Le Conseil Municipal semblerait-il dépeuplé à notre ancien et "de nouveau" maire ? Jean-François Irigoyen ne nous avait pas, en tout cas, habitué ni à autant de transparence... ni à de telles manifestations d'affection (sic).
Pello Etcheverry
(premier adjoint, en charge des affaires culturelles)
Il a pourtant permis que le premier conseil municipal de l'ère nouvelle (réuni lundi) soit filmé et retransmis, une demande formulée par les élus socialistes Luziens lors de la précédente mandature, jusqu'ici restée sans suite. On espère que les Droites conservatrices portées aux affaires par un quart (seulement) du corps électoral à l'occasion d'un premier tour "mutilé" auront à coeur d'asseoir leur légitimité en continuant à jouer ainsi la carte de la transparence, dans la durée. Mais il est à redouter que cette expérience de télé-transmission reste exceptionnelle et que les conseils municipaux suivants ne se jouent, sinon à huis clos, du moins hors la présence des caméras. Ce serait bien dommage, puisque la preuve a été faite que, techniquement, l'opération ne posait pas de problème, et que, par ailleurs, notre maire, sans rien promettre, n'a jamais déclaré publiquement son hostilité de principe à la publicité des débats.
Le premier magistrat luzien a par ailleurs bouleversé l'ordre habituel des prises de parole, laissant inexplicablement ses opposants s'exprimer avant lui : et d'abord le leader d'Herri Berri, battu de 39 voix par Manuel de Lara et s'en remettant difficilement (27ème minute) mais qui a relevé avec justesse que plus des 3/4 des Luzien(ne)s n'avaient pas exprimé un vote d'adhésion en faveur du projet du sortant, et engagé ce dernier à en tirer les conséquences et à faire preuve d'humilité.
la vidéo insérée sur le site de la commune
S'exprimant après Pascal Lafitte, lequel avait mis en avant son ambition d'être "entendu" (c'est-à-dire compris) par la majorité au lieu que d'exiger d'être écouté (et éventuellement suivi) par celle-ci, Manuel de Lara, après avoir remercié les membres des services municipaux, au nom de l'équipe du "Nouvel Élan" et de l'ensemble des habitant(e)s, pour leur engagement dans le contexte de la récente pandémie, brossa un tableau rapide de la situation telle qu'il la voyait, insistant sur la nécessité d'un bilan de l'action conduite par la Ville ces deux derniers mois, alertant sur les difficultés économiques importantes à venir et décrivant le rôle d'opposition constructive qu'il comptait assumer avec ses co-listiers regroupés dans un nouveau "Centre luzien".
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Résumons les propos de M. le Maire pour constater l'ambivalence de ses déclarations à propos des minorités. Rendant (une fois de plus) hommage à ses adversaires d'Herri Berri, tout en affirmant ne pas partager "leurs idées" (et en oubliant au passage qu'il a stigmatisé leur opposition, comme la nôtre, à moult reprises) il continue de fustiger le rapprochement entre modérés et progressistes de gauche, de droite et du centre qui a permis à la liste de Lara de proposer un projet de Ville alternatif et de gagner la seconde place aux élections de mars 2020.
Parlant en dernier, Jean-François Irigoyen, commence par balayer d'un revers de la main la portée de l'abstention, estimant que son élection dès le premier tour était acquise et qu'il l'aurait obtenue même si un certain Coronavirus n'avait pas perturbé le bon déroulement du scrutin. Une présomption par définition invérifiable ! mais qui n'étonne guère de la part de celui qui s'est toujours prévalu d'avoir pour lui "les vrais Luziens".
Résumons les propos de M. le Maire pour constater l'ambivalence de ses déclarations à propos des minorités. Rendant (une fois de plus) hommage à ses adversaires d'Herri Berri, tout en affirmant ne pas partager "leurs idées" (et en oubliant au passage qu'il a stigmatisé leur opposition, comme la nôtre, à moult reprises) il continue de fustiger le rapprochement entre modérés et progressistes de gauche, de droite et du centre qui a permis à la liste de Lara de proposer un projet de Ville alternatif et de gagner la seconde place aux élections de mars 2020.
Parlant en dernier, Jean-François Irigoyen, commence par balayer d'un revers de la main la portée de l'abstention, estimant que son élection dès le premier tour était acquise et qu'il l'aurait obtenue même si un certain Coronavirus n'avait pas perturbé le bon déroulement du scrutin. Une présomption par définition invérifiable ! mais qui n'étonne guère de la part de celui qui s'est toujours prévalu d'avoir pour lui "les vrais Luziens".
Plus étrangement, M.le Maire croit bon de conclure, au prétexte de faire de l'humour, par un discours sur la campagne électorale, ajoutant à cette occasion, à ses prétendus talents de voyance, son expertise en fait d'alliances contre nature. Quoique prônant ostensiblement "l'apaisement", il se permet d'asséner quelques opinions extrêmement tendancieuses - assez mal venues, vu les circonstances. Jugeant d'abord que les arguments de la liste "Lutte Ouvrière" étaient "hors sol" puis se penchant avec condescendance au chevet d'Herri Berri (dont il estime que la campagne a été "un peu calme") il manifeste ses bons sentiments envers les élus abertzale puis villipende les réseaux sociaux avant de terminer (in cauda venenum) sa diatribe par la dénonciation de l'alliance contre nature (selon lui) des centristes de Manuel de Lara avec les socialistes de la Gauche Luzienne, dont on sait qu'il n'admet pas qu'ils aient pu le critiquer.
D'où il appert (c'est assez inattendu) que nous manquons visiblement à notre maire, lequel devra se trouver d'autres punching balls pour passer ses nerfs en conseil municipal, puisque les deux élus PS sortants sont désormais "en réserve de la République" et que Jean-François Irigoyen ne destine apparemment à ses opposants de la liste investie par EH Bai et EELV en mars 2020 que de bonnes paroles.
Faisons preuve d'humour, nous aussi, et constatons que les temps de crise marquent décidément moins la fin du monde qu'ils ne révèlent ou soulignent des tendances cachées, ou plus ou moins mal perçues par le public.
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Faisons preuve d'humour, nous aussi, et constatons que les temps de crise marquent décidément moins la fin du monde qu'ils ne révèlent ou soulignent des tendances cachées, ou plus ou moins mal perçues par le public.
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Neuf adjoints ont été désignés lors de ce conseil (M. le Maire se réservant de manière significative l'Urbanisme et les Travaux) et nous les félicitons pour leur nomination, en leur souhaitant d'être à même de "se réinventer" pour juguler les crises qu'ils auront à affronter :
Pello Etcheverry
(premier adjoint, en charge des affaires culturelles)
Nicole Ithurria (finances, administration générale et état civil)
Jean-Daniel Badiola (sports, santé, mer et littoral)
Patricia Arribas-Olano (petite enfance, jeunesse et éducation)
Éric Soreau (animation, tourisme et commerce)
Nathalie Morice (action sociale, personnes âgées et lutte contre les discriminations)
Guillaume Colas (développement durable, transition écologique)
Christine Duhart (proximité, circulation et stationnement)
Jean-Luc Casteret (pêche, anciens combattants...)
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