B I L L E T D U 6 J U I N 2 0 2 2 - revue de presse et élections
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La presse déchaînée continue de sévir qui, après avoir rendu compte de la nouvelle démarche d'alerte lancée par les opposants du collectif Stop.parking.Foch - lesquels ont demandé aux candidats aux Législatives se présentant dans la sixième circonscription leur avis sur le parking en zone inondable du maire LR de Saint-Jean-de-Luz, ose présenter le chantier... comme une sorte d'attraction touristique dont on devrait faire payer la visite pour financer l'équipement (sic) ! SUD OUEST joue en effet la provocation et juxtapose l'information et le commentaire (volontairement ironique ?) du "piéton" sur une seule page dans son édition du 1er juin. En même temps, la quotidien semble s'inquiéter du coût : n'a-t-il pas encore compris que c'est gratuit ? La Droite locale, très friande "d'argent magique" - surtout quand ce n'est pas le sien - ne cesse pourtant de le lui répéter à cor et à cri.
La même source rapporte dans sa publication en date du 3 juin l'étonnement supposé d'une employée de l'Agence Régionale de Santé conviée à une formation à Saint-Jean-de-Luz - laquelle employée se serait offusquée, selon le journaliste, de l'existence d'opposants au parking. A coup sûr, cette personne a raison de s'occuper de soins ; mais ne devrait-elle pas commencer par sa propre vue ?
BIENTÔT UNE DÉCHARGE POUR ACCUEILLIR LES DÉCHETS LUZIENS (MAIS AILLEURS, TROP PETITE ET MÊME... GÉOLOGIQUEMENT INSTABLE : bref, la totale !)
Le journal relate par ailleurs (le 2 juin, cette fois) les soucis du syndicat Bil ta Garbi avec la décharge d'Urrugne, menacée par des glissements de terrain, mais surtout, selon la gazette "victime de la lenteur de la justice" (il faut oser l'écrire) et note que les énormes déblais du projet Foch sont censés y être accumulés à partir de la rentrée, mais tout en précisant de surcroît qu'il y en aura trop, vu le volume à enlever, pour qu'ils soient totalement absorbés par ladite décharge, trop petite (oui, mais alors, où iront-ils ? à la mer ?). Les riverains d'Orio et La-Croix-des-Bouquets et les défenseurs des paysages naturels locaux, comme les habitants du quartier luzien défiguré, apprécieront demain toute l'ampleur des dégâts. Sans parler des usagers de la RD 910 bientôt coincés dans une noria de camions. En attendant, le site urrugnar est décrit (avec un culot d'acier) comme un "exemple tangible de la politique que le syndicat compte mener sur la problématique des déchets inertes":
eh bien, cela promet !
OU SONT LES VERTS ?
L'État, dans cette affaire, n'a pas levé le petit doigt : ni pour modérer l'emprise de l'espace public vendu à un promoteur privé, ni pour faire respecter le principe de prévention des risques, encore moins celui du stockage de tous les résidus de construction par les entreprises de BTP, puisque le sous-dimensionnement du site dédié est manifeste.
Une raison de plus pour en changer la direction et voter pour la NUPES et son candidat, Tom DUBOIS-ROBIN, qui a résolument pris parti contre cette pseudo-rénovation, quand d'autres n'ont montré aucun empressement à s'engager sur le dossier malgré nos sollicitations - celles de la @Gauche Luzienne (PS) et d'autres mouvements, mais aussi celles des associations de défense du patrimoine en janvier dernier.
A ce propos, l'humour journalistique apparaît là encore pris en défaut, qui veut voir du "chauvinisme" (cf la dernière livraison de la rubrique "Brouillarta") dans les espoirs placés, à Hendaye, envers le candidat de la NUPES ou, à Biarritz, dans la candidature dissidente LR soutenue par Mme Duhart et la bonne bourgeoisie luzienne (encore qu'on la dise encline à préférer un certain porteur de képi). Il ne s'agit pas en effet de soutenir le "régional de l'étape" : le clivage est politique, non géographique.
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