Note du 30 Juillet
Vos blogueurs ayant décidé d'interrompre leurs publications en Août, vous retrouverez leurs réactions aux éventuelles actualités les plus brûlantes
de la @GaucheLuzienne.
POUR COMMENCER, NOTRE COMMENTAIRE APRES LES DEUX MISSILES LANCES DANS LA PRESSE DU JOUR PAR M. DE LARA ET P. LAFITTE CONTRE J-F IRIGOYEN
L'équipe aux manettes se déchire et certaines oppositions sont impatientes d'en découdre : du coup la campagne des municipales est déjà lancée, en tout cas dans les colonnes de Sud Ouest. C'est peut-être un peu tôt mais les citoyen(ne) en jugeront et apprécieront le ridicule éventuel de la situation : nous en avions trouvé pour notre part dans la prise de parole, hier, d'un Maire de Saint-Jean-de-Luz se réjouissant d'abandonner le pilotage d'un projet, à Socoa, mais annonçant pourtant des travaux sur zone tout en étant critiqué, dans le même interview, par son propre délégué ! voir ci après
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BIOMIMETISME ET CREATION D'EMPLOIS : COUP DE BLUES A St-JEAN, COUP DE BLEU A
BIARRITZ ?
ALERTE MEDIATIQUE !
Comme en écho aux inquiétudes que nous exprimions ici en début de semaine dernière, Sud Ouest publie en ce Lundi 29 juillet une série de citations attribuées à J-F Irigoyen et M. de Lara ; les deux protagonistes de l'affaire "Ocean Experiences" livrent leurs explications... parfois contradictoires. On trouvera nos commentaires à chaud sur la page POLEMIQUES de ce blog (afficher "en mode web" et consulter la colonne de droite).
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Billet du 22 juillet 2019
Comme en écho aux inquiétudes que nous exprimions ici en début de semaine dernière, Sud Ouest publie en ce Lundi 29 juillet une série de citations attribuées à J-F Irigoyen et M. de Lara ; les deux protagonistes de l'affaire "Ocean Experiences" livrent leurs explications... parfois contradictoires. On trouvera nos commentaires à chaud sur la page POLEMIQUES de ce blog (afficher "en mode web" et consulter la colonne de droite).
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Billet du 22 juillet 2019
UN PROJET ENCALMINE APRES LA BRISE ?
Promoteur du projet "Ocean Experiences" (dit encore Ocean Tech) aux côtés de son délégué Manuel de Lara, Peyuco Duhart fut porteur, au début de la mandature, d'un projet innovant rassemblant les énergies de toute l'agglomération cibouro-luzienne et de l'ensemble des communes du Sud Pays Basque.
Las ! Après sa disparition en décembre 2017 : l'horizon s'est rapidement assombri pour l'initiative "Ocean Expériences" et la société du même nom (SPL) censée - rappelons-le - faire de Socoa un pôle de recherche universitaire, tandis que la communauté de communes investissait dans la plateforme de Jalday (où une Halle Créative et des cellules accueillant les entrepreneurs devaient être implantées afin de créer un centre de "High Techs" dédié sinon à la "Blue Economy" du moins aux innovations en matière nautique et co-soutenu par les entreprises de la filière "glisse").
L'initiative devait doper l'économie (et l'emploi) : l'objectif
visé était de mettre à disposition un laboratoire numérique pour une centaine
d'intervenants. Elle était très innovante puisque basée sur un projet
industriel et scientifique et rassemblant des universités française
et espagnole.
MERCATO A JALDAY :
DES TRANSFERTS VERS CAMIETA, MAIS AUSSI BIARRITZ !
Nous, élus de la @GaucheLuzienne, avions été tout à fait séduits par la perspective d'une intervention publique déterminée en faveur d'un développement économique local centré, pour une fois, sur un domaine plus large que le seul tourisme. Nous soutenions (comme beaucoup d'autres) un projet qui nous paraissait de surcroît emblématique de la capacité des communes du littoral basque méridional à se fédérer et à constituer "un territoire de projet" à propos duquel nous parlions de Glissicon Valley. Un clin d'œil car la terminologie officielle était tout autre.
En deux mots: les collectivités locales regroupées dans l'Agglo Sud Pays basque se préparaient alors à entrer dans la future entité Pays Basque, et elles le faisaient de concert, armées d'un plan de développement cohérent et dynamisant - notre Maire démontrant sur ce terrain un véritable leadership en agissant avec le consensus de ses pairs, d'Hendaye à Guéthary.
La presse locale pouvait rendre compte dès l'automne 2016 du lancement des travaux dans la zone industrielle au Nord du territoire Luzien, puis, durant l'hiver, s'intéresser aux départs de certaines enseignes commerciales vers Urrugne, tandis que de nouveaux arrivants s'implantaient et qu'une véritable esquisse de technopôle se dessinait autour des Halles.
Malgré les retards, le projet semblait toujours d'actualité dans la période suivante, et nous le soutenions encore publiquement, tout au long de l'année 2018.
On pouvait encore croire, à l'époque, en l'imminence du lancement des grands chantiers promis. Or, en définitive, il semble que le biomimétisme, dans une version rétrécie du projet "Océan Expériences" appuyé sur l'économie de la glisse et porté par l'ancienne agglo Sud : ce soit désormais l'affaire de Biarritz, où la municipalité, selon certains, serait d'ailleurs "contrainte" (sic) d'ouvrir un site à l'urbanisation pour héberger une sorte de ruche d'entreprises, l'agglomération souhaitant y implanter sa "quatrième technopole".
COUP DE BLUES :
RENONCEMENT À L'ÉCOSYSTÈME LUZIEN
La pilule est donc amère, pour les Luzien(ne)s, de constater aujourd'hui où l'on en est : car J-F Irigoyen et M. de Lara se sont, semble-t-il, brouillés en 2019, mais - plus grave - aucun des deux volets du grand projet de P. Duhart ne paraît plus devoir aboutir. Pas de sitôt en tout cas, mais d'autres communes les reprenant peut-être à leur compte, ailleurs !? ou y substituant leur propre programme ?
- Les travaux d'aménagement du pôle de Socoa ne sont en effet pas entamés, après que M. de Lara ait démissionné de la présidence de la société d'aménagement publique (SPL) pour protester contre les délais de mise en oeuvre du projet mais que M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz ait promis par voie de presse une livraison du gros oeuvre fin 2020 (et la première rentrée étudiante pour 2022).
C'est très inquiétant et fait douter du sérieux des engagements pris.
Nous demanderons à la rentrée à J-F Irigoyen de bien vouloir s'expliquer sur le calendrier réel et espérons que le site de Socoa verra bien s'implanter un centre d'enseignement supérieur, et qu'il ne sera pas question de l'en dépouiller (éventuellement au profit de la Milady ou Izarbel).
- Car s'agissant du devenir de la Halle Créative de Jalday, c'est au Conseil Municipal... de Biarritz (sic) que la question a paradoxalement été posée récemment ! Nos voisins en sont en effet, si l'on comprend bien, à modifier leur PLU pour construire un bâtiment biomimétique (un "caprice" pour une opposante) destiné à accueillir le type même d'activités qui auraient du aller à Jalday mais que la technopole de l'agglomération a prévu de développer sur le BAB.
"Sud Ouest" publie en tout cas dans son édition du 21 juillet le compte-rendu d'échanges un peu vifs entre le Maire de la grande cité balnéaire voisine et d'aucuns de ses conseillers municipaux ; il est fait allusion à un projet biarrot dont même le nom (Ocean Start) n'est pas sans rappeler le projet Luzien, parfois presumé avorté (nous croyons, savoir qu'il est encore possible de le sauver, et, en même temps, les gros investissements consentis à Jalday).
FACE AU CAPRICE BIARROT :
LE SILENCE DE LA MER DES LUZIENS
S'il ne s'agit pas encore de mettre en oeuvre à Biarritz des techniques issues du "biomimétisme marin" on s'y active apparemment (par mimétisme politique ?) à trouver du foncier pour un projet... qui ressemble à première vue comme deux gouttes d'eau à celui déployé jadis à Jalday, lequel semble presque abandonné par la CAPB (comme "le hangar" déjà construit).
Une conseillère Biarrote s'en émeut et demande pourquoi le projet "Ocean Start" lancé en fanfare dès l'été 2016 par la défunte CAPAB ne pourrait être localisé à Saint-Jean-de-Luz (un raisonnement logique puisqu'il a "absorbé" sur le plan de la comunication le programme Ocean Expériences, un projet pourtant conçu antérieurement et plus abouti).
A Saint-Jean-de-Luz, la Halle Créative aménagée par l'Agglomération constituerait, notons-le, quasiment, une friche industrielle promise à une reconversion difficile (et esthétiquement désastreuse) si le projet était abandonné complètement par son initiateur, l'Agglo, laquelle y a investi des millions.
M. Veunac fait allusion dans sa réponse à M. Arosteguy (élue issue des rangs de LR et future tête de liste aux élections locales) à l'ambition de Biarritz d'accueillir sur son sol des "start ups" mais aussi "une chaire universitaire".
Bref, on constate que, suivant le premier édile de "la reine des plages" non seulement les jeunes pousses autrefois attendues à Jaday, mais encore les chercheurs et étudiants jadis invités à Socoa, risquent bien de se trouver délocalisés quelques kilomètres plus au Nord. Sans doute les décideurs ont-ils estimé qu'il y avait doublon... encore que ce ne soient pas du tout les mêmes universités ni forcément les mêmes entreprises qui soient citées dans les deux projets (celui du site luzien était plus évidemment transnational et tourné vers la coopération avec la Pays Basque d'Espagne, ou "Hegoalde", et il se fondait sur l'existence de filières industrielles pérennes et de grandes firmes).
Pour conclure, l'on se demande pour quelle(s) raison(s) la municipalité de la cité des Corsaires s'est de facto désengagée sans bruit de l'opération "Ocean Experiences", nul ne faisant ici le moindre commentaire déplaisant sur ce qui ressemble pourtant fort à l'abandon d'un projet du Sud Pays Basque au profit du développement de celui des voisins du BAB. Il est pourtant évident que la raison commande de poursuivre l'aménagement de la Halle Créative, dont le gel actuel fait scandale.
[Tant M. Le Maire que M. de Lara viennent de démentir par voie de presse l'abandon définitif du projet, répondant implicitement à notre inquiétude concernant "l'absence de communication" que nous déplorions le 22, mais ils ne promettent toutefois pas exactement la même chose ; J-F Irigoyen, qui aime à dire des réalisations à venir qu'elles sont "dans les tuyaux" réitère sa promesse d'un démarrage des travaux à Socoa à l'automne et déclare avoir désiré une autre gouvernance du projet et avoir obtenu qu'une régie directe (confiée à l'Agglo) soit implantée. Il annonce une mise en service rapide de l'atelier de prototypage, déjà construit, mais reste plus flou concernant la suite du programme, qu'il écrit au conditionnel : atelier de présérie et aménagement industriel. Lesquels, pour M. de Lara sont pourtant "sur les rails " et bel et bien portés par l'Agglo / note ajoutée le 29/7 après la réplique dans l'édition du jour de Sud Ouest à la polémique déjà mise en scène en mars dernier et qui avait impliquée le Président de la CAPB lui-même/
M. le Maire s'est donc bel et bien désengagé de jure en transférant toute la responsabilité à l'intercommunalité, alors que la Ville était actionnaire de la SPL dont il souhaite la liquidation définitive : il lui faudra peser politiquement à l'Agglo pour exercer la moindre influence sur un programme dont toute une partie relève par ailleurs d'une structure associative où il avoue ne pas disposer de relais ! ].
On peut douter que les motifs du renoncement à ce projet (renoncement qui n'a pas été explicitement annoncé mais semble s'inscrire peu à peu dans les faits) par l'Exécutif local soient très rationnels ou faciles à défendre devant l'opinion ; comment expliquer, sinon, l'absence de communication de sa part sur
le sujet ?
Et beaucoup d'autres questions se posent, qui intéressent les citoyens et certaines associations.
Car des marchés publics ont été passés, et de l'argent dépensé, ceci jusqu'à le fin de l'année 2018, au nom du "pôle territorial Sud Pays Basque de la Communauté d'Agglomération Pays Basque".
Comment justifier le revirement soudain des opérateurs et l'abandon - provisoire, souhaitons-le, de la Halle Créative luzienne ? Tous ces atermoiements ont-ils eu un coût pour le contribuable ?
M. Veunac fait allusion dans sa réponse à M. Arosteguy (élue issue des rangs de LR et future tête de liste aux élections locales) à l'ambition de Biarritz d'accueillir sur son sol des "start ups" mais aussi "une chaire universitaire".
Bref, on constate que, suivant le premier édile de "la reine des plages" non seulement les jeunes pousses autrefois attendues à Jaday, mais encore les chercheurs et étudiants jadis invités à Socoa, risquent bien de se trouver délocalisés quelques kilomètres plus au Nord. Sans doute les décideurs ont-ils estimé qu'il y avait doublon... encore que ce ne soient pas du tout les mêmes universités ni forcément les mêmes entreprises qui soient citées dans les deux projets (celui du site luzien était plus évidemment transnational et tourné vers la coopération avec la Pays Basque d'Espagne, ou "Hegoalde", et il se fondait sur l'existence de filières industrielles pérennes et de grandes firmes).
Pour conclure, l'on se demande pour quelle(s) raison(s) la municipalité de la cité des Corsaires s'est de facto désengagée sans bruit de l'opération "Ocean Experiences", nul ne faisant ici le moindre commentaire déplaisant sur ce qui ressemble pourtant fort à l'abandon d'un projet du Sud Pays Basque au profit du développement de celui des voisins du BAB. Il est pourtant évident que la raison commande de poursuivre l'aménagement de la Halle Créative, dont le gel actuel fait scandale.
[Tant M. Le Maire que M. de Lara viennent de démentir par voie de presse l'abandon définitif du projet, répondant implicitement à notre inquiétude concernant "l'absence de communication" que nous déplorions le 22, mais ils ne promettent toutefois pas exactement la même chose ; J-F Irigoyen, qui aime à dire des réalisations à venir qu'elles sont "dans les tuyaux" réitère sa promesse d'un démarrage des travaux à Socoa à l'automne et déclare avoir désiré une autre gouvernance du projet et avoir obtenu qu'une régie directe (confiée à l'Agglo) soit implantée. Il annonce une mise en service rapide de l'atelier de prototypage, déjà construit, mais reste plus flou concernant la suite du programme, qu'il écrit au conditionnel : atelier de présérie et aménagement industriel. Lesquels, pour M. de Lara sont pourtant "sur les rails " et bel et bien portés par l'Agglo / note ajoutée le 29/7 après la réplique dans l'édition du jour de Sud Ouest à la polémique déjà mise en scène en mars dernier et qui avait impliquée le Président de la CAPB lui-même/
M. le Maire s'est donc bel et bien désengagé de jure en transférant toute la responsabilité à l'intercommunalité, alors que la Ville était actionnaire de la SPL dont il souhaite la liquidation définitive : il lui faudra peser politiquement à l'Agglo pour exercer la moindre influence sur un programme dont toute une partie relève par ailleurs d'une structure associative où il avoue ne pas disposer de relais ! ].
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le sujet ?
Car des marchés publics ont été passés, et de l'argent dépensé, ceci jusqu'à le fin de l'année 2018, au nom du "pôle territorial Sud Pays Basque de la Communauté d'Agglomération Pays Basque".
Comment justifier le revirement soudain des opérateurs et l'abandon - provisoire, souhaitons-le, de la Halle Créative luzienne ? Tous ces atermoiements ont-ils eu un coût pour le contribuable ?
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