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samedi 16 novembre 2019

DEUX LIÈVRES LÉGITIMÉS


Billet d'Humeur et d'Humour du 13 novembre 2019


INACTION MUNICIPALE ET ENQUÊTE SUR LE PLU
La presse locale se fait aujourd'hui encore l'écho de la campagne menée depuis quelques semaines par Herri Berri sur la gestion des déchets inertes par la Ville de Saint-Jean-de-Luz et expose d'autre part une partie des arguments au nom desquels le groupe abertzale s'apprête à prendre position contre le nouveau PLU (à propos duquel une enquête publique est en cours) "lors du prochain conseil municipal, le 13 décembre" (sauf que la question n'est pas à l'ordre du jour de ce CM, persifle M. le Maire dans une réponse publiée ce 14 novembre) . C'est aussi, selon SUD OUEST, l'occasion pour les opposants de "dénoncer l'inaction de la majorité" face aux dépôts sauvages.



DEUX TAS DE DETRITUS BIEN IDENTIFIES
Dénonçant, avec raison, l'existence des dits dépôts sauvages, Herri Berri aurait recensé au total plusieurs dizaines d'infractions manifestes sur le territoire communal, ce que reprend en titre SUD OUEST - mais le quotidien ne cite toutefois que deux exemples, ceux-là mêmes qui sont donnés par l'élu Alain Duclercq (à Fagosse et Chantaco). La Mairie répond qu'aucune "décharge illégale" n'est tolérée par elle et que les points noirs  signalés sont, au Nord de la ville : un terrain privé géré par une entreprise de construction y entreposant quelques matériels (et matériaux) ; au Sud : une aire de stockage transitoire ouverte avec l'autorisation de la DREAL. Qui faut-il croire dans ces conditions ? Le journal nous le dit.

DEUX GROS LIEVRES
Intrigué, SUD OUEST a en effet été voir sur place le "petit lièvre, bien maigre" (dixit la Ville) soulevé par Herri Berri ou plutôt : "par les services de l'Etat", d'après le journal. Et le quotidien, suite à son investigation, de donner tort au Maire car "n'importe quel quidam", selon lui, "verra bien une zone de dépôt sauvage" sur le chemin de Dolareta ! 
Cette fois, l'arbitrage du match entre M. le Maire et Herri Berri semble très défavorable à l'Exécutif local. D'autant que l'Etat, dans le cadre de la procédure de révision du PLU, a fait modifier le projet initial de la commune de toucher au classement en "zone naturelle" de la parcelle incriminée (située dans un espace protégé proche du littoral) afin de la rendre urbanisable. 
Ce sont donc deux lièvres (plutôt dodus) qui ont bel et bien été levés à Chantaco.

DES CONVERGENCES MAIS UN DOUTE
Partageant les préoccupations écologiques de nos collègues d'Herri Berri, nous leur saurons gré, comme la plupart des Luzien(ne)s d'avoir alerté l'opinion sur un problème de fond, auquel il faudra bien répondre dans l'avenir d'une manière plus efficace... 
Par ailleurs, nous estimons comme eux que l'application du droit au logement doit donner tant que possible aux locaux l'opportunité  de trouver une résidence principale. 
Mais cette priorité indiscutable implique de produire davantage de logements (à destination de résidences principales et non de résidences secondaires) et nous comprenons donc mal le raisonnement les conduisant à vouloir minorer les objectifs en ce domaine...

INJUSTICES ECOLOGIQUE ET SOCIALE sont, pour nous, liées. C'est pourquoi la volonté de lutter contre l'artificialisation des sols et l'exigence de politiques d'assainissement et de transport plus intelligentes et ambitieuses ne doivent pas, pensons-nous, se faire au détriment du parcours résidentiel des classes moyennes. La loi donne d'ailleurs un cadre permettant de réussir à donner un toit aux générations nouvelles sur un espace contraint : c'est le principe (mis en avant par M Gayssot, promoteur de la loi SRU en 2000) de la densification de l'existant : à manier, certes, avec mesure, mais très préférable dans tous les cas à la prolifération urbaine encouragée en Pays Basque ces dernières décennies - malgré le cadre légal évoqué ci-dessus, longtemps bafoué, les SCOT et autres plans d'urbanisme - qui a dévasté les paysages, saturé les infrastructures et réduit comme peau de chagrin, en terre luzienne, le foncier encore disponible, sans éviter à la commune de se vider de ses habitants !


QUANT AUX GRAVATS DU PARKING FOCH
Nous doutons qu'il soit très opportun (comme semble le faire Herri Berri, pourtant hostile tout comme nous à ce funeste projet) d'anticiper le creusement de ces stationnements souterrains très contestés au point de calculer le volume des déchets de chantier à enfouir. Car la @Gauche Luzienne espère encore que le trou sur le port si cher à la municipalité sortante n'y sera, en définitive, jamais foré ! Soit que l'Etat sorte de l'ambiguité à propos de cette construction en zone partiellement inondable, que des recours aboutissent ou que la Raison reviennent aux décideurs, ce parking doit être mis ailleurs. D'où la nécessité d'une alternance qui en donnerait la garantie.

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