Las, c'est au niveau local que des récriminations (justifiées semble-t-il) se font le plus souvent entendre parmi les usagers : des arrêts ont disparu, qui obligent certains voyageurs à des déplacements trop longs, les voiries n'ont pas toujours été adaptées ni les stationnements modifiés, ce qui rend la circulation des autobus difficile sur certains itinéraires (rue Paul Gelos, par exemple : le croisement des véhicules est délicat). Autant de réalités que les Luziens perçoivent bien, comme aussi le fait que la fréquentation de certaines lignes est directement liée à la saisonnalité (cet été, la ligne 3 notamment connaît une affluence contrastant radicalement avec la situation de l'hiver dernier... mais l'on peut redouter que la fréquentation ne se tarisse à nouveau avec le départ massif des résidents secondaires à l'automne prochain). Comme, par ailleurs, circulation et stationnement sont des points noirs du bilan de la gestion locale (et le secteur luzien un "maillon faible" dans la nébuleuse urbaine littorale, en terme de mobilité) l'auto-satisfaction mise en scène nous semble peut-être un peu outrée. Mais au moins M. le Maire semble-t-il avoir (enfin) pris conscience de l'importance du sujet !
Les articles publiés évoquent les transports scolaires mais oublient l'incident récent des enfants oubliés par Transdev à Chantaco ; M. Olive évoque la mobilité à l'échelle du territoire basque tout entier mais le journal ne mentionne pas les temps de parcours extrêmement longs constatés en ce moment entre l'agglomération bayonnaise et ce qu'il appelle "le pôle sud". Normal, il s'agit là de "communication" et non d'information et donc, dans le jargon de la presse, d'auto-promotion tant pour le réseau Hegobus que pour Peyuco Duhart dont on ne peut qu'admirer le look : sa pose au pupitre est à la fois élégante et quasi-présidentielle (mais il est quasi-président de la nouvelle Communauté, non ?).
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