Billet du 7 avril 2022
La justice est passée, qui vient d'infliger une peine relativement lourde au propriétaire de l'ancien camping Playa, à Akotz, sommé de remettre en état un site littoral qu'il aurait, semble-t-il, fort malmené.
SUD OUEST revient dans son édition du 6 sur un verdict en forme de satisfecit pour l'association de défense créée en 2021 en réaction à l'installation d'un bar de plage sur le versant de la falaise. Nous félicitons ses membres les plus entreprenants, mais doutons de l'opportunité de les désigner comme étant des "soldats de l'ombre" ainsi que le fait la gazette locale.
Si ce qualificatif peut, certes, passer pour un hommage du journal à leur modestie naturelle, il nous semble bien qu'on ait à faire à des habitant(e)s mais également à des militant(e)s engagé(e)s au service de la cause environnementale et n'ayant aucune raison de se cacher, plutôt qu'à des "lanceurs d'alerte inexpérimentés" et "parfois maladroits" ; un conseiller municipal d'opposition figure, en tout cas, parmi "les gardiens" du quartier Nord de la ville mentionnés par le journal, et ceux-ci ont d'autre part, comme nous l'apprend SUD OUEST, reçu le soutien de divers collectifs et de personnalités dont Peio Etcheverry-Aïnchart, ancien fer de lance du groupe Herri Berri, mais qui s'est récemment retiré du conseil municipal.
Comme les protagonistes de cette affaire, la @Gauche Luzienne espère que, dans l'avenir, "on préservera un peu plus ce bel endroit où nous vivons" (tout le Pays Basque étant soumis à une pression touristique assez mal gérée). Et, notamment, que les décideurs seront plus sensibles à cette noble cause, et la municipalité locale au premier chef, qui avait d'abord paru encourager les projets de l'entrepreneur concerné mais a finalement porté la plainte déposée contre la plage privée, accompagnant ainsi la "bronca" des riverains.
Il est bien dommage que la commune ait, dans le même temps, continué à pousser un projet immobilier qui, dans le centre-ville, nous semble une monumentale erreur aux plans de la protection du patrimoine comme du point de vue environnemental. Car là encore, "on ne peut revenir en arrière". Hélas !
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