Billet du 15 juillet 2019
Saint-Jean-de-Luz réfléchit (enfin !) à se doter de parkings relais aux entrées Nord et Sud de son territoire. Les décisions d'inscrire ces projets dans le PLU et d'acquérir le foncier nécessaire sont bonnes, pour tardives qu'elles paraissent, et nous semblent en tout cas beaucoup plus judicieuses que la poursuite du rêve chimérique (et ruineux) soutenu par l'Exécutif de continuer à forer des parkings souterrains en centre-ville, attirant les automobilistes dans la zone dense de l'agglomération et y créant des bouchons (dès 10 heures le matin en été, parfois plus tôt les jours de marché).
Dans ce contexte, la @GaucheLuzienne est satisfaite de voir qu'au moins l'un des deux dossiers importants à propos desquels elle pointait l'inaction de M. le Maire (en Octobre 2018) a avancé ; elle a donc voté sans barguigner les crédits proposés par la majorité en vue de réaliser les études préliminaires afin d'implanter (un jour) les stationnements "de dissuasion" permanents sans cesse promis aux habitant(e)s dans les dernières décennies et dont on aperçoit enfin la probabilité d'une réalisation à moyen terme. Elle a noté avec satisfaction l'engagement pris de les raccorder au "coeur de ville" par des infrastructures adaptées aux mobilités douces.
Reste que l'emplacement de ces parkings peut sembler à première vue critiquable. Pour nous, en effet, les P+R doivent se situer le plus possible en périphérie, et, pour assurer naturellement leur fonction d'aire de covoiturage hors saison, se trouver au plus près des autoroutes. De ce point de vue, les sites choisis (à proximité du Lycée-Collège de Chantaco, où existe déjà le vaste parking devant les locaux d'Ur Joko, ce qui peut faire doublon, et tout à côté du centre commercial Ilargi Harria) ne sont pas précisément situés à l'extérieur de l'agglomération "dure".
Et d'autres haltes à Akotz, Jalday, etc. Une utopie que le renoncement à la ligne LGV ne doit pas nous empêcher de concrétiser.
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