La ville déplore, selon SUD OUEST, la (relativement) faible affluence observée avant-hier lors de la deuxième réunion publique destinée à dévoiler le plan municipal dédié aux deux roues non motorisés. M . le Maire en personne s'en serait étonné, d'après le journal. Pourtant, aux dires de la ("petite" ?) centaine de ses concitoyens présents, il s'était tout au contraire réjoui, à l'entame de la manifestation, de voir sous le chapiteau d'Harriet Baïta un public rassemblé en nombre.
Le quotidien décide de pointer, cependant, la (cruelle ?) absence des ténors de l'opposition. Ce dernier point interpelle : on peut en effet se demander si invitations et communication préalable ont été à la hauteur de l'événement, mais encore, si, par ailleurs, les cyclistes n'en ont pas franchement un peu assez, des concertations - sur ce sujet a priori consensuel ?
L'adepte du vélocipède a, en attendant, de quoi pester : le secteur de la gare et le franchissement vers Ciboure demeurent dans la pratique très dangereux, ceci alors que les travaux sur Foch ont déjà annihilé partiellement la bande cyclable du boulevard Victor-Hugo et qu'ils vont déboucher, à long terme, sur un rond-point de la gare rétréci !
Bref, la "petite reine" ne se voit pour l'instant dérouler aucun tapis rouge à Saint-Jean-de-Luz, alors même que nombre de jeunes seniors résidant dans la cité des corsaires passent en ce moment à la propulsion électrique, mais que les automobilistes, souvent pressés sinon distraits, n'ont guère été sensibilisés à l'immixtion de ces nouveaux usagers.
Pour résumer, on attend maintenant des actes et non plus des discours. Un plan quinquennal, c'est en effet très bien (notre époque post-soviétique remettant au goût du jour ce genre d'outil de planification) mais il y a sans doute urgence, dans le cadre de cette mandature, à amorcer des réalisations concrètes.
Au moins quelques unes sont-elles annoncées au bon peuple (il est, en réalité : informé après que les décisions aient été prises, alors que les élus n'ont pas été préalablement consultés, ni -moins encore- les citoyens intéressés invités "à participer" pour de bon aux débats en amont) ; SUD OUEST n'insiste pas sur cette promesse de J-F Irigoyen mais ce dernier a affirmé que la passerelle censée relier Donibane à Ciboure devrait être jetée sur la Nivelle dès 2022. Une bonne nouvelle, si elle se vérifie.
Hélas, la constitution d'un réseau de piste cyclable n'empêche pas la municipalité de continuer à prôner la desserte du centre-ville par un réseau dense de parkings souterrains, quand l'autre solution (celle de stationnements périphériques reliés au "coeur-de-ville" par des navettes cadencées, prônée de longue date par les gauches et toujours défendue avec constance par Herri Berri) paraîtrait plus raisonnable, et compatible avec les ambitions environnementales souvent mises en avant par la commune mais peu suivies d'effet.
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