Question posée au Maire (le 15 juin 2018) numéro 2
"A propos du comité de pilotage, dont l'existence (qui semble remonter au moins à janvier 2018) ne nous a pas été notifiée avant le 4 juin dernier.
Son
utilité ne fait pas de doute mais pourquoi n'avoir pas évoqué
publiquement son existence en amont de ce conseil municipal et
n'avoir pas tenu au courant la population de ses réflexions, au fur
et à mesure de l'avancée de ses travaux ? Et pourquoi n'avoir
incorporé en son sein que des techniciens et quelques élus
locaux «
triés sur le volet »?
Peut-être multiplierez-vous les réunions
avec la population à partir du mois prochain, puisqu'on vous prête
cette intention louable... mais force est de constater que,
jusqu'ici, le projet n'a pas fait l'objet d'une communication
particulièrement transparente et rapide."
COMMENTAIRE
En réponse, M. le Maire a prétendu que toutes les informations livrées en commission étaient divulguées aussitôt sur le blog des élus socialistes.
En réponse, M. le Maire a prétendu que toutes les informations livrées en commission étaient divulguées aussitôt sur le blog des élus socialistes.
- C'est faux, notamment en ce qui concerne l'exemple choisi par notre premier magistrat : l'annonce que le conseil municipal validerait le lancement d'une concertation publique le 15 juin. Cette annonce a en effet été faite, dans la presse, le 14 juin (par le Maire lui même faut-il supposer) et n'a été commentée par le groupe socialiste qu'a posteriori, mais elle ne figurait pas dans l'article inséré le 4 juin après la commission d'urbanisme : dans cet article nous relevions seulement "le secret" dont s'entourait l'Exécutif en créant un comité de pilotage.... sans en parler, ni à l'opposition, ni aux citoyen(ne)s. Nous évoquions des étonnements à venir sans même préciser ce que nous avions pu comprendre : à savoir que ce n'est pas l'opération d'urbanisme proprement dite qui serait lancée et présentée, mais seulement une nouvelle concertation qui serait annoncée(?).
- C'est une diversion digne de son prédécesseur pour esquiver le débat. On ne voit pas en effet pourquoi l'opposition devrait renoncer à sa liberté d'expression ni quels secrets elle est censée trahir quand elle informe ses mandants. Nous avons dit clairement ce que nous pensions de l'invocation de tels prétextes, destinés à justifier l'absence d'une concertation réelle.
- C'est une explication qui ne tient pas, puisque dans les faits ce sont toutes les oppositions - pas seulement les socialistes - qui sont également (mal)traitées par la majorité : tenues dans l'ignorance jusqu'ici, et non invitées à siéger dans le comité de pilotage.
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