Billet du 1er janvier 2019
ERREUR DE CALCUL
Nous savions que les prévisions démographiques de la Ville
Nous savions que les prévisions démographiques de la Ville
étaient irréalistes et
nous l'avions relevé dès 2016. A l'époque, en effet, M. le Maire
tablait sur une croissance annuelle de 0,6% par an "dans les dix ans à
venir" ; c'était moins que le taux observé durant la
période précédente sur notre littoral !
MODESTIE DEPLACEE
Nous avions donc fait remarquer qu'une telle prévision était par trop pessimiste et que l'enjeu n'était pas de "poursuivre une dynamique" (comme la municipalité l'affirmait crânement) mais
bien plutôt de rompre avec une tendance au déclin,
voire à la stagnation, qui posait problème et s'expliquait davantage par
la pression touristique (on sait que près de la moitié des logements
sont devenus des résidences secondaires) que par les
spécificités de la fécondité sud-aquitaine (relativement soutenue, comme celle
du pays tout entier, par comparaison avec nos voisins européens).
REBOND DEMOGRAPHIQUE
Un regain semble amorcé depuis trois années, dont nous nous sommes réjoui et qui semble lié à la volonté de Peyuco Duhart de favoriser plus de mixité sociale dans les projets immobiliers mis en oeuvre depuis 2015. Du coup, les prévisions de croissance sur lesquelles repose le Plan Local d'urbanisme semblent en complet décalage avec la réalité. Comme nous en avions eu l'intuition lors de l'adoption du PADD (plan d'aménagement et de développement durable). Quoique nos doutes aient été exprimé publiquement et que d'autres que nous les aient réitéré en conseil municipal, aucun ajustement n'a été opéré.
VERS LES 15 000 ÂMES ?
Nous voilà donc aujourd'hui avec une population dépassant largement celle qu'on espérait atteindre dans trente ans (au mieux, l'objectif visé était paradoxalement de 14 000 âmes, alors même que notre premier magistrat se présentait coutumièrement comme élu d'une ville de plus de 15000 habitants).
On peut en rire et se dire qu' avec de telles ambitions, il est facile d'atteindre ses objectifs !
Ou positiver : que la municipalité n'ait pas eu confiance dans les effets de sa propre politique ne doit pas masquer la dynamique actuelle, très bienvenue mais fragile et qui demande à être soutenue dans la durée. Pour l'instant, le cap est maintenu dans ce domaine, et nous en sommes globalement satisfaits.
Le PADD est faillible. Mieux, il ne faut pas en tenir compte (mais produire en moyenne davantage que les 90 logements /an dont la mise en chantier est recommandée) si l'on ne veut pas voir la population Luzienne s'étioler. Un vrai défi !
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