LE MILLION MANQUANT ! OU : LE MAIRE QUI N'AIMAIT PAS LES CHIFFRES

Article posté suite au conseil municipal du 16/09. 

Nous nous sommes étonnés de voir aujourd'hui que M Duhart nous proposer de clôturer l'Autorisation de Programme / Crédits de paiement n°26 pour l'intégrer à une nouvelle AP/CP,
l'autorisation de programme n°37. 
Que veut dire ce charabia ? On voudrait bien le savoir, justement ! D'autant que l'AP n°37 prétend regrouper tous les travaux en centre-ville ! Y compris ceux de l'îlot Foch !

En ce qui concerne la requalification de la place Louis XIV, une distorsion nous trouble :  l'AP n°26 prévoyait 500 000 € de travaux programmés en 2017, après une somme de 30 000 € pour 2016. Mais dans l'AP n°37, il n'est plus question de consacrer à ces travaux que la somme de 30 000 €.. et en 2019 seulement ! Une différence considérable (500 000 €) . Ce remarquable dégonflement des frais devient carrément sensationnel quand on remarque que, dans l'AP n°26, la Ville était censée débourser dans une phase ultérieure 966 172, 8 €. Somme qui n'est plus du tout mentionnée dans l'AP n°37.
Cela fait plus d' un million de différence, une paille ! 1,466 millions en fait.

A quoi est due cette différence  ? A une tactique du Maire, qui annoncerait des investissements sans jamais les réaliser, comme on l'avait soupçonné au moment de l'examen du budget primitif ? A une présentation comptable différente, ou à des reports de travaux justifiés ?
Impossible de le savoir ! En tout cas, d'obtenir même un semblant d'explication.

Comme toujours, M le Maire, définitivement fâché avec les chiffres - voir son erreur sur la capacité de désendettement de la Ville au moment de la présentation de son budget, dont il assurait, à l'époque, qu'il lui "semblait sincère"(sic) -  ne nous laisse pas poser notre question jusqu'au bout, tente diverses manoeuvres pour détourner notre attention,  et insinue que l'accent de son Opposant n'est pas compréhensible, sans prendre toutefois la peine / le risque ? de lui  répondre sur le fond.

Comment dans ces conditions s'étonner de la défiance des contribuables,  et des citoyens en général, à l'égard de la chose publique ? Nous avons redit à notre premier magistrat combien sa gestion manquait de transparence et de rigueur, de notre point de vue.... et comme sa manière de "botter en touche" sans cesse et de seulement feindre de répondre à nos questions posait problème. 

Le pire étant sa présentation du projet de "l'îlot Foch". 
Voir la page (colonne de droite) consacré à l'urbanisme.

Pour nous "IL FAUT UN REFERENDUM" pour valider ou non le projet du Maire.

ALERTE FOCH : 20 et 29 septembre 2016

ALERTE FOCH 
Article mis en ligne le 13/09/2016

LUZIENS, LUZIENNES,
A VOUS DE JOUER 

La Mairie invite aujourd'hui, via les réseaux sociaux, la population à "donner son avis " (mais sur quoi ? car si l'on eu connaissance "du visuel" de la campagne de promotion du projet municipal par le cabinet Neorama, aucune vue d'ensemble de celui-ci n'a été diffusée, du moins pour ce que nous en savons !). 

La publication insérée sur Facebook par la Ville (voir ci-contre) montre le centre-ville dans son aspect actuel, sans signaler qu'il s'agit de le densifier à l'extrême, au risque de le défigurer.. 

Jugez-en par vous-même en jetant un oeil sur la vue aérienne du centre (colonne de gauche)...

puis en comparant  la situation  aujourd'hui au futur état des lieux tels qu'on peut se l'imaginer... 

Rappelons  une nouvelle fois les faits qui permettent cet effort d'imagination, en reproduisant la liste des "invariants du projet" donc les intentions de la mairie, telles que l'éditorial de M le Maire dans "Berriak", notamment, nous les a  fait connaître : 400 places de parking en souterrain et 70 logements  sont prévus dans la résidence de l'îlot Foch, laquelle déborderait la friche actuelle pour s'étendre au  parking public attenant, qui serait donc vendu à un promoteur privé (parking dit Jaulerry ou Verdun). Le journal local n'a donc fait qu'anticiper ladite vente en annonçant cet été (par erreur) qu'elle avait déjà été effectuée !

Comme, par ailleurs, les voiries sont (paraît-il) disproportionnées : le rond-point disparaît  dans le projet de M. Duhart  et l'avenue de Verdun aussi (sic) remplacés par une esplanade (dite "esplanade Foch" - in memoriam ? par le Maire). Nous avons crayonné en jaune sur la photographie tout l'espace disponible pour développer cette fameuse esplanade, ainsi que le haut du boulevard Victor-Hugo, définitivement laissé en sens unique, qui serait  piétonnisé à son extrêmité. On peut constater que les surfaces obtenues ne sont - somme toute-  pas considérables. Elles ne compensent pas la perte de la place Foch, qui aurait pu rester dégagée et être débarassée des stationnements de surface qui l'enlaidissent aujourd'hui. On voit aussi que  le flux des automobiles dévié par la rue Marion-Garay (flèche rouge) , comme la rampe d'accès au parking (flèche bleue) empiéteraient beaucoup sur ladite espanade semi-piétonne.... L'espace urbanisé, en définitive, avancerait  de plusieurs dizaines de mètres vers le port.

Est-ce pour que les clients ou usagers du bâtiment mystérieux à construire place Foch puissent se rendre facilement au parking, que le boulevard serait fermé aux automobiles côté Sud ? (le journal "La Tribune" estime que la Ville désire probablement implanter sur le site un hôtel de charme). Nous savons seulement que le Maire indique qu'il n'y aura pas de logements construits sur la place Foch. N'est-ce pas confirmer implicitement  qu'il souhaite bien édifier sur cette place...  autre chose que des logements !? Et qu'il songe à densifier excessivement le secteur !

Nous nous sommes essayés à colorier l'emprise du projet... mais, bien sûr,  le résultat n'est qu'indicatif et n'est certainement pas à la hauteur de la qualité de la grande réalisation envisagée  ("phare de la mandature" avons-nous lu quelque part) ; on attend la publication des documents plus valorisants avec une grande  impatience !  Ceci afin de pouvoir juger de l'aspect esthétique de l'ensemble avec objectivité, et de connaître enfin avec certitude la nature des aménagements prévus.

Ci-dessus les limites approximatives de l'îlot Foch (trapèze bleu) sur lequel serait édifiée une résidence de 70 logements dans l'alignement des bâtiments de l'actuelle avenue de Verdun. La rampe d'accès (flèche bleue) se trouverait côté gare.  La flèche rouge signale la déviation des voitures par la rue Marion-Garay en cas de piétonnisation du haut du boulevard Victor-Hugo : une hypothèse solide si un hôtel ou une construction "à vocation économique" (dixit M Duhart) est bien confirmé place Foch (rond bleu).

Nous redisons nos réserves sur ce projet, qui risque de déboucher sur une aliénation du domaine public, patrimoine commun de tous les Luziens, et dont nous ne pouvons juger  de l'insertion paysagère à ce stade, faute de disposer d'informations sérieuses. Tant le plan de circulation mis en oeuvre que le principe même de construire sur la place Foch suscitent déjà nos critiques. Nous vous invitons nous aussi à participer à la consultation mise en place par la Ville et vous engageons à profiter de cette occasion pour exprimer toutes vos demandes, et obtenir le plus possible d'informations (des logements : mais  pour qui et à quel prix, par exemple ?). Nous regrettons enfin que les horaires de la consultation des 20 et 29 pénalisent de facto les actifs !

JAMAIS TU NE NOUS AS PLUS "P.L.U."

Article posté le 13 juillet. 
Quelques réflexions après la présentation du plan d'urbanisme
(en cours de révision).

Réunion sur la révision du Plan local d'Urbanisme ce jour. Très intéressant exposé, pointant l'avancement du dossier (c'est assez long et relativement compliqué, mais le processus - qui comporte en tout trois réunions de concertation publiques : la prochaine devant avoir lieu cet automne - doit déboucher sur une nouvelle réglementation, qui serait opératoire au printemps prochain).

Ayant pris connaissance du Projet, nous formulerons quelques observations sur le sujet, et signalerons nos doutes quant à sa pertinence sur quelques points sensibles :

- La Municipalité table sur une croissance démographique de la commune très modérée : elle serait, en effet, d'après ses prévisions,  tout juste conforme durant les 15 années à venir, à celle enregistrée dans les dix dernières années. Autant dire qu'il n'y a pas de "rupture" dans la politique locale. L'intention affichée par l'équipe en place ne consiste pas à enrayer la croissance (encore heureux !)  mais elle n'entend pas non plus la stimuler. On sait pourtant que la population résidente Luzienne a tendance à stagner et que d'anciens villages, situés à nos portes, "explosent" littéralement. En d'autres termes la croissance Luzienne s'est déportée ces dernières décennies sur les communes limitrophes (ce phénomène de périurbanisation, général dans notre pays,  est tellement "coûteux" sur le plan de la dégradation de l'environnement et de la qualité de vie, que la Loi impose maintenant de "densifier" l'existant - c'est pourquoi les 2/3 des 1000 logements à produire sur le territoire Luzien dans les 15 ans le seront dans les zones déjà urbanisées, et  que les extensions urbaines nouvelles seront réduites en surface au strict minimum). Dont acte ! mais il n'en reste pas moins que continuer à produire des logements au même rythme qu'avant (insuffisant) comme cela a été décidé, c'est prendre délibérément le risque de ne pas satisfaire toutes les demandes, loin de là. Encore une partie des logements à produire relève-t-elle d'opportunités foncières éventuelles pour ne pas dire hypothétiques. 
- Même timidité sur le logement social. Le projet de Ville prévoit explicitement d'encourager la mixité sociale... mais, notons-le,  seulement "en périphérie" de l'agglomération ! Certes, le coût du foncier en zone centrale est une difficulté, mais ne pourrait-on tenter une démarche plus volontariste ? Malgré des réalisations récentes importantes (Elgar, Alturan) dont le bilan est loin d'être totalement négatif, M le Maire ne semble pas vouloir oser davantage en ce domaine, et il ne conçoit pas d'implanter de grands programmes sociaux en dehors du quartier Fargeot-Urdazuri et des espaces périphériques. C'est regrettable, de notre point de vue.
 - Le plan de développement de la Ville affirme souhaiter une diminution de la pression automobile dans le centre. Du coup, dans le même document, deux solutions a priori complémentaires sont mises en avant : de nouveaux parkings en sous-sol en zone centrale, mais également des parcs de stationnement en périphérie. En réalité, rien de concret n'est décidé quant aux réalisations de stationnements en périphérie ! Toujours pas de parking de covoiturage près du diffuseur de l'autoroute, par exemple  - ce serait "dans les cartons" nous assure-t-on ! (Entre nous, on ne voit pas qu'il y ait encore la place nécessaire à un tel aménagement à l'entrée de la zone de Jalday... quant à la possibilité d'aménager l'espace vacant jouxtant la zone commerciale Ilargia, aucune étude ne semble amorcée !).  La priorité, ce serait donc de forer des parcs souterrains ? A l'îlot Foch, tout d'abord : on en a donc, à nouveau, parlé, d'autant que l'on nous a demandé notre avis sur les aménagements projetés. Si nous pouvons comprendre que l'on veuille "enfouir" les automobiles des résidents et usagers habituels du quartier pour escamoter les véhicules de la surface (où elles ne contribuent pas beaucoup à l'harmonie du site) nous nous opposons à la construction de parkings surdimensionnés dans le coeur de Ville, faits pour "aspirer" les automobilistes de passage, et nous récusons  l'argument selon lequel les transports en commun devraient toujours rester sous-développés localement, l'automobile conservant son monopole : à cet égard, l'EPCI unique change la donne, nous semble-t-il !

De nombreux échanges ont eu lieu sur le développement économique (extension de Jalday, etc.) les infrastructures et réseaux, la valorisation des trames vertes et les transport "doux", également sur la prise en compte des risques naturels et le repli stratégique - et préventif - des activités pour anticiper le recul du trait de côte. Les objectifs énoncés sont consensuels, et des points d'accord nombreux existent.... mais c'est parfois la déclinaison des intentions en actes qui nous interpelle. Notamment quand on déclare "souhaiter" que la proportion de résidences secondaires et touristiques n'augmente pas... sans détailler les stratégies ou livrer un arsenal de mesures précises destinées à produire cet effet.


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+++UNE INFORMATION DE PLUS +++

Posté le 16 septembre
Intéressante confrontation de points de vue au Conseil Municipal. L'opposition abertzale reproche avec justesse le retard pris par la Ville à réécrire son PLU et propose une stratégie séduisante pour favoriser la mixité locale. D'abord narquois, M Duhart ne trouve aucun argument quand on relève que le taux de logement social augmente mécaniquement à Saint-Jean-de-Luz... parce que le nombre des habitants diminue et que  la proportion de résidences secondaires augmente !
On lui parle d'augmenter le taux de logements sociaux imposés aux promoteurs privés ; il plaide alors pour une maîtrise publique des constructions de logements sociaux.
Mais que n'agit-il en ce sens ?
La réussite du projet Elgar, qu'il brandit ce soir comme un étendard, et qui est indéniable, devrait l'inciter à mener des opérations du même type dans des quartiers moins excentrés. Il aurait cette fois le soutien unanime du conseil municipal,
en tout cas de celles de ses composantes qui sont vues comme ses adversaires  !

Août 2016 - BERRIAK 81

Communiqué rédigé en juillet et remis en mairie pour insertion dans le numéro du mois d'Août 

(distribué en fin de mois)

L'ÎLOT QUI FÂCHE.

Les atermoiements de M. le Maire, qui promet sans cesse  de donner des informations sur l'îlot Foch, sans jamais passer à l'acte, finissent par agacer tout le monde. Sa stratégie de communication est des plus singulières. La Ville a commandé (34 000 € payés par le contribuable) une étude auprès d'un cabinet spécialisé, ce qui a permis au dernier « Berriak » de titrer crânement qu'elle présentait un « projet concerté ». On en est loin puisque la municipalité n'a communiqué à la population aucun plan, aucune maquette. Les Luziens semblent rien moins qu'heureux d'apprendre que la Ville veut bétonner l'espace ouvert situé face au port au débouché du bd Victor Hugo. Mais l'avis de la population sera-t-il suivi ? M  Duhart a déjà présenté comme non négociables certaines décisions prises.. par lui ! Et a indiqué les « invariants »  tels que le creusement de 400 places de parking et la vente à un promoteur de l'espace Jaulerrry...  Le cabinet chargé de la concertation soutient pourtant qu'aucune décision n'a encore été prise. Force est de constater le désarroi des interlocuteurs de M le Maire devant ces contradictions. L'engagement de communiquer avec plus de transparence ne semble pas tenu. Il nous paraît certain que la vente des espaces publics Foch et Jaulerry est envisagée par nécessité...  faute de moyens pour financer le réaménagement du centre. Comme nous l'avons démontré au moment de la discussion du budget, les investissements prévus par l'éxécutif dépassent de très loin ses possibilités. L'avortement du projet de médiathèque  n'aura donc pas servi de leçon !

LA VILLE QU'ON ASPHYXIE, LES HABITANTS QU'ON TAXE.

Il est devenu presque impossible de remonter de la mairie vers le fond de la Grande Plage sans emprunter le détour par l'ex RN 10. Le boulevard Victor-Hugo, mis en sens interdit, sera-t-il transformé définitivement en parking-corridor ? On parle d'en piétonniser l'extrêmité, pour dévier les automobiles par la rue Marion-Garay, ce qui n'arrangera pas les bouchons ! Quant aux transports « doux »... Quels cheminements  les cyclistes « déposés » à la Grillerie par la piste cyclable de Chantaco sont-ils censés emprunter au delà ?

Le seul remède aux difficultés de circulation serait, pour la majorité, de mettre en place des horodateurs supplémentaires pour chasser les « voitures ventouses ». Le groupe PS a été le seul à refuser cette extension du péage qui pénalisera lourdement les riverains ne disposant pas de places de parking.