A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

jeudi 31 octobre 2019

MUNICIPALES 2020 : LE PS POUR UN LARGE RASSEMBLEMENT


2875 vues comptabilisées sur ce blog en Octobre (troisième meilleure audience mensuelle depuis la création du site, assez loin toutefois du record atteint en Mars 2019 : plus de 3500 vues - mais d'autres outils de diffusion se sont développés après cette date, notamment sur Facebook). Merci à nos fidèles lectrices et lecteurs. 

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BILLET du 22 OCTOBRE 2019

Sans doute serait-il excessif de décrire l'impact du récent article de Sud Ouest  rendant compte de notre SOUTIEN A MANUEL DE LARA (dans son édition en ligne du matin) comme "l'effet d'une bombe". Il en était cependant beaucoup question dans les conversations en cours autour du marché...
Nous notons avec satisfaction que la gazette locale a non seulement publié notre communiqué presque in extenso (voire le texte d'origine, plus bas) mais qu'elle en a par ailleurs souligné les points essentiels avec beaucoup d'à propos.


Sud Ouest remarque avec raison que les ambitions de Manuel de Lara semblent très compatibles avec le PROJET DE VILLE AIMABLE défendu par la @Gauche Luzienne, qui partage avec lui le souhait (entre autres) de FAIRE DAVANTAGE PARTICIPER LES CITOYENS AUX DECISIONS.
Le quotidien revient aussi sur la stratégie des Socialistes, car il s'agit bien de celle de la section luzienne, qui veulent une UNION LA PLUS LARGE POSSIBLE pour créer les conditions du changement et écarter les sortants, aux affaires depuis un quart de siècle.

Concrètement la rédaction de Sud Ouest repère très justement quelles sont, parmi nos priorités, les plus urgentes :
REPRENDRE A ZERO LE PROJET FOCH (dangereux à nos yeux pour la ville et non conforme aux exigences d'un développement durable)
REVOIR LE PROJET DE PÔLE CULTUREL (trop cher et prévu sans offre de stationnement par la municipalité sortante)
RENOUER LE DIALOGUE avec les habitant(e)s de Saint-Jean-de-Luz

Mais le journal régional privilégie dans ses citations le nécessaire "développement économique" par rapport au volet "social", alors que, pour nous, ces deux questions (qui sont liées) sont aussi essentielles l'une que l'autre.

En proposant à Manuel de Lara de rallier sa candidature, nous faisons fi de toute ambition personnelle et soutenons celui des candidats déclarés qui semble le plus en situation de "remettre la ville d'aplomb" en évitant que des erreurs irréparables soient commises par l'équipe actuelle (qui envisage de saccager le coeur-de-ville et d'y attirer des centaines d'automobiles en plus).

Nous le faisons parce que nous estimons avoir en commun avec Manuel de Lara : la volonté de promouvoir une démocratie plus participative, et parce que nous souhaitons partager sa méthode de co-construction d'un projet municipal avec les citoyen(ne)s et apporter notre contribution à ce programme.


Notre première intention est de prendre en compte le désir de changement exprimé par de nombreux citoyens (qui jugent nécessaire le renouvellement des pratiques et des équipes). Et d'agir pour rendre possible cette alternance.

Nous proposerons à Manuel de Lara l'addition de toutes les bonnes volontés au service de la population et d'un projet local "de bon sens" transcendant les querelles idéologiques, sans qu'aucun partenaire ne soit sommé de renoncer à ses valeurs.

Nous ferons tout pour encourager l'élargissement de cette alliance, afin qu'elle soit au bout du compte victorieuse.

_______________________________________________
LE TEXTE COMPLET DE NOTRE COMMUNIQUE :

COMMUNIQUE des élus de la Gauche Luzienne
(Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke)
et Emile Amaro (pour la section PS de Saint-Jean-de-Luz)

Le groupe socialiste Luzien et les militants de la @Gauche Luzienne ont décidé de proposer leur soutien à la candidature de Manuel de Lara. La démarche progressiste, humaine et sociale mise en avant par Manuel de Lara leur semble en effet très compatible avec le projet de « ville aimable » (écologique, solidaire et moderne) qu’ils défendent. Surtout, la @Gauche Luzienne partage le souhait de Manuel de Lara de faire davantage participer les citoyens aux décisions, dans une logique moderne et participative qui fera sortir l’élu local de sa tour d’ivoire.
Très inquiète de voir la commune s’enferrer dans une politique toujours plus incompatible avec les exigences d’un développement effectivement durable et sans cesse moins respectueuse du patrimoine matériel et immatériel du territoire, la @Gauche Luzienne est convaincue de la nécessité d’une union la plus large possible de toutes les sensibilités désireuses de changement et se rend donc dès à présent disponible pour participer à l’élaboration d’un programme local destiné à fédérer les énergies autour de Manuel de Lara, afin de renouveler les équipes et les pratiques au service de la population et de sa qualité de vie, sans aucun sectarisme.
Il doit s’agir pour nous, notamment, de reprendre à zéro le projet Foch, de l’intégrer dans un périmètre de réflexion élargi, de revoir le projet de pôle culturel, en réduisant ses coûts de construction et de fonctionnement et en offrant un stationnement dédié à proximité, de renouer le dialogue avec les habitants de tous nos quartiers, de mener une véritable stratégie foncière et immobilière pour garder les classes moyennes et les familles sur le territoire, de porter plus haut les ambitions locales en matière de politique sociale tout en développant l’attractivité économique de notre ville, ambition hélas abandonnée depuis plusieurs mois.

EN ROUE LIBRE... MAIS DEJANTEE !



COMMENTAIRE DU 4 DECEMBRE 2019

Enfin ! Il semble que les services et M.le Maire ait fait un peu attention - pour une fois - à nos remarques sur la dangerosité de la piste cyclable en contre-sens du boulevard Victor-Hugo. Nous avons en tout cas eu l'impression que l'on prenait bonne note, ce soir, en commission Travaux, de notre requête en vue d'obtenir l'implantation d'un panneau signalant aux automobilistes coincés dans l'épingle à chevaux de la rue Chauvin-Dragon l'irruption possible de vélos sur leur gauche. On nous a répondu et l'hypothèse d'une signalisation au sol a même été formulée. Le même dispositif serait à l'évidence bien utile aussi à l'angle de la rue Jaureguiberry, aux Halles.
Cela ne fait jamais que trois ans que nous posons le problème 
(et risquons parfois notre peau en circulant sur ce site !)

*

Peut-être des aménagements interviendront-ils dans les quelques mois qui restent aux sortants pour manifester concrètement leur intérêt pour la sécurité des cyclistes ?
On a trouvé nos interlocuteurs rétifs, en revanche, pour ce qui concerne les épis implantés "à l'envers" au niveau de la Banque Inchauspé et du Petit Casino, avant La Poste
Dommage, car les manoeuvres des personnes parquant leur véhicule sont dangereuses pour tout le monde.


Quant à la boîte aux lettres au milieu de la chaussée, bizarrement : personne n'a l'air de poster de courriers, dans l' équipe municipale ?


Billet du 31 Octobre
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Les doléances des Luzien(ne)s adeptes du cyclisme sont légions, et on nous a encore alerté, ce matin-même, à ce propos, tandis que nous faisions un peu de "porte-à porte" pour nous enquérir des idées de nos concitoyen(ne)s pour améliorer leur cadre de vie.

Comme nous l'avons déjà relevé dans ce blog, beaucoup d'usagers se plaignent en effet très amèrement et notamment de leur expérience sur les pistes cyclables "partagées" : les vélos y sont mal venus quand ils se permettent d'utiliser leur sonnette pour prévenir les marcheurs, mais ils se font par ailleurs traiter d'irresponsables quand ils ne le font pas pour avertir les bipèdes distraits.

A pied, en deux-roues ou au volant, les habitant(e)s font en outre la vérification que les incivilités ordinaires n'épargnent pas la cité des corsaires. On voit ainsi des automobiles emprunter les voies cyclables ou s'y parquer (tant vers Chantaco qu'en plein centre-ville).. et des automobilistes peu au fait des évolutions du code de la route ! Lequel autorise par exemple les cyclistes à rouler en sens inverse dans les rues limitées à 30 (sauf arrêté contraire pris par le Maire) et le dégagement à droite au feu rouge (mais encore faudrait-il, là aussi, que l'Exécutif prenne la décision et mette en place les panneaux idoines).

Plus grave : les incongruités de certains aménagements, notamment la piste cyclable du boulevard Victor-Hugo, très mal signalée (au prétexte que son implantation serait provisoire) ou le croisement conseillé aux cycles sans moteur sur le pont Charles-de-Gaulle (mais devant s'y faire en principe "pied à terre") sans même évoquer le curieux cheminement censément emprunté par les vélocipèdes, entre la grillerie et l'ancien garage Lamerain.

Une ville plus douce est souhaitable. Elle doit favoriser le déplacement au quotidien et "sans stress inutile" des cyclistes. On en est encore très loin, malgré l'autosatisfaction de l'équipe sortante, qui n'a pourtant pas réussi à relier, durant cette mandature, les deux portions de véloroutes présentes sur le territoire communal, ni à raccorder correctement les pistes luziennes et cibouriennes, dans un contexte de dépenses colossales effectuées par le syndicat de la Baie pour aménager le site des Recollets. Encore moins à corriger les points noirs les plus évidents, que nous ne cessons de lui mettre sous le nez... en vain.





Nous engageons les habitant(e)s à nous dire, dans le cadre de l'élaboration souhaitable d'un projet de ville plus écologique,  ce qu'ils pensent des pistes existantes ou des aménagements de voirie à faire quand les dites pistes n'existent pas, à nous signaler les points accidentogènes, à donner leur avis sur les vélos à assistance électrique (une solution tentante pour certains compte tenu du relief local, mais pas une solution durable tant que la technologie des batteries n'aura pas fait de notables progrès ! Il existerait à cet égard des vélos électrique "sans batteries" et made in France dont on peut s'étonner de ne jamais en voir d'exemplaires en circulation).
Individuels, associations, riverains du même quartier : tous ont sans doute de bonnes idées à faire valoir, parfois faciles à mettre en oeuvre. 
Améliorer les mobilités douces fait partie de ces objectifs concrets que nous devons nous fixer collectivement pour faire ensemble de rapides progrès en ces domaines et donner "un nouvel élan" à notre ville.

Enfin, nous invitons tout le monde à la prudence. 
Si nous continuons de déplorer que la possible survenance de cyclistes sur la gauche ne soit pas signalée aux automobilistes aux carrefours donnant sur le boulevard Victor-Hugo (Jauréguiberry, Chauvin-Dragon) nous devons constater en effet que le piéton est autant, sinon plus, en danger dans notre commune, beaucoup d'axes y restant voués à un recalibrage hypothétique mais sans cesse différé (l'avenue Ithurralde, par exemple) et les flux de voitures ne cessant d'enfler dans le centre de Saint-Jean-de-Luz (ceux des touristes de passage comme ceux des marchands en transit, privés de rocade).

mercredi 23 octobre 2019

MUNICIPALES 2020 : ERREURS DE CALCUL EN MAIRIE


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Billet polémique publié le 23 Octobre 2019



MAUVAISE FOI
L'annonce de la décision des socialistes Luziens de soutenir la candidature de Manuel de Lara dans l'optique des futures élections municipales a pris de court bon nombre d'acteurs et de commentateurs de la vie politique locale, trop enclins à nous imaginer sectaires et repliés sur nous-mêmes. Voire à supposer que le PS local allait subir son "excommunication" par une prétendue gauche de la gauche sans tenter de défendre un projet alternatif pour la ville de Saint-Jean-de-Luz et ses habitant(e)s.  
Le Maire sortant a pourtant cru bon (quand d'autres parlaient de "non événement" mais s'empressaient de le commenter) de prétendre (dans Sud Ouest, aujourd'hui) qu'il n'était "pas vraiment surpris". On peut en douter !



MAUVAIS PROCES
J-F Irigoyen nous prête probablement des calculs caractéristiques des ralliements en train de s'opérer dans son propre camp, quand il évoque les éventuelles "ambitions personnelles" de ses adversaires. Il est bien placé pour savoir, en effet,  que le rapprochement entre nos positions et celles de Manuel de Lara est lié aux dérives récentes de sa gestion des grands projets structurants initiés du temps de son prédécesseur : passages en force pour l'îlot Foch (Manuel de Lara a, comme nous, refusé de voter la DSP concernant le parking souterrain sur le port) comme pour le pôle culturel (Manuel de Lara s'est prononcé, comme nous, contre le lancement précipité de ce programme séduisant mais très coûteux et mal pensé).  
Ce n'était  pas "draguer lourdement" Manuel de Lara que de soutenir le projet innovant (Ocean Experiences) qu'il pilotait pour le compte de l'Agglomération Sud Pays Basque du temps de Peyuco Duhart, dont nous - quoique socialistes et bien ancrés dans l'Opposition - avions reconnu publiquement la qualité du leadership dans ce domaine !

MAUVAISE TACTIQUE
L'encore Maire de Saint-Jean-de-Luz tempête contre Manuel de Lara qui n'en serait plus, selon ses dires "à une trahison près". En colère ou feignant de l'être, J-F Irigoyen s'emporte (et nous lui laisserons la responsabilité de ses propos, très peu amènes voire outranciers). Mais est-il habile de sa part d'évoquer "un drôle d'attelage" et d'en appeler aux "convictions propres" de son adversaire, pour marquer publiquement son étonnement de voir dans l'alliance PS/de Lara un dépassement du vieux clivage droite/gauche ?
C'est là, pensons-nous, souligner paradoxalement toute l'audace de cette candidature destinée à rassembler autour d'un projet concret au service des Luzien(ne)s... et non pas à faire de "petits jeux politiciens que les électeurs détestent".

MAUVAISES BLAGUES
J-F Irigoyen est comique quand il stigmatise le rapprochement entre les socialistes et son ancien délégué à la concertation comme relevant "de la politique à l'ancienne". Plutôt étonnant de sa part, si l'intention qu'on lui prête d'accueillir sur sa liste une personnalité mandatée par LREM (et désireuse d'assumer des responsabilités) se confirme. Cette concession à ses propres convictions (lui qui a sa carte LR) relèvera-t-elle, si elle se concrétise, de la politique à l'ancienne ou du "nouveau monde" Macronien ?
Ni Herri Berri ni le journaliste de Sud Ouest ne sont d'ailleurs en reste, s'agissant d'humour. Les premiers, en nous dépeignant comme "des libéraux" (mais nous avons déjà répondu sans nous formaliser à ce sujet), tout en adhérant ostensiblement à deux des trois piliers de notre programme pour une ville aimable (écologique, solidaire) mais en substituant "l'abertzalisme" à la modernité,  le second en nous décrivant comme "les derniers représentants" du PS. 
Nous nous permettrons de signaler à Sud Ouest (ou plus exactement à son lectorat) que les Mohicans que nous sommes ne forment cependant pas simplement "un trio" ; car Emile Amaro s'est exprimé aux côtés des élus "es qualité" c'est-à-dire au nom de la section socialiste locale.

mardi 22 octobre 2019

liberté chérie

 BILLET DU 22 OCTOBRE 2019

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L'appel formulé hier par les socialistes Luziens à rejoindre la démarche participative proposée par Manuel de Lara pour réussir l'alternance aux prochaines élections municipales de 2020 à suscité quelques aigreurs de la part d'internautes qui se laissent aller à reprocher à la @Gauche Luzienne une division des anciennes oppositions, qu'elle n'a pourtant pas souhaité ni provoqué !

Les analystes "sérieux" en déduisent qu'il y aura trois listes pour recueillir les suffrages locaux en mars, voire quatre, suivant certaines rumeurs donnant à croire en l'imminence de l'irruption d'un nouveau joueur au centre de la scène (mais nous en doutons fort quant à nous). Quant à Herri Berri il affirme à propos de notre ralliement à Manuel de Lara qu'il s'agit d'un "non événement"... mais pense cependant devoir réagir malgré tout, par un communiqué en bonne et due forme.




Le groupe basque décrit assez curieusement la situation consécutive à notre appel en qualifiant dans le texte qu'il a mis en ligne aujourd'hui la liste du maire sortant (encarté LR) de "liste de droite" (après que Pascal Lafitte ait pourtant parlé à propos de la majorité de Peyuco Duhart "d'armée mexicaine", moquant ainsi - jadis- son hétérogénéité idéologique) et celle que M de Lara et le PS ambitionnent de constituer avec des citoyens motivés autour d'un projet local, de "liste libérale". Tout ceci pour prétendre in fine que la liste Herri Berri serait "plurielle" (sic) mais encore qu'elle porterait des valeurs "de gauche". Encore heureux ! Car c'est sur la base de quelques principes partagés que nous espérons encore pouvoir faire une alliance qui, à notre humble avis, aurait pu être conclue dès avant le premier tour pour être pleinement efficace.

S'il ne nous semble pas très pertinent de vouloir enfermer aujourd'hui le débat dans des étiquettes, faut-il rappeler à nos amis Abertzale, qui sont bien placés pour l'apprécier, que la Liberté, précisément, est une valeur de gauche ? Laquelle peut cependant, comme la tolérance et la solidarité, notamment, être partagée par tous les démocrates. Quant à l'attachement "au mouvement" des membres d'Herri Berri, cher aux forces de gauche, il est, comme le nôtre, la condition nécessaire au rapprochement qui sera demain indispensable pour battre, ensemble, les conservateurs. C'est là l'objectif, devenu crucial compte tenu des mauvais projets initiés par les sortants.

Il faut donc souhaiter se retrouver, au bout du chemin.

vendredi 18 octobre 2019

MUNICIPALES LUZIENNES : CHOISIR SON CAMP

Commentaire ajouté le 25 octobre 2019

C'est fait : le PS et la Gauche Luzienne ont choisi leur camp et appelé à rejoindre la démarche participative de Manuel de Lara, challenger du maire sortant dont les qualités et le programme nous semblent susceptibles de mettre fin au règne des conservateurs (25 ans) sur la municipalité locale. C'est bien cette perspective de changement qui motive en premier lieu ce ralliement à une personnalité issue du centre comme Mediabask l'annonce aujourd'hui.

Nous aurions pour notre part souhaité que toutes les anciennes oppositions se fédèrent mais certains ont fait le choix de porter seuls leurs propres couleurs au premier tour ; dont acte. 



Billet du 18 octobre 2019
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TRISTES RESULTATS 
La Majorité sortante est aux affaires depuis un quart de siècle. 
Et son bilan est plus que contrasté : la commune perd en effet des habitants, mais est pourtant de plus en plus urbanisée, voire asphyxiée : les familles modestes en sont évincées, et on n'y circule plus que difficilement. Par ailleurs, sa croissance économique est enrayée, le dynamisme commercial n'est plus porté que par le tourisme...
Ajoutons à ces tristes résultats qu'il n'est plus guère possible de se baigner en mer, entre deux fermetures de plage, sans risquer une maladie, et que le centre-ville - y compris son marché - ressemble de plus en plus à "Disneyland" ou à un décor de téléréalité. Quant aux panneaux de signalisation, ils prolifèrent mais sont trop souvent mal implantés, mal écrits (parfois dans un Basque de pacotille plutôt qu'en euskara ), voire absents quand il s'agit des avertissements de sécurité indispensables à la sécurité des cyclistes ou des piétons !



RESPONSABILITE
Les Oppositions doivent par conséquent choisir entre une large alliance, laquelle serait très probablement couronnée de succès (comme on l'a vu ailleurs tout récemment - même si Saint-Jean-de-Luz n'est pas Budapest, en Hongrie, où les adversaires de Mr Orban ont pu lui ravir quelques dizaines de grandes villes) ou prendre le risque d'une dispersion de leurs voix. Celle-ci serait profitable à la Droite conservatrice (étiquetée UMP puis LR) qui gère (assez mal d'ailleurs, même si sa bonne volonté n'est pas en cause) la Ville depuis plus de deux décennies.

UNION SACREE
C'est pourquoi la @Gauche Luzienne : écologiste, solidaire et moderne, souhaiterait que les forces progressistes, se réclamant du centre et de la gauche, ou d'ailleurs, s'associent pour mettre fin à une manière de faire autoritaire et poussiéreuse. Et qu'elles portent un vrai "projet de ville" partagé avec les citoyens. Prendre un autre chemin serait contribuer à pérenniser un système à bout de souffle, qui impose aux Luzien(ne)s des choix calamiteux (parkings souterrains dans l'hypercentre, projets d'immeubles défigurant le coeur historique, investissements colossaux dans des infrastructures culturelles que l'on met des années à bâtir ou que l'on finit par devoir abandonner en cours de réalisation tant elles sont chères, et mal proportionnées, etc !). 

Tant mieux si cette alliance du Mouvement contre le Conservatisme se concrétise dès le premier tour, mais une coopération pour donner à la ville un destin plus heureux sera de toute façon indispensable pour gagner au second tour.

jeudi 17 octobre 2019

Principe de précaution

Billet du 17 octobre

Alors que le député LREM Vincent Bru sera ce samedi à Saint-Jean-de-Luz, pour discuter avec les citoyens autour d'un café (mais avec des citoyens pré-inscrits, sinon triés) Sud Ouest rend compte ce jeudi 17 octobre de l'intention de l'association Ramdam de définir un Minimum Démocratique Indispensable (MDI) dans le cadre d'une rencontre organisée au siège de la CAPB.

Nous croyons beaucoup, à cet égard, en la nécessité d'agir dans la transparence pour faire participer les citoyens aux décisions dans une logique de co-responsabilité qui ferait sortir l'élu de sa tour d'Ivoire.

Avant d'entrer en campagne, nous avons donc à vérifier deux points importants.




1 D'abord que des convergences existent avec les deux autres oppositions déclarées (de Lara, Lafitte) a minima sur les questions de démocratie participative et de développement durable (la majorité ne cesse de montrer par ses prises de parole et sa manière d'imposer ses choix qu'elle reste prisonnière d'une conception verticale sinon autoritaire du pouvoir, peu sensible aux impacts environnementaux et sociaux).
2 Ensuite, si des alliances sont possibles, opportunes et de bonne stratégie, peut être dès le premier tour, où une union des Gauches voire un rassemblement transpartisan autour d'un projet local semblent les meilleures options pour parvenir à "sortir les sortants".

Il ne s'agit pas de vendre son âme mais bien de se donner les moyens de reprendre à zéro le projet Foch, de corriger si nécessaire les ambitions communales au pôle culturel, de conclure l'œuvre entreprise (?) aux Recollets, bref : de gérer autrement les grandes opérations structurantes mais ruineuses engagées par la Ville tout en palliant le manque de dialogue avec les habitants, en trouvant des solutions pour garder les classes moyennes et les familles sur le territoire et améliorer la politique sociale.

Rejetés à nouveau dans l'opposition nous ne pourrions que continuer à dénoncer certaines dérives, dont la principale est sans doute la marchandisation excessive d'une qualité de vie qu'on a renoncé à améliorer sans pouvoir participer à un changement que nous pensons nécessaire.

Publicité des débats, consultation des habitants et protection du patrimoine matériel et immatériel sont des sujets qui mériteraient qu'on s'accorde à les mettre en œuvre.

Par précaution, nous tentons d'apprécier l'engagement de chacun à rompre avec la politique suivie depuis des années en ces matières. Par précaution aussi nous n'écartons pas de participer à un large rassemblement permettant que ces intentions se concrétisent. Il d'agit de trouver un ou des partenaires qui soient à l'écoute de nos préoccuppations pour apporter notre pierre à la construction d'un programme solide et innovant




Harriet Baïta : DEUX JOURS, DEUX ANS.. et UN PRONOSTIC HASARDEUX



Billet du 11 Octobre 2019


ENFUMAGE
La vérité finissant toujours par sortir du puits, une communication de M. l'Adjoint à la Culture permet d'éclairer la population sur le chapiteau récemment implanté en face du commissariat de police et à deux pas du futur pôle culturel que la Ville souhaite construire dans ce secteur. Contrairement aux allégations fumeuses de la gazette "Berriak", dans le corps du journal... mais aussi dans le curieux "éditorial" attribué à une "rédaction" anonyme dans le numéro daté d'octobre, l'Auditorium Ravel n'est pas indisponible du fait des travaux sur le site d'Helianthal mais sera définitivement reconverti (quand ? No sé !) en un espace dédié aux séminaires et autres congrès.




IMPRO
Sud Ouest précise ce jour que le chapiteau a été monté "en deux jours" et qu'il est censé servir "deux ans"... mais il indique également (c'est P. Etcheverry lui-même qui le dit) que c'est seulement au début de 2019 que Saint-Jean-de-Luz a pu saisir l'opportunité d'acheter à la ville d'Anglet l'ancien chapiteau des écuries de Baroja, faute de quoi la cité des corsaires se serait trouvée sans solution pour accueillir spectacles et associations culturelles. Autant dire que notre remarque à propos de l'impréparation de la commune, laquelle n'a visiblement pas réfléchi AVANT de décider de fermer l'auditorium, était fondée (NB : la décision de reconvertir l'auditorium en salle de conférence a été publiée par la municipalité en février 2018).

DEUX ANS ?
L'essentiel est ailleurs, et il faut après tout se réjouir du maintien annoncé  d'une vie intellectuelle et artistique de bonne qualité à Saint-Jean-de-Luz. Mais l'optimisme édilitaire prête à sourire s'agissant du délai d'utilisation de l'équipement dit "provisoire". 
Deux ans, vraiment ? Alors que le centre d'interprétation du patrimoine (aux Recollets) n'est toujours pas terminé (en fait l'essentiel des travaux peine  à commencer) et que le plan de financement du pôle Harriet Baïta, censé coûter plus de huit millions, n'est toujours pas publié ? Alors, si l'infrastructure culturelle "définitive" pouvait être bâtie et mise en service dans le délai de "dix huit mois" annoncé, et sans dépassement du budget, déjà colossal, ce serait très bien : mais il faut croiser les doigts et ne pas trop se fier au pronostic municipal.

Car ce serait sans doute :
PRENDRE SES VOEUX POUR LA REALITE !



mardi 15 octobre 2019

A TRAVERS LA PRESSE ENCHAÎNEE


Billet d'Humeur du 15 octobre 2019
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Revendiquant un positionnement personnel "centriste" Manuel de Lara a présenté sa candidature à la mairie le 26 septembre dernier.
Il a déclaré à cette occasion vouloir "rassembler" autour de valeurs "progressistes, humanistes et sociales" et s'est dit désireux de s'appuyer - notamment - sur des "talents qui ont toujours voté à gauche". Son ambition de donner la parole aux quartiers et ses premières propositions (la création d'un comité local de développement durable, et d'un budget participatif) nous ont semblé des pistes très intéressantes. Les gazettes ne l'ont pas interrogé sur l'apparente contradiction entre son appel aux "marcheurs" individuels et son refus de l'investiture LREM (encore SUD OUEST a-t-il cru bon de laisser entendre qu'il bénéficierait de celle-ci, alors que la Macronie locale a tout au contraire fait le pari de l'alliance avec le Maire sortant).



Si nous aimerions pour notre part que le candidat de Lara précise sa position de fond sur les grands projets structurants (Foch, Harriet Baïta) dont il note avec raison qu'ils peuvent questionner "au plan financier" (mais aussi de beaucoup d'autres points de vue, pensons-nous, s'agissant au moins de l'îlot Foch) nous apprécions par ailleurs sa démarche de co-construction du projet de ville dont Saint-Jean-de-Luz a besoin. 

Pourrait-il fédérer toutes les oppositions autour d'un programme inspiré par le bon sens, qui serait compatible avec notre désir d'une ville plus aimable (écologique, solidaire et moderne ?). 

Une telle hypothèse n'est plus à exclure dans un contexte de "polémique politicienne" (pour citer notre premier magistrat) où M. le Maire, après avoir nié l'évidence en Conseil Municipal, (mentant à propos de son parking "en zone partiellement inondable" et agressant son opposition de Gauche au passage)  perd la mesure et multiplie à présent les attaques par voie de presse contre le groupe Herri Berri, qui, selon lui, voudrait le pousser à "autoriser les dépôts sauvages" et se trompe... "par méconnaissance" du dossier des déchets inertes (Mediabask du 15 octobre). Nos collègues ont simplement eu le malheur de pointer du doigt les insuffisances de la prise en charge des déchets de chantier et de formuler le souhait d'ouvrir un site de stockage "en urgence". Quelques jours plus tôt SUD OUEST avait déjà "allumé" Pascal Lafitte après la rédaction d'un communiqué qui, selon le quotidien local, avait "manqué sa cible" ! Mais c'est le même journal, sinon le même journaliste, qui soutenait sans rire, il y a peu, que transformer le cinéma "Rex" en salle de spectacle, comme le PS aurait voulu qu'on l'envisage, aurait été plus coûteux (sic) que de créer un pôle culturel ex nihilo.

Pour réussir l'alternance et face à la mauvaise foi des sortants, à leur aplomb sur la scène médiatique et aux relais dont ils disposent, nous pensons que seule l'union fait la force ; nous souhaiterions donc que les oppositions travaillent ensemble sans préjugés pour renverser la majorité actuelle, et moderniser demain une gestion municipale décidément toujours très "pompidolienne" (une expression que les plus jeunes ne comprendront d'ailleurs peut-être pas ! qui fait allusion à la gestion du président Pompidou - encore ce dernier était-il, à sa propre époque, un tenant de la modernité, et non un conservateur).




Je t'aime, moi non plus !

Sud Ouest persiste et signe 
en publiant ce Mardi 15 octobre un article affirmant qu'Herri Berri "traite le maire de menteur" mais que ce dernier "ne l'accepte pas". Et Jean-François Irigoyen d'enfoncer le clou en dénonçant le ton de plus en plus "sectaire et agressif" qu'il croit déceler chez son adversaire abertzale, Pascal Lafitte.
Sur la forme, 
les Luzien(ne)s ne seront pas dupes d'une polémique qui en rappelle bien d'autres et permet aux protagonistes, et principalement à M. le Maire, d'occuper le terrain médiatique à moindre frais et sans débattre forcément des sujets qui fâchent vraiment.
Sur le fond, 
en effet, tout est question de bouteille à moitié pleine (ou vide) tant il est vrai que le commerce local se porte moins mal que dans beaucoup de communes de taille équivalente, sans que pour autant la mixité commerciale soit garantie en "cœur de ville" et qu'il y a par ailleurs vraiment beaucoup de résidences secondaires (trop) à Saint-Jean-de-Luz.
Le journal se garde de toute investigation 
mais renvoie ses lecteurs aux propos tenus par les deux parties. Dommage qu'il n'ait pas eu l'idée d'une enquête indépendante, sur la santé du commerce Luzien et/ou les attentes des consommateurs, comme à propos des difficultés du parcours résidentiel pour les familles, voire sur d'autres aspects dérangeants du discours municipal. S'agissant du futur parking Foch, par exemple, dont tous les documents montrent qu'il se trouvera en zone partiellement inondable, chacun entend M le Maire nier publiquement le fait et nous traiter, nous socialistes, de menteurs quand nous constatons la situation, pourtant indiscutable.
Soucieux de la dignité des débats 
comme du respect du à la magistrature qu'il exerce, nous ne répondons pas à M. le Maire sur le même ton encoléré dont il abuse parfois. Il n'empêche que s'il y a "mensonge" - comme le quotidien régional l'a relevé après le dernier conseil municipal - il faut bien que quelqu'un l'ait proféré.

Un tertium quid 
s'exprime dans, le même organe de presse. Manuel de Lara propose en effet une nouvelle réglementation du stationnement à Urdazuri. Nous notons avec satisfaction que son idée de "zone bleue" reprend l'une de nos suggestions, formulées quand nous nous opposions, seuls, à l'extension des parcmètres et dénoncions l'imposture des voitures ventouses. Car les automobiles garées par les habitant(e)s et les employé(e)s n'entrent évidemment pas dans cette catégorie. Nous sommes là dessus bien d'accord avec le troisième compétiteur déclaré des municipales 2020.
Et toujours disponibles pour travailler à un projet de ville pour réaliser l'alternance avec la coopération de toutes les oppositions.

vendredi 4 octobre 2019

DSL POUR LA DSP ! UN ACCIDENT SPATIO-TEMPOREL


BILLET D'HUMOUR du 4 Octobre

UN ACCIDENT SPATIO-TEMPOREL

Les annexes du dossier de synthèse du CM du 27 ont été envoyées avec la convocation au CM, huit jours avant ledit conseil. 
Cela n'empêche pourtant pas le rapport concernant la DSP et figurant parmi ces annexes d'annoncer dès le 20.. le vote (naturellement positif) de la commission réunie (seulement) le 25. 
Prémonition ou faille temporelle ?





On trouve aussi le plan ci-dessus, très intéressant pour qui veut situer dans l'espace le fameux parking public (qu'il faut construire à tout prix pour fournir aux promoteurs de l'îlot Foch les rampes d'accès à leurs propres stationnements souterrains). 
La carte confirme la situation partielle en zone verte (aléa inondation) et fournit quelque détails à propos de la jauge du silo. Mais M. le Maire n'hésitera vraisemblablement pas à parler de "document de travail encore de nature à être modifié par les experts" si vous osez lire ce type de document (pourtant communiqué par ses services) et en tirer des leçons. Puisque selon lui la zone inondable n'est pas inondable.
Problème de latéralisation dans l'espace ?

Il s'agit plutôt, au minimum, de petits arrangements avec la réalité des faits... 
Très gonflé, non ? Surtout de la part d'un premier magistrat prompt à évoquer les (prétendus) mensonges de l'opposition socialiste quand elle s'avise de lui lettre sous le nez.. ses vérités !

PROMESSES ABUSIVES ET CLAUSE SUSPENSIVE



BILLET DU 4 OCTOBRE


La majorité a imposé lors du dernier Conseil Municipal l'approbation d'une promesse de vente concernant  l'espace Jaulerry (parking Verdun). Elle tentait par là de "verrouiller le débat" avant les échéances électorales en obligeant la commune, quoi qu'elle en ait et peut-être en dépit du choix des électeurs en mars 2020,  à réaliser demain le projet Foch tel qu' il a été bouclé (bâclé, devrait-on dire) en cet automne.



Mais les Luzien(ne)s ont-ils bien compris que l'achat du parking Jaulerry est conditionné par l'acheteur à la réalisation, aux frais de la Ville, du parking public sur le port ? Le procédé s'appelle une "clause suspensive" et permet au bénéficiaire de retirer sa proposition si l'autre partie ne peut exécuter ses engagements. Autrement dit, la Ville vient de promettre par contrat à EIFFAGE et DONIBANE BERRI  de faire son grand trou pour enfouir 500 automobiles, tout juste devant l'îlot Foch, ceci afin de permettre aux dits promoteurs d'utiliser l'accès au parking public pour desservir les stationnements souterrains annexés à leur immeubles. C'est à cette seule condition qu'ils paieront 2,8 millions d'euros pour acheter la place Jaulerry.

Il n'est donc pas très logique que certains aient voté contre le parking mais pour la vente du terrain ! Quant à nous, nous avons bien dit à J-F Irigoyen, qui ne voulait pas l'entendre de cette oreille,  que les délibérations 11 et 14 étaient intimement liées.

La lecture du document soumis à l'attention des élus confirme par ailleurs la cession d'une bande du boulevard Victor-Hugo, qui sera donc rétréci, comme nous le redoutions,  au profit des promoteurs, en compensation à l'élargissement de la rue Marion-Garay.

Il se confirme donc que le principe d'alignement des façades au nom duquel le projet est pensé ne sera pas du tout appliqué dans les faits, comme nous n'avons cessé de nous en étonner. Le gros immeuble implanté dans le centre y "flottera" sans qu'aucune de ses trois façades ne soit alignée sur la même droite que les bâtiments voisins. 

Notons pour finir que, si le contrat n'est pas franchement léonin, il est tout de même très contraignant et vise à empêcher que la commune ne puisse changer d'avis... comme si la Droite et ses alliés n'étaient plus très sûrs de leur avenir politique. En effet "toute rétractation unilatérale sera (réputée) inefficace" ! alors que la loi garantit au bénéficiaire la possibilité de se dédire. N'est-ce pas un abus de signer de tels accords à six mois de la fin du mandat ?

jeudi 3 octobre 2019

FOCH : UN MAIRE EXOTIQUE ET UNE ALTERNANCE NECESSAIRE



BILLET DU 3 OCTOBRE

Le Maire a beau dire et mentir, son projet de parking souterrain ne passe pas!

L'endroit est doublement mal choisi : trop en cœur de ville, et en partie en zone inondable, sauf à prétendre que le PPRI est faux. Mais sur le sujet, notre premier magistrat a un culot d'acier et prétend être totalement "au sec" entre le port et le boulevard Victor-Hugo (sic).  



Disons qu'au mieux, les hauteurs d'eau maximales estimées liées aux crues pourront (peut être) un jour faire l'objet d'une réévaluation favorable, comme ce fut le cas à Hendaye pour les Joncaux. Mais cela ne changera rien à l'obligation d'orienter les rampes d'accès vers le talus de la gare ni à l'humidité prégnante de la zone. Sans parler des risques de submersion marine, que le PPRI néglige dans ce secteur, alors que l'élévation du niveau des océans doit nous inciter à la prudence.

Or, comme nous l'avons déjà dit, faire un parking public en zone inondable est interdit dès lors que des solutions alternatives existent. Et il y en a !


La délégation de service public votée le 27 par la majorité, unie comme un seul homme, est par ailleurs très mal formulée. Et la commission consultative ad hoc a été réunie après l'émission du document, ce qui est une pratique 
bien exotique !

Nous contestons depuis le début le choix de l'exécutif et regrettons, pour le reste, la qualité très décevante de la concertation sur le projet immobilier, certaines insertions demeurant dissimulées au public (vues depuis Ciboure ou le quai de l'Infante) et les riverains étant mis devant le fait accompli. Comme l'absence de consultation des habitants sur le principe de la cession de Jaulerry. 

Une vente qui a, certes, le mérite de procurer à la commune de quoi rénover le centre-ville. Mais qui lui impose de faire un trou (un parking public) sur le port en contrepartie d'un projet d'aménagement dont il faudra, pour nous, revoir les principes. Nous ne voulons pas de sarcophage bétonné, mais de la verdure et un espace convivial, les automobiles étant logées plus en périphérie du centre, juste derrière la gare, par exemple. Et désirons - si possible - une opération immobilière esthétiquement réussie, mixte sur le plan fonctionnel.

Ne serait-ce que pour éviter à Saint-Jean-de-Luz d'être défigurée et asphyxiée, comme tant d'autres villes du littoral et certaine voisine, il est urgent de bâtir un nouveau projet de ville, plus aimable car écologique, solidaire et moderne (participatif). A notre appel en faveur de la co-responsabilité des citoyen(ne)s n'ont encore répondu que quelques voix, mais qui sonnent haut et clair. 
La @Gauche Luzienne réitère son appel à une réflexion conjointe des oppositions pour réussir l'alternance en 2020.

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.