A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

vendredi 26 avril 2019

TXIK TXAK : Glop-glop ou pas glop ?


Billet du 20 mai 2019

Au "bruit de la pelote qui rebondit", choisi pour désigner les transports en commun du Pays Basque, qu'il nous soit permis de réagir par une interjection quelque peu surannée mais synonyme de contentement...

UNE SEULE MARQUE MAIS PLUSIEURS RESEAUX

L'unification commerciale des différents réseaux de transports en commun du Pays Basque vient d'être annoncée. Elle est synonyme à très brève échéance de simplification du service pour les usagers, auxquels on promet une unification des tarifs et de la billetterie d'ici à 2021, mais ne suppose pour l'instant qu'une imbrication plus efficiente des divers systèmes d'autobus, dont celui du versant Sud (Hegobus) qui sera en effet, comme les autres (celui du BAB et celui de l'intérieur, mais aussi les autocars interurbains autrefois gérés par le département) maintenu tel quel pendant encore un bon moment.

Contrairement, en effet, à ce que le public a pu croire après les annonces du syndicat des mobilités,  les réseaux existants seront préservés pour une période encore indéterminée, dont M.le Maire, quoique deuxième vice-président du dit syndicat, n'est pas encore en mesure de préciser le terme. L'harmonisation de la fiscalité et l'exécution, voire le renouvellement des délégations de service public, expliquent probablement la période transitionnelle dans laquelle nous entrons.




DES DÉFAUTS (Pas glop !)

L'unification fonctionnelle du réseau n'est donc pas imminente, ce qui est regrettable en fait de maillage du territoire basque pris comme un tout (on pointe notamment, à Saint-Jean-de-Luz, l'absence de transport en commun rapide et sans rupture de charge vers le centre de Biarritz, dont la gare, bien reliée à la mairie et aux plages, est cependant en situation relativement périphérique, ce qui peut détourner le voyageur occasionnel du recours au train ou au bus - pour ne rien dire des véhicules "Chronoplus", souvent vides et qui font demi-tour à l'Uhabia sans desservir Saint-Jean-de-Luz!).

Pour l'instant, les têtes de ligne demeurent trop peu fréquentées (raison pour laquelle Hegobus envisage d'allonger le tronçon commun de ses différents itinéraires luziens : à cet égard, nous nous permettons de penser qu'un autre aménagement du boulevard Victor-Hugo aurait pu faciliter l'implantation d'une circulation en site propre performante) et la saisonnalité de la fréquentation est forcément très marquée (notamment sur certaines lignes comme la 3 entre Socoa et Erromardie / une organisation du réseau en deux périodes bien distinctes est envisagée). Enfin, les voiries ne sont pas toujours adaptées ce qui contraint à déplacer des arrêts vers des sites moins commodes pour l'usager. Et la gare routière est sous-dimensionnée (la conformation des quais, très étroits, nous semble potentiellement accidentogène : il est heureux - car mieux vaut tard que jamais ! que la ville se soit tournée vers le syndicat des mobilités pour étudier la mise en place d'un aménagement multimodal entre les deux gares luziennes).

MAIS DES PROGRES (Glop-glop !)

Le bilan de la mise en oeuvre d'un réseau de transport intégré est toutefois positif. Tout le retard accumulé en la matière n'a certes pas encore été rattrapé, mais le succès d'Hegobus semble patent, et donc prometteur. Le prestataire, convié récemment par la municipalité à présenter ses résultats aux élus locaux, peut se réjouir notamment d'avoir enregistré une très importante hausse de la fréquentation (+30 % sur les deux ans d'exploitation du réseau, et un progrès vérifié en hiver comme en saison estivale - et cela sans que les communes n'aient pris de mesures significatives pour évincer les automobiles de leur centre urbain).

Quelques chiffres permettent de saisir le dynamisme du système, fondé sur 13 véhicules et employant de 17 à 30 chauffeurs, ayant assuré en 2018 un total de 644 000 voyages. Saint-Jean-de-Luz représente plus du quart du total des déplacements sur le réseau (27% des trajets ont lieu sur les lignes desservant l'agglomération luzo-cibourienne :  1, 2 et 3) mais la ligne la plus fréquentée est hendayaise et transfrontalière. Tous les types de voyageurs décomptés sont plus nombreux, y compris les scolaires, qui peuvent profiter de la grande souplesse des horaires, et les abonnés (+45% d'utilisateurs du PASS annuel). La structure multipolaire de la zone urbanisée littorale se vérifie notamment dans les bons chiffres des abonnement annuels entre les centres luzien et biarrot (+55%).

Hegobus  a par ailleurs noué des partenariats lui permettant de deservir certains sites touristiques ou de ramener les festayres en nocturne (Fêtes de Saint-Jean, Mai du Théâtre hendayais, etc.) et prévoit d'étendre son réseau (perennisation de la ligne de la corniche, pour l'instant saisonnière, nouvelles relations avec l'intérieur). Bref, le tableau d'ensemble est assez réjouissant, et permet à Saint-Jean-de-Luz et au versant Sud de sortir progressivement de leur situation de "maillon faible" en fait de mobilités. 
De quoi nous porter à l'optimisme même si beaucoup reste à faire et si l'on peut toujours regretter que la question de la gratuité totale du transport public soit apparemment éludée par les décideurs en Pays Basque, quand beaucoup d'agglomérations l'étudient sérieusement ou la mettent en pratique, en appui à une politique déterminée de dissuasion des automobiles.

LE PRESIDENT A PARLE : RIEN D'INATTENDU



ACTUALITE NATIONALE
A l'issue de son "grand débat" le Chef de l'Etat rend hommage aux élus mais ne précisent pas ses intentions en matière de décentralisation et de financement des collectivités.

C'est "Le Figaro" (sic) du 26 avril qui relève que le Président Macron a menti en ce qui concerne ses annonces sur les retraites. Le gouvernement ne "reindexera" nullement, en effet, les petites retraites en 2020 puisque les Socialistes avaient saisi le conseil constitutionnel et obtenu que la décision de les désindexer, donc de ne pas les revaloriser à hauteur de l'inflation, soit cassée (cette décision s'appliquait en 2020 mais était contenue dans la loi de 2019). 
L'Etat s'apprête donc, en réalité,  à désindexer les retraites (en tout cas celles d'un montant supérieur à 2000 € !).

La même source peut être consultée pour vérifier qu'en 18 mois de mandat, Macron a fait beaucoup moins bien que Hollande en matière d'emplois !

Quant à la promesse de ne sous-indexer aucune pension au delà de 2021, "Le Figaro" critique la posture de grand seigneur d'Emmanuel Macron. Le Président feint d'acter une concession destinée à répondre aux doléances des Français alors qu'il avait été prévu dans le projet de lois de Finance de 2019 que la sous-indexation ne s'appliquerait que pendant deux ans : en d'autres termes, 
le gouvernement n'a fait aucun changement dans ses plans !

En fait de clarté et de lisibilité, le chef de l'Etat aurait donc pu faire mieux. Les sondages, dont nos politiques sont friands, semblent montrer que 63% des citoyen(ne)s n'ont pas été convaincus.

Quatre trains de mesures ont été déclinés : politiques, économiques et fiscales, écologiques et européennes mais c'est au gouvernement qu'il appartiendra de préciser les contours des décisions à prendre. Tout en refusant le RIC le Président a annoncé une plus grande concertation avec la population.
L'âge de départ à la retraite resterait fixée à 62 ans, le montant global de l'impôt diminuerait de 5 milliards, des niches fiscales étant abrogées. 

A la contestation des élites, le Président tente de répondre tout en assumant la position régalienne que les instituions et les habitudes nationales lui confèrent. Des citoyen(ne)s tiré(es) au sort compléteraient notamment la composition du Conseil Economique et Social et un dispositif de consultations serait mis en oeuvre pour traiter les questions écologiques. Par ailleurs, la réduction des effectifs de fonctionnaires paraît remise en cause.

Quant à la "suppression de l'ENA" pas sûr que les Gilets Jaunes s'en soucient beaucoup !

samedi 20 avril 2019

BUDGET 2019... TROP DEPENSIER ?



BILLET DU 6 AVRIL 2019
Lire par ailleurs :
nos commentaires sur la dotation, la perte d'habitants et la hausse des prélèvements
et nos demandes concernant les modalités de l'aménagement du centre et la transparence budgétaire pour le projet Harriet Baita.
Voir : un résumé de nos votes et notre appréciation très positive de l'action conduite en direction de la petite enfance.
Dans la page POLEMIQUES (colonne de droite) notre sentiment sur les oppositions locales.
Et enfin : en quoi  l'Agglo sauve la mise de la commune.

Une déclaration a été lue, expliquant le vote du groupe socialiste lors du Conseil Municipal du vendredi 5 avril (abstentions sur la section financement et les recettes de la section investissement, vote contre les dépenses de la section d'investissement)


"""
M. le Maire,
vous nous avez présenté, en préambule à votre exposé des grandes lignes du BP 2019, le catalogue des grandes réalisations que vous souhaitez voir se concrétiser à moyen et long terme... Il semble que, si une partie de la population attend sans doute avec faveur l'aboutissement de tout ou partie de vos projets , les évoquer lors de cette discussion sur le budget primitif, c'est en revenir au débat d'orientations du mois dernier. La discussion doit plutôt porter de notre point de vue sur les recettes et les dépenses de l'année. 

CONTEXTE TENDU
- La dette est maîtrisée, nous dit-on sans cesse (ce soir, Madame Ithurria a préféré dire qu'elle était "maintenue" - lapsus ou constat lucide ?). On s'aperçoit que l'en cours reste stable et, par exemple, que les remboursements du capital sont à peu près identiques entre 2018 et 2019 (supérieurs au million d'euros). 
Il faut dire que la période actuelle n'est pas forcément favorable à la liquidation précipitée de la dette, puisque les taux très faibles sont à l'avantage de l'emprunteur. 
- Le niveau de dépenses d'équipement (9,1 M €) est qualifié de "très élevé" (sic) par le rapport de présentation du BP 2019.  
Il est vrai que les dépenses réelles d'investissement explosent, passant de 8,4 à 10,5 Millions.

QUELS SONT LES MOYENS 
DE CETTE FIEVRE DEPENSIERE ?
- Le financement des investissements est liée aux cessions de patrimoine, plus trivialement aux fameux "bijoux de famille" dont la commune est amenée à se défaire. Depuis longtemps, nous redoutons que la Ville ait recours à ce type d'expédient et sommes donc vigilants sur ce sujet. Nous ne vous faisons pas de procès d'intention mais nous ne voudrions pas que les biens communaux soient liquidés à seule fin d'alimenter la trésorerie municipale. 
- S'agissant de la vente d'une partie de "La Pergola" pour 6,2 M € (annoncée pour l'automne prochain)  il s'agit d'une cession que nous avons approuvée puisqu'elle doit permettre de financer la reconversion de l'Auditorium Ravel en centre de séminaires et congrès ; mais nous aurions de vives réserves si le produit de cette vente n'était pas rapidement réinvesti comme prévu et/ou si les cessions se généralisaient pour équilibrer un budget municipal qui nous a été décrit encore très récemment comme '"à l'os" ou "au chausse-pied". Ces expressions montrent que les contraintes budgétaires sont fortes, d'où nos doutes sur le niveau élevé de la dépense.

QUELLES SONT LES PRIORITES  
DU BUDGET 2019, ET AU DELA ?
Nous avons décidé de voter contre les dépenses d'investissement 
- pour marquer que nous trouvions la hausse annoncée des dépenses édilitaires trop élevée 
- mais plus encore parce que, comme toujours, les priorités de la Commune nous paraissent mal définies.
Trop de projets différents sont en effet conduits en parallèle, les investissements et le calendrier se diluent et même à l'intérieure de chacune des grandes opérations dites "structurantes" on ne voit pas où vous voulez aller.
Prenons l'exemple du Projet Foch.
La construction du parking souterrain semble être prioritaire à vos yeux. Vous prévoyez en tout cas dans ce budget primitif des crédits pour la mise en place rapide d'une DSP. Mais cette délégation de service public est-elle réellement imminente ? L'intérêt du prestataire-candidat éventuel dépend du coût réel de cette infrastructure. En souterrain, elle sera de toute façon au moins trois fois plus onéreuse que toute solution aérienne - faisable à proximité ; mais tant que les résultats des sondages effectués sur le site sont inconnus (nous, en tout cas, n'en disposons pas) on ne peut présumer de la difficulté technique donc du prix  réel de cet équipement. Si tant est qu'il soit faisable. Et vous ne dites rien non plus de la vente de l'espace Jaulerry !
"""

A la suite de notre intervention, Mme l'Adjointe aux finances nous posa quelques questions et fit des réflexions attestant qu'elle avait surinterprété nos propos. Nous ne lui demandions nullement de procéder à Dieu sait quelle opération (illicite de son point de vue) en vue de rembourser la dette par anticipation. 
Nous lui avons précisé que nous faisions juste le constat que le déstockage de la dette, réel depuis 2014, était maintenant arrêté. D'autre part, que le contexte était plutôt favorable aux investisseurs puisque le crédit était facile. 
Donc, que nous ne la sommions pas de renoncer à tout emprunt pourvu qu'il soit bien employé et que n'étions pas anxieux à propos de la dette communale actuelle et de l'exercice 2019.
C'est plutôt dans l'avenir que la crise risque de se profiler, si, par exemple, les cofinancements espérés pour Harriet Baïta ne se concrétisent pas ! Notre opposition porte donc essentiellement sur la conduite simultanée de plusieurs grands projets dont aucun ne prime sur les autres, l'absence de garanties sur la faisabilité des annonces - nombreuses - de la majorité et sa relative insouciance alors que son aisance financière momentanée semble surtout liée à la vente (prévue courant 2019) de certaines parties de "La Pergola" à la société Thalazur.
(en fait de promesses avortées faute de fonds suffisants, un précédent malheureux est présent dans tous les esprits : celui de la grande médiathèque Maranon, une opération coûteuse mais qui n'a pas abouti).

VOIR AUSSI SUR LE BUDGET : 
la page FINANCES DE LA VILLE (colonne de droite)

vendredi 19 avril 2019

INCENDIE A LA MEDIATHEQUE. A force de voir rouge....


BILLET DU 19 AVRIL 2019

CINQ AGENTS MUNICIPAUX SANCTIONNES


TEMPÊTES

Si le temps est généralement clément, la Côte Basque, c'est bien connu, est sujette au Printemps à quelques coups de "brouillarta" ou du moins à des averses bien froides.
Et l'on apprend parfois, en tendant ici ou là l'oreille, comme en lisant la presse locale, combien l'ambiance en société peut également y devenir subitement orageuse, bien que tout semble concourir à donner l'impression que l'été est déjà presque là à Saint-Jean-de-Luz (y compris l'affluence touristique, les fêtes de Pâques et l'impatience des "afficionados" pressés de connaître la nature de la formule destinée à remplacer "Chez Renauld").

Mais voilà : après avoir eu connaissance de chamailleries autour du rouge (trop peu "Basque" aux yeux de beaucoup) de la nouvelle bâche du kiosque implanté sur la place Louis XIV nous constatons ce soir que nos pêcheurs ont eu "un coup de sang" mais encore qu'une autre affaire grave refait parler d'elle.
L'édition électronique de Sud Ouest annonce en effet ce 19 avril la révocation de deux des cinq agents de la Médiathèque mis en cause dans une affaire de harcèlement moral supposé révélée à la fin de l'année dernière.




PUNITIONS EN DEUX TEMPS

La justice passe, dira-t-on. Et, du reste :  nous ne commenterons pas ici l'affaire sur le fond ! Ni ne discuterons des sanctions. Mais la teneur des commentaires journalistiques nous interpelle ; le média local dominant précise en effet que l'ensemble des agents concernés par la procédure disciplinaire font l'objet de sanctions prises par M. le Maire, lesquelles sanctions sont très loin d'être toute symboliques, s'agissant même des trois fonctionnaires "suspendus" provisoirement plutôt que licenciés . 

Sud Ouest semble suggérer par là que les cinq personnes incriminées ont bel et bien failli - et que c'est en tout cas la position de la Ville -  mais relève par ailleurs des contradictions qui existeraient, selon lui, non seulement entre les décisions actées par deux conseils de discipline successifs (et de "composition différente") mais aussi parmi les membres du dernier conseil ayant statué.

SCEPTICISME

La posture du journal local nous semble donc étonnante, qui revient sur la dénonciation par l'avocate des cinq fonctionnaires incriminés de ce qui lui était apparu comme "un dossier à charge" et insiste dans son titre sur la "lourdeur" des sanctions... mais surtout sur le fait que deux avis sur trois  n'étaient pas favorables aux punitions infligées aux mis en cause lors du plus récent conseil de discipline (qui rejugeait tous les agents, ou seulement certains d'entre eux ? nous l'ignorons). Le journal semble rien moins que satisfait du déroulement de la procédure (à propos de laquelle il paraît très bien informé) et cela nous met en alerte.

Nous attendons en conséquence que la municipalité veuille bien rédiger au plus vite un communiqué pour éclaircir la situation, établir qu'elle a respecté toutes les règles d'impartialité et montrer ainsi que sa position ne peut donner prise à aucune polémique. Ce qui est bien le minimum !


COMMENTAIRES AJOUTES LE 20 AVRIL

Ce qu'en dit le Maire
M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz clarifie sa position dans l'édition "papier" de Sud Ouest ce samedi. Non qu'il ait décidé de publier une note ou pris l'initiative d'une déclaration publique en point d'orgue à cette affaire, mais parce que le journal local s'est enquis de sa réaction "à la communication de Maître Mendiboure" (l'avocate des salariés de la médiathèque accusés de harcèlement moral à l'encontre de leurs collègues) à laquelle J-F Irigoyen reproche explicitement de "médiatiser le dossier".  Pour le Maire, très loin d'adopter une posture de neutralité, le conseil de discipline a suivi "les demandes de la Ville" en reconnaissant la faute de trois agents territoriaux.

Cinq sanctions, trois coupables ?
J-F Irigoyen précise que trois des cinq agents défendus par Maître Mendiboure ont été reconnus responsables par le conseil de discipline de faits de harcèlement moral (deux révocations et une suspension de deux ans ont été prononcées à leur encontre). Il ajoute qu'aucune sanction n'a été préconisée par le conseil de discipline pour deux autres agents (entendus apparemment à part des autres mis en cause et avant que le cas de leurs collègues ne soit examiné) mais qu'il a décidé de les suspendre malgré tout pour trois mois afin de "protéger les victimes". Un signalement au Procureur de la République aurait été effectué. 

Des mots lourds de sens
La polémique ne semble pas éteinte puisque, nous dit Sud Ouest, un recours en annulation serait envisagé par les personnes sanctionnées, qui jugent leur mise à pied "brutale et humiliante".
Le journal cite notamment, parmi les propos attribués au défenseur des personnels révoqués ou suspendus,  une "intention d'éradiquer cinq agents" imputée à M. le Maire ! Il souligne que deux avis (sur cinq) se sont exprimés en opposition aux sanctions voulues par la mairie.

Vingt heures de délibération mais aucun consensus
Nous ne pouvons que regretter que ce problème n'ait pu faire l'objet d'une conciliation préalable et déplorer son impact sur le fonctionnement de la Médiathèque, dont les rangs avaient été étoffés par Peyuco Duhart afin de développer la qualité du service et dans la perspective d'un agrandissement qui n'avait pu se concrétiser rapidement, et ses effets négatifs probables, notamment sur la santé des plaignants comme des "accusés" voire sur l'image de la commune... qui a, rappelons-le, mobilisé du temps (deux conseils de discipline on eu lieu, de neuf et onze heures respectivement !) et des moyens importants (15 000 € votés lors du dernier CM) pour prendre finalement une décision contestée sur le fond, mais aussi dans la forme.


Il nous faut espérer une reprise du dialogue entre toutes les parties et une issue apaisée à cette douloureuse affaire.

mercredi 10 avril 2019

UN FAUTEUIL POUR QUATRE ? LE MAIRE SORTANT, MANUEL De LARA et HERRI BERRI sont déjà candidats

Mediabask en est sûr et, même s'il l'annonce dans un billet en ligne daté du 1er avril, le journal a, apparemment, vérifié ses sources avec beaucoup de sérieux. Trois à quatre listes devraient s'affronter selon lui lors des futures élections municipales luziennes.

IRIGOYEN REPART
M. le Maire sera en effet candidat à sa propre succession. 
Ce n'est pas vraiment une surprise, dans la mesure où l'essentiel de son programme (celui de son prédécesseur pour cette mandature) reste encore à appliquer, s'agissant notamment de ses deux grands projets structurants dont nous voudrions bien qu'il en élise un mais délaisse l'autre... Encore certaines promesses du programme de la majorité (accueil des personnes âgées dépendantes ou parkings de dissuasion) n'ont-elles  même pas fait encore l'objet de la moindre étude préliminaire, tandis que l'opération des Recollets, menée avec Ciboure, n'est toujours pas finie !  



LA SECESSION EST CONFIRMEE
Manuel De Lara et Gaëlle Ganet assurent qu'il ne se présenteront pas "contre quelqu'un" mais se positionnent de facto comme une alternative, sinon une opposition, à l'équipe actuelle ou au moins à la politique qu'elle incarne. Et ils sont déjà en campagne.

PASCAL LAFITTE EST EN EMBUSCADE
Mediabask mentionne enfin la mobilisation des abertzale d'Herri Berri (c'est à dire "présumés" de Gauche, les centristes du PNV ayant intégré la majorité) et l'engagement de  Pascal Lafitte, très probable tête de liste, auquel il prête l'intention de vouloir améliorer son score (près de 27% en 2014). 

LA GAUCHE SERA ATTENTIVE ET CONSTRUCTIVE
Comme l'écrit Mediabask, "cela dépendra de la présence ou pas" d'une liste socialiste et républicaine dont rien n'exclut a priori la constitution. Mais il se trouve que les deux élus de la @Gauche Luzienne n'ont pas encore décidé de leur choix personnel (comme l'a déclaré Daisy Marsaguet) et que les Socialistes luziens réfléchissent par ailleurs, à leur stratégie. Pour Emile Amaro, il est "trop tôt". Et nous pensons en effet que la population veut voir ses élus à l'ouvrage jusqu'au bout.

Ce qui semble certain, c'est que les électeurs de Gauche auront leurs candidats en 2020, et que ces derniers s'inscriront dans une logique de rassemblement, la seule qui puisse valoir pour peser dans le contexte local - où la Droite a joui jusqu'ici d'un quasi monopole municipal. Aussi les élus socialistes suivront-ils avec intérêt les déclarations d'intention des uns et des autres avant de décider où est leur devoir.

lundi 8 avril 2019

INTOX, APPROX et COURROIE DE TRANSMISSSION : la "méthode luzienne" à l'épreuve des faits

BILLET DU 9 AVRIL 2019


FAUSSE NOUVELLE

Confronté à une rumeur récurrente mais fantaisiste propagée sur le net et lui prêtant l'intention d'abattre des arbres classés pour faire de nouveaux HLM en contre-bas d'Urquijo [dans les faits, seul l'abattage des arbres s'est révélé être un projet fantaisiste, mais la commune  a préféré entretenir le plus longtemps possible le mystère autour de cette opération - note ajoutée le 24 juillet 2019 ] M. le Maire a du voir rouge et a probablement mal réagi à la lecture de la presse quotidienne, hier... ceci malgré la dénonciation par "le piéton" de la susdite "fake new" et le rappel de son démenti par notre premier magistrat.  
C'est que, par ailleurs, le pôle culturel Harriet Baita était annoncé dans le même journal daté du 8 avril comme localisé "en lieu et place" de la villa du même nom. La formule a probablement été interprétée littéralement par certains lecteurs et aura alimenté le fantasme d'une démolition, qui, en réalité,  n'a jamais été au programme.



CORRECTIF

La rectification insérée dans le journal du 9 avril, sans doute à la demande de notre municipalité,  est l'occasion de mettre en valeur la future salle de spectacle (plus de 1200 places debout) dont M. le Maire vient d'annoncer qu'elle serait financée en partenariat avec (entre autres) l'Agglo. Une circonstance qui permet d'espérer que le projet aboutisse heureusement.
Car c'est une belle réalisation qui nous est promise. A condition d'en faire pour de bon une priorité, elle pourrait, comme annoncé, devenir réalité à moyen terme (c'est à dire à l'horizon 2022). Ce serait l'idéal compte tenu de l'intensité de la vie culturelle luzienne et de la nécessité de disposer d'une salle de spectacle adaptée. Mais cela suppose pensons-nous que certain gouffre financier ne soit pas creusé, en tout cas pas tout de suite : on pense notamment au projet Foch, dont J-F Irigoyen assurait lors de ses voeux aux corps constitués prononcés le 12 janvier l'entrée dans une phase opérationnelle en 2019. A présent, il est plutôt question de démarrage : en 2020 au plus tôt ! Le calendrier continue donc de glisser et l'opinion de s'interroger sur le bien-fondé de ce projet, qui ne nous paraît pas mériter tous les efforts déployés pour le mettre "au centre" du bilan municipal.

EFFETS D'ANNONCE

Qu'il y ait des erreurs ou des approximations dans les médias à propos de l'action municipale ne provient-il pas justement de maladresses répétées dans la communication de M. le Maire ? Toujours lors de ses voeux, il s'adressait "à nos amis journalistes" en les désignant comme "une courroie de transmission indispensable avec les administrés". Avait-il conscience, ce faisant, de réduire les uns (communicants et non plus informateurs) comme les autres (spectateurs au lieu d'être citoyens) à des rôles peu gratifiants ?

Toujours est-il que le discours de l'Exécutif tourne trop systématiquement au catalogue de promesses. Notons par exemple que ce sont les opérations de rénovation de l' îlot Foch puis du pôle culturel à Harriet Baita qui nous ont été successivement présentées, entre 2015 et 2017, comme "les projets phares de la mandature" ; aucun de ces deux projets n'a connu, à ce jour, un début d'exécution concrète ! 

VOEUX

Mais c'est le pôle culturel dont nous souhaitons pour notre part que la mise en chantier puisse démarrer avant le terme du mandat si tous les doutes budgétaires sont levés. Nous l'attendons en effet avec plus d'impatience que le parking sur le port. Car il sera durablement utile, comme sans doute  le Pôle Petite Enfance, rarement évoqué par la majorité mais qui restera peut-être au moment de son bilan comme la réussite la plus évidente de ce mandat.
Quant à la consultation de la population, nous espérons que M. le Maire voudra bien considérer que tous les sujets s'y prêtent de façon à ce que son ambition d'être à l'écoute de ce que les Luziens '"ont envie d'exprimer" rejoigne " la nécessité d'impliquer nos concitoyens" davantage, nécessité dont nous pensons qu'il a eu raison de prendre acte, mais qui signifie pour nous co-décision et pas seulement dialogue.



samedi 6 avril 2019

TOUT ET SON CONTRAIRE ?

BILLET D'HUMEUR DU 6 AVRIL

Merci à nos lecteurs et lectrices !
Car on reste confondu de constater que, certains mois, c'est 100 passages, voire davantage, qui sont comptabilisés quotidiennement sur notre blog. Un succès qui nous redonne confiance dans l'intérêt des gens pour la chose publique en général, et pour la ville de Saint-Jean-de-Luz en particulier. Les deux élus du groupe socialiste s'en félicitent et sont très sensibles au fait d'être suivis, et parfois soutenus dans leur action par autant de leurs concitoyen(ne)s...

*

REPROCHES
M. le Maire a récemment reproché (lors du conseil du 8 mars dernier) au blog de la @Gauche Luzienne (qu'il lit avec une relative assiduité, apparemment) de dire "certaines choses" puis "le lendemain, le contraire"... C'est-là son opinion. Qui n'explique pas l'augmentation constante de l'audience de cet outil numérique, a priori consulté par des sympathisants de Gauche mais aussi par des membres de la majorité et des citoyen(ne)s de tout bord - sans doute, d'ailleurs, un  problème pour nous, qui ne pouvons du coup présumer que la fréquentation croissante du site démontre une adhésion plus grande à nos opinions, mais aussi l'indice d'un plus grand intérêt pris à nous lire, ce qui est plutôt gratifiant.



FELICITATIONS
L'opinion dépréciative exprimée par J-F Irigoyen  contraste avec celle de l'Association "Ram-Dam", qui a estimé, tout au contraire de notre premier magistrat,  que le blogueur socialiste était "soucieux de diffuser des informations sérieuses et constructives" et a décerné à cette occasion, en Octobre 2018, une récompense symbolique à P-L Vanderplancke.
L'expression concrète de cette autre opinion a permis que deux des élus Luziens soient distingués "en tant qu'élus vertueux" (dans la mesure où Peio Etcheverry-Ainchart, du groupe Herri Berri, était lui aussi récompensé).  Même s'il s'agit d'opposants, M. le Maire devrait nous semble-t-il, concéder que cette circonstance est plutôt flatteuse pour la cité des Corsaires au lieu d'en éprouver de l'aigreur.

ECOUTE
Pour ce qui concerne les élus de la @Gauche Luzienne, car ce sont bien les deux élus fidèles à l'esprit de la liste "Vivre à Saint-Jean-de-Luz" qui en assument ensemble la responsabilité rédactionnelle (même si, techniquement il faut bien qu'il y ait un administrateur du website) l'avis des lecteurs les intéressent. 
Nous avons tenu compte de vos remarques s'agissant de la présentation du blog (agrandissant la police de caractères et mettant en exergue les contenus par ajout de titres dans le corps du texte) et sommes par ailleurs, sur le fond, toujours à l'écoute de vos commentaires éventuels, et preneurs de toute critique fondée. 

C'est ainsi que, notamment, nous pourrons corriger ou expliquer, grâce à vous, les contradictions et incohérences de nos publications  - puisqu'il doit y en avoir, suivant lui... mais que M. le Maire n'a pas cru bon de préciser sa pensée.



vendredi 5 avril 2019

DOTATION : 50% de baisse depuis 2011 ! PRESSION FISCALE : toujours en hausse.


BILLET DU 5 AVRIL 2019


L'approbation du Budget Primitif était assortie de celle de "la note brève et synthétique" d'information préparée par les services de la Ville, conformément à la réglementation.

Nous avons fait deux observations à propos 
du contenu de cette note :

LA DOTATION : BAISSE TENDANCIELLE DEPUIS 2011

Il nous fallait le redire, M. le Maire nous ayant rétorqué lors du Conseil du 8 avril que la dotation augmentait en 2018 (+4000 € par rapport à 2017) : la Dotation Globale de Fonctionnement versée par l'Etat à la Ville diminue sans cesse.  
A la fois parce que les politiques nationales vont dans ce sens, mais aussi parce que la dépopulation est forte à Saint-Jean-de-Luz depuis une décennie, dans  un contexte paradoxal de prolifération urbaine et d'extension du bâti anarchique sur le territoire municipal.
Nous avons explicité ce soir l'analyse développée lors du conseil municipal précédent, d'autant que notre réponse, hors micro, n'avait pas été reprise dans le Procès Verbal. Car si "l'enveloppe globale de la DGF est stable en 2018", nous dit la note des services, cela résulte d'abord d'une décision de principe prise par le gouvernement et applicable à toutes les collectivités territoriales, puis d'un ajustement du niveau de la DGF réellement perçue par la commune. Cet ajustement dépend de critères de pondération, parmi lesquels, essentiellement, la population. 
C'est justement son affaiblissement démographique qui  fonde la baisse tendancielle de dotation subie par Saint-Jean-de-Luz...
laquelle baisse atteint 46% depuis 2011 ; elle a grosso modo diminué de moitié, en raison de la perte d'habitants et de l'ampleur du désengagement de l'Etat !

Nous avons expliqué à M. le Maire que, dans la mesure où nous avions publiquement salué les efforts faits durant cette mandature pour introduire davantage de mixité sociale, nous pouvions nous autoriser à souligner d'autre part la fragilité du résultat qu'il avait obtenu. 
La pression du tourisme sur le marché immobilier local et le mécanisme des reventes menacent en effet le léger regain de croissance démographique observé ces derniers temps. L'INSEE estime déjà que la tendance est,  à nouveau, à la diminution du nombre des habitants.

C'est dès 2011 que la dotation a fléchi, car la dépopulation de 
Saint-Jean-de-Luz s'est alors accélérée, malgré des constructions nombreuses, toutefois plus adaptée au résidentiel saisonnier qu'à l'hébergement des familles...  
La municipalité ne tente d'arrêter l'hémorragie que depuis très peu d'années, et a du coup obtenu la stabilisation de la DGF en 2017-2018. Mais attention : cette amélioration peut n'être qu'éphémère .

LES IMPÔTS LOCAUX : TOUJOURS PLUS CHERS

"L'ensemble des contribuables" luziens vont être impactés par une hausse de 2,2 % des impôts locaux, déclare la note. Ceci malgré le choix de l'Exécutif local de ne pas recourir au "levier fiscal" .
Les citoyen(ne)s Luzien(ne)s  vont à nouveau constater une hausse des taxes locales, et s'agacer d'une propagande municipale qui souligne pourtant la stagnation des taux et la modération fiscale de l'Exécutif.
C'est que la révision des bases d'imposition opérée régulièrement par les services de l'Etat gonfle la facture des citoyen(ne)s imposé(e)s même quand les taux fixés par la Ville restent à l'identique.
Nous avons démontré à M. le Maire et à son Adjointe aux Finances que cette seconde remarque justifiait les appels récurrents de l'Opposition à renoncer à son sempiternel discours  triomphaliste en matière de fiscalité.
Il faudrait en effet que la commune baisse ses taux (et non les maintienne) pour que le contribuable voit sa facture... demeurer stable ! Quelque vertueuse que soit prétendument la gestion locale, Saint-Jean-de-Luz n'est pas en situation de pratiquer une telle ristourne.

 Nous nous sommes félicités en conclusion de ce que la Ville n'ait pas répercuté le financement du fonctionnement du Conservatoire Ravel (qui lui impute en  2019) en augmentant ses taux et savouré que la municipalité ait pris pour argument de cette décision la hausse des bases décidées par l'Etat. Manière involontaire de valider nos critiques s'agissant de sa modération fiscale, plus apparente que réelle dans les années précédentes (maintien inchangé des taux fixés par la commune mais pression accrue pour le contribuable.. et hausse très significative des prélèvements !).




Sans Autorisation

BILLET DU 5 AVRIL
Nous n'avons pas souhaité approuver deux des autorisations de paiement soumises au vote le 5 avril.
Le texte expliquant notre position :



Nous souhaitons dissocier nos votes sur les AP37 et AP38 du vote sur les autres autorisations présentées ce soir.
Les AP sont des opérations techniques que nous n'avons pas vocation à censurer mais deux autorisations concernent des dossiers sur lesquels nous voulons symboliquement marquer nos réserves en ne les approuvant pas.

FOCH : OPPOSITION TRANCHEE
S'agissant de l'aménagement du centre historique il nous semble difficile de ne pas rappeler notre opposition de principe aux aménagements proposés sur l'îlot Foch, aux abords de celui-ci  mais aussi au dessus comme au dessous. Compte tenu de cela, et des "glissements" de calendrier caractérisant l'opération, nous nous abstenons sur l'AP 37.

PÔLE CULTUREL : ATTENTES D'ECLAIRCISSEMENTS
En ce qui concerne le projet Harriet Baïta les montants annoncés donnent un peu le vertige. 
Compte tenu que la Ville ne nous a encore communiqué aucune estimation des coûts de fonctionnement et qu'on reste dans l'incertitude du reste à charge réel pour la commune - cela dépendra du niveau des subventions reçues - et au vu des inquiétudes exprimées par les associations et les artistes concernant la durée des travaux et la pérennisation du recours à un chapiteau pour pallier la disparition de l'auditorium en tant que salle de spectacle, nous nous abstenons par prudence sur cette AP37. 
Même si nous souhaitons que le pôle culturel puisse aboutir heureusement et que nous espérons que les questions annexes mais si importantes de la circulation et du stationnement seront bien prises en compte dans l'évolution de cette opération.

Ces pétitions de principe doivent, nous l'espérons, attirer l'attention de la municipalité sur l'absence contradictoire de consensus sur des projets qu'elle présente comme "structurants" et essentiels pour l'Avenir de notre communauté. L'AP 37 marque l'engagement dans un projet (celui de l'îlot Foch) qui contredit absolument de notre point de vue les principes du développement durable (notre groupe a été seul à ne pas la voter). L'AP 38 amorce une opération de prestige qui, pour bien servir les Luzien(ne)s doit être dirigée avec la plus grande prudence sur le plan financier : nous ne l'avons pas votée pour souligner l'absence de visibilité en ce domaine. Nous attendons que l'Exécutif local nous informe davantage sur ce plan, faute de quoi nous devrions renoncer à contenir cette opération, très séduisante mais dont il reste à démontrer que la Ville a les moyens de la mener à bien (ce que nous souhaitons pour notre part ; faute de quoi il faudrait véritablement parler de "gabegie").

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.