Billet du 15 janvier 2018
Le journal local nous rappelle dans son édition de ce lundi, et ceci alors que le recensement des Luziens est en cours, que la municipalité a toujours contesté la méthode de l'INSEE en la matière (l'institut ne pratique plus qu'une enquête partielle, sur 8% des habitants chaque année, ici comme partout ailleurs en France) mais également ses résultats (notamment la mesure du pourcentage de résidences secondaires sur la commune : 46,2 % en 2016 d'après l'INSEE). Allant jusqu'à brandir le rôle de l'impôt pour appuyer son argumentation, notre premier magistrat n'hésitait pas à voir dans les (mauvais) chiffres du recensement, sinon de vulgaire fake news, en tout cas des informations erronées.
La même source fait finement remarquer que, cette année, les critiques sont cependant beaucoup moins vives. C'est que, toujours d'après l'INSEE, la population de Saint-Jean-de-Luz, calculée au 1er janvier 2018, est en hausse et franchit (de peu) la barre symbolique des 14 000 habitants. Autant dire que ces satistiques-ci sont moins déplaisantes que n'en auguraient les Chiffres de ces dernières années !
On est malgré tout loin des "15 000 âmes" revendiquées par le chef de l'Exécutif local en 2017, tandis que le "saut de +700 habitants" gagnés en un an
"nourrit les doutes" de Sud Ouest.
Faut -il dans ces conditions opposer l'embellie Luzienne
(rive droite) au déclin Cibourien (rive gauche) ?
Il est paradoxal, pensons-nous, d'écrire que Ciboure vieillit, mais pas
Saint-Jean-de-Luz, quand la proportion de seniors est quasi identique dans les deux communes :
39,6 % pour la rive gauche, mais 38 % sur la rive opposée !
Quant au dynamisme supposé de la cité des corsaires, rappelons que la ville était....
moins peuplée en 2017 qu'en 2009, d'après le rapport de la chambre régionale des comptes.
A nos yeux, et au delà des querelles d'experts pouvant concerner les données
(populations municipales intégrant ou non la population "comptée à part" etc.),
il faut constater la même difficulté pour les deux communes de la conurbation à enrayer
la croissance en proportion des résidences secondaires et la baisse du nombre des habitants permanents. Certes, un regain est observé depuis deux années pour notre commune, et c'est très bien. Les efforts du regretté Peyuco Duhart ont donc produit des effets positifs.
On se souvient qu'il s'était agi de l'un de ses grands motifs de satisfaction (et l'un des nôtres)
mis en exergue par le Maire lors des voeux à la population en 2017.
Mais nous craignons que cette amélioration ne soit directement liée à la mise sur le marché récente de certains programmes immobiliers, alimentant un éphémère rebond, susceptible d'être remis en cause dès les premières reventes.... A cet égard il faut rester vigilant ; et peut-être scruter le type de logements privilégié à la construction par les promoteurs
Le journal local nous rappelle dans son édition de ce lundi, et ceci alors que le recensement des Luziens est en cours, que la municipalité a toujours contesté la méthode de l'INSEE en la matière (l'institut ne pratique plus qu'une enquête partielle, sur 8% des habitants chaque année, ici comme partout ailleurs en France) mais également ses résultats (notamment la mesure du pourcentage de résidences secondaires sur la commune : 46,2 % en 2016 d'après l'INSEE). Allant jusqu'à brandir le rôle de l'impôt pour appuyer son argumentation, notre premier magistrat n'hésitait pas à voir dans les (mauvais) chiffres du recensement, sinon de vulgaire fake news, en tout cas des informations erronées.
La même source fait finement remarquer que, cette année, les critiques sont cependant beaucoup moins vives. C'est que, toujours d'après l'INSEE, la population de Saint-Jean-de-Luz, calculée au 1er janvier 2018, est en hausse et franchit (de peu) la barre symbolique des 14 000 habitants. Autant dire que ces satistiques-ci sont moins déplaisantes que n'en auguraient les Chiffres de ces dernières années !
On est malgré tout loin des "15 000 âmes" revendiquées par le chef de l'Exécutif local en 2017, tandis que le "saut de +700 habitants" gagnés en un an
"nourrit les doutes" de Sud Ouest.
Faut -il dans ces conditions opposer l'embellie Luzienne
(rive droite) au déclin Cibourien (rive gauche) ?
Il est paradoxal, pensons-nous, d'écrire que Ciboure vieillit, mais pas
Saint-Jean-de-Luz, quand la proportion de seniors est quasi identique dans les deux communes :
39,6 % pour la rive gauche, mais 38 % sur la rive opposée !
Quant au dynamisme supposé de la cité des corsaires, rappelons que la ville était....
moins peuplée en 2017 qu'en 2009, d'après le rapport de la chambre régionale des comptes.
A nos yeux, et au delà des querelles d'experts pouvant concerner les données
(populations municipales intégrant ou non la population "comptée à part" etc.),
il faut constater la même difficulté pour les deux communes de la conurbation à enrayer
la croissance en proportion des résidences secondaires et la baisse du nombre des habitants permanents. Certes, un regain est observé depuis deux années pour notre commune, et c'est très bien. Les efforts du regretté Peyuco Duhart ont donc produit des effets positifs.
On se souvient qu'il s'était agi de l'un de ses grands motifs de satisfaction (et l'un des nôtres)
mis en exergue par le Maire lors des voeux à la population en 2017.
Mais nous craignons que cette amélioration ne soit directement liée à la mise sur le marché récente de certains programmes immobiliers, alimentant un éphémère rebond, susceptible d'être remis en cause dès les premières reventes.... A cet égard il faut rester vigilant ; et peut-être scruter le type de logements privilégié à la construction par les promoteurs
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