A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

mardi 26 septembre 2017

Coup de Théâtre et salle de spectacle


2909 VISITES COMPTEES SUR CE BLOG EN SEPTEMBRE : 
le précédent record mensuel était inférieur à 2000 vues !




BILLET DU 24 SEPTEMBRE 2017

Quand la majorité municipale explose en plein vol.
Le journal "Sud Ouest" revient ce lundi sur l'incident qui a troublé, vendredi dernier, la sérénité de la majorité municipale luzienne ; la prise de position de deux élus de ce groupe contre le projet de pôle culturel lancé par M. le Maire.
Mais le quotidien précise bien que les concessions de pure forme faites par Peyuco Duhart ne changent rien : l'opération a été votée, malgré les réticences de la gauche socialiste et de deux élus de la majorité qui ont voté contre le programme.

L'article ne mentionne pas que le report de la décision a été demandé explicitement par les élus socialistes. Eux seuls, dans l'opposition, ont par ailleurs voté contre le lancement du projet, prématuré de leur point de vue. Manuel de Lara a fait la même proposition de prendre un délai de réflexion supplémentaire, et s'est positionné, sur la base d'arguments propres, contre le déclenchement d'une opération séduisante mais encore controversée. Deux voix issues de la majorité se sont donc ajoutées aux deux voix socialistes pour exprimer plus que l'ombre d'un doute sur les aspects financiers du budget.

Le quotidien local cite notre critique de la gestion locale sans la situer complètement dans le contexte global ; ce n'est pas le pôle culturel à "Harriet Baita" qui, à lui seul, menace nos équilibres, mais la volonté de mener de front trop d'investissements dispersés. Nous demandons de longue date que des priorités soient fixées par M. le Maire, et que certains projets mal partis soient stoppés. Ce qui rendrait peut-être crédible le montage d'une opération aussi lourde que celle du pôle culturel, pour lequel le budget d'investissement voté à l'automne dernier n'était que de 135 000 € !

Décrit en coulisse par certains comme

"un homme seul " l'adjoint "sécessionniste" a pourtant reçu de nombreuses marques de sympathie de la part d'élus locaux de tout bord ; sa démarche, décrite comme "sincère" par "Sud Ouest" semble désintéressée.


Pour nous, qui regrettions de devoir sonner l'alarme à propos d'un projet que nous aimerions pourtant voir aboutir, l'attitude de notre collègue nous a renforcés dans l'idée que nous exercions à bon droit le devoir de vigilance qu'attendent de nous les citoyens, et que cette opération méritait une étude préliminaire plus poussée.

C'est pourtant l'échec ruineux  de la grande Médiathèque lancée lors de la mandature précédente et notre incertitude quant à la bonne santé financière réelle de la commune qui ont fait pencher la balance en faveur d'un vote d'opposition franc de notre part, plus encore que nos doutes sur le projet lui-même. Le débat sur les coûts de fonctionnement - lesquels n'ont pas été évalués précisément par la Ville (incroyable légèreté)  mais pourraient être compensés en partie par le regroupement d'activités actuellement éparpillées, suivant les arguments de la municipalité -  nous est en effet apparu largement hors de propos, car la réalisation de l'infrastructure elle-même n'était pas chiffrée avec rigueur.


Dommage pour lui : mais la communication reste le talon d'Achille de l'exécutif.  Et ses calculs relèvent trop souvent de la "prestidigitation"...
(à chaque fois que nous ne comprendrons pas d'où sortent ses chiffres, nous ne feindrons pas le contraire mais interrogerons toujours les responsables !).
NOUS VOTONS CONTRE !

lundi 25 septembre 2017

ET DE TROIS ! SURTAXE et PROJET FOCH, encore un article de presse sur le conseil du 22...

BILLET DU  26 Septembre 2017

Pour la troisième fois, le quotidien local revient sur les débats du dernier conseil municipal, qu'il a déjà évoqués Samedi et Lundi. C'est dire l'intérêt qu'il y a trouvé.

L'édition de Sud-Ouest de ce 26 septembre insiste sur le gonflement de la taxe d'habitation sur les résidences secondaires. Nous, Socialistes, nous attendions à une augmentation de la majoration (évoquée dans ce blog) et partageons l'avis des élus d'Herri Berri (dont, sur cette question, seule leur opinion est mentionnée dans l'article) qu'elle intervient à contre-temps. Pire, comme Daisy Marsaguet l'a fait remarquer à M. le Maire : non seulement le taux de la surtaxation double (la majoration passant de 20 à 40%) ce qui n'est pas forcément la hausse "lissée" et "maitrisée" promise par Peyuco Duhart (sic) mais encore son produit sert à "écoper un bateau qui prend l'eau" (le budget municipal) et non à générer des recettes pour renforcer les interventions en matière de logement social.
Par ailleurs, nous pensons que les taxes vont toutes augmenter significativement, y compris pour les habitants à l'année ! Car on ne voit pas comment l'on ferait face, sinon, à l'envol des dépenses...

Notre question d'actualité sur l'ilôt Foch est bien résumée. Ainsi que la non réponse de M. le Maire ! Au fond assez facétieux, ce dernier à reproché à P-L Vanderplancke de "faire semblant" de ne pas être au courant des intentions de la Ville , alors qu'il serait d'après M. Duhart  l'une des personnes "les mieux informées"de ce dossier. Le même lui reprochait il y  a quelques mois durant la réunion de concertation publique (suite à l'opération de communication Neorama) de "se faire des films" à propos de la vente de l'espace Jaulerry, aujourd'hui confirmée (conseil du 7 avril dernier). Cela reste bien flou et quelques pirouettes sur la Béotie ne sont pas un argumentaire recevable.

Quant au propos de notre édile sur les indiscrétions coupables des bloggueurs socialistes, le journal ne les reprend même pas, ce qui montre que le reproche ne paraît pas fondé en raison.



vendredi 22 septembre 2017

FOCH : UNE REPONSE EN DESSOUS DE TOUT


BILLET DU 23/09/17

Aucune pertinence dans la réponse sur la suite donnée au projet Foch, après la question posée en fin de conseil municipal dans l'espoir d'obtenir quelques éclaircissements. 
Le choix d'une mission d'Assistance à Maîtrise d'Oeuvre en juillet nous avait émus en effet , notamment parce que la définition de la mission était assez différente de ce à quoi l'on pouvait s'attendre !
[remarque ajoutée le 01/10 : Interrogé par nous lors du Conseil Municipal du 7 avril, Peyuco Duhart n'avait nullement signalé, dans sa réponse, qu'il s'apprêtait à lancer un appel d'offre pour une Assistance à Maitrise d'Ouvrage (AMO) concernant le projet Foch mais avait indiqué qu'il vendrait le parking Jaulerry pour pouvoir "aligner les façades". En réalité, ses services préparaient un appel d'offres daté du 19/04, muet sur certains aspects de l'opération pourtant importants - voir plus bas !]

M. le Maire nous reproche ce soir de feindre l'ignorance alors que nous serions tout à fait bien au courant du dossier (grâce à l'excellence de sa communication, devons-nous supposer ) et, après ce trait d'humour caractéristique, dérape et  nous agresse même quelque peu....


Selon Peyuco Duhart, nous aurions eu connaissance de l'appel d'offres (offres reçues le 15 mai) en tant que membre de la commission des Finances. Ce ne fût pas le cas (à moins que, très assoupis, nous n'ayons pas fait attention ? Mais dans de cas il resterait une trace écrite de cet épisode) : sinon, le public en aurait été informé par le biais du blog des élus socialistes. Mais nous étions présents lors de la commission qui a retenu la meilleure offre le 17 juillet et avons d'ailleurs signalé aux citoyens le fait. Contrairement aux allégations absurdes de notre premier magistrat, nous n'avons pas divulgué le contenu de l'appel d'offres dans les 24 heures de sa parution, puisque nos commentaires sur les réponses des entreprises ont été insérées en septembre !
De même
qu'une analyse de l'appel d'offres 
lui-même a été publiée, il y a dix jours,
donc bien après la rédaction
de celui-ci !

Bref, M. le Maire nous répond vraiment n'importe quoi (et n'importe comment) et nous reproche d'avoir divulgué sur notre blog des informations.... imaginaires. Alors que seul "le bilan" de la concertation Neorama est en ligne sur le site municipal, pas les comptes-rendus des ateliers,  M. le Maire fait comme s'il n'avait pas compris notre demande ! Il n'avance aucune explication concernant l'omission du parking Jaulerry dans la définition de l'espace concerné par la mission d'AMO, ne trouve rien à redire à nos arguments contre son parking souterrain, donc ne répond pas sur ce point, mais il mentionne à nouveau l'existence de promoteurs à l'origine du projet. Pourtant, dans sa réponse à la Ville, le groupement missionné pour conduire le projet prétend que le choix des opérateurs devra intervenir dans la phase finale de la réalisation du programme. 
De qui se moque-t-on ?

Aurons-nous droit à une digression furibarde sur "le blog de M Vanderplancke" (car M. Duhart persiste à ne pas voir qu'il s'agit de l'expression du groupe socialiste) et à des attaques ad hominem
à chaque fois que nous tenterons de lui démontrer que l'opération Foch est insensée ? 

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 QUESTION D'ACTUALITE POSEE LE 22 SEPTEMBRE

Monsieur le Maire

Vous avez décidé au printemps dernier de lancer un appel d’offres afin de recruter une assistance à maîtrise d’ouvrage pour réaliser le « projet Foch » et la Ville a choisi en Juillet de missionner un groupement de trois entreprises pour effectuer cette tâche.
Ces décisions n’ont fait l’objet d’aucun débat lors des conseils municipaux précédents et ne sont pas non plus évoquées dans l’ordre du jour du conseil municipal de ce vendredi 22 septembre. Vous voudrez bien, par conséquent, comprendre notre trouble face à cette situation.

Nous nous demandons en effet s’il est bien légitime d’avoir procédé à cet appel d’offres sans l’avoir jamais évoqué auparavant en commission (d’urbanisme ou des finances) ou en conseil municipal. Nous ignorons quelle partie du budget a servi à la rémunération des prestataires, aucun vote n’ayant eu lieu à propos du financement particulier de cette mission d’assistance - même si des autorisations de paiement (de.. zéro euros ! d’ailleurs) ont été approuvées par le conseil municipal en février ? Nous nous étonnons que, malgré les promesses, les comptes-rendus des ateliers de concertation animés par Neorama ne soient toujours pas en ligne sur le site de la Ville.

Surtout, M. le Maire, nous vous prions de bien vouloir nous préciser :
Pourquoi l’appel d’offre pour la mission d’AMO (assistance à maîtrise d'ouvrage) ne mentionne-t-il pas votre intention de céder le terrain Jaulerry pour y faire construire des bâtiments, alors que vous avez confirmé lors du Conseil Municipal du 7 avril que telle était bien votre intention (ce qui nous surprend puisque seules les reconstructions précédées de démolition semblent autorisées sur ce site)  et pourquoi prétendez-vous construire un parking public sur un site inondable situé en zone « rcu » dans le PPRI ?

Des alternatives existant (entre autres : vous pourriez faire cet aménagement au niveau de la gare voire du commissariat de police) le forage de stationnements souterrains devant le port nous paraît impossible d’un point de vue réglementaire – c’est de toute manière une option dangereuse.


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jeudi 21 septembre 2017

HARRIET BAITA : LA MAJORITE EXPLOSE



BILLET DU 22 SEPTEMBRE


Le projet de pôle culturel sur le site "Harriet Baita" était discuté ce soir en conseil municipal 
et a donné lieu à un "coup de théâtre" fort intéressant. 

Ledit projet était  qualifié par le document de travail 
fourni par la municipalité  de « participatif et innovant ».
Et c'était vrai !

Nous l'avons pour notre part admis sans discussion, compte tenu du succès des Assises de la culture et de la volonté proclamée de réaliser un équipement de très grande qualité, original par sa polyvalence, et répondant aux demandes exprimées par la population et les associations.

Sur le plan purement fonctionnel, nous voulons bien convenir qu’Harriet Baita soit complémentaire du projet des Recollets, et que ce projet culturel réponde à d’autres objectifs, plutôt qu’il ne « doublonne».
Ce n’était donc pas le fond du problème posé par cette délibération, pour nous,
qui pensons qu'Harriet Baita est un rêve bel et bien séduisant...
dont nous ne croyons pas qu'il faudrait se priver au profit de projets concurrents
réalisés dans d'autres villes. 

Si l'intercommunalité a, en la matière, complètement échoué à coordonner l'action des décideurs dans notre périmètre, nous estimons en effet que Saint-Jean-de-Luz a vocation à assumer une centralité dans le pôle sud de l'agglomération basque. Il lui faut donc conserver et développer des fonctions urbaines supérieures. 

Mais le plan de financement est mal ficelé 
et le dossier incomplet !

 Le rêve d'un espace modulaire et convivial de qualité dédié au spectacle vivant et à la musique,  risque malheureusement de se fracasser contre la réalité, pour le plus grand dommage des contribuables, comme c’est du reste déjà arrivé à un autre des grands projets de notre Ville : celui de la médiathèque de l’avenue Maranon, le « grand échec » de la précédente mandature, dont seule l’opposition socialiste avait su voir d’emblée qu’il s’agissait d’un équipement que nous n’avions pas les moyens de réaliser seuls.

La faisabilité du pôle culturel, en l’état de notre situation budgétaire, est plus que douteuse. 

 Raison pour laquelle nous avons proposé que M. le Maire remette le vote à une session ultérieure du conseil municipal, pour lever d'ici là tous nos doutes sur ce programme ambitieux 
dont nous souhaiterions, au fond, qu'il aboutisse, mais dont nous ne sommes pas certains du tout
que la Ville, accablée d'une dette fort lourde,
(1315 € par tête en 2016)  aie les moyens de le porter...

Comment aurions-nous pu entériner aujourd’hui un projet qui n’est pas correctement chiffré
(sous-estimation des coûts et du fonctionnement, 
non prise en compte des aménagements de voirie nécessaires et aucune estimation des frais annexes)
alors que nous n'aurons (peut-être) une vue d'ensemble du contexte financier que d'ici quelques mois ?
Hélas, Peyuco Duhart a souhaité "passer en force" à tout prix, bousculant semble-t-il sa propre majorité et
ne laissant probablement pas le temps à son adjoint aux affaires culturelles de terminer le processus de programmation qu'il  avait amorcé.

Quatre votes contre, tout contre....
Pour ne pas risquer d'être complice d'un possible naufrage financier de ce programme, très peu finalisé
(le vote portait sur huit millions TTC mais le plan de financement sur huit millions HT) et marquer notre inquiétude quant à l'évolution des finances locales, compromises par les réductions de dotation infligées par l'Etat et le train de dépenses imposées par l'Exécutif local, nous ne pouvions que voter en opposition au projet.
Ceci malgré ses nombreux attraits.

 "vous creusez un trou dans nos finances qui finira par être une tombe pour notre collectivité"
avions-nous lancé au Maire, peu convaincus par la certitude qu'il affichait de compenser les investissements dans le pôle culturel par la vente de différents biens communaux, notamment à la Pergola.
Vu le mauvais entretien par la Ville d'une partie de ces bâtiments,  nous pensons que ces biens subiront en effet une décote ; la commune participera donc directement  au phénomène de spéculation immobilière dont nous disons qu'il s'agit d'une plaie pour la population locale, sans réaliser pour autant une « bonne affaire ».

 Au vote "contre" des élus socialistes s'est ajouté celui.. d'un adjoint !
[en fait : un délégué du maire - correction ajoutée en juillet 19]
MANUEL DE LARA
Et d'un second conseiller municipal de la majorité dont il avait la procuration.
Cet événement  pourrait-il  être "la bombe" qui va dynamiter la majorité ?!

Regrettant qu'on ait pas pris la peine de prévoir une rentabilisation de l'infrastructure grâce au développement d'une activité de congrès et séminaires, Manuel de Lara a - comme nous - plaidé pour un report du vote, le temps d'aboutir à un projet plus sérieux.
Et il a voté "contre" le projet suite au  refus de M. le Maire d'entendre ces arguments de raison.
 (Le groupe "Herri Berri" quoique marquant des réserves sur le projet, à ses yeux en concurrence avec d'autres sur le territoire, a pour sa part refusé de participer au vote).

Peu de temps après le vote, M. Badiola, autre adjoint de M. Duhart, s'est fendu d'une déclaration rendant hommage au "courage" de M. de Lara... sans parvenir à détendre l'atmosphère, crispée.
Il est vrai que la stratégie de com' de M. le Maire en avait pris un coup, lui qui (comme à son habitude) avait annoncé le lancement du projet en fanfare, avant même le vote, par le canal de la presse.



Curieuse ambiance, ce soir,  au sein du groupe 
des Droites et du Centre !
Peut-être rendu amer par ces péripéties, Peyuco Duhart  a fait de drôles d'insinuations
à propos de  notre blog lors de sa "sortie de scène" finale.

D'ores et déjà, nous pouvons dire qu'il sera déçu par l'audience de notre petite chronique en ligne, qui vient -elle aussi- d'exploser.
Pour la première fois, le cap des 2000 vues cumulées sur un mois sera  largement dépassé. Très largement, même, puisque nous avons constaté que ce pic d'audience
était atteint il y a déjà quelques jours.

Merci de nous lire et de nous confirmer dans notre conviction d'être utiles aux Luziennes et Luziens

dimanche 17 septembre 2017

FOCH : GRANDEUR ET SERVITUDES


BILLET PUBLIE LE 12 SEPTEMBRE 2017

UN PROJET BOUCLE A L'AVANCE
Le Cahier des Charges constitué en vue du marché d'assistance à maîtrise d'ouvrage pour le projet Foch (attribuée en juillet dernier) confirme nos inquiétudes et recèle quelques surprises.
Le "terrain de jeu" est immense et pompeusement baptisé "territoire de projet"... La lecture du détail de la  commande passée montre que tout le projet a peu évolué, par rapport aux annonces "confidentielles" du Maire aux élus en février 2016.



DES LIBERTES PRISES 
AVEC LES REGLES DE PROTECTION DU PATRIMOINE
C'est bien une étude commanditée en 2013 (auprès du cabinet "Chemin faisant") et réalisée entre cette date et 2016 qui sert de fondement intellectuel au projet (Or nous avons déjà dit dans ce blog que le recueil des données de circulation, notamment, nous semblait quelque peu périmé !).
Les seules règles d'urbanisme citées comme s'imposant dans le secteur sont celles du PLU (le plan local d'urbanisme, en cours de révision) ainsi que de l'AVAP (aire de valorisation du patrimoine devenue SPR, pour site patrimonial remarquable). 

Mais les limites de l'AVAP ont été modifiées tout exprès pour, nous dit le document,  mieux concilier (sic) "protection du patrimoine" et "renouvellement urbain"...
Autrement dit, la partie du centre ancien concernée par l'opération ne bénéficie plus du statut de zone protégée : seuls les élus socialistes, rappelons-le,  n'avaient pas voté cette modification  en juillet 2015 ! car elle leur inspirait beaucoup de méfiance.

DES RISQUES SOUS EVALUES
Le plan de prévention des risques d'inondation (PPRI) "Nivelle et submersion marine" est présenté comme "une servitude"  de même que la zone de bruit liée à la proximité de l'ancienne RN 10.
Signalé comme "en cours d'élaboration" et relégué en annexe le PPRI ne semble pas être pris au sérieux, puisque figure, parmi "les principes d'aménagement validés "(par qui ?) le creusement d'un parking de 500 places dont on écrit que "le dimensionnement reste à préciser". 
Pourtant, aménager un stationnement souterrain dans un secteur aussi menacé semble interdit par le PPRI dès lors qu'il existe des solutions alternatives. Le fait que M. le Maire désire conserver "en réserve" le secteur Gare-Maranon (comme il l'affirmait dans le quotidien local le Lundi 11 septembre) ne constitue pas un argument suffisant pour escamoter une donnée intangible : une solution alternative existe au parking public souterrain Foch... sur le terrain situé derrière la gare (face au Lycée-Collège Ravel). Encore n'est-ce pas la seule alternative, d'ailleurs.

Il n'est explicitement pas question, dans la liste des aménagements prévus (qui rappelle furieusement les invariants de M. le Maire : betonisation, suppression du giratoire, etc.) de construire sur l'actuel parking Jaulerry dont il n'est pas non plus précisé que la Ville souhaiterait le vendre ! Etrange omission compte tenu des annonces publiques de notre premier magistrat.
Les seuls promoteurs évoqués auraient acquis respectivement l'ancien garage Lamerain et la bâtiment attenant (Fraysse) mais se seraient associés pour les valoriser. Il n'est pas fait mention d'un acheteur potentiel pour le parking Jaulerry. 
Est-il concevable de construire sur un terrain vide dans une telle partie de la Ville, où 
seules les opérations de démolition-reconstruction sont licites ? Ce n'est pas évident ! Sans doute l'ajout de l'espace Jaulerry que M. le Maire a confirmé vouloir vendre comme terrain à bâtir, est-il nécessaire pour financer le projet et le rentabiliser, mais rien ne dit que l'Etat laissera faire et que, d'une manière générale, les contraintes du plan de prévention pourront être contournées.

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Quelques "perles" sont remarquables.

C'est ainsi pour "reconstituer" (sic) la limite du front bâti que l'espace Jaulerry devrait absolument être recouvert de bâtiments, d'après le document, qui voit là une belle "opportunité". On accuse en effet ledit espace de "créer un creux". 
Mais la place Foch aussi forme un creux ! Et personne n'a envie de la voir pour autant disparaître sous les constructions !
Le parking serait indispensable car il s'agit "d'anticiper la future piétonisation du centre ancien". Ainsi donc, M. le Maire a bel et bien décidé de fermer progressivement le centre aux automobiles, lui qui feint périodiquement de s'élever contre cette perspective !
Mais que devient le boulevard Victor Hugo dans ce plan ? Avenue piétonnière, axe traversant ou... 
cul-de-sac alimentant les parkings payants ?

samedi 16 septembre 2017

EGO BUS

Interviewé ce Samedi en tant qu'ex président de la défunte communauté d'agglomération Sud Pays Basque, M. le Maire se félicite bruyamment du succès du réseau Hegobus mis en place par cette structure (absorbée depuis par la communauté Pays Basque) sous la houlette de l'élue Hendayaise Chantal Kherig.



Si cette dernière partage la vedette, dans le cahier promotionnel inséré dans le journal local,  avec M. Duhart (en tête de gondole)  et M. Olive, elle a sans doute plus de raisons que notre premier magistrat d'être satisfaite de son bilan. Tout jeune réseau, Hegobus draine en effet de plus en plus de passagers, assure correctement des dessertes qui, autrefois, n'existaient pratiquement pas et montre sa capacité à évoluer et s'adapter aux besoins... tout cela est très encourageant.

Las, c'est au niveau local que des récriminations (justifiées semble-t-il) se font le plus souvent entendre parmi les usagers : des arrêts ont disparu, qui obligent certains voyageurs à des déplacements trop longs, les voiries n'ont pas toujours été adaptées ni les stationnements modifiés, ce qui rend la circulation des autobus difficile sur certains itinéraires (rue Paul Gelos, par exemple : le croisement des véhicules est délicat).  Autant de réalités que les Luziens perçoivent bien, comme aussi le fait que la fréquentation de certaines lignes est directement liée à la saisonnalité (cet été, la ligne 3 notamment connaît une affluence contrastant radicalement avec la situation de l'hiver dernier... mais l'on peut redouter que la fréquentation ne se tarisse à nouveau avec le départ massif des résidents secondaires à l'automne prochain). Comme, par ailleurs, circulation et stationnement sont des points noirs du bilan de la gestion locale (et le secteur luzien un "maillon faible" dans la nébuleuse urbaine littorale, en terme de mobilité) l'auto-satisfaction mise en scène nous semble peut-être un peu outrée. Mais au moins M. le Maire semble-t-il avoir (enfin) pris conscience de l'importance du sujet !

Les articles publiés évoquent les transports scolaires mais oublient l'incident récent des enfants oubliés par Transdev à Chantaco ; M. Olive évoque la mobilité à l'échelle du territoire basque tout entier mais le journal ne mentionne pas les temps de parcours extrêmement longs constatés en ce moment entre l'agglomération bayonnaise et ce qu'il appelle "le pôle sud". Normal, il s'agit là de "communication" et non d'information et donc, dans le jargon de la presse, d'auto-promotion tant pour le réseau Hegobus que pour Peyuco Duhart dont on ne peut qu'admirer le look : sa pose au pupitre est à la fois élégante et quasi-présidentielle (mais il est quasi-président de la nouvelle Communauté, non ?).

lundi 11 septembre 2017

DRAPEAU (ET CARTON) ROUGES

Rentrée politique et interview du Maire, puis de ses opposants : un classique en Septembre !

Le drapeau rouge a souvent flotté dans le ciel luzien ces derniers temps
La saison qui s'achève constituerait en effet "l'été le plus pourri depuis 25 ans", selon les mots de la presse locale. A coup sûr, les circonstances météorologiques "exceptionnelles" seront par conséquent mises en avant par les décideurs pour justifier la très mauvaise qualité des eaux de baignade constatée en juillet-août et les nombreuses fermetures des plages les jours de soleil.

Plus sérieusement, il ne suffit pas de faire de nouveaux bassins de rétention (comme c'est le cas actuellement à Biarritz) ni de construire des stations d'épuration supplémentaires (un projet est en cours de réalisation à Saint-Pée-sur-Nivelle) pour conjurer les problèmes de pollution récurrents sur notre littoral basque.  Si de tels aménagements sont évidemment nécessaires, leur réalisation au fur et à mesure que la pression démographique et touristique augmente ne règle pas le problème. Chacun sait bien qu'il faudrait en finir avec les réseaux unitaires pour ne plus recueillir eaux usées et pluviales dans les mêmes conduites ! C'est-là  un chantier colossal, mais il serait temps de s'y mettre.... Sur ce sujet comme sur d'autres, on attend de l'EPCI qu'il puisse améliorer les choses, mais les communes doivent s'impliquer aux côtés de l'agglomération Pays Basque et dispenser auprès de leurs habitants toutes les informations nécessaires au développement de pratiques (agricoles, notamment) moins agressives pour l'environnement.


Pour nous, il ne s'agit pas là d'une question secondaire mais bien d'un problème de santé publique : car, entre autres exemples, la différence entre un "taux d'Escherichia Coli" supérieur à la norme légale et un taux tout juste admissible n'est pas forcément très grande ! Las, nous avons parfois l'impression que ces pollutions chroniques ne sont pas une question importante pour les exécutifs locaux. Tant que la fréquentation touristique n'est pas notablement impactée par les fermetures de plage et les restriction de l'accès aux bains, ils ne s'inquiètent pas outre mesure. Mais, d'une part, c'est à l'évidence durant les saisons suivant une mauvaise année pluvieuse qu'on risque de mesurer une éventuelle désaffection pour notre petit coin de côte, et d'autre part, si le Pays Basque et Saint-Jean-de-Luz sont devenus (qu'on le déplore ou non) des "marques" - que nos élus songent à commercialiser avec efficacité, il s'agit avant tout de communautés humaines dont les habitants ont le droit de vivre dans de bonnes conditions sanitaires !

Les cartons rouges pleuvent sur l'équipe municipale.
On sait déjà comment une association (nationale) de contribuables a cru devoir décerner à notre Maire un zéro sur vingt pour sa gestion jugée trop dépensière (voir sur le net "L'Argus des Communes" dont on a extrait le tableau suivant, qui montre la hausse des prélèvements fiscaux imputables à la Ville).  Sur le plan financier, les citoyens constateront que Peyuco Duhart n'a pas stabilisé la masse salariale cette année ni n'a véritablement résorbé la dette, contrairement aux engagements solennels qu'il avait pris à l'automne dernier : pour pallier les difficultés budgétaires de la Ville, il escompte à présent "désinvestir", en clair  vendre certains biens publics, et notamment le parking Jaulerry. Cette intention de transférer des "bijoux de famille" au secteur privé n'est pas une surprise pour nous, qui annoncions par voie de presse que de telles transactions étaient inéluctables au vu du laxisme de la gestion des finances municipales, ceci dès NOVEMBRE 2015 dans le journal "Sud Ouest" ! 


(par hab.)20082009201020112012201320142015
Prélèvements totaux466 €476 €496 €516 €536 €307 €636 €714 €

Beaucoup de mécontentements s'expriment par ailleurs dans la population à propos du réaménagement du centre-ville, de la dangerosité des pistes cyclables et du plan de circulation. Notons à cet égard que l'étude de faisabilité de l'échangeur de Chantaco (annoncée l'hiver dernier) n'est toujours pas commencée !  De même, beaucoup de permis de construire sont contestés en justice. A l'évidence, M. le Maire a un gros problème de communication. Ses projets sont mal présentés  et du coup suscitent systématiquement la "grogne" ; ils sont parfois entachés d'irrégularité aux yeux de la justice administrative (annulation récente d'un permis de construire ambitieux sur Akotz). 

On ne saisit pas très bien, enfin, où notre premier magistrat veut aller, s'agissant de l'îlot Foch : car une bonne part des intentions affichées par M. le Maire dans ce secteur semble incompatible avec les contraintes du plan de prévention des risques. L'on ne voit pas comment l'Etat pourrait fermer les yeux sur le contournement de certaines des préconisations essentielles du PPRI ; le projet Foch risque donc d'avoir le même destin que celui de la médiathèque, dont l'opposition socialiste avait en son temps prédit avant tout le monde le naufrage malheureux. S'il aboutissait malgré tout, nous prédisons que les constructions prévues pourraient bien devenir le "Victoria Surf" luzien : une réalisation dont nous nous sommes laissés dire qu'elle ne fût pas étrangère à la désaffection des Biarrots à l'égard du maire de l'époque et de son successeur, porté lui aussi au bétonnage excessif. Le moins qu'on puisse dire et que son insertion paysagère fût l'occasion de débats animés.

Un pavillon bleu ornera-t-il un jour l'azur de notre baie ?
Il est dommage d'y renoncer pour ce qui concerne la qualité de nos bains de mer, au prétexte que la situation d'estuaire  et la fermeture du plan d'eau constituent un défi difficile à relever.... Se fixer des objectifs ambitieux c'est prendre un risque, mais en même temps se donner les moyens de mobiliser usagers et administrations.

Au plan financier, il existe une dette saine et c'est pourquoi nous ne nous opposerons pas par principe à la liquidation de certains biens municipaux, s'il s'agit bien, grâce au produit de ces ventes, d'investir utilement, comme c'est le cas nous semble-t-il pour le pôle petite enfance ou pour le futur centre culturel à Harriet Baita.
Il ne faudrait pas en effet qu'une cure d'austérité prive la population des services auxquels elle a droit, et que les Luziens soient punis parce que l'exécutif local a trop dépensé et n'a pas anticipé la réduction de ses recettes. Mais nous souhaiterions que M. le Maire renonce à la multiplication des études préalables ruineuses, à l'externalisation de certaines tâches quand la Ville dispose en interne des compétences suffisantes, et qu'elle cesse surtout de jeter l'argent par les fenêtres dans des projets qui n'aboutiront pas et/ou sont mal conçus.
Qu'elle ne se prive pas non plus par idéologie de recettes possibles (comme dans l'affaire de la surtaxe dont le maire ne voulait pas l'an dernier et qu'il veut majorer pour la porter à +40% l'année prochaine). L'horizon budgétaire s'éclaircirait pour de bon s'il en était ainsi... 

Au plan démographique, la commune se vide malgré la fièvre bâtisseuse qui aura caractérisé les dernières mandatures ! M. le Maire aime les querelles de chiffres et oppose aux données du recensement et de l'INSEE des données fiscales pour proclamer que sa commune est redevenue dynamique. Néanmoins, sa prétention d'être à la tête d'une commune de plus de 15000 habitants relève de la méthode Coué. Dans le monde réel, les écoles élémentaires luziennes souffrent d'une baisse de leurs effectifs (les fermetures de classe, actée dans un cas, prévisible à moyen terme dans une autre école, inquiètent à juste titre les équipes enseignantes) et chacun connaît dans son voisinage des jeunes couples ou des familles qui choisissent ou sont contraints de partir vivre ailleurs en raison de logements trop chers et/ou exigus. Pour revenir dans le "bleu" il faudrait plus que de bonnes intentions proclamées et quelques réalisations emblématiques : on ne saisit pas pourquoi M. Duhart, qui a feint de trouver intéressantes les propositions du groupe Herri Berri en la matière, ne nous a pas proposé de modifier les règles du PLU pour tester un dispositif plus contraignant à l'égard des promoteurs garantissant la production d'un nombre plus élevé de logements à prix modérés. On pouvait pourtant, sur un tel sujet, caresser l'espoir d'un consensus entre toutes les sensibilités représentées au conseil municipal ? 

Le procès en sorcellerie que fait aux Socialistes M. le Maire, lequel avance souvent que nous serions des opposants systématiques, ne tient pas la route, dans les faits. Si nous disons que son bilan est catastrophique sur le plan de la circulation, et que la transformation du boulevard Hugo en rampe d'accès au futur parking inondé de la zone Foch est aberrante, si nous trouvons médiocres ses résultats en matière de logement, et exigeons plus de transparence et de responsabilité de sa part sur certains dossiers comme celui de l'îlot Foch, notre regard sur la politique culturelle de la Ville, son action dans le domaine des sports ou du développement économique est beaucoup plus amène, voire positif. Les lecteurs de ce blog le savent bien. En cette rentrée, nous les remercions de leur fidélité et restons à leur disposition.

NOTE AJOUTEE LE 15 SEPTEMBRE
Sud Ouest fait pleuvoir, aujourd'hui, une pluie de drapeaux rouges sur la tête du Maire. Nous préférons lui décerner un carton : car enfin, commencer par nier que les plages aient été (et soient) davantage fermées cet été que d'ordinaire, puis prétendre que "c'est la faute à la pluie"... nous semble un peu court.


dimanche 10 septembre 2017

L'AMI DE PEYUCO

L'interview de rentrée accordée au journal "Sud Ouest" par Peyuco Duhart et insérée dans l'édition de ce lundi 11 septembre  nous prouve qu'il n'est pas seulement le Maire de Saint-Jean-de-Luz... mais aussi un politicien chevronné.
Faisant le bilan de son action, nous lisons qu'il admet "la lenteur" des réalisations et, adoptant une posture ostensiblement modeste, concède que les Luziens peuvent avoir l'impression que "rien n'est fait" sur certains sujets. Nous mêmes le déplorons en effet, s'agissant du dossier de l'autoroute et du contournement de la ville, entre autres... (voir le billet "Carton rouge").

D'autres remarques critiques de notre part seront probablement reprises par le quotidien local, qui a rencontré les oppositions municipales samedi dernier.

Plus loin, notre premier magistrat, se haussant du col, affirme - sans aucune modestie, cette fois - qu'il n'a "jamais eu besoin" du parti LR et qu'il a "un ami" au gouvernement. L'allusion à M. Lemaire est transparente. Mais, à l'évidence, il s'agit là d'une amitié politique, qui n'oblige ni à servir et ni à soutenir. M. Duhart réussit en effet, dans un même élan, à faire valoir sa proximité avec le ministre des finances tout en désapprouvant l'une des mesures phares que ce dernier est en train de mettre en place : la suppression (pour certaines catégories) de la taxe d'habitation !
Est-ce bien logique, venant d'un élu qui pourfend la fiscalité dans nombre de ses discours ? Mais qui nous propose, "en même temps" de porter à 40 % la majoration de la taxe sur les résidences secondaires.

M. Duhart n'est plus LR et l'a discrétement annoncé cet été, ce qui n'a pas provoqué de séisme politique. La presse locale nous a interrogés à ce propos,  mais nous n'avons guère de commentaires à faire, si ce n'est que les propos et la pratique de Peyuco Duhart sont souvent éloignées des postures de la Droite ultra-libérale (embauches nombreuses... et endettement ! parfois excessif de notre point de vue, d'ailleurs) et qu'il pratique en vieil habitué l'art d'animer les coalitions hétéroclites (sa liste n'a-t-elle pas été qualifiée en début de mandature "d'armée mexicaine" par le leader des Abertzale d'opposition ?).

samedi 9 septembre 2017

116+58 = 174 = 189-15 ou peut-être - 5, les drôles de compte de Trikaldi !



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Merci de nous lire, décidément toujours plus nombreux

 LE BLOG QUI DERANGE MAIS L'EXCUSE QUI ARRANGE
Nous n'avions pas très bien accueilli, on s'en souvient, l'annonce initiale,  par M. le Maire, du projet Trikaldi. 
Peyuco Duhart nous avait en effet promis le 18 novembre dernier  la construction de 174 logements sur ce site, faisant cette déclaration soudaine sans avoir jamais évoqué le dossier devant le conseil municipal auparavant, ni l'avoir présenté en commission. Les élus PS avaient protesté contre le procédé consistant à informer la population et le conseil municipal par voie de presse et après-coup (une pratique à vrai dire habituelle mais qui reste déplaisante) et avaient sommé notre premier magistrat de bien vouloir, à l'avenir, présenter ces projets en amont. Nous avions aussi relevé l'écart entre les 116 logements votés à l'agglomération (et disposant d'une aide publique) et les 174 mentionnés par la municipalité.
Sonné, M. le Maire s'était défendu en prétextant que l'existence de notre blog le contraignait
au secret : étrange plaisanterie !

LE SAUVEUR DE TRIKALDI
Il était apparu après le conseil municipal du 18 novembre que 58 logement supplémentaires, confiés à des opérateurs privés mais dont le loyer serait "modéré" (comment en être absolument certain ?) seraient construits  en plus du programme pris en charge par l'Office 64 (HLM). Nous avions donc, malgré les mauvais procédés de M. le Maire à notre égard, et quelques doutes sur les instruments mis en oeuvre pour modérer effectivement les prix des logements privés, soutenu son action, a priori très favorable au développement du logement social (moins de 19% du parc luzien : nous sommes toujours en retard par rapport au seuil légal qui est de 25%) et permettant de trouver une issue heureuse au projet de relocalisation du service gériatrie de l'Hôpital de la Cote Basque.
Suivant le mot de notre ancienne députée, le Maire de Saint-Jean-de-Luz avait semble-t-il choisi
d'être le "sauveur de Trikaldi plutôt que le fossoyeur". Nous ne pouvions que nous en réjouir.


Un "bémol" doit cependant être pris en compte. 
Ce ne sont pas 174 logements que la Ville souhaite construire en définitive mais bien... 189. Quinze logements relevant du privé et au sujet desquels on ne dispose d'aucune promesse de modération quant au loyer seraient en effet implantés avenue Larréguy, sur une parcelle vendue elle aussi par l'Hôpital. Ce changement d'échelle, qui n'a fait l'objet d'aucun débat en commission d'urbanisme ni en conseil municipal, a rencontré l'opposition de certains riverains et est examiné dans l'enquête publique lancée sur le projet Trikaldi.
Il aurait sans doute été possible de faire un peu plus de pédagogie sur cette opération, vraisemblablement
lancée, avant tout, pour renflouer les caisses du Centre Hospitalier de la Côte Basque...

Les conclusions de l'enquête publique viennent d'étre publiées.
On y lit que le commissaire enquêteur, qui rend un avis favorable, ignore pourtant le nombre exact de logements prévu dans l'avenue ("entre cinq et quinze pour accueillir au plus trente personnes supplémentaires dans le quartier" -sic). Elle préconise (page 37) un changement de zonage pour la parcelle de l'avenue Larréguy, qui est pour l'instant en zone UE (réservée aux équipements publics : pas de résidence possible) et glisserait en  zone UC (comme le reste du quartier) . Le commissaire relève que la parcelle est soumise d'autre part aux règles de l'AVAP, qui
lui paraissent beaucoup plus contraignantes (page 19).

Aux habitants qui font valoir le non respect de l'esprit de la donation Harriet
(car la parcelle fait partie d'une propriété cédée à la Ville qui avait vocation à devenir une maison de retraite)
il est répondu que la seule servitude légale est celle de l'AVAP
(dont on a vu que, par ailleurs, on reconnaît à demi mot  qu'on pourrait éventuellement
la lever ! car on sait que le périmètre de l'AVAP a parfois été modifié tout exprès).

CONFIANCE ET RETICENCES

De nouveau, on demande donc aux gens de signer les yeux fermés, pour un projet (Larreguy) encore non défini.
Il ne s'agit encore, en effet, que  de modifier le zonage.
Mais, une fois acté le changement de destination du terrain, comment empêcher les riverains d'avoir le sentiment que le promoteur retenu aura de facto "les mains libres" ? Puisque les terrains changent de zonage, passant d'une étiquette
" service public" à une fonction résidentielle, et sortent d'un espace protégée pour devenir terrain à bâtir sans prescription particulière, ceci
au gré des opportunités ?

Quant aux mesures anti-spéculatives censées modérer les prix et permettre aux locaux de se loger, on sait comment elle ont pu, dans le passé, être aisément contournées par certains propriétaires !

TRANSPARENCE

Il nous faut donc regretter que les maquettes des bâtiments prévus sur le site Trikaldi
(où l'on nous dit que l'Hôpital a recruté un architecte-urbaniste dont la priorité est l'insertion paysagère)
n'aient pas été présentées à la population
(mais, et c'est heureux, les Luziennes et Luziens semblent accueillir favorablement cette opération)
et que, d'autre part,  les opérateurs privés pressentis pour intervenir sur le site Larrreguy
ne se soient pas faits connaître
pour montrer leur projet aux riverains.
Ainsi rassurés et compte tenu du maintien du terrain en cause dans l'AVAP-SPR
ils auraient mieux perçu la nature du projet.

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.