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mardi 13 mai 2025

LE MAIRE DANS LES CARTONS, LA GARE DANS LES CHOUX

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BIGRE !

SUD-OUEST a eu beau déployer de gos moyens pour permettre à M.le Maire de vanter son aménagement des abords de la Gare SNCF, l'opération séduction n'a, a priori, pas marché du tout.

Énervés par les perturbations liées aux travaux (encore que, trop souvent, les Luzien.ne.s n'aient pas compris que la plupart des gênes à la circulation, intentionnelles,  n'étaient pas occasionnelles mais dureraient bien au delà de la fin des chantiers) et agacés par les choix opérés, les quais du TGV leur semblant dorénavant dans les choux, sinon au Diable Vauvert, les habitants sont décrits par J-F Irigoyen (ou celui qui tient la plume en son nom) comme étant seulement "inquiets".

En fait ils sont tout simplement... "critiques". Pour rester polis. Car, en réalité, le Corsaire Basque est cette fois furibard. 

Les premiers commentaires en ligne se font acerbes : plus de place minutes au prétexte (fallacieux, disent les usagers) qu'elles auraient été régulièrement "squattées" jusqu'ici !? Le public déteste l'explication (laquelle vient du maire, magistrat chargé, rappelons-le, de la police, et donc de la répression des stationnements gênants) et sent bien qu'on se moque de lui ; l'argument de la commune rappelle d'ailleurs aujourd'hui celui de la privatisation du bd Victor-Hugo au moment de la validation du projet Foch - une privatisation déjà accomplie dans les faits par les empiétements des terrasses, selon la commissaire-enquêtrice, disposée à l'époque à accepter pour cet étrange motif qu'on vende les trottoirs (et une place publique adjacente) à un pool de promoteurs privé et qu'on ferme la voie au trafic ! 

Que la municipalité prétende dans le journal régional avoir "rapproché la gare" des usagers aplors qu'elle a créé une esplanade en éloignant toutes les automobiles rend fous nos bons Luziens (Pompidoliens dans l'âme et fans de bagnole, comme on sait, ils sont insensibles à l'ouverture de quelques quais destinés aux autobus, et qui manquaient de ce côté du bd Passicot) ; ils râlent, mais imaginent encore (certains d'entre eux au moins) pouvoir contourner le problème en stationnant dans l'avenue Maranon. Hélas, cela ne sera guère possible, les taxis ayant été refoulés eux-aussi, et occupant derrière la gare les quelques emplacements à proximité immédiate de la rampe de sortie. Bref, ne prendront plus le train que les gens susceptibles de monter à bord en courant, roulant, nageant ; mais sans béquilles ni fauteuils roulants. 

A moins d'avoir les moyens et de se garer en double-file, quitte à payer - royalement - l'amende que les zélé agents n'ayant pu empêcher dans le passé que les arrêts-minutes légaux soient incivilement occupés n'hésiteront pas à coller aux bons citoyens privés de tout accès automobile à la station SNCF...

Au fond, tout cela prête presque à sourire, combien que l'embarras soit réel, car : visiblement, l'agencement des lieux n'est qu'une imitation des plans d'urbanisme maintes fois mis en oeuvre ailleurs (beaucoup de gares sont en effet déjà devenues inaccessibles en automobile : Dax et Bordeaux notamment) et le signe d'une erreur qu'on n'a de cesse de répéter par paresse intellectuelle. Comme souvent, certains des énervés du clavier se demandent bruyamment et publiquement qui a pris des décisions aussi malencontreuses : mais s'agit-il pour ces Luzien.ne.s complaisant.e.s de ménager leur maire ou bien d'affirmer leur conviction qu'il n'exerce pas la responsabilité pour laquelle un mandat lui a été confié par le peuple ?

Relevons en conclusion qu'un autre ridicule éclate au grand jour au fil de la communication municipale : l'équipe actuelle a décidément la manie d'avouer que tout projet qu'elle porte a été trouvé par elle "dans les cartons". Ceux de Peyuco Duhart, sans doute ? Nous dirons donc qu'il s'agissait d'un maire qui, incontestablement, avait des idées... lui. Son successeur paraît s'acharner à assumer qu'il n'en a pas mais qu'il se contente de faire aboutir de vieux projets rangés dans un fond de tiroir, des années en arrière ! Drôle de vanterie. 

Heureusement pour J-F Irigoyen, dont on présume qu'il aura bientôt vidé tous les fameux "cartons" reçus en héritage, une personnalité de Droite parisienne (mais se targuant de quelques ascendances locales)  a récemment annoncé son intention de venir en renfort sur sa liste. Ceci, d'ailleurs...  pour prendre sa place dès que possible. La SEMAINE le raconte dans sa dernière livraison, mais l'hebdomadaire n'a pas inséré cette confidence dans une chronique humoristique ! C'est donc du sérieux ? Gageons que le futur parachuté n'est pas mu par son ambition mais par l'envie de pouvoir exprimer dans la cité des corsaires toute son imagination créatrice, là ou M. le Maire actuel avoue ne pas en avoir.



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