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17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

Politique : déshonneurs

 P O L I T I Q U E


 par la @Gauche Luzienne  - également sur Twitter et/ou sur Facebook

A LIRE
Notre publication la plus récente

Migrations et Justice : déshonneurs

La censure de la loi (anti) - immigation par le conseil constitutionnel fait aujourd'hui "l'effet d'un  camouflet" pour le gouvernement français, lequel voit 30 % du texte voté par l'alliance de toutes les droites, y compris les plus extrêmes, se faire retoquer ; sans doute était-ce une issue prévisible et  la vraie raison de la saisine du conseil par le Président lui-même,  qui pressentait devoir perdre la face. Mais les Droits des étrangers reculent malgré tout, du fait de la validation partielle de la Loi par un conseil des Sages très circonspect, pour ne pas dire timide. La Ligue des Doits de l'Homme a, suite à cette décision, évoqué la nécessité de conduire une "bataille culturelle " pour faire comprendre que "les étrangers ne sont pas un problème mais une richesse". Boris Vallaud, pour le PS, relève de son côté le "déshonneur de la censure" subie par Emmanuel Macron et constate qu'une mauvaise loi demeure". La Macronie "fanfaronne" pourtant, d'après Libération : car elle aurait sauvé ce qu'était sa loi dans son état initial ; pour les amis de Gérard Darmanin, seuls les amendements de LR (soutenus par le RN) auraient été supprimés ! Nos députés du Pays Basque, qui ont pour trois d'entre eux voté la Loi, sont donc, en toute logique, très heureux.

Au même moment, la Cour Internationale de Justice se montre tout aussi prudente que le Conseil Constitutionnel en ne se prononçant pas sur l'accusation de "génocide" portée par la République Sud-Africaine à l'encontre d'Israël. La CIJ enjoint cependant Tel Aviv à "prendre toutes les mesures.. pour prévenir et punir l'incitation directe et publique à commettre le génocide" et à "empêcher les actes" relevant de cette imputation. Une décision historique alors que l'état hébreu et les États-Unis espéraient que l'Afrique du Sud serait purement et simplement  déboutée. Israéliens comme Palestiniens et Sud-Africains se sont officiellement et paradoxalement réjouis de la décision (dont la portée morale dépend beaucoup de son interprétation, mais qui, en pratique, ne change rien, malheureusement, aux souffrances des civils de tout bord, et notamment à celles des Gazaouis). Que la cour réunie à La Haye n'ait pas exigé l'arrêt des combats aurait sucité le "soulagement" en Israël, où le premier ministre a déclaré que le simple fait d'accepter de débattre de l'accusation de génocide entâchait la CIJ d'une "honte qui ne sera pas effacée durant des générations". 'Éthique et morale' sont apparemment à géométrie très variable, sous quelque latitude qu'on se situe.

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AUTRES PUBLICATIONS

Tous les billets de la page 

ÉLECTIONS

élections sénatoriales du 24 au 29 septembre

La gauche (socialiste-écologiste-communiste) n' avait fait liste commune que dans une quinzaine de départements pour ce scrutin indirect. Elle atteint presque son objectif -a priori optimiste- d'obtenir 100 sénateurs gagnant en tout 99 sièges répartis dans les trois groupes alliés (contre 91 avant le vote) et remporte notamment huit des douze sièges à pourvoir à Paris. F. Espagnac est également brillamment réélue dans les Pyrénées Atlantiques.
Un baume sur le coeur dans un contexte de fortes tensions au sein de la NUPES (union populaire dont le destin ne semble plus assuré mais qui avait eu le mérite de rassembler et de dynamiser le vote progressiste en juin de l'année dernière)

élections législatives / 12 et 19 juin 2022 : demandez le programme... de l'Union Populaire (NUPES)


Voir dans les ARCHIVES en bas de page : UN MAIRE AMER (une nouvelle agression contre un opposant Luzien) - UNE MAJORITÉ DE CIRCONSTANCE (le pluralisme de la majorité municipale moqué par l'association RamDam6440) - ABSENCE ET GRAND COEUR MALADE (le défaut de candidature socialiste dans notre canton, et beaucoup d'autres) -  LE BON BILAN D'ALAIN ROUSSET - Nos enfants et ceux des autres : appel à voter à gauche aux régionales - Les résultats 

Désunie, la Gauche n'a pas été capable d'incarner une alternative crédible à Macron et, pire encore, laissé le champ libre aux extrêmes, de plus en plus haut dans les derniers scrutins présidentiels.

Unie, elle donne une chance  aux Français(e)s d'inverser la tendance.

Certains persiflent et moquent un accord de façade. Reste qu'une plateforme commune a été présentée, 


élection présidentielle / 10 et 24 avril 2022

20 JANVIER 2021

RÉUNIR LA FRANCE

Le programme de la candidate socialiste est disponible ; il peut être téléchargé facilement.

LIRE LES PROPOSITIONS DE NOTRE CANDIDATE : ICI


12 JANVIER 2021

UN CLIC POUR DES SOUHAITS DE BONNE ANNÉE :

MESSAGE DE LA CANDIDATE SOCIALISTE



12 SEPTEMBRE 2021

HIDALGO ET LES AUTRES CANDIDATS DANS LA DANSE

Ce sont les adhérents du PS qui choisiront le candidat du parti après avoir désigné, dès le 16 septembre, le premier secrétaire et dirigeant de notre parti, attaché à un programme de réforme social-écologique pour une société plus moderne et solidaire.




La confirmation de la participation d'Anne Hidalgo (qui vient de prendre la parole en ce dimanche) donne davantage d'intérêt à la compétition interne qui s'annonce, mais aussi plus de crédibilité aux combats à mener ensuite, pour obtenir que le peuple impose une alternance. Car il y  pléthore de candidatures pressenties ou déjà proclamées en dehors du PS et le rassemblement de toutes les énergies à Gauche n'ira pas de soi. Il est pourtant indispensable pour l'emporter dans un scrutin majoritaire qui bipolarise naturellement l'opinion. 


élections régionales et départementales de Juin 2021

28 JUIN 2021

LES RÉSULTATS : LA GAUCHE VICTORIEUSE à SAINT-JEAN-DE-LUZ

Au second tour des élections régionales 2021 à Saint-Jean-de-Luz, le socialiste Alain Rousset arrive largement en tête avec 31,61% des voix, dans une commune réputée "de droite" où son score est malgré tout atténué par rapport à la moyenne de ses résultats locaux (la liste PS-PCF et alliés pèse en effet plus de 42% dans le département). 

Il est suivi par Geneviève Darrieussecq avec 18,99% des voix (laquelle arrive par ailleurs bonne dernière à l'échelle de la région entière) ; mais cette dernière devance de quelques voix seulement l'écologiste Nicolas Thierry, crédité de 18,82%. Puis viennent les listes LR (Nicolas Florian : 17,84%) et RN (Edwige Diaz : 12,74%). Le RN est ici "dans les choux", contrairement à ses résultats globaux (seconde position en Nouvelle Aquitaine). Ces résultats sont bien étonnants : ils donnent en effet, malgré ses divisions,  la gauche gagnante à Saint-Jean-de-Luz (PS-PCF et alliés, EELV)  avec 50 % des suffrages exprimés... contre une droite (y compris les centristes) à 38 points.

Le bilan du scrutin départemental à Saint-Jean-de-Luz est tout aussi intéressant. Le binôme représentant la majorité conservatrice (Force 64) l'emporte nettement, comme prévu, mais au second tour, les abertzale étant parvenus à le mettre en ballotage ; encore ledit duo (Alzuri-Arribas) ne réalise-t-il qu'une performance somme toute modeste, avec 56 % des voix, quand EH Bai! glane 44 % des suffrages (près de 53% à Ciboure). Très au dessus des niveaux obtenus par les "régionalistes" lors des dernières municipales (l'effet "Herri Berri", arrivé seulement troisième dans la cité des Corsaires lors du dernier scrutin municipal, a donc probablement joué en défaveur du binôme abertzale, qui se trouve relégué six points au dessous du total des gauches régionales dans notre commune).

Un paradoxe, compte tenu que les abertzale se sont récemment emparés des thèmes environnementaux (prenant notamment position contre le parking public Foch, après avoir longtemps adopté une posture accommodante vis à vis de la rénovation de l'îlot dans son ensemble, que nous avions du combattre avec d'autres alliés) et qu'ils portent depuis des années des propositions intéressantes pour faire face à la crise du logement. Hissés à un résultat sans précédent, ils n'ont pour autant pas pu rassembler tous les Luziens de gauche, alors que c'était, ici, le seul moyen pour espérer gagner. Mais, comme le note Mediabask, ils font un bon résultat, avec à peu près le même nombre de voix d'un tour à l'autre.

Plus mobilisés que dans le reste du pays, les citoyen(ne)s luzien(ne)s ont cependant été beaucoup moins nombreux à faire le choix de se rendre dans l'isoloir qu'à rester chez eux. Un contexte qui interpelle (après l'échec du dernier scrutin municipal, également boudé par une majorité des électeurs) et qui minore la portée des résultats décrits plus haut, nous laissant d'ailleurs le regret que le PS n'ait pas eu de candidats aux départementales dans le canton de Saint-Jean-de-Luz. Ceci d'autant plus que de mauvaises nouvelles sont venues d'Hendaye et Bayonne

A lire : les résultats officiels publiés par la Ville sur son site.


21 JUIN 2021

LA GAUCHE EN TÊTE DU SCRUTIN EN NOUVELLE-AQUITAINE, LA DROITE MISE EN BALLOTAGE A SAINT-JEAN-DE-LUZ 

Certains, au lendemain de la manifestation du 18 contre le parking public prévu par la Ville sous l'avenue de Verdun, prêtaient à mots couverts à Jean-François Irigoyen l'intention de brandir un succès électoral éventuel de "sa" majorité aux éléctions départementales en guise de nouveau blanc-seing donné à sa politique d'urbanisme en général et au projet Foch en particulier. Si l'on ne prête qu'aux riches, la démarche, dont rien n'atteste la consistance, eût été osée, de notre point de vue. D'abord parce qu'un succès de la paire Arribas-Alzuri aurait du beaucoup plus aux qualités des deux candidats titulaires qu'au renfort du  maire luzien. Ensuite, parce que le canton de Saint-Jean-de-Luz n'est pas exactement la commune, et qu'à cette échelle territoriale-là, parier sur une victoire dès le premier tour était hasardeux.


La preuve : c'est que le binôme Etcheverry-Ainchart / Larrasa, mandaté par EH Bai! est parvenu à mettre en ballotage la droite locale. Une belle performance, en l'absence (déplorée - voir à ce sujet notre billet en date du 14 mai, plus bas sur cette page) de toute proposition de la part de la gauche réformiste, si l'on veut bien considérer l'expérience et le réseau des candidats LR-Force 64, du reste placés assez largement en tête. Les quatre protagonistes bénéficient de l'ancienneté de leur ancrage local et seront départagés par le Peuple le dimanche 27. Avec quelque possibilité de surprise, si l'on considère le niveau d'abstention, très considérable, observé hier. Au niveau régional, Alain Rousset vire largement en tête (flirtant avec les 30%) et l'ex Front National est contenu. Une alliance de la gauche avec les Verts est annoncée par les observateurs, tandis que la macronie du Sud-Ouest (liste Darrieussecq) se tournerait sans état d'âme vers la Droite traditionnelle (Florian) pour amortir sa contre-performance. On verra mardi ce qu'il en sera de ces supputations.


Mais il reste que tout ceci n'a pas intéressé plus de trois à quatre électeurs sur 10 : la question de la crise démocratique devient épineuse.

 9 JUIN 2021 

NOS ENFANTS ET CEUX DES AUTRES

Un sondage récent annonce que le parti de Mme Le Pen pourrait arriver en tête du premier tour des régionales en Nouvelle-Aquitaine. L'occasion de rappeler à tou(te)s les citoyen(ne)s leur responsabilité : voter ou s'abstenir, c'est en effet participer, quoi qu'on en ait, à la victoire ou au plus au moins bon score des candidats.  


Les sondeurs croient pourtant à la victoire finale de la liste sortante emmenée par Alain Rousset, fort de son bilan en matière de développement économique, notamment, et premier président de l'histoire de la Nouvelle-Aquitaine, qui demeure très désireux d'amorcer de nouveaux projets au cours d'un mandat supplémentaire.  Reste que le score potentiellement élevé du RN interpelle, d'autant qu'il est donné comme probablement encore supérieur dans presque toutes les régions françaises, et est corrélé par les commentateurs au taux d'abstention, qui risque d'être lui aussi très haut.

Faut-il s'étonner, alors que, du fait des restrictions sanitaires, la campagne ne s'est pas déroulée normalement, dans une France à bout de nerfs où les incivilités se multiplient (au point qu'on a même giflé récemment.. le chef de l'État !) et alors que beaucoup trop de responsables politiques tentent d'instrumentaliser les faits divers et d'attiser les haines voire les rumeurs complotistes ? Quand ils ne distillent pas quelques rumeurs destinées à nuire à la bonne réputation de leur adversaire (voir notre billet du 5 juin, dans la même page).

Ici, le télescopage des élections départementales et régionales donne lieu, sur nos panneaux, à des rapprochements improbables, entre des slogans qui peuvent décourager certain(e)s de nos concitoyen(ne)s à se sentir légitimes dans leur propre pays : c'est ainsi qu'un parti affirme aux gens vouloir penser "d'abord à vous" tandis qu'un autre dont les intentions sont pourtant toutes différentes, promet un peu maladroitement de "loger nos enfants". Pour les Socialistes, les enfants des autres méritent également toute l'attention des responsables et il n'est pas recommandé de flatter l'égoïsme des électeurs. Si vous partagez vous aussi ce sentiment, n'oubliez pas d'aller voter pour  la liste de gauche conduite par Alain Rousset (PS et PCF entre autres) aux élections régionales.


5 JUIN

UN MAIRE AMER

La rubrique "Brouillarta" de l'édition du Samedi 5 juin du journal local est l'occasion de nouveaux règlements de comptes entre M. le Maire et certain élu de l'opposition municipale, par ailleurs candidat, comme J-F Irigoyen, aux prochaines élections départementales.

La gazette révèle que le maire est "courroucé" (air connu) et que l'élu abertzale Peio Etcheverry-Aïnchart, rangé arbitrairement par le premier magistrat luzien parmi les "donneurs de leçons" contre lesquels il s'aigrit, aurait paraît-il "transformé son garage en chambre d'hôtes en 2015" ; un ange est, dit-on, sans mémoire, mais le candidat LR lui, consigne tout, bien au contraire, même les rumeurs... et en accable son adversaire politique ! Le journal nous apprend par ailleurs que le même élu d'opposition luzien possèderait un appartement à Hendaye (on est bien heureux pour lui) et "qu'il le loue à des prix inférieurs au marché". S'agit-il dans l'esprit du journaliste d'insinuer qu'il y aurait là une bonne action (censée en compenser une moins bonne) ? La manoeuvre manquerait pour le moins d'élégance. Qui a, d'ailleurs, jugé opportun de s'enquérir du patrimoine de l'élu et l'a invité à le publier ? No Sé ! Mais là où SUD OUEST évoque "une peau de banane" nous croyons sentir l'odeur un peu rance... d'une boule puante ! Dont Peio Etcheverry-Aïnchart est la victime, d'autant plus injustement que l'exigence d'une politique du logement plus équitable a toujours été au coeur de son action. 

Et pourtant, J-F Irigoyen et P. Etcheverry, en principe, s'aiment bien. Du moins l'élu abertzale, policé, reconnaissait-il ouvertement les qualités de son adversaire politique sur le site de RamDam 6440 (tout en déplorant par ailleurs - il ne croyait pas si bien dire - que les capacités de dialogue du premier magistrat semblassent décroître au fil du temps !) dans une publication datée du 5 mai. La confidence était rapportée par Jean-Yves Viollier - lequel parlait de "démocratie apaisée" pour décrire l'ambiance luzienne - en marge d'une longue interview recueillie par  François Berland,  plutôt très favorable au maire. Le dit maire y défendait en effet le projet Foch en choisissant d'écarter d'un revers de main les arguments d'Herri Berri (sans répondre du tout, du reste, aux objections, peut-être plus consistantes, venues d'autres horizon), et vantait le futur réseau cyclable de sa ville (en attendant, la voie du boulevard Victor-Hugo reste toujours très dangereuse). Le moins que l'on puisse dire c'est qu'il use parfois, sous le coup de la colère, de procédés peu amènes (après le dénigrement de la ligne politique, celui des personnes).

Note ajoutée le 28 juin : on aurait pu croire que l'incident était clos, c'était mal connaître le caractère vindicatif des candidats de la Droite locale revenus à la charge récemment et auxquels Peio Etcheverry-Ainchart répondait publiquement et par voie de presse le 25 juin.

19 MAI

UNE MAJORITÉ DE CIRCONSTANCE

C'est le blog de l'association RAMDAM 6440, bien connue des citoyen(ne)s et des élu(e)s locaux - lesquels ont appris "à faire avec les klaxons" qu'elle a pris pour habitude de décerner en grande pompe aux dirigeants les moins dévoués et les plus intéressés - qui l'affirme : l'ambiance tournerait à l'aigre au sein des droites luziennes, rassemblées jadis dans un cartel improbable au bénéfice de J-F Irigoyen, réélu maire dès le premier tour en 2020.

Il ne s'agirait pourtant, juge le dit blog, que d'une "majorité de circonstance" (il est vrai que le maire de Saint-Jean-de-Luz est encarté chez LR, mais que certains membres de son équipe se réclament d'autres formations de Droite et du Centre - et jusqu'au PNV) et le site satirique estime que la cohésion de l'équipe municipale "se fissure" à l'occasion des élections régionales. Car "le maire va activement soutenir la liste LR conduite par Maïder Arostéguy", alors que "sa seconde adjointe, Nicole Ithurria devrait figurer en numéro 5 sur la liste LaRem-MoDem-UDI". 

L'on ne sait pour notre part ni si les relations interpersonnelles au sein de l'Exécutif communal sont réellement menacées ni jusqu'où s'étend exactement l'oecuménisme du parti conservateur gérant Saint-Jean-de-Luz ! On voit seulement que cette Droite a su débaucher tel cadre juvénile issu de LaREM ; mais nous n'avons pu sonder les coeurs de ce "marécage" mal défini formant le gros des troupes élues, parmi lesquelles on trouve de tout, et même une ancienne de la liste de Gauche formée en 2014 ! 

Nous constatons du moins que l'homme à la barre n'est pas encore, à l'évidence, considéré comme un rassembleur incontesté, ce qu'était a priori, pour son camp, son prédécesseur, voire la devancière de ce dernier.

14 mai

ABSENCES ET GRAND COEUR MALADE

Les socialistes ne seront pas représentés dans cinq des douze cantons basques à l'occasion des futures échéances ; c'est dire qu'ils ne risquent pas de "rafler" le département des Pyrénées Atlantiques, où la Droite (appuyée par le centre-droit) était déjà très largement majoritaire en 2015 - avec 32 sièges contre 22 à l'opposition de Gauche (source : "La Gauche désunie", article de SUD OUEST publié le 12 mai). Nous devons présumer qu'un tel "vide", que la nature a en horreur, devrait profiter à certaines forces qui auront su, elles, se préparer au scrutin des 20 et 27 juin prochains. 

L'inconnue de cette élection réside probablement, en terre basque, dans les résultats des verts d'EELV et des abertzale d'EH-Bai!  parfois unis (au niveau municipal) mais pas toujours alliés dans les cantons, et qui nous semblent résider sur des planètes bien différentes quand il s'agit de penser à l'échelle de la Région. Leur captation plus ou moins réussie de l'ancien(?) électorat du PS pourrait avoir un impact sensible et nourrir nombre de commentaires. A cet égard, les chiffres de l'abstention et de la participation seront également scrutés de près.

Grande comme le Portugal, la Nouvelle-Aquitaine fait par ailleurs figure de laboratoire politique au plan hexagonal. C'est plutôt la Droite qui y apparaît divisée aux yeux des observateurs (encore que huit listes se présentent, et qu'aucune Union de la Gauche n'a été possible, les Insoumis et les Verts, alliés au NPA, préférant faire cavaliers seuls). Le RN, en embuscade, ne focalise pas l'attention des médias ni des acteurs politiques (au contraire de ce qui se passe dans certaines régions à l'Est de la ligne "Le Havre-Marseille"). Il pourrait pourtant créer la surprise, certains sondeurs le plaçant au coude à coude avec le PS au premier tour. Alain Rousset reste crédité d'un bilan très honorable par les sondés et fait encore figure de vainqueur probable.

De quoi mettre un peu de baume au coeur des militant(e)s Luzien(e)s, très désappointé(e)s de devoir constater que leur canton fait partie de ceux tombés en déshérence à gauche. La section de Saint-Jean-de-Luz était prête, de son côté, à proposer des noms pour constituer "le carré magique" nécessaire de candidats (un binôme titulaire, un autre de suppléants). Mais, s'agissant d'un scrutin départemental, elle ne pouvait que prendre sa part et non se substituer à l'ensemble du canton. Force est de constater que le PS du Pays Basque, s'il incarne toujours une exigence de justice sociale et peut remporter des victoires locales ou participer avec grand coeur à l'administration de la Région, est encore malade... ou convalescent.


21 avril


ALAIN ROUSSET 

LES SOCIALISTES DÉFENDENT LEUR BILAN RÉGIONAL 

et soutiendront la candidature d'Alain Rousset.  Lequel rappelle que la nouvelle Région Aquitaine (ou plus précisément la région Nouvelle Aquitaine) n'a que cinq ans d'existence. Même s'il pense qu'un approfondissement de la décentralisation eût été préférable à l'extension territoriale décidée sous le précédent quinquennat présidentiel, le chef de l'Éxécutif régional assume la politique mise en oeuvre et constate que la fusion a été une réussite, malgré les réticences initiales en Limousin, Poitou et Charentes.

Défenseur d'une ligne social-écologique et promoteur du rail, le Président néo-aquitain aura sans doute plaisir à constater le consensus existant en Pays Basque autour du projet de retour de la Palombe Bleue. Jadis ringardisés, les usagers militant pour la réimplantation des trains de nuit et autres systèmes d'automobiles embarquées sont enfin perçus pour ce qu'ils sont : des précurseurs, aujourd'hui rejoints par l'ensemble des politiques locaux.


Quant à la LGV, dont SUD OUEST se complaît à rappeler aujourd'hui que le Président Rousset est "toujours partisan" nul doute que c'est bel et bien l'intérêt du Pays Basque de disposer d'une liaison rapide le reliant à la métropole de Bordeaux, même si  le tracé exact du "fuseau" initialement dessiné sur la côte basque (pour se plier aux ambitions des décideurs d'Hegoalde) mérite réflexion. Il est curieux, à cet égard, d'entendre d'autres candidats à la présidence néo-aquitaine négliger d'évoquer la liaison avec l'Espagne mais se faire les chantres exclusifs  d'une LGV Bordeaux-Toulouse qui, si elle devenait prioritaire, le serait probablement au détriment de l'antenne Gironde-Pyrénées.


Précision ajoutée le 14/05 : c'est fait ! L'État confirme qu'il subventionnera la LGV Bordeaux-Toulouse. Tant mieux pour le désenclavement de l'autre grande métropole du Sud-Ouest et pour la qualité des relations entre la Gironde et la Garonne. Mais voilà qui risque d'enterrer la ligne vers la frontière espagnole, pourtant nécessaire et sur laquelle Paris et Madrid s'étaient accordés. Las, si les Basques de France ne souhaitent pas que cette liaison se fasse au détriment des paysages et de l'équilibre naturel de la nébuleuse périurbaine littorale (une liaison Dax/Pampelune directe serait sans doute mieux acceptée moyennant des précautions quant à la qualité de la construction ?) ceux d'Espagne réclament une connexion à Béhobie pour se raccorder à leur fameux "Y basque".

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