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samedi 27 janvier 2018

MAUVAISE HUMEUR PERSISTANTE


BILLET DU 27 JANVIER 2018


L'on peut aisément constater combien les questions de circulation, stationnement et sécurité continuent d'énerver les Luziennes et les Luziens... Certains d'entre eux, en tout cas !
Il suffit de tendre l'oreille, de consulter les "notifications" sur les réseaux sociaux voire de lire le journal, pour s'en apercevoir : l'année commence décidément dans une certaine impatience à l'égard de l'action des autorités locales en ce domaine...

Sud Ouest alimente le débat en ajoutant aujourd'hui un autre site dangereux (de son point de vue) à la longue liste des lieux potentiellement accidentogènes recensés sur le territoire de notre commune : en l'occurrence, le piéton "s'insurge" contre l'aménagement du passage clouté situé face à Trikaldi.
Nous mêmes revenions sur ce blog, il y a quelques jours, sur les itinéraires prévus "pour ceux qui marchent" un kilomètre plus loin, du côté du carrefour de l'Autoroute  (pas de trottoir côté Ouest et traversée compliquée) ainsi que sur les dangers du boulevard Hugo (on ne sait pas vraiment si les cyclistes peuvent emprunter dans les deux sens la piste prévue pour eux : une flèche peinte au sol suggère en effet le contraire, mais ce n'est pas du tout évident pour les usagers - surtout occasionnels -  aucun panneau ne les invitant à rester à droite quand ils "descendent" de la poste vers le port).

Le cycliste qui circule depuis la buvette éphémère en direction de Ducontenia a intérêt à prendre garde au risque de collision.  En plus des deux-roues pouvant arriver en sens inverse, qu'il évite - s'il le peut  ! les automobilistes se déportant à gauche au niveau des Halles dans l'intention de tourner dans la rue Labrouche (car, au long du parvis : la piste disparaît comme par magie)  ou ceux qui se placent mal sur la chaussée à hauteur de l'ancien garage Lamerain. Une certaine terrasse fait là une chicane qui met le vélocipédiste en mauvaise posture face à toute voiture ne serrant pas sa droite...


Le journal local avait relevé, si nous nous en souvenons-bien, "sept erreurs" de conception au moment de la mise en place improvisée de la bande cyclable (un cafouillage avions-nous fait remarquer) : il serait judicieux d'enquêter pour voir.... combien de ces "petto" ont été réparés depuis lors !?

Quant à la communication de la municipalité : il faut se féliciter qu'elle existe, bien sûr. M le Maire et son équipe ont apparemment conscience de l'impopularité de certaines décisions puisqu'une lettre a été envoyée aux commerçants et que le dernier magazine "Berriak" explique aux habitants le mécanisme du fameux "forfait post-stationnement" remplaçant les amendes classiques. N'empêche, la couverture du dit magazine est éloquente (voir plus haut) : automobiles en double-file ou véhicules cherchant à se garer (la manoeuvre n'est pas toujours facile sur le boulevard, mais les conducteurs ayant réclamé le changement d'orientation des épis à l'entrée de la rue n'ont pas, jusqu'ici, été entendus) continuent de rendre la bande de circulation pour les vélos partiellement indisponible.

On fera bien dans le futur d'écouter davantage les usagers, mais aussi les professionnels de la sécurité, voire  de lancer une foire aux idées pour que remontent des suggestions susceptibles d'améliorer la situation ! Dans la mesure où les observations faites par les élus d'opposition (ou même les critiques directes formulées par la presse) semblent ignorées, l'Exécutif devrait consulter "la base" pour se persuader d'agir.



TEXTE AJOUTE LE 4 JUIN 2018
Une pétition circule actuellement en ville pour dénoncer les projets d'extension des parcmètres en amont de la plage, vers Aice Errota. L'avenue Larreguy, notamment, serait visée, conformément aux annonces de l'élu en charge du dossier, M. Alvarez ! 
Or, nous avons déjà dit notre refus de cautionner ce matraquage, dont seraient victimes au premier chef les actifs travaillant dans le centre.
Mais il faut redire que la municipalité rencontre peu de résistances dans la mise en oeuvre de sa politique de stationnement. Si certains conseillers municipaux critiquent parfois la disparition de places gratuites, nul, parmi eux,  ne s'oppose par ses votes à l'extension du domaine payant... sauf les deux élus socialistes !


lundi 22 janvier 2018

SERVIR OU SE SERVIR


BILLET DU 22 JANVIER 2018


La municipalité agite beaucoup de projets qui font jaser les Luziens ces temps-ci, suscitant moult "grognements" ... dont nous sous sommes déjà fait l'écho dans ce blog. 

DECLARATIONS DECEPTIVES DE J-F IRIGOYEN
Certes, M. le Maire a promis de travailler à l'avenir avec l'Opposition, mais pour l'instant, celle-ci, 
comme soeur Anne... ne voit rien venir !
Tout au contraire, nous avons appris par hasard que le projet Foch était piloté par un comité (dont nous ignorions l'existence) et que ce dernier se réunissait ce Lundi soir.
(Paraît-il)...
En fait de "nouvelle gouvernance", pour ce qui nous concerne, nous avons plutôt l'impression 
que le projet sera mené sans l'opposition, comme prévu et annoncé d'ailleurs !

RETENTION D'INFORMATIONS SUR LE PARKING FOCH
Nous avons également entendu que tous les réseaux du centre-ville passaient par le site du futur parking souterrain, qui sera creusé sur le port. Cette réflexion innocente, faite par un technicien, montre que les services ont déjà quelque idée de l'emplacement du futur silo. 
S'étendra-t-il sous l'espace Jaulerry et ladite placette 
est-elle ou non vendue ? 
On l'ignore encore !

CRITIQUES AUX HALLES
Une autre affaire, enfin,  fait parler les chalands et les vendeurs, sur et autour du marché. La Ville envisage en effet  de construire (?) une cuisine dans les Halles, ceci afin d'y inviter des chefs réputés...
pour "épater la galerie" et faire des démonstrations. 
Vu le contexte et le succès des téléréalités culinaires, l'idée est a priori séduisante.
Mais tout le monde n'est pas enthousiaste et
il se murmure ici ou là qu'au lieu de servir les Halles et de contribuer à y faire venir davantage de clients, ce projet se sert des Halles et présente de nombreux points noirs. 


Deux producteurs auraient d'ailleurs déjà jeté l'éponge et renoncé à vendre au marché couvert libérant par là les mètres carrés nécessaires à l'implantation de l'équipement, ce qui arrange bien l'Exécutif local... qui pourra avancer que les producteurs (restants) 
sont enchantés de son initiative.

PROCEDES CONTESTES
La méthode semble pourtant contestable : un tel projet va coûter cher, au moment où l'on se demande comment réussir à financer des projets aussi utiles que celui de l'extension prévue dans le cadre 
"du pôle petite enfance" pour accueillir une mini-crèche (ou une MAM) et aucun cahier des charges n'a semble-t-il été défini avant la mise en place de ces ateliers cuisine.... 
Du moins cela nous a-t-il été rapporté par de nombreuses sources indirectes et des citoyens qui ne croient pas que le projet permette de valoriser les produits locaux (faute d'être sûr que nous sommes bien informés officiellement, il nous faut être à l'écoute des gens..
et relayer leur mécontentement, quand il nous semble manifeste).
Ceux qui grognent" avancent par ailleurs que tout ce projet n'aurait pas fait l'objet du minimum de concertation requis.
[mais il faut reconnaître que l'affaire, présentée en commission, 
mais sans que tous les détails posant apparemment problème aujourd'hui n'aient été évoqués, 
n'avait pas suscité  de réserves particulières de notre part, ni de celle des autres élus locaux - précision apportée le 24/01/18] 

UNE VILLE ET PAS SEULEMENT UNE MARQUE
Pour conclure : le développement touristique est une chose, mais il faut se souvenir que Saint-Jean-de-Luz 
n'est pas (seulement) une marque, mais  une ville.... 
A notre humble avis, les Halles et le petit commerce de proximité  auraient besoin que de nouveaux habitants puissent vivre en "Coeur de Ville" et y faire leurs courses, que le stationnement et l'accès soient fluidifiés. 

L'implantation d'un spectacle / animation qui, s'il "marche bien" nuira peut-être paradoxalement au chiffre d'affaires 
(car un badaud ne vient pas forcément pour consommer) 
n'est probablement pas un bon moyen d'aider les producteurs locaux ni de garder à la commune son authenticité.
Le doute est permis, en tout cas...
et l'effet, dynamiseur ou non, sur les ventes 
sera au bout du compte mesuré par les commerçants eux-mêmes

samedi 20 janvier 2018

LES EXPERTS A DONIBANE



BILLET DU 20 JANVIER 2018

Les riverains du secteur Nord de la Ville (Urthaburu-Jalday-Arrieta) se disent aujourd'hui excédés par les conséquences de l'élargissement de l'autoroute A63 : nous avions déjà eu l'occasion de signaler ce problème en commission municipale et de l'évoquer dans nos publications écrites. Beaucoup de personnes ont, en tout cas, l'impression très nette que les nuisances sonores ont fortement augmenté, par rapport à la situation avant les travaux !

Or, si l'on comprend bien la teneur de l'article publié aujourd'hui par Sud Ouest, le groupe VINCI n'envisagerait des travaux de protection supplémentaires... que si l'on pouvait prouver que le bruit est plus fort qu'avant l'élargissement. Ceci, entre parenthèses, alors que la situation antérieure n'était pas toujours satisfaisante, mais que l'on faisait miroiter à l'époque aux habitants d'Urthaburu les plus sensibles une amélioration probable voire l'édification de larges buttes végétalisées dans le cadre de la mise à 2X3 voies.

Les résidents des quartiers concernés sollicitent, semble-t-il, une intervention de la municipalité, pour qu'elle finance une expertise indépendante, et que l'on ne se contente pas des données relevées pour le compte de la société concessionnaire.

Cette expertise-là serait au moins autant nécessaire - nous le pensons en tout cas - que celle qui vise à vérifier la justesse des préconisations du PPRI, que Ciboure et Saint-Jean-de-Luz ont commandité afin d'avoir les mains plus libres pour urbaniser les secteurs proches de la Nivelle 
(et, chez nous, l'îlot Foch !). 



Rappelons ce que chacun peut du reste constater en circulant sur la D910 et ses abords : les murs anti-bruit du secteur ont la particularité d'être plus bas côté est, où paradoxalement, il y a plus de monde ! mais aussi.. plus d'activités économiques ! que côté mer (Akotz) et sont bien moins impressionnants que sur le territoire de Guéthary. La visibilité de l'Hypermarché est  assurée par l'interruption du mur au long de son parking. 

M. Dumias réclame des arbres plus hauts (et plus touffus ?) devant le centre commercial de Jalday et dénonce au nom des riverains une "démission des services de l'Etat". Mais nous nous demandons ce qu'a fait la municipalité, de son côté, pour prévenir tous ces problèmes, et même pour informer convenablement la population ? Certains habitants n'ont été invités par la Ville qu' à une seule réunion de concertation, tenue avant le lancement des travaux, puis... plus jamais ! Encore cette assemblée (réunie à l'auditorium Ravel) avait-elle consisté à l'époque à expliquer aux habitants qu'ils ne vivaient pas en ville mais dans un secteur "péri-urbain" : cette interprétation de la notion d'agglomération était contestable.

La méthode rappelle celle de l'aménagement de  l'ilôt Foch : une seule réunion publique (même s'il y avait eu des ateliers et de petits comités en amont de celle-ci) durant laquelle l'Exécutif local est resté évasif et a nié l'évidence - par exemple avoir renoncé à autoriser le projet de construire sur la place (pourtant  ledit projet existait bel et bien) - au lieu de mettre "cartes sur table".




Bref, on aurait sans doute pu mieux faire en matière de concertation et d'accompagnement des habitants. Il est encore temps !


NOTE AJOUTEE LE 29/01
Le débat sur les tarifs autoroutiers et celui de l'A63 
rebondit avec l'annonce dans la presse d'une prochaine hausse

DEFIS ET GROGNEMENTS

Billet du 20 janvier

UNE NOUVELLE ERE
après la disparition de Peyuco Duhart. 
C'est le constat que nous faisons dans notre récente contribution au magazine "Berriak" dont l'édition datée de janvier est en cours de diffusion. (voir ci-dessous).
Nous souhaitons particulièrement que le nouvel Exécutif fasse au moins autant que notre défunt Maire dans le domaine du logement social, car, si le bilan est pour nous comme aux yeux de beaucoup, globalement insuffisant, du moins nous reconnaissons que des efforts ont été accomplis ; nous voudrions que cette politique soit encore approfondie....

DES CHALLENGES ET DE LA COLERE
en ce début d'année.
Notre tribune recense quelques uns des domaines dans lesquels notre commune a quelques obstacles à surmonter. Il faudra y parvenir dans un climat qui, malheureusement, s'annonce quelque peu morose.
Nous constatons en effet que la population manifeste ces temps-ci un agacement certain : à propos de circulation et de stationnement, mais encore de la pollution, certains s'exaspèrent ! Signe, sans nul doute, que la Ville doit assumer une communication plus transparente.


-----------------------------------------------------TRIBUNE DANS "BERRIAK" de Janvier 2018 -----

UNE PAGE EST TOURNEE
La disparition de Peyuco Duhart, Maire depuis 2002, et entré au conseil municipal en 1989, marque la fin d’une époque. Il appartient dorénavant à Jean-François Irigoyen et son équipe de conserver le cap du « projet de Ville » validé en 2015 par les électeurs.
LA GAUCHE LUZIENNE AGIT
Les élus socialistes continueront de signaler les graves divergences de fond pouvant exister entre la Gauche et la majorité. Ces divergences ne sont pas systématiques, mais parfois fondamentales : sur le logement, le développement durable et la politique d’urbanisme, notamment…
Ils éclaireront d’autre part leurs concitoyens sur les faiblesses techniques et/ou budgétaires qu’ils auront pu décelées, afin que l’Exécutif soit confronté à une opinion publique mieux informée et amené par là, comme ce fût le cas ces dernières années, à changer ses plans (renoncement à l’urbanisation de la place Foch) voire à les préciser (déstockage de la dette suite aux débats sur la capacité d’autofinancement).
DES DEFIS NOMBREUX DOIVENT ETRE RELEVES
Les points suivants sont signalés dans un récent rapport de la Chambre Régionale des Comptes.
1 – Notre territoire est moins peuplé en 2017 qu’en 2009 et le vieillissement de sa population s’est accentué (38% des habitants ont en effet 60 ans ou davantage)... ceci malgré de très nombreuses constructions, parfois aux marges de l’agglomération.
2 - La Ville, qui a su réduire significativement son déficit en nombre de HLM, aura pourtant beaucoup de mal à atteindre son objectif de 25% de logements sociaux en 2025 : la proportion est pour l’instant voisine de 18,5% (du total des résidences principales).
3 – C’est la hausse des taux de fiscalité qui a permis de retrouver l’équilibre budgétaire. Taxes d’habitation et foncières ont fortement augmenté en 2013 et 2015, « les impôts locaux progressant à cette époque de 31,47%». Mais, compte tenu des réformes en cours, les communes risquent de perdre la main sur les taxes locales, voire de ne plus disposer de ressources propres. Faut-il dès lors vendre des biens communaux ou se serrer la ceinture ?
4 - Notre ville a parfois davantage emprunté qu’elle n’en avait réellement besoin (en 2011 et 2013). Quelle sera sa stratégie financière face aux deux très gros investissements qu’elle semble sur le point de consentir, tant pour le pôle Harriet Baita que pour la restructuration de l’îlot Foch ?

La Gauche Luzienne s'efforcera de demeurer  une force critique et constructive, peu désireuse
de lancer la polémique pour "faire le spectacle" mais entendant marquer nettement les différences entre sa vision des choses et celle de l'Exécutif .
Elle vous renouvelle ses meilleurs vœux pour 2018.
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NOTE AJOUTEE LE 29/01
Le débat sur les tarifs autoroutiers et celui de l'A63 
rebondit avec l'annonce dans la presse d'une prochaine hausse

mercredi 17 janvier 2018

Attention danger


NOTE DU 01/08/19
Onze décés sur les routes du 64 d'après la République des Pyrénées, qui parle "d'hécatombe" dans un article paru le 31/07/19. 
Triste bilan en ce "juillet noir" 2019.  
Qui doit nous inciter à insister toujours et encore auprès des décideurs pour améliorer la sécurité. Par rapport à janvier 2018, un seul progrès notable à St-Jean-de-Luz, une protection installée sur la chaussée devant "Le Garage" (l'ex buvette "Chez Renauld")

Billet d'humeur du 17 janvier : Sécurité routière, des grands chantiers nationaux à l'inaction locale

A l'heure où le débat sur la sécurité routière se focalise sur la limitation de la vitesse à 80 km/h
(au lieu de 90) sur les routes secondaires décidée par le gouvernement, que faut-il en penser et dans quelle mesure les pouvoirs locaux sont-ils concernés, notamment 
à Saint-Jean-de-Luz ?

MODULER LES LIMITATIONS DE VITESSE
Nul doute que les interrogations récurrentes sur la modulation des limites de vitesse  nous interpellent tous.
Dans d'autres pays, la qualité de la voirie et l'intensité du trafic débouchent plus systématiquement sur une adaptation des susdites limites (parfois différentes en fonction du moment de la journée considéré, et tenant compte aussi de l'impact sur la population, notamment en termes de pollution sonore : un point que les riverains de l'A63 aimeraient bien voir pris en compte !) quand, en France, on a pris l'habitude de limites universelles et immuables : sur autoroute, sur voie rapide, en ville, etc. sans tenir compte de l'heure ni de l'intensité des flux. Or, les accidents sont notamment liés au fait que ces limitations ne sont pas toujours obéies : leur modulation les ferait peut-être davantage accepter ? On peut noter que l'idée fait son chemin et commence d'être appliquée sur quelques tronçons "régulés" : aux portes de Bordeaux, par exemple.

VOIR LES LIMITES DU "TOUT RADAR"
On voit par ailleurs que la mode consistant à acheter de puissantes berlines (souvent estampillées made in Germany) et autres cross over performants pousse à des excès (le journal du jour évoque le flashage d'un conducteur Helvète pris à 202 km/h !)  tandis que les navigateurs électroniques d'aujourd'hui (on pense notamment à une marque se référant au canidé le plus célèbre de l'Amérique septentrionale) autorisent bien des manquements,  encourageant du reste une conduite par à-coups ni très fair play ni très sûre.
Pire, l'échec relatif des radars automatiques, malgré leur prolifération : devenus consommateurs plutôt que citoyens, nous payons des amendes, et certains croient "acheter" ainsi le droit de commettre des excès de vitesse...




TROP D'ACCIDENTS GRAVES
Le bilan n'est donc pas fameux, y compris dans notre région : deux des routes les plus dangereuses du département (l'ancienne RN 10 et la D 918) se croisent à Saint-Jean-de-Luz, fréquentées par les "navetteurs" partis vivre dans l'intérieur faute de trouver sur la côte terrains ou habitations leur convenant.


*

Sur la plupart des itinéraires, les compétences ne sont pas municipales. C'est d'ailleurs un problème, comme sur la vieille route de Saint-Pée dont les riverains demandent des carrefours aménagés (en vain pour l'instant) notamment au débouché du nouveau quartier Karsinenea...

L'on pourrait agir, en revanche, pour sécuriser les parcours cyclables : il n'existe toujours aucun panneau, par exemple, pour signaler aux automobilistes entrant sur le boulevard Victor Hugo en provenance des Halles que des cyclistes peuvent arriver sur leur gauche. Nous l'avons déploré à maintes reprises, mais rien n'est fait. Aucune signalisation non plus pour avertir  de l'irruption possible de vélos en contre-sens dans les rues limitées à 30 km/h. Faute d'un arrêté pris par M. le Maire et l'interdisant formellement, les cycles sans moteur sont pourtant autorisés par le code de la route à remonter à contre-sens de tels axes. La traversée du carrefour du port et le décroché face à la buvette non durable de l'ancien garage Renault ? autant de zones potentiellement accidentogènes pour les deux-roues.

Quant au carrefour "en épingle à cheveux" permettant l'entrée dans le coeur de ville, entre la rue Chauvin Dragon et les boulevards : ses utilisateurs réguliers auront remarqué que beaucoup d'automobilistes attendent désormais sur la voie de de Droite, comme s'ils remontaient vers Ducontenia, puis se rabattent vers l'avenue Thiers, quand ils veulent se diriger vers la plage et Sainte-Barbe. Tout ceci, qui est très dangereux, avec la louable intention de laisser libre le dégagement à gauche pour les véhicules entrant sur le boulevard Hugo ! Car, et nous l'avons là encore signalé, jusque dans notre tribune pour le magazine municipal "Berriak", il suffit de trois véhicules désireux d'aller dans la direction de la Pergola et du Grand Hôtel arrêtés au feu rouge dans la file qui leur est normalement dévolue pour bloquer toute la circulation de Chauvin-Dragon vers le centre. Bref, un giratoire s'imposerait sans doute... à moins de repenser le sens de l'écoulement du trafic !?

Un dernier exemple de danger sous-estimé : la boîte aux lettres de la poste, qu'on aurait peut-être mieux fait de laisser rue Salagoity, au lieu d'inciter les automobilistes à partir vers le port pour déposer leurs plis. Toujours est-il que son implantation est étrange et suppose le stationnement des usagers sur la bande cyclable.

Toutes ces remarques,  nous les avons faites de longue date, mais sans être entendus... et d'autres les ont parfois reprises, et publiées dans la presse locale. Mais "le klaxon médiatique" (sic) n'a pas porté.

Texte ajouté le 21/01/2018
POLLUTION VISUELLE,  PEUR DES USAGERS, BANALISATION DE L'ESPACE URBAIN

On nous signale les faits suivants :
En plus de l'effet très inesthétique de l'accumulation des panneaux publicitaires classiques au long de l'ancienne route nationale en provenance de Bayonne, les automobilistes se plaignent  de l'implantation de deux grands panneaux lumineux plutôt agressifs  émettant des "flashes" assez saisissants... Outre qu'un tel coup de torche dans leur rétro peut faire croire aux conducteurs qu'un énorme radar les a photographiés, ils risquent de se laisser distraire dans une zone où : l'éclairage est très chiche et la signalisation au sol pauvre, les piétons et stoppeurs nombreux, alors que les trottoirs sont rares ou inexistants. 
Encore un secteur a priori dangereux (notamment en soirée ou par temps de pluie)  !

Où les carrefours sont par ailleurs plus qu'étranges ; en voici quelques exemples : le "tourne-à-gauche" vers "La Seigneurie" (pour qui vient du centre ville et circule vers Guéthary) est implanté au milieu du croisement entre la D 910 et la bretelle de l'A63 (avenue Lahanchipia), et la sortie de l'autoroute, notoirement sous-dimensionnée, n'a été récemment agrandie... que dans une seule direction ! Quant au parking de l'espace commercial construit au Pavillon Bleu , il débouche directement sur la sortie d'un giratoire.
Tout cela ne donne pas l'image d'une entrée de ville bien pensée.

Pire, la banalité du décor urbain empire : compte tenu des aménagements économiques autorisés par la commune à proximité de l'ancienne route nationale, les enseignes s'y affichant n'ont rien de caractéristique et ne préservent ni la qualité du paysage, ni l'originalité du patrimoine Luzien... sans remédier aux problèmes de sécurité évoqués plus haut.

Pour nous, une réflexion d'ensemble sur l'urbanisation des quartiers Nord et l'amélioration de la sécurité et du cadre de vie concernant le bâti existant, associant les habitants, semble très nécessaire, de même qu'on devrait s'interroger sur les moyens de présenter un visage original au visiteur de passage ; lequel pourrait ne pas percevoir au premier regard le charme et la qualité touristique de la ville , si aucun soin n'est apporté aux itinéraires traversant l'agglomération...

Texte ajouté le 24/01/2018
STATISTIQUES MORBIDES

M. le Préfet annonce qu'il n'hésitera pas à retirer leur permis aux personnes âgées qui se révéleraient incapables de conduire sans danger.  "France bleu" publie sur le net,en illustration de cette nouvelle, une statistique selon laquelle 39% des morts en 2017 sur les routes de notre département avaient plus de 60 ans. Au delà des gros titres, cette proportion est tout juste celle des séniors dans la population générale à Ciboure et Saint-Jean-de-Luz ! mais elle dépasse largement  la proportion de personnes âgées parmi les conducteurs... C'est une situation alarmante, que la radio qualifie carrément et avec quelque raison de "catastrophique".

Ce devrait être une raison de plus pour améliorer la signalisation, l'éclairage et la voirie, puisque la vigilance et la vue de l'automobiliste ont évidemment tendance à baisser avec l'âge, même quand le conducteur reste tout à fait capable de conduire... et qu'un papy traverse par ailleurs la chaussée avec moins de vélocité qu'un gamin.

En conclusion, disons que si le vieillissement du parc automobile est souvent perçu comme un facteur de risque, il ne faut pas nous dissimuler que celui de la population en est un autre. Des panneaux plus grands et/ou des signaux sur portiques pourraient-ils être généralisés pour adapter la signalisation à cette évolution naturelle, en attendant que l'usage d'automobiles "intelligentes" et se conduisant toutes seules (une utopie ?) se répande ? Quant au piéton : il semble très exposé aux risques de la circulation... lui retirer son permis ne le rendra pas, hélas, moins vulnérable.

NOTE AJOUTEE LE 29/01/2018
Le débat sur les tarifs autoroutiers et celui de l'A63 
rebondit avec l'annonce dans la presse d'une prochaine hausse


lundi 15 janvier 2018

POPULATION : DROITE CONTRE GAUCHE


Billet du 15 janvier 2018

Le journal local nous rappelle dans son édition de ce lundi, et ceci alors que le recensement des Luziens est en cours, que la municipalité a toujours contesté la méthode de l'INSEE en la matière (l'institut ne pratique plus qu'une enquête partielle, sur 8% des habitants chaque année, ici comme partout ailleurs en France) mais également ses résultats (notamment la mesure du pourcentage de résidences secondaires sur la commune : 46,2 % en 2016 d'après l'INSEE).  Allant jusqu'à brandir le rôle de l'impôt pour appuyer son argumentation, notre premier magistrat n'hésitait pas à voir dans les (mauvais) chiffres du recensement, sinon  de  vulgaire fake news, en tout cas des informations erronées.

La même source fait finement remarquer que, cette année, les critiques sont cependant beaucoup moins vives. C'est que, toujours d'après l'INSEE, la population de Saint-Jean-de-Luz, calculée au 1er janvier 2018, est en hausse et franchit (de peu) la barre symbolique des 14 000 habitants. Autant dire que ces satistiques-ci sont moins déplaisantes que n'en auguraient les Chiffres de ces dernières années !

On est malgré tout loin des "15 000 âmes" revendiquées par le chef de l'Exécutif local en 2017, tandis que  le "saut de +700 habitants" gagnés en un an 
"nourrit les doutes" de Sud Ouest.




Faut -il dans ces conditions opposer l'embellie Luzienne 
(rive droite) au déclin Cibourien (rive gauche) ?

Il est paradoxal, pensons-nous,  d'écrire que Ciboure vieillit, mais pas 
Saint-Jean-de-Luz, quand la proportion de seniors est quasi identique dans les deux communes : 
39,6 % pour la rive gauche, mais 38 % sur la rive opposée ! 
Quant au dynamisme supposé de la cité des corsaires, rappelons que la ville était....  
moins peuplée en 2017 qu'en 2009, d'après le rapport de la chambre régionale des comptes.
A nos yeux, et au delà des querelles d'experts pouvant concerner les données
(populations municipales intégrant ou non la  population "comptée à part" etc.),
il faut constater la même difficulté pour les deux communes de la conurbation à enrayer 
la croissance en proportion des résidences secondaires et la baisse du nombre des habitants permanents. Certes, un regain est observé depuis deux années pour notre commune, et c'est très bien.  Les efforts du regretté Peyuco Duhart ont donc produit des effets positifs.
On se souvient qu'il s'était agi de l'un de ses grands motifs de satisfaction (et l'un des nôtres)
 mis en exergue par le Maire lors des voeux à la population en 2017.

Mais nous craignons que cette amélioration ne soit directement liée à la mise sur le marché récente de certains programmes immobiliers, alimentant un éphémère rebond, susceptible d'être remis en cause dès les premières reventes.... A cet égard il faut rester vigilant ; et peut-être scruter le type de logements privilégié à la construction par les promoteurs

lundi 8 janvier 2018

TRISTES (auto) MOBILES



Billet du 8 janvier

Le quotidien local publie ce jour la présentation, par Stéphane Alvarez, 
l'élu en charge de ce dossier, de la politique de stationnement luzienne. 

NOUVEAUX PARCMETRES : UNE TAXATION DE PLUS

Rien de vraiment nouveau a priori  puisque le passage de l'amende forfaitaire à 27 € et l'augmentation des tarifs avaient été approuvés lors du conseil municipal de novembre dernier. 
Quant à l'extension du stationnement payant sur l'avenue Larreguy, elle ne surprend pas les élus socialistes, lesquels avaient signalé aux habitants cette probable invasion des "machines à sous" dès 2016, lorsqu'ils avaient voté  (d'ailleurs seuls dans ce cas) contre l'augmentation du périmètre taxé, à leurs yeux une hausse déguisée de l'impôt. 

On apprend pourtant que, dès 2019, le stationnement dans l'avenue d'Oldabaratz pourrait être lui aussi soumis à péage, tandis que la Ville investit dans des horodateurs plus modernes. 
Il est vrai que le développement de nouveaux moyens de paiement est  plutôt rentable : l'utilisation du smartphone   facilite un chronométrage  plus précis que ne le 
permettait l'acquittement classique à la  borne en monnaie ou par carte afin d'obtenir "un ticket"... et fait gagner de l'argent à la Commune.

Plus satisfaisante, la décision de ne pas déléguer le recouvrement des frais de stationnement à un prestataire privé .


*


MENACES SUR LE STATIONNEMENT GRATUIT 
AVENUE MARANON

M. le conseiller municipal délégué annonce, sous couvert de chasse "aux voitures ventouses"  la possible transformation du vaste parking situé entre la gare SNCF et le lycée Ravel en une aire de stationnement payante.  Une perspective devant laquelle Sud-Ouest et "le piéton" s'émeuvent ! 


Il est clair en effet que cette mesure rendrait plus difficile l'accès au train, et bien rares les opportunités de stationnement gratuit à proximité du centre-ville pour les résidents et les employés...
D'autant qu'un appel d'offres pour assistance à maîtrise d'ouvrage (AMO) concernant la véloroute 2 sera lancé d'ici quelques mois : il s'agira de réaliser la liaison cyclable entre Sainte-Barbe et le Port, donc un itinéraire intra-urbain qui, sans doute, enlèvera quelques voitures de notre paysage 
(au moins du côté du boulevard Thiers ?).

*
Nous aurions aimé pour notre part que la Municipalité démente l'intention qu'on lui prête parfois de vouloir supprimer les arbres des allées Perkains pour gagner quelques places supplémentaires. Une rumeur infondée, espérons-le !


Egalement que les véritables mobiles de la taxation massive des automobilistes soient énoncés.
Une "voiture ventouse" est en effet un véhicule qui reste garé...
 au moins sept jours consécutifs au même endroit, 
et pas seulement quelques heures d'affilée !
 Sont-ils  si nombreux 
sur le parking Maranon ?
Ne pourrait-on faire face à ce problème moyennant le recours au disque de stationnement 
(et à l'enlèvement des automobiles effectivement abandonnées) ?
... Il semble évident que oui !

La tentation est visiblement grande pour les collectivité locales

(Saint-Jean-de-Luz est loin 
d'agir en solitaire dans ce domaine)
  de se procurer de nouvelles ressources 
tout en s'appuyant sur l'évolution 
du contexte législatif 
(car la "rotation" des véhicules 
est devenue un objectif national).
Mais ce recours aux parcmètres
ne risque pas d'être populaire auprès du contribuable motorisé, qui fait face par ailleurs à l'inflation des prix du carburant et du contrôle technique. 

Quant à la Cité des Corsaires, la réduction du nombre des parkings de surface du 
Coeur de Ville
ou leur passage dans le domaine payant est assez logique  au regard de l'ambition
de la municipalité de creuser un nouveau stationnement souterrain sur le port.
Ces évolutions concourent à lui promettre une rentabilité certaine...
et n'annoncent aucune inflexion 
dans la gestion locale de la circulation.
Reprendre une réflexion d'ensemble sur l'accès à la zone centrale et le stationnement plus périphérique des automobiles nous semble pourtant inéluctable à moyen terme.


"Car bloquer toute fluidité, développer le stationnement 


payant et forer des parkings souterrains semblent l'alpha

 et l'oméga de la politique locale !"

(extrait de notre tribune dans l'édition de juillet du magazine "Berriak")


samedi 6 janvier 2018

BONNE ANNEE, URTE BERRI ON DENERI !


billet du 6 janvier 
L'an 2018 est arrivé...
MEILLEURS VOEUX

Les élus locaux socialistes souhaitent que cette nouvelle année
apporte santé et prospérité à tous les habitants de la commune, et qu'elle soit favorable au développement des projets mis en oeuvre par notre Ville.



Certes, ils ne s'illusionnent pas : la vie ne sera demain, pas plus qu'hier "un long fleuve tranquille" et les problèmes que nous devrons collectivement surmonter demeurent, solides 
et en travers de notre route... 

C'est ainsi que, sur un plan général, la fragilisation du statut des salariés, et du coup leur précarisation grandissante, nous inquiète... d'autant que ce problème risque fort d'affecter nos concitoyens, si l'on en juge par la relation de cause à effet qui semble exister entre, d'une part, la volonté politique gouvernementale d'accroître la flexibilité du marché du travail et d'autre part, une vilaine affaire de licenciement contesté (contestable ?) dans une ville voisine....


Quant à l'horizon purement municipal, il est en partie bouché par l'absence de perspective de croissance démographique (et par là, de rajeunissement). 
A cet égard, le titre trouvé par "Sud Ouest" pour caractériser dans son édition du jour 
la situation de Biarritz, s'applique tout à fait bien à 
la cité des corsaires : car la population luzienne diminue toujours
comme l'a noté la chambre régionale des comptes dans son dernier rapport.  
Et si l'on a beaucoup construit sur le territoire communal (trop peut-être ?)
le pente reste très rude pour arriver à l'objectif de 25% de logements sociaux...
  

A cet égard nous espérons que les continuateurs de M Duhart auront à coeur de faire aussi bien ou mieux que lui, dans ce domaine crûcial, l'un de ceux où les oppositions se doivent de marquer leur désapprobation quand c'est nécessaire.... 
Pour nous, il faudrait en effet tout essayer pour inverser la courbe 
et non se résigner à décliner moins vite !
(d'où nos remarques sur la modestie des objectifs 
affichés dans le cadre de la révision du PLU)

La Gauche Luzienne s'efforcera de demeurer une force critique et constructive, peu désireuse de lancer la polémique pour "faire le spectacle" mais entendant marquer nettement les points de désaccord majeurs entre sa vision des choses et celle de l'Exécutif quand ils existent et relevant si nécessaire les points faibles des argumentaires techniques et/ou financiers 
présentés par la majorité.
Elle espère avoir su le faire dans le passé, notamment dans le dossier "Foch" 
où elle a contribué ce que le Maire renonce à laisser construire sur la place du même nom 
et a, seule pour l'instant, critiqué le recours à un cabinet d'expertise pour contester 
les données du PPRI préparé par les services de l'Etat, 
comme sur le plan budgétaire, en révélant l'affichage 
d'une capacité d'autofinancement  inexacte.

Elle agira naturellement dans la mesure de ses moyens. 
Merci aux Luziennes et Luziens qui voudront bien nous prêter leur concours ! 
Ne serait-ce que pour compléter notre information.