la mandature précédente, le projet avait été agité à mots couverts de laisser un opérateur privé implanter une résidence pour séniors "aisés" dans les jardins d'Harriet Baïta. C'était un peu gros, et l'on a reculé - tant mieux - sur ce dossier. Autre information intéressante : on va séparer les réseaux  dans le secteur de l'ancien garage Lamerain, sur l'îlot Foch. Enfin, quelques gestes sont donc ébauchés, pour tendre à améliorer la qualité des eaux de baignade. Mais ce n'est pas suffisant, pensons-nous,  compte tenu que l'urbanisation continue de proliférer (plusieurs exemples en sont donnés dans le même numéro de la gazette locale) et  que c'est l'Agglomération qui se charge des travaux d'assainissement, seule, et sans que la Ville en prenne aucune part ! Saint-Jean-de-Luz continue de briller, décidément, par son inaction dans ce domaine, au point qu'elle mériterait, à ce titre, plus d'une étoile (en compensation de celle obtenue, un peu facilement, en coupant la lumière la nuit).

UNE BLAGUE

Nous sommes en tout cas d'accord avec M. le Maire s'agissant de la rentabilisation de certains investissements locaux très peu judicieux. Le parking relais foireux de Layats (dit "Ilargia") ayant coûté à la commune 2,7 millions d'euros (chiffres donnés sur la page "expressions libres") il vaut mieux s'en servir pour aller au stade que de le laisser inutilisé (ce fut le cas tout l'été, sans surprise vu que ce prétendu P+R est intra-urbain et non périphérique mais encore que ses relations - piétonnes, cyclables ou par bus - avec le centre-ville sont inadaptées). Tant pis si l'on avait juré ses grands dieux, en haut lieu, et promis de ne pas faire de l'aire le parking du Pavillon-Bleu.

MAIS UN DÉSASTRE ANNONCÉ

Nous en sommes presque à mi-mandat, et c'est sans doute pourquoi, à vue de nez, l'équipe municipale tente de brosser un tableau idyllique de son bilan. Las, "le chantier se poursuit", comme les responsables communaux l'affirment en titre, page 10,  et le dit chantier défigure la cité des corsaires. Et ceci pour le plaisir (?) d'excaver sur le port cinq plateaux souterrains successifs dans l'intention de faire un parking au bord de l'eau (dont la gestion a été concédée à VINCI) et de voir grossir l'ensemble immobilier BIZIPOZ. On sent bien que, sur ce dossier, l'assurance édilitaire se fissure. Mme Duhart en appelle explicitement à l'autorité de "l'architecte des bâtiments de France" cité par elle en tant que "garant" (et donc : responsable en cas de mécontentement ?) de l'insertion des volumes "dans la continuité des façades du port" (voir notre publication en date du 30 janvier dans la page "Opinion Publique" pour vérifier qu'ils les débordent très largement). Elle concède par ailleurs que "les déblais non pollués" sont "majoritaires" ce qui revient à avouer que la dépollution préalable du site de la friche Lamerain-Fraysse (l'ancien garage Renault et l'immeuble contigu) n'a peut-être pas été réalisée complétement, contrairement aux promesses du maire précédent. L'article de "Berriak" évoque pudiquement un désamiantage préalable dont on espère qu'il a été efficace vu les poussières ayant obscurci l'atmosphère locale le mois dernier mais ne dit rien du pétrole et des huiles que l'on a supposés présents sous la friche. Il confirme l'inadaptation du site d'Orio pour ce qui concerne la conservation des déblais, dont "Berriak" ne parle même pas, alors qu'il précise que les déchets dont envoyés en masse à Lesaka.

Pour les Socialistes Luziens également, le fait que la mi-temps de la mandature se profile en mars est incontournable. Les citoyen(n)es de tempérament réformiste et  épris de justice sociale, soucieux de préserver l'environnement, sont appelés à rejoindre le PS ou l'Association des Amis de la Gauche Luzienne en vue de préparer les prochaines échéances républicaines. La section est en contact avec les forces se réclamant localement du changement (notamment, ses alliés dans le cadre de la NUPES)  et elle entend se préparer à prendre sa part des débats futurs, sans sectarisme mais aussi sans complaisance aucune (notamment dans le dossier du fiasco prévisible de l'îlot Foch).

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Le blog de la @Gauche Luzienne

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 Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale   

mercredi 29 juin 2022

PARKING FOCH: Gardena débouté, le traitement de faveur de l'État confirmé

 

BILLET DU 29 JUIN



JOIE EN MAIRIE

où l'on a appris récemment que le tribunal administratif avait débouté l'association de protection du Patrimoine GARDENA, le juge des référés ayant tranché en faveur de la commune le litige l'opposant à l'association (laquelle demandait une suspension des travaux du parking Foch).

Nous ne commenterons pas cette décision, que GARDENA estime - d'après SUD OUEST dans son édition du 29 juin - anormalement tardive (deux mois après transmission de la plainte) et plutôt "surprenante" sur le fond, mais dont la municipalité se dit, quant à elle, très "satisfaite".

LE CONFLIT PERSISTE POURTANT

et la @GaucheLuzienne, qui a soutenu depuis le début les associations (puis le collectif Stop.parking. Foch !) opposés au creusement d'un stationnement souterrain sur le port, estime nécessaire de rappeler que le dossier n'est nullement clos, sur le plan judiciaire, puisque la procédure traitant d'un recours contentieux déposé par GARDENA est toujours en train !

LE PROJET DANS SA TOTALITÉ POSE PROBLÈME

du point de vue des Socialistes Luziens, qui dénoncent de longue date le soutien indéfectible de la Ville - et des services de l'État - à un projet de rénovation dont le parking public n'est en réalité qu'une partie (certes pas la plus satisfaisante, comme l'absence avérée de toute solution de stockage des déchets de chantier le confirme). 

Pour nous,  se contenter de déplorer l'aménagement d'un parc souterrain municipal, c'est voir le dossier par le petit bout de la lorgnette (certains prétendus écologistes semblent se prêter au stratagème) alors qu'une vue d'ensemble reste de nature à interpeller l'opinion.  

Puisque, rappelons-le : il s'agit surtout de faire, au dessus de l'ancien garage Renault mais en débordant très largement les limites de la  friche une grosse résidence de standing de plus (partiellement hôtelière) dans le centre de Saint-Jean-de-Luz. Ce qui n'est pas caché au public, car de multiples affichettes publicitaires permettent  de vérifier sur place que nous n'inventons rien. Mais nous nous offusquons de ce que "Bizi Pozik" ("vivre heureux !" un nom charmant mais peu approprié pour un futur bloc de pied-à-terre pour touristes fortunés) sera construit pour près de la moitié de sa surface sur des terrains communaux, abandonnés par la municipalité  à des intérêts privés, dont les ambitions vont conduire à rétrécir le gabarit du boulevard Thiers. 

La Ville, par ailleurs, n'a choisi d'implanter son parking public sur le site que pour complaire aux promoteurs du projet privé (le parking de ces derniers étant imbriqué dans le parking public pour que ses accès soient "hors d'eau" et permettent à la préfecture de se montrer très conciliante).

Quant à l'état, il est de tout coeur avec les bétonneurs. Non seulement le gouvernement n'a pas répondu aux sollicitations des citoyens (La lettre ouverte à Mme Pompili n'a pas été lue par cette dernière, à moins qu'elle ait jugé préférable de n'y pas répondre ; quant aux tracts d'alerte signés par le PS et diffusés auprès de la population, ils ont été - carrément! censurés par un excès de zèle) mais encore la préfecture a, de son côté, battu des records de serviabilité : escamotant pour un temps le  plan de prévention des risques, et dispensant, en octobre 2020, le projet d'aménagement de l'îlot Foch (toute l'opération d'urbanisme, donc) d'avoir à réaliser une étude d'impact préalable.

LE PRÉTEXTE DE LA PRÉFÈTE

est révélateur de sa complaisance. Comme le rapporte en effet le journal local, la préfète de Région, pour faire cette fleur aux partisans de la démolition-reconstruction-extension de l'îlot Foch, invoquait dans son arrêté en date du 20 octobre 2020, la situation favorable de ce quartier de la ville, lequel ne serait selon ses dires exposé qu'à un "aléa faible et moyen". Attention : cela signifie concrètement que M. le Maire avait tort quand il fulminait jadis à longueur d'interviews que son parking n'était pas en zone inondable et que ses contradicteurs mentaient (sic) comme il se trompait encore en concédant, plus récemment, l'existence d'un aléa faible. En réalité, l'exposition à un risque d'inondation est bien réel ("faible et moyen", cela ne signifie pas insignifiant, et , de plus - dès lors que des personnes y sont exposées - il ne faut plus parler d'aléa mais bel et bien de risque).

Il y aura bientôt deux ans que nous avions tiré la sonnette d'alarme : nous demandant "à qui jeter la pierre" ? Il nous faut aujourd'hui répondre : pas seulement aux notables locaux, mais aussi à celles et ceux qui les laissent faire au mépris de risques avérés et de dégâts environnementaux évidents.

gaucheluzienne@gmail.com

mardi 26 avril 2022

LE MACRONISSIME - SUITE ET FOCH




Nous avions moqué la concurrence entre centristes plus ou moins de Droite se réclamant d'Emmanuel Macron, quand les élus de la majorité locale s'en prenaient à ce propos au groupe mené par Manuel de Lara (relire notamment notre page "vie municipale").

Force est de le constater : la situation reste risible aujourd'hui. 

On a d'abord vu le Centre Luzien appeler tout récemment, sur les réseaux sociaux,  à voter pour le Président sortant, mais par la voix de trois (seulement ?) de ses élus. Quid de la conseillère municipale ayant porté la campagne du Nouvel Elan et partagé le haut de ses affiches en 2020 ? On ne sait pas si elle été oubliée par la propagande de ses colistiers...  ou si elle a préféré s'abstenir de telles manifestations d'enthousiasme à l'égard du Marcheur-en-chef.

Pire encore, au plan national : tous les médias ont relevé l'omniprésence de Manuel Valls dans les célébrations de la "victoire" macronienne. Une posture un brin ridicule de la part d'une personnalité ayant bruyamment annoncé son retrait de la vie politique, et devant sa marginalisation complète, pour une bonne part, au Président qu'il prétend soutenir (mais qui  a visiblement assez peu besoin de cette aide intéressée). Lequel Président se voit proposer par ailleurs leurs bons et loyaux services par nombre de ténors  ignorant pourtant encore tout : du résultat des futures législatives, comme du programme qui sera réellement mis en oeuvre durant le quinquennat. Le Président réélu ayant promis que son nouveau mandat ne s'inscrirait "pas dans la continuité du premier" mais omis de faire campagne au prétexte du contexte international (il est vrai chargé) on peut afficher à son égard une certaine perplexité. Comme beaucoup d'abstentionnistes et de votes blancs l'ont fait.

Le "coup du mépris" (attitude souvent reprochée au chef de l'état  par ses opposants, mais qui a été aussi celle de ses ministres face aux réclamations du collectif) inspire par ailleurs nos décideurs locaux. Le collectif Stop! Parking Foch nous fait en effet savoir que, sur la trentaine d'habitants ayant pétitionné auprès de M. le Maire pour que leur logement soit inclus dans le périmètre concerné par le référé préventif (une procédure de routine concernant de futurs grands travaux comme celui du parking Foch) peu voire aucun n'aurait été entendu. D'où une forte réaction en ce 26 avril.

Trouvez ici une copie de leur communiqué de presse.


AJOUTÉ LE 10 MAI 2022 : 

SUD OUEST EN RÊVAIT, LE COLLECTIF FOCH L'A FAIT ! Ayant saisi en vain le gouvernement et l'Administration, qui ont laissé faire (ou du moins commencer) la construction du parking Foch en zone inondable et alors que la publication du PPRI local a été retenue sans explication, jusqu'ici, les opposants au parking ont décidé de s'adresser "au Bon Dieu" plutôt qu'à "ses saints" et écrit au locataire de l'Élysée. 

Ils nous font connaître aujourd'hui cette initiative - logique, car si le casting gouvernemental de demain reste mystérieux, le chef de l'état (Emmanuel Macron en personne) annonce d'ors et déjà, à son de trompe, la "priorité écologique" accordée à sa future mandature.

Or, l'Exécutif vient tout justement de désigner Saint-Jean-de-Luz comme l'une des 126 communes les plus exposées à l'érosion littorale. Que l'on se rassure, cependant, la contrainte découlant de ce classement semble des plus lénifiante : "Concrètement, les maires [de ces villes] devront réaliser des cartes du risque de recul du littoral à 30 ans et 100 ans". Bref, ils pourront continuer à faire des croquis mais à ne pas agir concrètement, tout en feignant réfléchir "à de nouvelles règles d’aménagement du territoire". Pas de quoi affoler le Maire de Saint-Jean-de-Luz, qui a répété maintes fois que son parking sous l'onde était "hors aléa", avant de concéder qu'il était en réalité "un peu"(sic) inondable et qui a signé moult documents admettant le recul nécessaire du trait de côte : mais en inscrivant cette politique dans le seul quartier Erromardi, où, du reste, l'on continue de se fortifier contre les vagues.

A LIRE en cliquant  ICI

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.