Billet posté le 24 juin
La saison touristique est lancée, en même temps que débutent les fêtes patronales
de la Saint-Jean !
C'est l'occasion pour nous d'aborder aussi le thème du tourisme
sous l'angle économique et social. Et à une échelle un peu plus élargie, car le sujet échappe à la seule compétence communale...
Si nul ne doute ici de l'effet positif du tourisme sur l'activité locale, chacun sait que son impact culturel et environnemental fait généralement débat, voire polémique, au Pays Basque.
Lequel est loin de drainer, d'ailleurs, l'essentiel des touristes de la grande Région, dont les sites les plus visités sont tous nettement septentrionaux
(Dune du Pilat, Futuroscope, Zoo de la Palmyre, Aquarium de La Rochelle, etc.).
Logique, au demeurant, vu les dimensions respectives des territoires
(30 km de côte basque contre plus de 720 km de littoral océanique pour la Nouvelle-Aquitaine).
Un projet ambitieux de promotion du site de "La Rhune" se dessinerait.
On reparle de locations mal déclarées voire dissimulées dans la presse
de la Saint-Jean !
C'est l'occasion pour nous d'aborder aussi le thème du tourisme
sous l'angle économique et social. Et à une échelle un peu plus élargie, car le sujet échappe à la seule compétence communale...
Si nul ne doute ici de l'effet positif du tourisme sur l'activité locale, chacun sait que son impact culturel et environnemental fait généralement débat, voire polémique, au Pays Basque.
Lequel est loin de drainer, d'ailleurs, l'essentiel des touristes de la grande Région, dont les sites les plus visités sont tous nettement septentrionaux
(Dune du Pilat, Futuroscope, Zoo de la Palmyre, Aquarium de La Rochelle, etc.).
Logique, au demeurant, vu les dimensions respectives des territoires
(30 km de côte basque contre plus de 720 km de littoral océanique pour la Nouvelle-Aquitaine).
Un projet ambitieux de promotion du site de "La Rhune" se dessinerait.
Alors que les associations culturelles et des acteurs locaux entendent se "réapproprier le site" de la montagne emblématique du Pays Basque de France, le département et la société d'économie mixte N'Py (regroupant stations de ski et sites remarquables du 64 et du 65) souhaiteraient intensifier sa valorisation touristique.
En investissant, massivement, comme le rapporte les médias locaux : qui ont évoqué
puis
un budget de 30 millions d'Euros
Il est question de construire au sommet
(mais en contrebas de la plateforme supportant l'émetteur de télévision)
une passerelle-promenade, d'aménager des toilettes et d'acquérir
des trains supplémentaires pour augmenter
les rotations et amener plus de visiteurs sur la cime.
Toute la question sera de savoir si animation culturelle, protection de l'environnement,
pratiques agricoles et tourisme de masse sont compatibles, dans ce milieu
déjà fragilisé par une fréquentation humaine hors-norme
(le record de fréquentation a été battu en 2016).
Comment aménager et dynamiser l'économie tout en "ménageant" la nature ?
La problématique est un casse-tête pour tous les territoires !
Le sujet est très délicat à Saint-Jean-de-Luz et dans l'aire navarro-labourdine, où
des activités concurrentes coexistent sur un espace devenu rare
(on a encore pu mesurer tout récemment les conséquences
pour le tourisme balnéaire
de certaines pratiques agricoles, quand survient un incident).
Nous espérons pour notre part que le "bon pâturage" des Basques, montagne péri-urbaine, frontalière et touristique, mais aussi mythique, ne sera pas abîmée !
On reparle de locations mal déclarées voire dissimulées dans la presse
locale (et pas seulement).
Particulièrement sur la sellette : les sites de location en ligne !
Suite à un décret paru au Journal officiel le 30 avril dernier - dans les dernier jours du gouvernement Hollande, donc - certaines villes françaises imposent désormais une déclaration aux propriétaires utilisant ces plateformes numériques....
L'intention est double : contrôler qu'il s'agit bien là de la location d'une résidence principale (dans cette situation, le propriétaire ne peut louer plus de 120 jours par an)
et mieux recouvrer les taxes de séjour.
"Le Monde" du 22 Juin estime pour sa part que ce type de location contribue à la Gentrification des centres-villes (sont nommément désignés : Paris et Bordeaux).
On s'aperçoit que la Ville de Paris et la Gauche socialiste sont décidément très impliquées
dans la lutte contre les excès immobiliers ;
c'était déjà la capitale qui avait impulsé le débat national sur la surtaxe à 60%
et c'est elle qui, une fois, encore dénonce les abus des plateformes
et de certains de leurs utilisateurs, et essaie la première de dissuader les propriétaires
de garder vides des logements au lieu de les louer à des habitants permanents.
Le journal en ligne "Mediabask,
dans un article récent sur les locations meublées, pour lui "dans le viseur.. de Biarritz"
rapportait dès le 17 juin le fait que les plateformes numériques
- censées collecter les taxes pour les verser directement, au nom des loueurs, aux communes -
n'ont en réalité introduit cette pratique que dans fort peu de communes françaises
(quelques dizaines, dans le cas de "Airbnb").
dans un article récent sur les locations meublées, pour lui "dans le viseur.. de Biarritz"
rapportait dès le 17 juin le fait que les plateformes numériques
- censées collecter les taxes pour les verser directement, au nom des loueurs, aux communes -
n'ont en réalité introduit cette pratique que dans fort peu de communes françaises
(quelques dizaines, dans le cas de "Airbnb").
Si, au Pays Basque, la municipalité de Biarritz exige désormais que
les loueurs Biarrots se déclarent en mairie
(on ne saisit pas bien pourquoi l'affaire n'est pas du ressort
de la Communauté d'agglomération, laquelle a pourtant hérité
de la compétence tourisme ?)
les loueurs Biarrots se déclarent en mairie
(on ne saisit pas bien pourquoi l'affaire n'est pas du ressort
de la Communauté d'agglomération, laquelle a pourtant hérité
de la compétence tourisme ?)
gageons que le débat n'est pas clos et que la question sera posée ailleurs et notamment
à Saint-Jean-de-Luz :
les plateformes de locations meublées sont en effet
à Saint-Jean-de-Luz :
les plateformes de locations meublées sont en effet
typiques de "l'uberisation" de l'économie mondialisée et de ses possibles dérives :
optimisation fiscale, et concurrence déloyale !
Pour ces raisons, elles sont dans l'oeil des médias... et des Gens !
Pour ces raisons, elles sont dans l'oeil des médias... et des Gens !
Ajouté le 3 août
Après que Sud-Ouest ait donné la parole aux opposants côté Nord, Mediabask révèle aujourd'hui l'opposition de la commune de Vera au projet de passerelle suspendue au sommet de la Rhune.
Le conseil départemental et l'association gérant les sites de haute montagne du des Pyrénées Atlantiques et des Hautes-Pyrénées sont à la manoeuvre : que va faire M Bru, notre nouveau député, confronté à ce début de fronde ? On sait qu'en coulisse certains lui reprochent de vouloir générer plus de profits sur La Rhune pour pallier un manque de rentabilité d'autres sites ( on pense aux stations de ski ). D'un autre côté, un tel transfert est-il scandaleux et les conditions actuelles des visites sur la montagne du petit train sont-elles satisfaisantes ? Pas sûr....
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