A C T U A L I T E S

AGENDA * ATELIER-DÉBAT DE LA GAUCHE LUZIENNE LE 18

18 septembre La restitution des réponses formulées au questionnaire "Saint-Jean-de-Luz : qu'en pensez-vous ?" sera l...

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mercredi 2 avril 2025

on ne PASS plus !

On vient d'apprendre la suppression du PASS ROCADE à compter du  2 mai,  lequel permettait aux usagers abonnés au service de prendre l'A63 à moindre coût et allégeait l'impact financier subi par les particuliers empruntant l'autoroute dans le cadre de mobilités domicile-travail, entre Ondres et Biriatou.




La mesure était financée par la collectivité territoriale et non par le concessionnaire, toujours soucieux de faire des profits. Elle n'était donc pas très morale, ni même très appropriée, si l'on en juge par les révélations de la presse locale, qui mentionne une dépense annuelle de 200 000 euros (une paille !) au bénéfice de (seulement !) 1000 abonnés. Au bout de cinq ans de subvention, dans le cadre d'un système très favorable aux intérêts du gestionnaire privé de la voirie à grand gabarit desservant la côte basque, le syndicat des mobilités a donc sifflé la fin de la récréation.

Constatons que, si l'Agglomération ne sort pas grandie de cette expérimentation, n'ayant pas su négocier jadis avec VINCI pour lui imposer un dispositif attractif, répondant aux vrais besoins des navetteurs, les automobilistes du Pays Basque sont pourtant perdants eux aussi (les anciens  utilisateurs du PASS comme les abonnés ULYS, dont le prix va augmenter, d'après le site d'information "ICI").

On notera par ailleurs que c'est notre maire qui, président du syndicat des mobilités, a parrainé jadis cette malheureuse initaitive (annoncée à grands sons de corne, à l'époque, par M Etchegaray en personne) comme il a couvert de son autorité la demande de son abrogation. La @Gauche Luzienne a du mal à suivre la cohérence de sa politique et de celle de l'Agglo, laquelle a bien du mal à remplir ses autobus.. mais n'y parviendra pas en punissant les conducteurs. 

La CAPB ferait mieux d'agir pour améliorer leur qualité (on a récemment souligné quelques uns des problèmes du réseau Txik-Txak et déploré notamment l'articulation incommode entre les deux lignes 3 et 4 sur un trajet qui aurait du être "express" et sans rupture de charge, mais qui se révèle à l'usage long et parfois très inconfortable, faute de voies en sites propres et par l'effet de la multiplication des ronds-points, et des bouchons) ; il faudrait aussi évoquer le vieillissement du parc de véhicules et son inconfort relatif (certains autobus sont plus spartiates que d'autres, mais la plupart des gens sont conciliants à cet égard, les usagers demeurant parfois dans le ravissement de simplement disposer de tranports en commun, ceci tant le retard local en la matière était devenu une cosntante dont on s'accomodait tant bien que mal !). 

Oserons-nous rappeler que, par ailleurs, un échangeur nous a été promis à Chantaco, pour ce qui concerne la rocade gratuite devant permettre le contournement de l'agglomération luzienne ? (M Irigoyen avait appelé en renfort M Casteix, alors premier ministre, pour ranimer ce "serpent de mer " mais les annonces, comme d'habitude, n'ont été suivi d'aucun effet). Notre ville reste donc encombrée de voitures, sans motif ni raison ; pire, sa principale artère est devenue une sorte de cul-de-sac, parfois déserté, mais sinon très embouteillé (c'est l'un ou l'autre, pas de juste milieu)  conduisant vers un parc automobile en partie submersible  qui, l'été, draine des milliers de véhicules vers le centre sans forcément pouvoir tous les recevoir... On ne passe plus, décidément : il faut supporter d'être arrêté au goulot d'étranglement, c'est-à-dire en amont de l'hôtel bâti sur la place Foch (pour moitié ou presque sur du foncier cédé par la ville) voire juste après. 

Réunion de la @Gauche Luzienne le 3 avril à partir de 16 heures 30...

écrivez-nous (gaucheluzienne@gmail.com) si vous voulez participer à nos débats, adhérer au PS et/ou soutenir notre action locale pour une alternative aux dépenses incohérentes, au copinage et au conservatisme entretenus par la commune et l'agglomération

jeudi 26 décembre 2019

TOTAL RECALL AUX RÉCOLLETS

BILLET DU 26 DÉCEMBRE 2019
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Côté discrétion, c'est raté ! L'annonce aurait pu passer inaperçue - car faite entre les deux réveillons - de l'ajournement du projet d'aménagement du CIAP (centre d'interprétation et d'animation du patrimoine). 

PROMOTION D'UNE ANTICIPATION
Mais elle va forcément faire le "buzz" puisqu'elle est assortie de jolis dessins et de promesses vantant un équipement dont les sortants n'ont pourtant pas été en mesure d'initier les travaux. J-F Irigoyen en est donc réduit à faire la publicité des "non réalisations" de son mandat alors qu'il avoue ne pas savoir quand dans le futur (ou dans un passé alternatif) elles pourraient se réaliser concrètement ! Le journal est bien gentil de marquer son étonnement par un simple point d'interrogation, sans faire aucun commentaire désobligeant.




UN RENONCEMENT DE PLUS
Une chose est claire en tout cas et ce genre d'annonces devient une manie : le chantier de rénovation de l'ancien couvent sur la presqu'île reliant les deux villes de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz va subir un (très) gros retard. Il est différé à la mandature ultérieure par les sortants, dépassés, qui n'ont pu produire par ailleurs aucun plan de financement sérieux de leurs projets sur l'îlot Foch, à Harriet Baïta ou en matière d'organisation de congrès. 
La requalification des Récollets est donc ajournée, comme l'avait été, déjà, l'aménagement du fort de Socoa - dont on a pu même lire que le centre de formation universitaire était reporté aux calendes grecques, du fait de l'hostilité du maire de Saint-Jean-de-Luz (et ceci au grand dam de son homologue cibourien).

UNE COOPERATION DECEVANTE
Nos lecteurs et lectrices comprendront dans ces conditions notre scepticisme relatif à l'égard du syndicat de la baie, dans lequel certains feignent de voir une solution d'avenir en fait de coopération intercommunale, mais qui n'est pas forcément l'outil performant ni l'instance paritaire que les citoyens aimeraient voir œuvrer pour valoriser les héritages culturels de notre région.

UN LABEL QUI SE MERITE
Le report dans le temps de la construction d'un centre d'interprétation du patrimoine, puisque c'est de ce projet qu'il s'agit, pourrait poser problème. C'est sans doute ce pourquoi J-F Irigoyen PROMET aujourd'hui dans SUD OUEST la réalisation des travaux après l'été 2020, tout en précisant que "c'est lui qui le dit" mais qu'on n'a aucune certitude (sic) et que la parole de l'actuel Président du syndicat ne vaut donc pas engagement formel (re-sic).
La mise en place d'un CIAP est en effet l'une des conditions du maintien de la labellisation "Arts et Histoire" et certaines collectivités ont d'ailleurs tout récemment fait le choix, en Béarn par exemple, de renoncer au dit label en raison du coût de construction faramineux de leur centre d'interprétation. 
Telle n'est pas l'intention des élus autour de notre baie, qui ont déjà englouti d'importants investissements mais en sont à accuser les prestataires d'être trop chers. Disons le crûment, peut-être nos décideurs ont-ils vus trop petits ou bien ont-ils été légers dans la phase des études préliminaires, s'ils s'avèrent incapables de trouver preneurs quand ils en sont à proposer des marchés aux professionnels du bâtiment ? 
Il faut aussi se souvenir que le label Arts et Histoire n'a été octroyé aux deux cités jumelles de l'estuaire de la Nivelle qu'à la condition d'associer le pays alentour. Or, rien n'a encore été fait à cet égard, qui aurait peut-être permis de réunir de nouveaux acteurs et les fonds correspondants. Mais l'exécutif Luzien, chez lui au syndicat, dont il assure tout à la fois présidence et vice-présidence, n'a pas saisi l'intérêt d'une démarche plus globale !
Il n'a pas commenté non plus la proposition récente (datée du 5 décembre) de J-F Larralde, bien connu dans le monde associatif, d'entreprendre des démarches en vue d'une inscription au patrimoine de l'UNESCO.
Des retards et un silence paradoxaux de la part d'une majorité prompte à prôner la valorisation tout autant, voire davantage, que la protection, et qui ne peut ignorer les retombées touristiques probables d'une reconnaissance confortée du patrimoine local.

Une piste à creuser d'autant plus que sa politique de préservation du potentiel balnéaire de la baie est devenue moins crédible. 


samedi 23 novembre 2019

COUP DE TABAC SUR SOCOA : QUAND LE MAIRE DE CIBOURE DESESPERE DE L'AGGLO ET... DE J-F IRIGOYEN



Billet du 23 novembre 2019



VENT MAUVAIS
C'est Guy Poulou (cité aujourd'hui par SUD OUEST) qui le dit : Jean-François Irigoyen "ne souffle pas en faveur" du projet de pôle universitaire sur le site du fort de Socoa. 
Autant dire qu'il exhale un vent mauvais et tout à fait contraire. Pour quelles bonnes raisons ? 
Aucune, d'après le Maire de Ciboure qui considère en effet que l'hostilité du premier magistrat luzien est due au fait que Manuel de Lara est "candidat aux municipales de Saint-Jean-de-Luz". 
Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'élu de la rive Sud de la baie n'apprécie pas que le projet "Ocean Lab qu'on lui avait promis soit resté dans les cartons" de la CAPB. Et qu'il ne trouve pas d'explication rationnelle à ce délaissement, dont il importe de noter au passage qu'il est antérieur à la sécession de Manuel de Lara et non consécutif à celle-ci, contrairement à ce qu'il laisse entendre.
Il était temps de toute manière que le Maire de Ciboure s'exprime, puisque l'on avait parfois eu l'impression, ces derniers temps, d'une annexion du fort, sinon du quartier, de Socoa,  à la commune de Saint-Jean-de-Luz, tant l'Exécutif municipal Luzien semblait y décider de tout, sans grands égards pour le partenaire Cibourien (posture suscitant chez l'observateur que nous sommes un sentiment de gêne - que l'on éprouve aussi, parfois, au Syndicat de la Baie : où la présidence comme la vice-présidence sont détenues par deux élus du même bord - comprenez : Luziens).

TRAHISON DU PROJET DE PEYUCO DUHART
"Inquiet et déçu", Guy Poulou ? Qui ne le serait à sa place ? 
L'ensemble des maires du versant Sud, autrefois regroupés dans la communauté de communes présidée par Peyuco Duhart, peuvent en tout cas constater que la liquidation de la société publique locale censée piloter le projet (SPL dont ils étaient actionnaires) débouche de facto sur un abandon par l'Agglomération Pays Basque. 



Le pôle universitaire international lui même, dont J-F Irigoyen faisait encore tout récemment mine d'annoncer l'ouverture en 2022, est aujourd'hui remis en cause par lui, et "renvoyé aux calendes grecques" (comme le souligne le journal local) au prétexte que le projet  de réunir les universités de Bordeaux et Bilbao ne serait "pas finalisé". Hypocritement, J-F Irigoyen feint de se demander si les universités en question sont ou non "toujours intéressées". 
Mais Guy Poulou a raison de pointer la véritable raison de l'enterrement de première classe qui se dessine à l'horizon, en évoquant "le projet quasi-similaire" développé à Biarritz et "poussé par l'Agglomération". Une allusion transparente à la technopole que M. Veunac veut bâtir autour du biomimétisme (sauf que : aucune industrie n'existe dans ce secteur d'avenir relevant encore de la recherche pure, alors que la filière glisse représente des emplois, des investissements et des compétences que la défunte agglomération Sud Pays Basque avait voulu fédérer en amont de son adhésion à l'EPCI unique pour favoriser une dynamique territoriale en faveur de l'emploi et de la diversification de l'économie). 
Un dossier sur lequel tous les maires du Sud Pays Basque s'étaient accordés, autour de Peyuco Duhart ! Qui aurait sans nul doute défendu bec et ongles le projet à Socoa, partie d'un projet plus vaste (Ocean Experiences) dans le cadre duquel des millions d'euros ont déjà, du reste, été investis à Jalday : l'auront-ils été pour rien ?

HONTE
Ce sont bien tout à la fois la ligne politique de Peyuco Duhart, lequel avait invité Manuel de Lara à rejoindre sa liste pour gérer ce dossier, mais aussi l'intérêt général du versant Sud de la nébuleuse littorale (dont le conseil communautaire avait approuvé le projet  à l'unanimité) que J-F Irigoyen piétine allègrement, et sans honte apparente.
Alors même que les industries de la glisse licencient, et que l'économie locale est menacée à terme par la piètre qualité des eaux de baignade - du fait de son impéritie (une centaine de journées sont marquées chaque année par des rejets directs d'eau usée dans la baie en raison de déversoirs inadaptés, d'après le dernier rapport de Suez) - le maire de Saint-Jean-de-Luz dédaigne soutenir un centre d'innovation destiné à travailler en partenariat avec les entreprises et à délivrer la région de sa dépendance exclusive au tourisme !
M. le Maire ne craint pas de laisser dire par le journal local que le projet universitaire de Socoa (il "nage dans l'incertitude") est très probablement caduc, alors qu'il a promis le contraire (le 14 mars 2019 dans un article virulent inséré dans SUD OUEST où il s'exprimait conjointement avec Jean-René Etchegaray) et que les dirigeants de l'Agglomération doivent encore, paraît-il, faire "le point sur ce dossier" (Quand ? à la Saint Glin-Glin ?) avec les présidents des universités de Bordeaux et Bilbao. Il n'a pas peur, non plus, de laisser entendre que, "plus prosaïque" (sic) que d'autres, il préfère à la création de ce pôle de recherche et d'enseignement supérieur  le maintien des "associations locales" hébergées au rez-de-chaussée du Fort (comme on sait, l'une d'entre elles lui tient particulièrement à coeur).
On en a honte pour lui.

mardi 24 septembre 2019

HOMMAGE A PEYUCO



Billet du 24/09/10

PREMIERE PIERRE
L'inauguration de la future résidence LILITEGIA, sur le site du centre gériatrique Trikaldi, a été l'occasion de congratulations réciproques (qui sont d'usage en ces occasions) entre l'Architecte, le Promoteur, M le Maire, les élus représentant le Département mais aussi l'EPFL, et le Président de l'Office Public d'HLM Habitat 64 (M Claude Olive, par ailleurs Maire d'Anglet).



LE SAUVEUR DE TRIKALDI
L'Hôpital a été associé aux hommages rendus, puisqu'il s'est agi, dans cette opération complexe, d'ouvrir un programme immobilier mixte de 174 logements, tout en transférant les lits du centre Trikaldi vers l'Hôpital Luzien, en cours d'agrandissement.
Le nom de notre ancien Maire a bien entendu été cité à plusieurs reprises, lui que Mme Sylviane Alaux (députée socialiste lors de la précédente mandature) avait invité en son temps à devenir "le sauveur de Trikaldi". J-F Irigoyen, en continuant la politique du logement mise en oeuvre par son prédécesseur et en rappelant aujourd'hui son action dans son discours, aura assumé une révolution culturelle dont nous avons reconnu la portée.

TROP DE RESIDENCES SECONDAIRES
Bien sûr, tous les problèmes sont loin d'être réglés, et des incitations à la conversion de résidences secondaires et de locations en résidences permanentes manquent notamment encore (mais de tels outils sont sans doute du domaine du Législatif, et nom du ressort des pouvoirs locaux). On peut aussi regretter à cet égard quelques déclarations surprenantes (autour de la surtaxe des résidences secondaires) de la part de notre premier magistrat... mais ses actes en matière de logement social, ont été dans le bon sens ; c'est donc un autre aspect de la politique de son prédécesseur dont nous lui redisons qu'il doit être prolongé.

HASARD DU CALENDRIER
Le média en ligne Mediabask revient en effet sur les doutes pesant sur le projet "Ocean Start" conduit par l'Agglo à Biaritz, et censé y faire figure de technopole. On sait nos craintes de voir ce projet se développer au détriment du projet "Ocean Experiences" imaginé jadis par Peyuco Duhart et l'Agglo Sud Pays Basque et nous avons déjà noté que, dans son propre conseil municipal, le Maire de Biarritz rencontrait le scepticisme d'élus bien informés le priant de développer cette initiative sur le site.... de Jalday ! Basé sur un cluster (c'est-à-dire une filière industrielle et des entreprises existantes) le projet luzo-méridional, en partie "sur les rails" et déjà financé par de nombreux fonds publics, ne doit pas pâtir de l'intérêt biarrot pour une innovation encore qualifié de domaine émergent de la science (bref, qui ne peut intéresser à ce stade que la recherche et ne s'appuie nullement sur des activités économiques existantes). Que les élus communautaires se plaignent de n'être pas assez informés prouvent que nos critiques de la gouvernance trop verticale des institutions politiques sont partagées. Que la concertation qui doit être lancée soit l'occasion de préciser le devenir du projet "Ocean Experiences" nous semble souhaitable.







mardi 16 juillet 2019

Mobilités et urbanisme : L'ENQUÊTE BASQUE


BILLET DU 16 JUILLET 2019

Nous avons pu constater récemment à quel point l'Agglomération et le Syndicat des Mobilités (SMPBA) semblent devoir jouer un rôle majeur dans l'aménagement à court et moyen termes du territoire Luzien.

Ceci nous a d'ailleurs amenés à exprimer des sentiments parfaitement contradictoires :
- quelques doutes, d'abord, sur le manque de légitimité démocratique, du point de vue des habitants, d'une institution XXL dans laquelle ils peinent parfois à reconnaître les projets mis en oeuvre par les dix intercommunalités fondues en une seule, et dont les élus eux-mêmes se plaignent de la lourdeur de la tâche. Malgré toute la bonne volonté de ses dirigeants et les nombreux travaux préparatoires à la création de la nouvelle entité, la gouvernance du Pays Basque manque, de notre point de vue, de souplesse, et souffre du mode de désignation (indirect) des conseillers communautaires, par ailleurs très nombreux. Une difficulté qu'il n'est pas du ressort de la collectivité territoriale de traiter par elle même... mais dont elle pourrait malgré tout saisir le parlement ?
- de l'optimisme, ensuite (voire "en même temps") tant les intentions affichées par la CAPB (et le SMPBA) et les moyens dont ils disposent, peuvent laisser croire à un effet d'entraînement positif exercé auprès des collectivités locales longtemps restées les plus frileuses (en matière d'aménagement durable par exemple). Les solutions d'avenir, en fait de traitement des eaux usées, de qualité de la baignade, de circulation et d'urbanisme, etc. passent sans aucun doute par le recours aux compétences des collectivités et organismes fédérant l'ensemble du Pays Basque de France. 
Les communes, en leur remettant ces responsabilités, doivent veiller cependant à ne pas paraître se "défausser" faute de quoi les responsables locaux provoqueraient le courroux de leurs électeurs.

La curiosité nous a poussé à consulter en ce mois de juillet le website du Syndicat des mobilités. Mais notre petite enquête est vite tombée sur "un os" : les délibérations ne semblent pas destinées au public, puisque un mot de passe est exigé pour lire les comptes-rendus. Voilà qui est très dommageable !
Le visiteur du site trouvera néanmoins en ligne des informations très intéressantes sur le PDU (plan de déplacement urbain) en cours de rédaction et d'adoption, ainsi que sur le réseau Txik-Txak, en voie d'unification.





Et il pourra aussi vérifier :
- le caractère dominant de la nébuleuse littorale dans les préoccupations communautaires, puisque les trois pôles intermodaux cités par le site sont Bayonne, Hendaye... et Saint-Jean-de-Luz !
- la précision de l'état des lieux réalisé par les élus et les services. A cet égard, il y a consensus, et le grand public peut notamment prendre connaissance de la synthèse mise à disposition par la CAPB.
On y lira notamment une allusion très juste aux raisons qui ont poussé l'Etat à préconiser une nouvelle politique d'urbanisme (la densification de l'existant) face aux nuisances de l'étalement urbain (dont la France donne un exemple spectaculaire).

Mais, en tant que Luzien(n)e tout(e) citoyen(n)e prenant connaissance de ces informations ne manquera pas de s'interroger par ailleurs sur les décomptes réalisés en juin par la commune et le SMPBA (opérations de comptages dont nous nous étions étonnés) qui visaient à enquêter sur l'accessibilité de la gare SNCF. 
1°) De tels décomptes n'étaient-ils pas censés avoir déjà eu lieu en amont du projet d'aménagement de l'îlot Foch, dans le cadre duquel des résultats d'études de circulation (y compris prospectives) ont été "montrés" au public ? Et dans ce cas pourquoi les refaire encore ?
2°) Comment comprendre cette étude compte tenu du bouleversement du plan de circulation prévu par ladite rénovation urbaine, dont M. le Maire a pourtant annoncé à grand renfort de trompettes que les travaux d'exécution démarreraient en 2020 ? (lire cet ancien article ou consulter, dans les archives de notre page POLEMIQUES, le billet posté en réaction le 22 mars dernier)
3°)  Faut-il encore espérer que cet aménagement dit "structurant" ne soit (contrairement aux assurances prodiguées par M. le Maire) qu'une hypothèse, et que le saccage annoncé soit différé voire qu'il n'ait pas lieu ? 

Pour rappel : il est question de faire une grande dalle en béton désactivé semi-piétonne mais de maintenir l'accès routier à la zone portuaire, dont les équipements et parkings existants ne seraient pas changés, de rétrécir les giratoires et de rayer de la carte l'avenue de Verdun, ceci au profit des rampes d'accès à un stationnement souterrain colossal, de faire disparaître aussi le parking Verdun - mais il faut dire Jaulerri à présent - et surtout de laisser construire (en zone inondable) un hôtel et des logements sur un bloc recouvrant toute la friche Lamerain-Fraysse, et pour dire la vérité : en débordant très largement).

samedi 25 mai 2019

LA REVOLUTION CULTURELLE DE LA MUNICIPALITE LUZIENNE

BILLET DU 25 MAI 2019

Le Conseil Municipal du 24 a permis la présentation du nouveau Plan Local d'Urbanisme, à propos duquel le lecteur du blog des élus socialistes peut se rapporter plus bas à un billet explicitant le contenu des règles de servitude de mixité sociale nouvelles qu'il instaure. Nous n'avons pas jugé bon, lors de ce conseil, de polémiquer à propos d'un document complexe mais dont les objectifs nous semblent consensuels et tenir compte de la nécessité d'infléchir une politique trop longtemps laxiste, tant du point de vue du respect des règles (d'où des déboires en justice) que des impératifs minima de justice sociale et des équilibres naturels.

Plutôt que de faire le procès du passif de l'Exécutif sortant, nous nous sommes félicités de l'introduction de règles plus strictes en matière d'incitation à la construction de logements sociaux. Le début de la mandature avait vu se préciser plus nettement, dans les faits, l'engagement de Peyuco Duhart dans cette nouvelle politique, et nous ne pouvons qu'approuver que cette sorte de révolution soit assumée par la majorité. S'il est vrai que la Droite locale est plutôt modérée, et que de nombreux élus centristes siègent sur sa liste (au nombre desquels Manuel Vaquero qui suit activement, depuis quelques mois, les questions d'urbanisme aux côtés de M. le Maire) il faut se souvenir de la ligne gaullo-libérale des précédentes mandatures depuis 1995 et se féliciter que son bilan (plutôt désastreux) ait conduit l'Exécutif à changer de cap.



Notre déclaration sur le sujet (en réponse à la demande de notre avis sur le PLU) :

Certains, dans ce conseil municipal, ont parlé de "canard boîteux" à propos du nouveau PLU. Nous préférerons quant à nous, M. le Maire, le mot de "révolution culturelle". 

Une révolution qui, pour certains, sans doute, n'est  pas encore assez radicale, et qui, pour tous les observateurs, a été lente, bien trop lente  à aboutir, puisque nous pensons pouvoir dire que c'est probablement Peyuco Duhart qui, dès 2011, en a jeté les bases. Mais c'est une nouvelle orientation que nous approuvons. Nous avons du reste déjà eu l'occasion de saluer votre fidélité à l'action du maire précédent en matière de logement social, bien inspiré en ce domaine. La politique du logement promue aujourd'hui par la commune s'inscrit  dans la logique des premiers pas de la présente mandature : nous réitérons ce soir notre satisfaction à cet égard.

Nous avions prévu de faire l'économie, de la contextualisation du présent Plan Local d'Urbanisme. Nous éviterons donc de revenir sur le passé, d'autant que ce débat intervient à une heure déjà tardive, que d'autres orateurs l'ont évoqué et nous n'exposerons par conséquent pas toutes les doléances de ceux, très nombreux, pour lesquels la prolifération urbaine et la proportion de résidences secondaires ont beaucoup trop augmenté ces dernières années. 

Car la question posée, c'est celle du PLU tel qu'il nous est présenté aujourd'hui. Qu'en avons-nous pensé ?

Les Socialistes ont, dans un premier temps, quelque peu sourcillé en relevant que les zones naturelles protégées diminuaient en surface. Mais de ce sourcillement initial fondé par notre vigilance en matière de développement durable ne découle aucun casus belli, puisque la proportion de terres agricoles augmente et compense en quelque sorte la perte relative d'espaces naturels.

L'intérêt majeur du document réside pour nous dans le dispositif d'incitation à la mixité sociale qu'il contient. C'est surtout notre regard sur ses dispositions que nous tiendrons à exprimer, dans la mesure où, pour ce qui concerne la révision du zonage et la rédaction du PADD il s'agit de mesures techniques n'appelant guère de commentaires particuliers, compte tenu que les objectifs poursuivis sont consensuels, et que la délimitation de "la capsule" formant l'enveloppe de l'agglomération semble avoir été très correctement pensée. C'est à l'égard de la population qu'un effort d'information devra sans nul doute  être conduit à propos des conséquences de ce nouveau zonage, car les "accrocs à la loi littorale" relevés par les urbanistes dans un passé récent semblent devenus impensables. Des "hameaux intégrés à l'environnement" ne pourront plus être construits à peu près n'importe où, comme cela fut parfois le cas jadis, dans la périphérie semi-rurale de la commune. A ce sujet, puisque la question a été abordée plus tôt dans le débat, nous rappelons que le groupe socialiste soutient l'achèvement de l'opération Errota Zahar, projet de hameau intégré dont on a volontairement "réduit la voilure" pour tenir compte du risque d'inondation et qu'il est souhaitable de ne pas voir se transformer en déconfiture ; ce serait "un échec" pour la Ville, comme l'a redit ce soir M. Vaquero, et laisserait une friche indésirable sur le territoire. Pour en revenir à la nécessaire pédagogie du PLU, les citoyens devront bien comprendre toutes les contraintes limitant désormais l'extension urbaine et prendre acte notamment du fait que beaucoup de prétendues "dents creuses" ne pourront être reconnues comme telles. Pour beaucoup de propriétaires, des déceptions sont inévitables !

Les seuils définis pour favoriser la création de logements sociaux nous paraissent marquer un tournant positif, que nous saluons. C'est bien dans cette mesure-là (et dans la prise de conscience qu'elle implique) que nous voyons la "révolution culturelle" évoquée au début de cette intervention. Sans doute aurions nous, dans l'idéal, souhaité comme d'autres des seuils plus bas, mais nous pensons que vous les avez fixés avec le souci - louable après tout - d'assurer la "faisabilité" des projets immobiliers à venir. Le seul bémol est pour nous l'intangibilité des mesures adoptées (sauf révision ultérieure du PLU) : nous voulons dire qu'il aurait été intéressant de pouvoir ajuster le dispositif en fonction des effets de seuil éventuellement constatés après coup. Ceci relève du législateur et non du conseil municipal ; mais dans la mesure où le parlement légifère beaucoup, et souvent, en matière de logement, nous espérons que la représentation nationale introduira à moyen terme des règles permettant une révision partielle facilitée des PLU pour ajuster notamment de tels seuils aux fluctuations du marché.

Notre conclusion, c'est donc que le regard de la @Gauche Luzienne sur le nouveau PLU est plutôt positif. Vous ne vous étonnerez pas, toutefois, de l'expression de nos réserves quant au contenu de certaines des OAP annexées au PLU,  et notamment sur celle dédiée à l'îlot Foch puisque vous connaissez notre opposition aux projets de constructions envisagés sur ce site.  Du point de vue réglementaire, nous déplorons par exemple que les hauteurs autorisées sur cet espace (R+3+combles) laissent augurer du caractère massif prononcé de l'immeuble prévu sur la friche Lamerain-Fraysse-Jaulerry. C'est l'une des raisons de notre hostilité au programme de rénovation que vous portez.



Enfin, en marge de ce débat, je souhaiterais faire, au nom de notre groupe, une remarque à propos de la gouvernance de la CAPB, désormais compétente en matière d'urbanisme, qui aura donc à adopter de plan - lequel ne nous est soumis que pour avis. Nous avons approuvé ce transfert de compétence, soutenu en son temps le projet d'intercommunalité et souhaité une communauté qui serait la plus intégrative possible. Par ailleurs, la CAPB nous a en l'occurrence laissé "la bride sur le cou" et permis que la Ville gère concrètement le dossier, sur lequel elle aura toutefois le dernier mot. Il nous semble utile de rappeler ce soir le voeu que nous formons de longue date d'une réforme qui permette la désignation directe des élus communautaires par le peuple. Les élus locaux restent en effet à portée de claques (voire de "milkshakes") alors que pour la plupart des citoyen(nes) l'Agglomération paraît constituer un cénacle plus lointain. Nous aurons, croyons-nous, des difficultés, si les Luziens ont demain l'impression d'être "dépossédés" (le mot vient d'être employé par Mme Elhorga, pour dire, justement, que la commune ne le serait pas en matière de politique linguistique en dépit de la prise de compétence par l'Agglomération). Nous ne voulons pas dire que tout le monde revêtira du jour au lendemain un gilet jaune mais qu'il y aurait danger si les Luzien(ne)s avaient l'impression que les décisions, et notamment la maîtrise du foncier, échappaient aux élus municipaux et même à M le Maire, ceci au profit d'une instance dont ils n'élisent pas les membres. Nous espérons que les élus communautaires eux-mêmes voudront prendre en compte les aspirations à une démocratie plus directe et pousser en faveur d'une réforme que nous jugeons vraiment nécessaire.


jeudi 28 mars 2019

PATATES CHAUDES : l'art de repasser les plats


BILLET DU 28 MARS

Nous évoquions dans notre blog dès l'été dernier (billet du 30/08 dans la rubrique POLEMIQUES) à quel point le transfert de certaines compétences à la Communauté d'Agglomération pouvait paraître sauver la mise à notre municipalité. C'était à propos de certaine décharge illicite. 



LE MIRACLE DE L'AGGLO 
Mais il faut noter à présent comment, plus largement, l'équipe sortante se trouve pour ainsi dire "tirée d'affaires" dans quelques autres dossiers épineux et pour tout dire assez mal engagés, ceci comme par miracle, la CAPB s'en saisissant à bras le corps ; pour autant, gageons que les habitants de la commune  ne verront pas forcément de sitôt tous leurs problèmes (laissés en suspens par leurs édiles) être solutionnés par l'intercommunalité. Et que l'électorat ne donnera pas forcément quitus aux sortants de leur relative inaction dans ces domaines, sans doute liée à leur manque d'intérêt historique pour les questions environnementales.

TRAITEMENT DES EAUX
S'agissant de la compétence assainissement, notamment, on sait que la station d'épuration d'Arxilua est "en retard" au regard des normes les plus modernes, tout comme le réseau luzien présente encore bien des anomalies. Loin d'avoir anticipé, comme la commune de Guéthary par exemple, dont l'installation a d'ailleurs été primée en 2010 et dont le maire a beaucoup fait pour l'amélioration des eaux de baignade sur la Côte Basque, les autorités Luziennes ont trop longtemps  pratiqué un "laissez faire" teinté de fatalisme, l'Exécutif n'hésitant pas à critiquer publiquement la sévérité des normes et s'accommodant des fermetures de plage récurrentes en été, les lendemains d'orages. La question, changement climatique oblige, prend pourtant à peu près partout un tour de plus en plus aigu. Ici : des réservoirs font défaut, et l'on a sans doute manqué une opportunité lors de la mise en place de la station d'Urrugne, qui aurait pu être la "méga-centrale" chargée des eaux usées de tout le versant Sud de l'Agglomération. Inquiétant pour une ville de plage qui vit beaucoup du tourisme balnéaire. A présent, le dossier est entre les mains de la CAPB (et même les eaux de pluie depuis une toute récente délibération!). La ville peut donc "s'en laver les mains". Et les citoyen(ne)s croiser les doigts.

TRANSPORT ET GARE ROUTIERE
Le tram-bus de l'agglomération bayonnaise est certes un bel outil, mais qui cache quelque peu la forêt, ce que nous disons pour le moins depuis 2017. Loin de constituer un réseau, le tronçon initialement mis en place ne concernera pas notre partie du Pays Basque, où le tout récent système de bus urbains (Hegobus) a peine à trouver sa cohérence (et demeure sous-utilisé hors saison touristique).
Au moins cet embryon de réseau a-t-il eu le mérite d'exister ; il aura permis l'établissement de dessertes autrefois inexistantes (vers la vallée de la Nivelle, entre autres).
Reste à voir comment, dans l'avenir, s'imbriqueront les bus du Sud et ceux de la conurbation du BAB. Pour l'instant, on ne connaît guère que le nom de la nouvelle marque des transports du territoire, dont le syndicat des mobilités vient tout juste de faire l'annonce : Txik Txak. Et des promesses assez alléchantes : ouverture d'une nouvelle ligne depuis la cité des corsaires vers Cambo via Souraïde et augmentation des fréquences des lignes existantes.
Mais on reste chagrin, en attendant, de devoir constater la part très congrue accordée aux transports en commun dans les projets de circulation et stationnement luziens : il n'est question que de suppression de voiries et de dépose des voyageurs (Foch) ou de rétrécissement de giratoires (gare SNCF). Quant à la gare routière, notoirement sous-dimensionnée et semble-t-il dangereuse, la commune s'en remet là encore aux syndicats des mobilités pour étudier un réaménagement devenu très urgent.
C'est en fait tout le secteur des deux gares qui est désormais l'objet d'un périmètre d'étude, dans le cadre d'un projet cofinancé par la Ville , laquelle conserve ainsi voix au chapitre. Voilà qui est très bien... mais la décision arrive très tardivement (il faut dire que l'ambition première était de réaménager les abords de la station ferroviaire dans le cadre de la rénovation du secteur Foch, laquelle a elle aussi pris quelques rides !).

AJOUTE LE 6 AVRIL
M. le Maire s'est dit sûr, ce vendredi 5 avril, de recevoir le renfort de la CAPB dans le montage du pôle culturel à Harriet Baita. L'Agglomération serait prête à participer financièrement et de manière significative  à ce projet. Pour le coup, c'est une bonne nouvelle car nous constatons depuis le lancement de cette opération un certain flou dans la présentation des budgets et nous interrogeons en conséquence sur la capacité de la Commune à en assumer le poids, alors même que nous le soutenons. 
Harriet Baita ne serait donc pas en péril contrairement à nos craintes exprimées dans la tribune que nous venons de rédiger pour publication dans "BERRIAK" ? Dont acte. 
Mais il faut encore que la promesse de subventions significatives de la part de l'Etat se vérifie.... et que cette autre promesse se concrétise : le versement d'importants fonds de la part de la Communauté  Pays Basque. On le souhaiterait, car si ce projet est séduisant il ne semble pas en l'état être financé..


dimanche 18 mars 2018

AUTANT EN EMPORTENT LES SABLES

BILLET DU 18 MARS 2017

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L'envasement de la Nivelle 
est un motif ancien d'inquiétude et/ou de mauvaise humeur parmi les usagers des sites portuaires locaux : saisis par les habitués de Port-Nivelle, Emile Amaro et l'opposition socialiste avaient du reste alerté la Ville à ce sujet lors de la précédente mandature. On apprend que c'est à présent


le port de plaisance de l'embouchure (Larraldenia),
géré par les communes de Ciboure et Saint-Jean-de-Luz dans le cadre du syndicat de la Baie,  qui serait affecté par le phénomène. Aussi ledit syndicat va-t-il faire procéder à des sondages (relevés bathymétriques, dans le jargon des techniciens) pour vérifier ce qu'il en est. A vue de nez, l'échouage "de guinguois" de certain gros bateau à marée basse dans le port de pêche tout proche nous fait penser, en effet, que les dépôts d'alluvions ont peut-être fait "remonter" le niveau du fond. Mais les décideurs semblent plutôt sceptiques et veulent, sans doute à raison, s'assurer d'abord de la réalité du problème avant d'étudier les moyens d'intervenir si nécessaire...

Qu'en est-il de  la plage ?
Il semble qu'elle se creuse toujours un peu plus, ceci malgré l'entretien régulier dont elle fait l'objet. Compte tenu qu'un apport de sable extérieur n'est plus envisageable, alors que ce fût pratique courante durant des années,  il nous faut souhaiter que l'optimisme des responsables soit là encore justifié : lors de sondages relativement récents, on avait en effet pu constater que l'Océan ne répartissait pas le sable luzien sur les fonds de la baie. Les élus de Ciboure nous font cependant remarquer que du sable, enlevé côté luzien, leur semble nourrir la plage dite du "carré" coté cibourien ! Ce qui laisse supposer un possible
amaigrissement du volume au Nord de la baie ?
En conclusion, gardons à l'esprit que notre commune n'échappera pas forcément à une problématique délicate, d'ailleurs posée à toutes les stations balnéaires de la façade atlantique, confrontées à l'érosion.... celle de l'entretien durable et de la conservation de la plage. A cet égard, nous avons sous les yeux l'exemple d'Anglet, dont le recul du tracé de côte - spectaculaire à la fin des années 70 -  a été freiné par des travaux colossaux et, plus efficacement encore, par le recyclage des sables enlevés à l'embouchure de l'Adour. Une solution parmi d'autres s'il s'avérait nécessaire de réagir à une diminution du volume de la grande plage : perspective peu réjouissante et pour l'instant non perceptible. Ouf !

Félicitations à P. Etcheverry 
qui devient vice-président du conseil syndical (J-F Irigoyen demeurant président). Une solution dont on imagine qu'elle a fait l'objet d'une concertation avec nos voisins de Ciboure, avec lesquels le gros dossier des "Recollets" (site d'interprétation du patrimoine et espace d'exposition) reste à gérer dans l'harmonie. Nul doute que les compétences de notre Adjoint aux affaires culturelles  lui permettront de suivre l'évolution de ce chantier avec efficacité. Il est en tout cas urgent d'aboutir à la conclusion de ce projet qui absorbe l'essentiel des moyens financiers de l'intercommunalité, au point que les plaisanciers ont quelques justifications à se plaindre du
mauvais entretien des ports de Larraldenia et Socoa,
une réalité que le syndicat doit prendre en compte pour améliorer notamment la sécurité des usagers. Mais nous croyons savoir que les élus ont conscience de ce problème et veulent y porter remède.

COMMENTAIRE AJOUTE LE 25 MARS
Le" Piéton" suggère cette semaine qu'on prenne une partie du sable du carré cibourien pour le "rapatrier" à Saint-Jean-de-Luz. Improbable suggestion de la part de Sud Ouest, puisque la législation rend justement impossible, en principe, d'acheminer vers notre plage un sable pris ailleurs. Reste que cette proposition semble indiquer que le travail d'investigation du journaliste confirme l'impression des simples observateurs. Amaigrissement du banc de sable au Nord, dépôts au Sud : voilà qui pourrait poser problème à terme !

samedi 10 mars 2018

13 approximatif !


Billet du Samedi 10 mars

Le journal local revient en page 13 de son édition de fin de semaine sur le dernier conseil municipal Luzien. 
Avide de bons mots, notre canard s'emmêle quelque peu les plumes... et nous donne l'occasion de sourire, d'autant mieux que le week end commence bien pour les Socialistes Basques.



Qu'il se rassure : les élus de la Gauche Luzienne n'ont nullement "le blues" ! S'ils assument complètement le fait de ne pas être aux affaires et plaisantent sur la perspective improbable qu'ils y soient un jour, c'est parce qu'ils évoquent leur situation personnelle* et non pas celle de leur famille politique.
A ce sujet, le prétendu  "parti perdant"  - ainsi désigné par le quotidien régional - peut se féliciter de l'élection, aujourd'hui, de M le Maire d'Hendaye Kotte Ecenarro au fauteuil de premier vice-président de l'Agglomération. Circonstance qui montre que le Parti Socialiste conserve les moyens et les talents nécessaires pour porter les mandats que les citoyens veulent bien lui confier. En l'occurrence, la voix des habitants du "pôle Sud" de l'agglomération Pays Basque.

Qu'il veuille bien préciser son information nous ferait plaisir : ce sont les socialistes Luziens qui plaident de longue date pour la gratuité de l'entrée au Jardin Paul-Jovet. A propos de cette affaire, Sud Ouest commence par se moquer un tantinet de M. le Maire dont il affirme qu'il serait "en stand by". Le journaliste a l'air de douter que l'Exécutif local soit réellement en train d'étudier la question de l'accès gratuit au jardin botanique comme l'affirme J-F Irigoyen ! Mais il commet une erreur factuelle : Herri Berri n'a jamais, en effet, demandé l'étude de la gratuité du site pour tous les publics. Ce sont les Socialistes qui ont fait, seuls, cette proposition, tandis que les Abertzale préféraient réclamer la gratuité pour les Luziens. Cette rectification des positions respectives des deux oppositions a du reste été faite publiquement, pendant le conseil.


Mais peut-être sommes nous tous confondus dans la même affection par l'auteur de ces "brèves" et devons-nous surtout...  nous féliciter pour ce qui nous concerne d'y lire  (pour la première fois) le nom de P-L Vanderplancke ! Gage de notoriété, sinon de popularité ?
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* il est vraisemblable, et en tout cas souhaitable, que nous cédions la première place à une nouvelle génération de militants lors des échéances électorales à venir et ne sommes pas en tout état de cause  portés par une ambition personnelle obsessionnelle

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.