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mercredi 5 juin 2019
DERNIER ETE AVANT LES MUNICIPALES : PETITES PHRASES ET GRANDES MANOEUVRES
Billet du 5 juin 2019
NOUVELLE DONNE ?
Après la déconfiture du parti LR et de la droite "classique", attestée à Saint-Jean-de-Luz, pourtant l'un de ses fiefs historiques, comme dans tout le Pays Basque, tout indique que les futures élections locales pourraient être l'occasion de rebattre les cartes, tant au niveau communal qu'à l'échelon de l'Agglomération.
S'agissant de la CAPB, ce ne serait pas un mal.
Nombre de maires des plus petites communes sont en effet dépossédés de facto de leurs compétences sinon d'une part de leur dignité par la nouvelle entité qui - c'est décidément un défaut de gouvernance universel en France - a un fonctionnement beaucoup plus vertical que prévu et respecte fort peu les identités territoriales préexistantes (notamment pour ce qui concerne la personnalité du versant Sud : un consensus existait pourtant à l'Agglo Sud Pays Basque autour d'un projet de développement porté par Peyuco Duhart et l'ensemble des maires...
mais il est, depuis 2018, ostensiblement ignoré, sinon piétiné !).
MECONTENTEMENTS
La population a bien conscience de l'éloignement soudain des décideurs et risque d'être très déçue par le déficit démocratique de ce "Pays Basque" institutionnel pourtant désiré par une large majorité. Nous ne cessons d'alerter à ce propos, et avons redit lors du dernier conseil municipal Luzien combien il nous semblait dangereux de donner aux citoyens l'impression que la gestion de leur ville échappait aux élus locaux pour être transférée à un "machin" dont la légitimité repose sur un mode de scrutin indirect.
D'autant plus que les remarques négatives se font aussi plus acerbes sur la manière unilatérale dont l'Exécutif luzien prend trop souvent ses décisions. Dans ce contexte, la récente déclaration de Daisy Marsaguet à Mediabask, signalant notre intérêt pour la démarche de démocratie participative revendiquée par Manuel de Lara n'est pas passée inaperçue.
Il est temps en effet, pour nous, que les choses changent, ou soient remises d'aplomb, à Saint-Jean-de-Luz. Car les gens attendent un maire et des services plus à l'écoute de leurs doléances, réactifs et ne les consultant pas à contre-coeur et après-coup - à propos de l'îlot Foch par exemple : un désastre de l'aveu même des organisateurs de la consultation, qui n'a rassemblé que quelques centaines de Luzien(ne)s, J-F Irigoyen assène qu'il n'était pas obligé d'organiser une concertation, puisqu'il a été élu. Sauf que ce mauvais projet ne figurait nullement dans le programme de la majorité en 2014, mais est sortie du chapeau du magicien (edo : Sorginaren Xapelatik ?) après les élections.
DESIR D'AVENIR
La @gaucheluzienne se positionnera en vue des prochaines échéances en tenant compte de l'exigence d'une gestion plus horizontale portée par les habitant(e)s et elle proposera à tous les acteurs du jeu politique local la mise en oeuvre d'une équation de co-responsabilité, pour que la Ville cesse enfin d'être dirigée depuis la place Louis XIV, par un petit cénacle bien informé mais peu soucieux de partager (voir LA LETTRE DES ELUS, numéro 1).
C'est en jugeant de la capacité des différents candidats à proposer une telle évolution, et de prendre en compte notre revendication pour une gestion plus juste : c'est à dire viable, vivable et équitable que nous pourrons déterminer les forces avec lesquelles nous pourrions éventuellement coopérer.
PASSIF
Contrairement à Herri Berri, dont le leader aurait concédé, selon Sud Ouest (édition de Samedi dernier) qu'une partie de ses interventions lors du dernier Conseil Municipal étaient un brin "démago" nous voulons bien reconnaître à la majorité actuelle quelques vertus (sa politique d'urbanisme devient plus volontariste - même si le marché de l'immobilier se raréfie dans des proportions inquiétantes, et qu'en somme elle a tardé pour agir efficacement ; son pôle petite enfance est une vraie bonne idée...).
Mais elle aurait un grand nombre de pratiques à revoir et de décisions à corriger pour ne pas subir notre veto. Et donc notre opposition résolue. Elle demeure en effet à ce jour totalement impuissante à chiffrer le financement du fonctionnement du pôle culturel Harriet Baita, de sorte que l'équipement envisagé nous paraît très surdimensionné et que - si séduisante que soit "sur le papier" cette nouvelle infrastructure - nous avons du voter contre le projet à deux reprises ; elle n'a rien prévu de très convaincant pour maintenir une vie culturelle digne de ce nom après la fermeture de l'Auditorium Ravel et tant que le nouveau pôle ne sera pas livré ; elle léguera à la commune de nombreuses difficultés budgétaires (liées notamment au poids d'Harriet Baita, et au manque à gagner lié au creusement en zone inondable d'un parking de centre-ville qu'il aurait été plus logique de mettre à la gare ou devant le commissariat de police) ! Elle est loin d'avoir honoré toutes ses promesses (par exemple, en matière d'accueil des personnes âgées) et peine à définir une politique claire (mobilités, stationnement, etc.).
Par dessus tout, elle envisage de laisser défigurer le coeur historique par l'édification (sur l'îlot Foch) d'un énorme hôtel à la place de l'ancien garage Lamerain et débordant sur le boulevard et la place attenante.
Nous ne doutons pas que la plupart des gens raisonnables ne voient ces errements d'un oeil critique.
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Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).
La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.
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