A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

lundi 28 juin 2021

CHRONIQUE DE DÉFAITES ANNONCÉES

BILLET DU 28 JUIN 2021

L'incapacité du rassemblement "Lepéniste" à gagner la moindre région de France métropolitaine, alors que sondeurs et responsables gouvernementaux s'acharnaient à présenter le RN comme la seule opposition à la politique d'Emmanuel Macron, est sans doute la nouvelle la plus réconfortante vérifiée par la soirée électorale d'hier. La chronique d'une victoire annoncée de l'extrême-droite (assurée en PACA, suivant les chaînes d'info, et possible ailleurs) s'est donc muée en récit d'une déroute générale des anciens frontistes, pourtant a priori favorisés par les circonstances : défiance envers les partis, lassitude générale à l'issue des confinements, contestations de la constitution et expansion des rumeurs complotistes... mais dont les électeurs se sont abstenus encore plus massivement que ceux des autres !


La Démocratie, pour autant, ne sort pas renforcée de ces élections. Jamais en effet les votant(e)s n'ont été si peu mobilisé(e)s. S'il est vrai que le caractère précipité de l'organisation du scrutin (qui s'est déroulé sans véritable campagne préalable, ne laissant guère le temps à l'opinion de s'informer ni aux militants des mouvements politiques de s'organiser) peut expliquer en partie cet insuccès, la crise de la représentation semble profonde dans notre pays, et pas seulement conjoncturelle (la COVID a bon dos).

L'incapacité de la majorité présidentielle à trouver le moindre enracinement local est en tout cas confirmée. Balayée aux municipales, LAREM a été inexistante à l'échelle des départements et des régions, où les combinaisons imaginées par l'Élysée ont totalement  échoué. En Nouvelle-Aquitaine, les centristes ralliés au panache (ministériel) de Geneviève Darrieusecq subissent d'ailleurs un revers cuisant (ils finissent cinquième et bons derniers du second tour). 

Quoique souffrants comme toutes les forces politiques du désaveu marqué par les abstentionnistes, les Socialistes peuvent du moins se satisfaire d'avoir gardé cinq régions (dont la nôtre) à gauche. Dans les sept bastions de la Droite et du Centre en métropole, le PS s'était intégré à des coalitions menées par des candidats issus le plus souvent des verts. Certaines de ces listes ont du moins sauvé l'honneur (par exemple : Karima Delli dans les Hauts-de-France) mais aucune n'a pu renverser la table, preuve que la remise en cause du leadership du PS à gauche débouche, pour l'instant, sur une faiblesse déplorable des progressistes, sans doute faute d'un accord programmatique minimal. Il faut donc constater que, là où les socialistes ne couraient pas sous leur propre couleur ou quand ils ne présentaient que peu de candidats (au Pays Basque notamment) les résultats des gauches sont globalement décevants.

C'est aussi bien souvent le cas quand les gauches se divisent. Mais Alain Rousset enjambe cet écueil et l'emporte largement en Nouvelle Aquitaine (près de 40% des voix, 42 % dans le département). La gauche gagne aussi la Charente, et est même majoritaire, dans le cadre des élections régionales,  du moins, en terre luzienne ! Fait inimaginable a priori (voir  les résultats de notre commune en page élections).

Suivez aussi la @Gauche Luzienne sur Facebook et sur Twitter

mercredi 23 juin 2021

BOMBE à fragmentation : cinq listes au second tour en Nouvelle-Aquitaine

 

BILLET DU 23 JUIN 2021

Contrairement aux insinuations de certains élus de Droite et aux assurances de quelques "politologues" estampillés comme tels par leur rédaction d'origine et prétendument "bien informés", les élections régionales n'auront finalement pas débouché sur la formation de deux systèmes d'alliance droite/gauche, les Verts n'ayant pas voulu s'entendre au sortir du premier tour avec la coalition des gauches d'Alain Rousset, arrivée largement en tête, ni les centristes réussi à séduire la Droite traditionnelle. Pas d'union de la gauche plurielle en Nouvelle-Aquitaine, donc. Une fracture attestée aussi en Pays Basque, dans le cadre du scrutin départemental, qui ressemble décidément au chantier entrepris par le maire de Saint-Jean-de-Luz pour dévoyer les réseaux et "transplanter" les arbres du secteur Foch : car on ne voit pas clairement les tenants et les aboutissants de la situation. De même que le square Real del Sarte, censé, d'après la municipalité,  accueillir "la forêt urbaine" supprimée dans le Coeur-de-Ville semble beaucoup trop exigu (et déjà planté) pour remplir ce rôle, l'effacement de la gauche de gouvernement ne paraît pouvoir être entièrement comblé par l'émergence d'une vague verte et/ou abertzale, laquelle se révèle trop peu puissante pour balayer, seule, tous les obstacles à une inflexion progressiste de la gouvernance locale.

L'émiettement de la scène politique signifie que les citoyen(ne)s - au moins celles et ceux qui voudront accomplir leur devoir moral d'élire des représentants - seront en mesure de choisir entre une assez large palette d'opinions (au niveau régional, en tout cas : puisque seulement trois listes ont été écartées à l'issue du premier tour). Mais si ces circonstances sont a priori positives en ce qu'elles favorisent l'expression de toutes les sensibilités (encore cela n'aura-t-il de sens que si l'abstention recule très significativement et -pour ce qui concerne les élections départementales- dans le cas des cantons n'ayant pas vu la liste des candidatures se réduire d'emblée à une peau de chagrin) elles augurent assez mal du nécessaire rassemblement des forces régionales au delà du scrutin et même de la légitimité des futurs élus face aux crises qui se profilent.

Privée de campagne du fait des restrictions sanitaires, mais aussi, souvent, d'information officielle (la propagande des candidats et leur profession de foi n'ont pas été distribuées, en effet, dans tous les foyers) la population est aujourd'hui exhortée à porter intérêt au rite démocratique en cours. Il est peu probable, pourtant, qu'elle se mobilise beaucoup plus dimanche prochain, dans la mesure où les divisions entre partis apparaissent plus béantes encore qu'à la veille de l'élection et où le danger représenté par l'extrême-droite, censé l'émouvoir suffisamment pour provoquer une réaction, semble a posteriori avoir été surestimé (?) par les sondeurs.  

Le bilan probable ? des territoires encore plus clivés et des Régions ramenées par les leaders de l'ex UMP au rôle de tremplin pour les présidentielles : pas sûr, au total, que les gens s'y retrouvent. Dans ce contexte, voter Alain Rousset c'est, pour les Aquitains, renouveler le mandat d'un capitaine expérimenté et garantir une continuité à la politique social-écologique et de progrès économique et sociétal incarnée par sa liste.

Suivez aussi la @Gauche Luzienne sur Facebook et sur Twitter


 nota bene : pour lire les billets insérés dans les pages thématiques ou revoir les archives à partir d'un téléphone mobile, ouvrez le site "en mode web" et parcourez la colonne de droite


vendredi 18 juin 2021

IRIGOYEN DE 5 à 7

 nota bene : pour lire les billets insérés dans les pages thématiques ou revoir les archives à partir d'un téléphone mobile, ouvrez le site "en mode web" et parcourez la colonne de droite


CHRONIQUE DU 18 JUIN 2021



TACTIQUE ET FAUX-SEMBLANT

Plus préoccupé de démontrer ses talents de stratège voire son sens de l'esquive que ses grandes qualités d'écoute, M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz n'était pas présent, ce soir, quand certains de ses administrés se sont rassemblés à 18 H 30 pour lui adresser leurs doléances (voir notre billet "Courage, Fuyons!" publié ce jour dans la PAGE : VIE MUNICIPALE).

Ayant habilement (?) décidé de décaler le conseil municipal initialement programmé ce 18 juin, il confirmait la préméditation du procédé politicien assumé par sa personne en se confiant au journal SUD OUEST, lequel titrait ce matin que "le parking de l'îlot Foch descend à cinq niveaux". "Revu à la baisse" suivant le quotidien, le parc va, tout au contraire, s'avérer moins profond qu'escompté, mais "l'aléa faible d'inondation" est malgré tout souligné par le journaliste. Ce dernier ignore visiblement qu'un aléa, dès lors qu'il menace des gens, devient un risque ! et néglige de vérifier l'objectivité de la prise de parole du maire. Il faut pourtant se rappeler qu'elle a beaucoup varié : J-F Irigoyen ayant souvent nié tout risque d'inondation dans le secteur, malgré la première mouture du PPRI - lequel plaçait l'infrastructure, au moins partiellement "en zone verte à considérer comme une zone rouge". Le Maire reconnaît du bout des lèvres à la fin de son interview cette localisation en zone verte : sans que son interlocuteur  ne s'étonne du tout de ses revirements.


AFFOUILLEMENT CAFOUILLEUX

Fréquemment interpellé, dans le passé, sur l'importance du trou qu'il était désireux de forer au bord de l'eau, J-F Irigoyen s'était toujours défendu en déclarant que les sept niveaux annoncés seraient peut-être, finalement, moins nombreux.

Le moins que l'on puisse dire, c'est que les explications de M. le Maire, qui assume avoir "demandé que le programme soit réétudié" sont confuses, en ce qui concerne les motifs qu'il a de souhaiter revoir le format du parking (à "seulement" 27 mètres de profondeur, malgré tout). "Les études ont bien montré que l'on pouvait y aller" nous dit-il. Mais aller où et jusqu'à quelle profondeur ? Mystère et boule de gomme, de même que le nom du futur délégataire ne sera pas dévoilé au public... avant le 2 juillet (date de report du conseil)Quant à la motivation du creusement du parking public, pour le collectif, elle n'est clairement pas conforme à "l'intérêt général, mais satisfait et favorise uniquement des intérêts privés" - il est vrai, en tout cas, que c'est d'abord pour aider les promoteurs des immeubles à construire sur la friche Lamerain-Fraysse à disposer d'une rampe d'accès hors d'eau à leur propre parking privé que ce souterrain municipal est édifié (entre autres avantages gagnés par les dits intérêts privés à la faveur du projet d'urbanisme municipal).

CHAMPIONNATS DE MAUVAISE FOI

J-F Irigoyen soutient qu'une majorité d'habitants serait favorable au principe du parc souterrain "pour laisser la place au piéton et au vélo en surface". Voire ! La rénovation Foch débouche surtout sur l'abandon de places et voiries publiques au profit d'un promoteur qui va construire un hôtel et des logements de standing sur une emprise issue à plus de 40% de la vente de domaines communaux !

Il avance par ailleurs que l'opération serait "sans impact financier pour les Luziens". La preuve ? la Ville devra, nous dit-il, verser une subvention d'équilibre au délégataire. C'est donc bien qu'il lui en coûtera quelque chose. 

Chapeau l'artiste !


Suivez aussi la @Gauche Luzienne sur Facebook et sur Twitter

lundi 14 juin 2021

TRISTES TOPIQUES

 nota bene : pour lire les billets insérés dans les pages thématiques ou revoir les archives à partir d'un téléphone mobile, ouvrez le site "en mode web" et parcourez la colonne de droite

CHRONIQUE DU 14 JUIN 2021

SÉCURITÉ 

L'actuelle campagne des élections régionales et départementales (conjuguées en un format "deux en un" les 20 et 27 juin prochains) semble tourner en rond. Peu de sujets sont repris par la presse et commentés. Partout, en effet, la sécurité est présentée comme l'enjeu principal (voire unique) du scrutin par la droite de la droite, les médias en rajoutant parfois (puisque "les enjeux de sécurité provoquent un débat à Bordeaux" d'après l'édition girondine du quotidien régional ce 14 juin) alors que le front Lepéniste est souvent donné, par les sondeurs, comme le gagnant du premier tour (ou, sinon, comme la formation qui devrait arriver en seconde position, en Île-de-France et dans l'Est notamment). Une conjoncture étrange, dans la mesure où la sûreté ne fait aucunement partie des compétences essentielles des instances territoriales dont les exécutifs seront désignés à l'issue du vote, et où l'on peut même présumer que les scores élevés du RN (et l'application des prétendus remèdes qu'il préconise) ne feraient qu'aggraver le divorce entre une partie croissante des Français(e)s et leurs élu(e)s et contribueraient à renforcer le sentiment qu'une "campagne sale et violente" (selon les mots de J-L Mélenchon) pourrait déboucher bientôt sur une République déboussolée (le RN et ses alliés, voire la Droite LR, se plaisant à détourner les mots d'ordre de la gauche, créant parfois le malaise en rapprochant dans la forme leur appel à la préférence nationale avec certaines revendications de justice sociale : voir à ce propos notre page ÉLECTIONS) et des désordres exacerbés.


ÉQUITÉ  

Toujours partiellement privé(e)s de liberté du fait des mesures sanitaires, parfois réprimandé(e)s par les autorités pour s'être rendu(e)s au stade ou avoir fait la fête, comme à l'occasion du récent derby entre l'Aviron et le BO, les citoyen(ne)s en ont par ailleurs assez d'endurer la menace de réformes inéquitables et le pessimisme cynique des élites (car le financement des futures pensions n'est, par exemple, pas remis en cause, essentiellement, du fait des données démographiques, mais bien parce que l'on prédit à notre jeunesse de longues périodes d'inactivité et des salaires contraints, quand il n'est pas question de toucher aux grosses pensions des retraités les plus favorisés ni aux cotisations des bénéficiaires du système). Le plan de relance post-Covid aura-t-il par ailleurs pour finalité première de relancer l'emploi ? Ce n'est même pas assuré, alors que les jeunes demandeurs d'un travail n'ont jamais été aussi nombreux à attendre en vain une proposition en rapport avec leur qualification. 

PARLER VRAI 

Le scepticisme, pour ne pas dire la défiance, grandissent. C'est également vrai à l'échelle locale. Quand SUD OUEST signale (aujourd'hui) que seulement la moitié des 222 conseillers communautaires a pu participer au dernier débat de la Communauté d'Agglomération, le bipède moyen s'étonne d'abord de constater que le conseil des sages du Pays Basque de France (Iparralde) compte plus d'élus qu'il n'existe de sénateurs aux États-Unis ! puis il déplore d'avoir à lire qu'aucun projet communautaire consensuel n'a pu être trouvé (sic). Quand d'autre part le réseau Txik-Txak se vante d'offrir "une offre multiple et cohérente de mobilité" l'usager de l'ancien (mais toujours opérant) réseau Hego Bus apprend pourtant que sa carte de transport n'est pas valide si, après un trajet de Saint-Jean-de-Luz vers Bayonne, il doit prendre une correspondance dans l'agglomération de l'ex BAB. Bref, comme ces deux exemples le démontrent, les gens ont l'impression d'un discours en complet décalage avec leur réalité (voir aussi : à propos des pavillons bleus, censés témoigner de la propreté de nos plages - quoique J-F Irigoyen, obligé de rétropédaler vigoureusement, les juge aujourd'hui inutiles, tellement sa baie et sa commune peuvent se reposer sur leurs notoriétés bien établies pour attirer les chalands - nos billets dans la page VU DANS LES MÉDIAS).  


ENJEUX LOCAUX

A Saint-Jean-de-Luz, les problématiques du logement et de l'assainissement sont certainement, à nos yeux, les plus importantes, avec l'emploi, de celles qui devraient guider le choix des citoyen(ne)s ou même les amener à ne pas bouder les urnes à l'occasion des futures échéances. Elles sont d'ailleurs toutes les trois intimement imbriquées, puisque la pénurie de logements impacte le recrutement des saisonniers, comme l'afflux de jeunes séniors avides de résidences secondaires pénalise le parcours résidentiel des habitants, autochtones ou non, mais travaillant ici. De même, la construction frénétique de résidences nouvelles n'est pas une réponse convaincante et magique ; elle devrait être stoppée pendant quelques temps pour des motifs environnementaux (sur notre commune notamment, où un moratoire sur les OAP aurait du, suivant nous, être prononcé, en attendant la nouvelle STEP et la remise à niveau des réseaux). La ligne social-écologique soucieuse de développement économique défendue par la liste Rousset est donc celle qu'il faut soutenir dans cette élection régionale.

S'agissant de sécurité, il paraît invraisemblable de faire un parc de stationnement souterrain sur les quais, comme la commune en a cependant bien l'intention, l'État semblant laisser faire et ne publiant pas le plan de prévention des risques luziens (PPRI). Or, ce projet - dit "rénovation Foch"  - ne nous semble pas équitable, car la construction du parking public et la vente de parcelles communales sont  justifiées  par le désir de la municipalité de favoriser des projets immobiliers privés sur et autour de la friche Lamerain-Fraysse. Brandir le bannissement des automobiles alors qu'on prétend les attirer dans une nasse au coeur du centre historique, rebaptisé "entrée de ville "pour la circonstance ne relève pas pour nous du "parler vrai". Nous rappelons à nos sympathisant(e)s l'appel du collectif  "Stop parking Foch!" à manifester le 18.

Suivez aussi la @Gauche Luzienne sur Facebook et sur Twitter

samedi 5 juin 2021

Des étoiles et un réverbère, une déception et un appel.

 nota bene : pour lire les billets insérés dans les pages thématiques ou revoir les archives à partir d'un téléphone mobile, ouvrez le site "en mode web" et parcourez la colonne de droite

CHRONIQUE DU 5 JUIN 2021

Guère en vue dans les médias ces derniers temps, la commune de Saint-Jean-de-Luz a malgré tout eu récemment les honneurs de la presse locale, mais pour un motif bien dérisoire : l'extinction nocturne de ses réverbères, durant le couvre-feu, lui aura valu, en effet, d'obtenir "une étoile" au titre de la lutte contre la pollution lumineuse, récompense décernée par une association qui a fait de l'extinction des feux son cheval de bataille. L'opération a pourtant été menée par la ville dans l'intention principale (et non dissimulée) de faire des économies, ceci dans le cadre d'une expérimentation limitée dans la durée, mais sans qu'on ait aucune visibilité sur les suites qui lui seront données (ou non) à moyen et long termes.

L'obtention de ce label consolera-t-elle les Luzien(ne)s de n'avoir pas droit au "pavillon bleu" certifiant (sic) la bonne qualité des eaux de baignade ? ce n'est pas certain ! A ce propos et compte tenu des doutes émis publiquement par les associations les plus qualifiées (notamment la SEPANSO) la CAPB a eu l'intelligence de rectifier le tir après avoir cru bon de publier que les fermetures de plages étaient "rares" (re-sic) sur notre littoral : c'était pourtant l'enjeu de l'application Kalilo, mise en oeuvre par l'Agglomération, que d'informer à ce propos les usagers. Maider Arosteguy, maire de Biarritz, a en effet reconnu que, si le label attribué à 14 plages locales marquait un signal fort de l'engagement pris par la collectivité de lutter contre la pollution des eaux, le chantier de la mise à niveau des systèmes d'assainissement en était encore à ses débuts. Tout le monde en convient, sauf peut-être l'Éxécutif luzien et Jean-François Irigoyen, qui ont le front de soutenir que la STEP locale est conforme et l'eau de la rade propre on sait pourtant que c'est faux et que la qualité des eaux de la baie est tributaire (notamment) des polluants déversés dans les cours d'eau s'y jetant !

Quant au maire de Saint-Jean-de-Luz, lui aussi fait le bonheur de la presse : mais on ne peut pas dire qu'il contribue à élever le débat électoral (voir dans la page  ÉLECTIONS notre billet en date du 5 juin notre commentaire du "croc-en-jambe" par lequel il tente de déstabiliser un opposant). Autre sujet d'irritation, le projet Foch. Alors que l'État vient d'intervenir pour interdire le sentier littoral et que la pérennité de la route empruntant la corniche basque est mise en doute par M. le Préfet, les Socialistes Luziens s'étonnent beaucoup qu'on laisse faire dans le même temps le projet de parking souterrain sur le port de la cité des Corsaires. A croire que l'érosion littorale et la hausse du niveau de la mer sont à géométrie variable en terre basque, et que creuser sept niveaux en sous-sol "dans" l'estuaire de la Nivelle (ou quasiment) est une solution intuitive !

L'appel à la mobilisation, lancée par les élus municipaux minoritaires à partir du 22 mars, et dont nous nous étions réjoui, nous semble présenter avec le recul un caractère déceptif. Loin de s'entendre et d'associer à leur démarche les autres associations ou forces politiques intéressées, elles ont finalement assumé des postures divergentes et renoncé à organiser un front commun. Seul un collectif "non partisan" est né à l'issu de la réunion publique convoquée par Herri Berri, ce groupe ayant déclaré, en fait de manifestation, vouloir laisser place à la société civile (?).

Nous venons de recevoir, ce samedi, un message émanant du collectif en question et annonçant une manifestation en prologue au prochain conseil municipal, et nous reproduisons la très belle affiche jointe à son courriel en souhaitant que le rassemblement prévu soit un succès.




Il nous paraît utile de participer à l'expression de l'opposition citoyenne au parking public Foch, même si, pour notre part, c'est l'ensemble de la rénovation en vue qui est contestable. Rappelons que, contrairement à l'interprétation de la presse locale, qui simplifie les points de vue exprimés lors des dernières élections, il n'y a pas deux sortes de positionnement sur le projet Foch, entre ceux qui veulent faire un parking public ailleurs (derrière la gare - une proposition du Nouvel Élan) et ceux qui ne veulent aucun parking du tout (c'était le discours d'Herri Berri à la fin de la précédente mandature).

Il y a plutôt des gens - la @Gauche Luzienne en fait partie et n'a pas varié sur le sujet ! qui souhaitaient une autre rénovation (sans vente d'une portion importante du domaine public à des promoteurs privés désireux de faire un hôtel, ni parc de stationnement public creusé sous l'avenue de Verdun pour donner une rampe d'accès au parking privé bientôt aménagé sous l'actuel garage luzien) ; d'autres qui se positionnaient contre un parking en zone inondable quand d'autres solutions étaient possibles ailleurs, mais restaient prudents dans leur jugement sur le reste de l'opération ; enfin certains qui admettaient qu'on fasse le parking à cet endroit pourvu qu'il soit réservé aux habitants et travailleurs ou réclamaient qu'il soit moins profond et qu'on verdisse son couvercle (c'est en pratique impossible : le précédent des Érables le prouve). Le collectif est né de la volonté de fédérer l'opposition commune au parking public Foch, mais sans obliger quiconque à renoncer à sa position de fond. En ce qui concerne celle-ci, nous rappelons le dernier communiqué du PS, en date du 20 mai, au sujet de "la dalle d'Argenteuil à la sauce luzienne" qu'on veut nous imposer.

"Communiqué du Parti Socialiste (section de Saint-Jean-de-Luz)


Suite à la récente enquête publique sur le déclassement de certaines emprises qui vont être cédées à des opérateurs privés (place Jaulerry, portions du boulevard Victor-Hugo) nous déplorons :

- la réduction attendue et dommageable du patrimoine communal

- l'étrangeté d'une opération municipale faite au profit d'un projet immobilier privé construit pour moitié sur des emprises publiques (903 m² contre 1100 m²)

- l'échec relatif des deux concertations publiques menées en amont sur le projet, dans la mesure où le projet de réaménagement ne fait pas l'unanimité, loin de là !

Et nous  appelons nos sympathisants à se tenir prêts à soutenir toute manifestation s'opposant au projet de parking Foch, emblématique d'un développement urbanistique non durable.

Dans cet esprit, nous appuierons toute proposition de rapprochement non partisane.."




Suivez aussi la @Gauche Luzienne sur Facebook et sur Twitter

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.