Le "bon sens" en question n'est pas... le sens de circulation !
Mais nous nous félicitons, bien sûr, que quelques logements "en dessous du prix du marché" soient inaugurés dans notre Ville. En l'occurrence, il s'agissait de la résidence Eskola, ce vendredi. C'est pour nous l'occasion de dire à M. le Maire qu'il a raison de faire du logement social, tout en lui rappelant, pourtant.. qu'il n'en fait pas assez !
Au regard des tendances démographiques (Saint-Jean-de-Luz se vide et vieillit) le léger frémissement qu'il croit déceler (la population serait à nouveau en hausse, cette année) ne saurait en effet être durable, compte tenu des priorités de la Municipalité (qui a construit beaucoup, et continue de le faire, mais au bénéfice, pour l'essentiel, des résidents secondaires) .
Pourquoi ne pas faire flèche de tout bois ? Nous invitons M. le Maire à aménager le PLU pour expérimenter les dispositifs que l'opposition abertzale propose d'essayer. Souvent spectateurs, en conseil municipal, de longues joutes oratoires "dogme contre dogme" sur le sujet du logement, entre Herri Berri et Peyuco Duhart, les élus socialistes aimeraient que la chacun sorte des postures et qu'une politique de long terme soit entreprise pour sauver Saint-Jean-de-Luz de la désertification programmée.
Il n'est nul besoin de faire ici le procès de quiconque : sans volontarisme des autorités locales, la station balnéaire luzienne est vouée à continuer à se vider (tout en se bétonnant). C'est là le reflet de tendances générales. Simplement, on n'est pas obligé de les combattre mollement ou par à-coup.
Si nous reconnaissons la bonne volonté de l'Exécutif local en la matière, nous lui demandons de "mettre le turbo" et de freiner sérieusement les opérations spéculatives qui, dans le coeur de Ville notamment; renforcent un déséquilibre devenu excessif entre les résidents saisonniers et les habitants, marginalisés.
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