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vendredi 31 juillet 2020

Déjections humaines et détergents pétrochimiques : la CAPB mise au défi !

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BILLET DU 31 JUILLET

QUELLES PRIORITÉS POUR LE PAYS BASQUE ?

Deux des quinze vice-présidents désignés à la Communauté Pays Basque sont originaires du Sud Pays Basque (l'ancienne agglomération s'étendant de Guéthary à la Bidassoa, autrefois présidée par Peyuco Duhart).





La maire (PS) d'Hendaye Kotte Ecenarro, a en effet été élu lors de la première séance ce vendredi 31 juillet  deuxième vice-président ;
celui de Saint-Jean-de-Luz (LR) Jean-François Irigoyen a par ailleurs été désigné onzième vice-président.

Nous les félicitons et leur souhaitons la pleine réussite d'un mandat confronté à de nombreux défis.

Tous deux, nous apprend le website communautaire,  se verront attribués prochainement une responsabilité dans le cadre d'une délégation thématique par le Président Jean-René Etchegaray (Président de la CAPB, maire de Bayonne, UDI).


*

On est en tout cas très impatient de connaître les objectifs (et les moyens) que se donnera la Communauté, dans un contexte social et environnemental très difficile. Nous serons notamment attentifs à observer la capacité de l'intercommunalité à affronter les conséquences du dérèglement climatique (tristement illustré ce jour même par l'incendie de Chiberta) et à maintenir le dynamisme économique local. Les deux questions sont d'ailleurs liées, puisque la pollution des eaux de baignade est sans doute augmentée, non seulement par la croissance démographique et urbaine, mais encore par un régime des précipitations en mutation et que l'impact touristique de la question est évident.

A ce propos : une attaque en règle sévissait ce soir même contre les "déjections humaines" et autres "détergents" salissant les plages de "Biarritz" en particulier et du "Pays Basque" en général sur les médias sociaux, après la diffusion par la chaîne d'information LCI d'un article très alarmiste inspiré par l'association "Sepanso" et portant sur la qualité des eaux sur les plages de la côte Basque, mais aussi sur la présence de tensioactifs dans les embruns, le cheval de bataille des militants depuis quelques mois. Le problème de la pollution littorale, dont la journaliste auteur du billet juge impitoyablement que les élus "commencent [seulement] à prendre conscience de l'ampleur" (il serait temps ! si c'est vrai) est donc crucial, comme "le Nouvel Élan" l'avait signalé aux Luzien(ne)s dès l'hiver dernier.


Nous avions en effet pointé le problème durant la campagne électorale des Municipales et, comme nos lecteurs le savent bien,  montré l'urgence d'une action publique vigoureuse pour résorber les réseaux unitaires (ce qui ne pourra se faire que très progressivement) réclamant dans un premier temps avec Manuel de Lara la mise en conformité de la station d'épuration d'Archilua, pour commencer à nettoyer notre baie, ceci sans attendre que le problème des effluents soit réglé en amont.





Le temps de la polémique est désormais passé et des décisions ont été prises, qu'il faut avant tout veiller à mettre en application. Mais certains acteurs locaux croient bon, pourtant, de commenter aujourd'hui la publication de LCI pour se vanter d'avoir analysé de longue date toutes les problématiques (seuls ? c'est beau, l'omniscience !) et, surtout, pour mentionner les 30 millions d'euros votés en catastrophe par la CAPB pour faire accepter le PLU et pallier aux dysfonctionnements de la STEP d'Archilua. Ceux-là oublient apparemment avoir nié durant la campagne électorale la non conformité de ladite station d'épuration (comme la municipalité sortante, du reste) et risquent par dessus le marché d'attirer l'attention des médias nationaux sur la cité des corsaires, alors que c'est le sous-dimensionnement des bassins de rétention à Biarritz et à Bidart que LCI incrimine essentiellement.
  

jeudi 30 juillet 2020

ENFLURE DE LA POLÉMIQUE

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BILLET DU 30 JUILLET


Lors du conseil municipal du 7 février (le dernier de la mandature précédente) nous avions réclamé (les élus PS mais aussi Manuel de Lara et ses soutiens)  un moratoire sur les OAP. Parmi ces OAP, autrement dites "orientations d'aménagement et de programmation" il y avait notamment : le Surf Park de Quiksilver ! SUD OUEST jugeait à l'époque "plus modérés" que les nôtres les propos de P. Lafitte, qui demandait seulement - d'après le journal - une simple "étude d'impact" avant d'ouvrir à l'urbanisation des surfaces supplémentaires. Autant dire que certaines indignations récentes nous semblent de circonstance.


Comme prévu, les médias (qui ont sans doute peu d'autres informations locales à traiter en cette période de vacances) se sont penchés sur la dispute autour du "Surf Park" de Saint-Jean-de-Luz, ceci avec d'autant plus de gourmandise que la pétition hostile à la piscine à vagues semble trouver toujours plus d'échos auprès de signataires annoncés chaque jour plus nombreux...



LE REPORTAGE TÉLÉVISÉ DIFFUSÉ LE 28 JUILLET



Comme prévu également, nous constatons que la querelle ne déplaît pas forcément à la majorité municipale, qui se pose grâce à elle en défenseur de l'emploi et du développement industriel et touristique, et en partenaire des entreprises locales, M. le Maire dédaignant par ailleurs de s'exprimer dans l'arène médiatique (même s'il l'a fait en parlant à SUD OUEST le 29) sur un projet de nature privée et restant par conséquent "au dessus de la mêlée". 

Elle offre aussi une belle visibilité théorique au groupe Herri Berri, quoique France 3 n'ait pas jugé bon d'en mentionner le nom dans son reportage (encapsulé ci-dessus) ! la pétition du mouvement Abertzale luzien lui permettant de communiquer sur son positionnement "écologique" (dont nous avons quant à nous regretté qu'il n'ait paradoxalement pas permis des convergences entre les oppositions sur d'autres questions à notre avis plus urgentes).

Le principal absent des articles et autres capsules vidéo demeure à nos yeux BOARDRIDERS qui a visiblement choisi une (non) communication prudente sur l'extension de son Campus, une ambition portée depuis des années (car seule la modification du PLU est "récente" : qui provoque l'ire des associations de défense de la nature rassemblées dans le CADE, malgré la précaution prise par la Ville de classer davantage de terrains en secteur agricole dans le nouveau document d'urbanisme).

Plus étrangement, le comité local du parti macronien (LREM) a cru bon d'intervenir dans la polémique pour demander un "débat public" à la municipalité et pointer le flou sur les emprises au sol et les détails techniques du projet (et pour cause, l'entreprise n'a pas forcément, aujourd'hui, terminé son travail de conception ni - encore moins - rassemblé les capitaux nécessaires à un aménagement qui reste hypothétique). Mais aussi : pour suggérer que les emplois créés soient réservés aux Locaux ? l'animateur du comité luzien des Marcheurs encartés nous semblant vouloir faire de l'oeil tant à la mouvance verte qu'aux régionalistes. On sera attentif à son positionnement (pour l'instant, très peu explicite) sur le Projet Foch, l'opposition au dit projet étant de facto la victime collatérale de cette querelle, qui fait oublier le saccage annoncé du coeur-de-ville,  et sur la mise en conformité du réseau d'assainissement local. Des questions qui n'attendront pas, alors que la réalisation du "Surf Park" n'est probablement pas imminente, contrairement à celle de l'hôtel chic, des résidences de luxe et du parking souterrain géant prévus sur le port.


Quant à la @Gauche Luzienne, plutôt opposée par principe à ce type d'aménagement, elle avait regretté que l'arrêt de l'extension des surfaces urbanisées (demandé vainement, et sans le soutien d'Herri Berri [qui pourtant avait voté contre le PLU donc, tacitement, contre les OAP - note du 23/09] mais avec ses alliés du Nouvel Élan via la suspension des OAP donc de l'urbanisation hors agglomération) ne soit pas prononcé tant que le réseau d'assainissement ne serait pas au niveau des besoins existants ; elle constate le manque d'information concrète à disposition aujourd'hui sur la piscine à vagues de Saint-Jean-de-Luz (un fait d'ailleurs invoqué comme prétexte par certains pour s'élever contre le concept de parc aquatique) et comprend la défiance de ses adhérents à l'égard du projet. Mais elle ne se déterminerait définitivement, le cas échéant (c'est-à-dire si un "Surk Park" était bel et bien proposé sur le site de Jalday IV, un jour, et si elle se trouvait de retour au conseil municipal) qu'avec toutes les cartes en main. L'impact socio-économique mais aussi les performances et compétences de Quiksilver, qui s'est toujours montrée soucieuse du respect des normes environnementales et dont l'architecture du siège a remporté un prix d'excellence en ce domaine, devraient en effet être prises en compte et mises en balance avec les nuisances avérées, et la population être correctement informée plutôt que soumise à des flots de propagande et contre-propagande.




Ajouté le 22 août : 
Après France Bleu et Mediabask, et dans la foulée des publications de l'Association Surfriders, même Mediapart s'y met ! Le Maire en profite pour vanter la démarche (présentée comme) "vertueuse" de la Ville tandis qu'un militant prétend s'exprimer au nom du "groupe de gauche" (sic) Herri Berri !
Bref, la querelle ressemble bel et bien à une opération de com et fait perdre de vue le vrai débat, rationnel, que cette affaire mériterait de susciter.
DÉSINFORMATIONS ? La réunion entre responsables municipaux et cadres de Boardriders et Wavegarden bruyamment dénoncée...


Publiée par Gauche Luzienne sur Samedi 22 août 2020


vendredi 24 juillet 2020

AKOTZ : DES DIVERSIONS QUI FONT DES VAGUES (ARTIFICIELLES)

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BILLET DU 24 JUILLET
UNE VAGUE MÉDIATIQUE POUR NOYER LE DÉBAT ÉCOLOGIQUE ?

Certaine polémique nous semble assez artificielle quand d'autres questions restent pendantes et appellent la vigilance des citoyen(ne)s

UNE URGENCE PEU CONVAINCANTE
La diffusion récente d'une pétition hostile à l'implantation éventuelle d'une vague artificielle au nord de la commune rencontre ces temps-ci un certain succès sur la toile. Si nous ne blâmons pas les militant(e)s et nombreux sympathisants de la @Gauche Luzienne qui l'ont d'ores et déjà signée, nous nous interrogeons malgré tout sur le calendrier de cette opération médiatique, fondée sur une lecture présumée attentive du nouveau PLU, lequel plan rendrait (d'après SUD OUEST dans un article en date du 23 juillet) la création d'une piscine à vagues, éventualité discutée par ailleurs depuis très longtemps par la société Quiksilver, un peu "moins hypothétique" (?) aujourd'hui.
Tant l'attitude du cabinet du Maire, qui vante ostensiblement ce projet de Surf Park (un parc qui devrait plutôt, nous semble-t-il,  être défendu médiatiquement par ses promoteurs privés) que les manifestations hostiles (émanant le plus souvent de personnes de bonne foi, qui ont bien des raisons de trouver ridicule le concept) ne conduisent-elles pas à occulter d'autres débats plus graves et davantage dans l'actualité, sur le front de l'écologie luzienne, dans une ville encombrée comme jamais de véhicules motorisés ?

UN PRÉCÉDENT FÂCHEUX
Celles et ceux qui, parmi nos lecteurs, ont suivi de près la récente campagne des élections municipales, se souviennent sans doute d'une nouvelle jadis montée en épingle (à la veille du premier tour) portant là aussi sur le devenir du quartier d'Akotz (et non Chantaco, coquille corrigée le 27). Un tract, présenté comme anonyme par le quotidien local, attribuait alors, en effet, à la majorité sortante l'intention de déplacer la station d'épuration d'Archilua mais aussi l'aire réservée aux gens du voyage. Les réseaux sociaux s'étaient enflammés, leur avis avait été demandé aux personnalités briguant la mairie, et des élus locaux (de la majorité) s'étaient même risqués à attribuer publiquement la paternité probable de la "fake new" à telle ou telle opposition. Dans les faits, l'alerte n'avait rien d'anonyme mais émanait d'un riverain inquiet du zonage et des équipements prévus par le PLU, et la diffusion de cette "information" portant la signature de son auteur avait paru surtout servir, en fin de compte, la cause du Maire sortant, qui avait pu adopter la posture rassurante attendue par les habitant(e)s du quartier tout en feignant de subir des insinuations malveillantes et non assumées sur les réseaux sociaux. Ceci, d'ailleurs, sans s'engager aucunement sur le fond.

BIS REPETITA
Sommes-nous confrontés en ce mois de juillet au même type d'enfumage ? La possibilité d'une extension du campus Boardriders est bien inscrite dans le PLU (la firme prévoyant de longue date d'implanter un hôtel pour les guest stars qu'elle héberge habituellement dans tel ou tel établissement biarrot, mais aussi un centre de formation voire une piscine à vagues) mais il faut d'abord relever que ledit PLU n'a été voté que par la majorité de Droite - aucunement par les Socialistes ni par Manuel de Lara et Gaëlle Lapix-Ganet contrairement à ce que certains peuvent laisser entendre, notamment Mediabask qui omet de mentionner la date du conseil municipal ayant délibéré (le 7 février) pour ne retenir que celle du conseil communautaire du 22, et néglige de rendre compte des votes et de notre posture d'abstention
Si Manuel de Lara n'a pas voulu condamner par principe l'agrandissement possible de l'emprise occupée par la FTN, il n'a pas signé de chèque en blanc à cet égard mais expliqué tout au contraire durant les mois précédents le vote de mars 2020, comment, de son point de vue, la Ville devait accompagner le développement de l'emploi dans le respect des équilibres naturels, en conservant éventuellement la propriété du foncier plutôt qu'en la transférant au profit de fonds de pension et autres actionnaires parfois opportunistes. Surtout, il a justifié son vote final du PLU (en abstention) par le déficit de communication (et d'action) en matière d'assainissement. 

EAUX SALES
Le dossier de l'inadaptation des réseaux et de la STEP nous étant apparu comme très sensible et donc prioritaire, Manuel de Lara a bénéficié sur cette question du soutien total de la @Gauche Luzienne... mais pas de celui des Abertzale, qui ont soutenu devant l'opinion, comme J-F Irigoyen, que la station d'épuration locale était "conforme" - sans doute voulaient-ils dire, "calibrée" (tout en exprimant le souhait, lors du dernier conseil de la mandature précédente, comprenne qui pourra ! que "des travaux de mise en conformité" -sic- soient lancés).
Ainsi donc, brandir le chiffon rouge de la vague artificielle était (sciemment ou non) en février comme en mars dernier un  bon moyen de ne pas évoquer un autre dossier brûlant sur le plan écologique : celui de la piètre qualité des eaux de baignade.

PRIÈRES
On peut douter, quoique la municipalité et une partie de l'opposition en disent, que l'entreprise concernée ait les moyens et/ou l'intention de créer tout de suite cette fameuse vague artificielle sur la route d'Ahetze, que ce soit à court voire à moyen terme étant donné le contexte économique. S'opposer au projet n'a probablement guère de sens s'il n'est pas concrètement en train de se mettre en place, ce qui demanderait à être vérifié ! Mais, après tout, se déclarer par principe contre un tel aménagement n'est pas forcément répréhensible, tout au contraire, et peut permettre de prendre date.

Quoi qu'il en soit, nous prions les Luzien(ne)s de ne pas détourner leur regard d'opérations risquant d'impacter immédiatement l'environnement et dont on parle trop peu.
- C'est d'abord le projet de rénovation de l'îlot Foch. Les Socialistes assument d'avoir malheureusement perdu la bataille politique en amont mais espèrent que la population ne subira pas sans réagir le cycle de travaux dont tout annonce qu'il sera un désastre pour la ville. En ce qui concerne  leur opposition de principe au parking souterrain en bordure du port, ils se souviennent que Manuel de Lara, seul de tous les candidat, avait promis de l'arrêter (à tel point que lors du premier conseil municipal de la nouvelle mandature, Herri Berri a cru bon de préciser être  "contre" ce projet - avalisé quelques mois plus tôt sans grande réaction de sa part, puisque les Abertzale luziens avaient jugé comparable le silo de sept niveaux souterrains qui sera creusé sur le front d'eau à l'éco-construction aérienne et alternative proposée par le Nouvel Élan, tout de même beaucoup plus éco-compatible).
- C'est ensuite la nécessité urgente de recalibrer le système d'assainissement luzien, alors que la CAPB doit aussi agir pour prendre en charge les effluents des communes de la vallée de la Nivelle, dont l'explosion démographique est spectaculaire.



BILLET AJOUTÉ LE 26

En quoi nous, Socialistes, n'aurions-nous pas le droit (comme beaucoup d'autres,du reste ?) d'estimer que faire en ce moment de "l'agit prop" contre un projet de vague artificielle dont rien ne dit qu'il soit vraiment "dans les cartons" et dont les données techniques sont encore inconnues n'est pas forcément judicieux sur le plan du "timing" alors même que l'assainissement et le projet Foch paraissent être des questions plus urgentes sur lesquelles il faudrait mobiliser l'opinion  ? Bref, de juger que l'on peut si on veut signer cette pétition, mais sans perdre de vue que d'autres sujets plus prégnants doivent nous préoccuper ?

Ce droit nous est pourtant dénié par certains, 
dont les commentaires laissés sur notre page Facebook paraissent éclairants.





EXPLICATION DU FOND

Si nous proposions aujourd'hui à la signature une pétition contre l'installation d'une centrale nucléaire sur la plage des Flots Bleus, on nous objecterait naturellement (quoique l'on pense de la fission de l'atome comme source d'énergie) que l'installation de cette infrastructure n'y a jamais été envisagée (encore heureux). Mais il ne s'agit pas de cela, concernant la vague artificielle luzienne. Le projet n'est pas totalement imaginaire malgré son aspect à première vue surréaliste (puisqu'il s'agirait, rappelons-le, de faire du surf dans un bassin artificiel à quelques centaines de mètres de spots naturels permettant de le pratiquer dans l'Océan !).

La Ville a, en effet, bel et bien décidé d'inscrire dans son Plan Local d'Urbanisme (voté seulement par la majorité, ratifié ensuite par la CAPB) l'extension possible du campus Quiksilver (Jalday IV). Il n'y a guère à s'en étonner, les équipes municipales locales ayant pris soin depuis 1977 d'accompagner le développement économique des entreprises, notamment de celle-là, en réservant les terrains nécessaires à leurs agrandissements successifs  : avec pour résultat, incontestable, la création d'une zone d'emploi particulièrement dense à Saint-Jean-de-Luz Nord.

Herri Berri est dans son droit (que nous ne lui contestons nullement) quand il propose une pétition contre la possibilité d'un "Surf Park" sur la route d'Ahetze, la firme ayant rêvé de longue date d'ajouter un hôtel, un centre de formation et une piscine à vagues aux installations  jouxtant son quartier général européen. Mais les Socialistes Luziens sont également dans leur rôle quand ils invitent leurs sympathisants à signer s'ils le désirent cette pétition sans perdre toutefois de vue le fait que ladite vague artificielle ne semble pas être un projet près de se réaliser car aucun des acteurs privés concernés (même pas la société Wavegarden censée construire le bassin) ne la signale dans sa communication publique ! L'état des finances du groupe de glisse, les pertes d'emploi qu'il a subies et la nouvelle sensibilité écologique du public ne créent pas, par ailleurs, un contexte très favorable à ce genre d'entreprise, un rien datée, et peuvent nous laisser croire que le projet est de facto reporté aux calendes grecques sinon tout à fait abandonné - car nous croyons savoir que Boardriders ira au bout de son projet si la conjoncture économique le lui permet et travaille sur un bassin éco-compatible dont il conviendra de mesurer l'impact le cas échéant pour se faire une opinion fondée en raison. 

La @Gauche Luzienne a donc publié qu'elle redoutait  que la polémique entretenue en ce moment dans les médias par le cabinet du maire et les pétitionnaires sur le sujet de la très hypothétique vague artificielle de Jalday ne soit prématurée et débouche en réalité sur une opération d'enfumage (rappelant, entre autres séquences, la partie de cache-cache entre le Maire et HB à propos des déchets inertes il y a quelques mois) destinée à occulter d'autres problématiques plus urgentes : nous pensions à l'assainissement et au projet de rénovation de l'îlot Foch, voté malgré nous lors de la précédente mandature. Des dossiers sur lesquels nous souhaiterions que l'opposition soit virulente et déterminée, vu la gravité des sujets, et où la position du groupe Abertzale luzien interroge : l'un de ses membres vient en effet de censurer notre page Facebook et confirme à cette occasion que son mouvement approuverait le projet de rénovation Foch, mais pas le parking (sic). Le même internaute nous reproche par ailleurs de nous attaquer à Herri Berri plutôt qu'à la mairie, ce qui est amusant de sa part, cet homme (candidat sur la liste HB) ayant pris la peine de venir défendre la position du maire sortant dans une réunion publique du "Nouvel Élan", contestant à l'époque la pertinence de notre action contre la pollution des eaux de mer et niant notamment que la station d'épuration locale soit non 
conforme ! 


dimanche 19 juillet 2020

MANU L'A (PRESQUE) FAIT

BILLET DU 19 JUILLET 2020

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Manuel de Lara a su incarner un "Nouvel Élan" lors des dernières élections municipales. Si le frémissement de l'opinion n'a pas été suffisant pour lui confier la mairie et si le peuple a décidé de ne pas réélire les conseillers municipaux socialistes sortants, qui le soutenaient mais n'avaient pas pris place au tout premier rang sur sa liste trans-partisane, les citoyen(ne)s luzien(ne)s lui ont toutefois donné mandat d'agir en tant que principal opposant à la coalition conservatrice depuis longtemps au pouvoir (Herri Berri étant relégué au troisième rang des forces politiques locales). 


Il a, depuis, fondé le Centre Luzien et promis de diffuser bientôt les débats du conseil municipal (ce que la majorité refuse de faire malgré des demandes anciennes, portées notamment par la @Gauche Luzienne durant la mandature précédente).
Nous invitons les citoyen(ne)s intéressé(e)s à constater que, d'ores et déjà, une partie des fichiers audio est en effet accessible à tous sur le site de son association (cliquez sur l'image ci-dessus).

Ceci en attendant une capture vidéo et une transmission de meilleure qualité, qui serait cette fois assumée par la commune ? Il nous faut, en tout cas, le souhaiter.... Car les arguments des Socialistes en faveur d'une retransmission intégrale en ligne et en temps réel (la montée de l'abstention voire d'une désaffection manifeste à l'égard de la démocratie locale représentative) déjà explicités et développés publiquement par nous du temps de M. Peyuco Duhart, restent, malheureusement, plus que jamais d'actualité. N'importe quel maire qui prétendrait,  aujourd'hui, prendre en compte le silence massif des électeurs consultés en mars dernier sans donner tous les moyens aux habitant(e)s de se renseigner sur la gestion de leur ville, serait dans une posture fausse.


Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.