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samedi 10 décembre 2016

LA CHRONIQUE DES VOTES EN OPPOSITION OU ABSTENTION EN 2016

Depuis cet été, nous affichons dans ce billet les votes par lesquels nous avons estimé devoir exprimer notre opposition et/ou nos réserves en Conseil Municipal.

Posté le 10/12 / Conseil Municipal du 9 décembre 2016 

VOTE EN ABSTENTION
sur la désignation de douze dimanches durant lesquels le travail des salariés sera autorisé....
Il appartient à la Commune de décider des dates auxquelles, en vertu de la loi dite Macron, les commerces peuvent ouvrir le Dimanche. On comprend bien que cette clause a pour but de protéger les salariés en évitant les décision arbitraires. La Ville est d'ailleurs censée  consulter les organisations professionnelles et les syndicats de salariés avant d'établir sa liste de Dimanches...
Nous n'avons pourtant pas souhaité voter cette liste.
Il peut sembler, d'une part, contradictoire, de laisser aux partenaires sociaux le soin de décider si les commerces ouvriront ou non leurs portes... tout en donnant  aux Villes la responsabilité de décider des dates auxquelles ces ouvertures dérogatoires sont possibles. L'édiction même de cette liste peut sembler incitative. Nous ne voulons pas quant à nous paraître "conseiller" aux commerces d'ouvrir leurs portes tous les Dimanches de Juillet, Août et Décembre !
Dans le cas de Saint-Jean-de-Luz, d'autre part, son statut de cité balnéaire permet déjà à la plupart des commerces qui le désirent d'ouvrir le Dimanche. Dans les faits, les commerces alimentaires seront donc les seuls à être concernés par ces nouvelles dérogations (qui s'ajoutent à d'autres) leur permettant d'employer éventuellement des salariés au delà de 13 heures. Dans l'ignorance du sentiment des personnels concernés, (ceux des grandes surfaces risquent d'être les plus impactés) nous préférons nous abstenir. Il est entendu que les directions des entreprise ne peuvent rien imposer en ce domaine !


Posté le 19/11 / Conseil Municipal du 18 novembre 2016

VOTE EN ABSTENTION
sur l'achat de terrains (13 000 mètres carré) par la Ville sur le site de Trikaldi (le centre hospitalier regroupant son pôle gériatrique luzien sur un autre site).

Ce n'est pas la précipitation apparente de M le Maire qui nous chagrine. Que M. Duhart annonce son intention de faire du logement social, et qu'il veuille confier la maîtrise du projet à l'Office 64, c'est en effet, pour nous, très bien ! On pourrait penser a priori qu'il saisit au vol une belle opportunité de passer de la parole aux actes et qu'il se hâte mais garde raison. Las, il est plus probable qu'il pratique en réalité sur ce dossier - comme sur d'autres ! une rétention d'informations qui devient franchement ridicule, sinon choquante. Une attitude qui nous empêche de vérifier s'il se lance ou non, sans se soucier d'explication, dans une opération particulièrement risquée.

Comment admettre, en effet,  que les conseillers municipaux d'opposition  ne sachent rien de la nature des travaux envisagés alors que le maire a déjà en tête un projet précis ? Nous avons appris hier seulement, de la bouche du premier magistrat,  en plein conseil municipal et après la lecture de la délibération soumise au vote, la nature exacte des ambitions de la Ville. Il s'agirait d'après M. le Maire de construire 80 logements locatifs + 36 logements en accession + 58 logements libres, mais à prix modérés. Il est très improbable que M. le Maire ait conçu ce programme dans la demi-heure précédant la réunion ! Pourquoi a-t-il gardé par devers lui ces informations vitales ? Il n'a fourni pour justifier sa dissimulation qu'une bien plaisante explication  (en gros...Peyuco Duhart lit notre blog mais le trouve trop fidèle à la teneur des débats !).

Dans cette affaire, les conditions du portage par l'EPFL nous semblent a priori douteuses et sortent en tout cas de l'ordinaire. Cet établissement public départemental se portera en effet acquéreur des terrains (à la place de la Ville, qui n'en a pas les moyens !) pour 5,6 millions d'euros (4 millions nous paraissait déjà une somme énorme, c'est plus !). Les biens acquis seront revendus ultérieurement, et à un moindre prix, à l'opérateur immobilier choisi. C'est donc la Ville, qui aura inévitablement à supporter la décote ? Car elle s'engage à rembourser l'investissement réalisé par l'EPFL ; et l'on ne nous a pas dit quels seraient les effets financiers de la minoration du foncier mise en place au niveau de l'Agglo pour aider le développement du logement social (voir ci-après). Le délai de remboursement est inhabituellement court et risque de poser problème compte tenu de l'état des finances communales (l'expérience ayant montré que la Ville pouvait faire de bien mauvaises affaires quand, sous la houlette de M. Duhart, elle entreprenait ce type de grands chantiers : le précédent, catastrophique, de l'îlot des Erables, pour ne pas revenir sur l'échec de la Médiathèque, nous a échaudés).

Nous avons cependant décidé de nous abstenir plutôt que de dire non à un projet que, de toute manière, la majorité peut nous imposer, car nous ne voulons pas paraître freiner de quelque manière que ce soit l'essor du  logement social dans notre Ville, quand il nous semble que nous sommes très en retard sur cette question. Une ville à moitié vide l'hiver a peu de mal, en effet,  à afficher un taux de logement social de 19 % (ce nombre ne rend compte que de la proportion des résidences habitées à l'année relevant du logement social - il faut le diviser par deux pour comprendre que, compte tenu des logements vacants ou occupés saisonnièrement, c'est en réalité moins de 10% des logements existant à Saint-Jean-de-Luz qui sont mis a disposition des familles ayant droit a des logements sociaux : au moins 70% des habitants de notre commune seraient dans ce cas !).

Nous serons vigilants sur les suites de ce dossier immobilier mais aussi sur les conséquences, pour l'emploi et les services à la population, de la restructuration hospitalière projetée. Là encore, on en sait très peu de choses, sinon que des lits seraient "perdus" (une trentaine en médecine gériatrique).

Cette vigilance sera sans complaisance, car c'est ce que les citoyens attendent de nous. Les élus socialistes ne siègent pas au conseil municipal pour être "gentils" avec la majorité et n'écrivent pas ce blog pour y faire preuve de "délicatesse". Comme ils l'ont redit en conseil municipal, ils représentent ceux des électeurs qui ne désiraient pas l'élection de M. Duhart, voire qui ne l'aiment pas, ou du moins désapprouvent sa politique, et qu'il s'agit d'informer et de représenter, sans verser dans la critique systématique. Une évidence qui n'a pas l'air d'être toujours bien comprise... 

+++posté le 26/11 ++++++++ UNE INFORMATION DE PLUS  : MAIS CELA RESTE FLOU ! +++

La lecture du Sud-Ouest daté du 26.11 permet de comprendre que c'est
l'Agglomération Sud Pays Basque qui pourrait" faire les frais" de l'opération Trikaldi
puisqu'elle interviendra pour permettre la vente au prix des domaines (et non du marché libre) des terrains
du site Trikaldi à l'OPHLM Office 64. Elle, ou plus sûrement son successeur : l'EPCI unique !
Du coup, la Commune s'en tirera-t-elle sans dommage mais au détriment de l'Agglo ? Tout cela n'est pas (encore très) clair pour nous, qui ne mesurons pas si les finances de la Ville seront impactées (et de combien) du fait de l'absence de tout exposé intelligible en commission ou même en conseil municipal.
La journaliste indique simplement en rendant compte du vote unanime, par le conseil de l'Agglo
de ce jeudi 24/11 en faveur d'un outil pour "minorer le foncier" que cette minoration sera obtenue grâce à une participation à "part égale" de l'Agglo et de l'EPFL.
Mais est-ce que la commune remboursera l'EPFL ou  cet établissement de portage mettra-t-il vraiment de l'argent de sa poche, ce qui n'est pas sa vocation première ? On ne nous l'a pas expliqué.
A ceux qui nous répondront que le dossier a été bien étudié par les conseillers siégeant au niveau de l'agglomération, nous pouvons faire deux remarques :
1°) Même si le dispositif d'intervention ne combat pas vraiment la spéculation mais tendrait à en faire supporter le coût aux contribuables (selon  l'analyse d'un opposant,  dont le quotidien rapporte qu'il a voté le projet "avec un bémol") au moins l'Agglo soutient-elle avec volontarisme le logement social, et fait-elle preuve, dans ce domaine,  d'un engagement que nous approuvons totalement !
2°) Le journal n'évoque pas du tout les 58 logements libres dont nous a parlé M. le Maire lors du conseil municipal du 18/11...  Cette omission nous interpelle. Est-ce à dire que ces 58 logements à bâtir sur le site de Trikaldi ne seront pas construits par l'Office 64 mais par un promoteur privé encore inconnu ? C'est bien ce que l'on croit l'avoir compris.  Que l'achat des terrains pour les édifier ne peut bénéficier du dispositif d'intervention de l'Agglo parce que ces 58 logements ne relèvent pas du logement social ? Mais du coup  M Duhart a-t-il mentionné vendredi dernier, en conseil muicipal, des logements qui n'ont rien à voir avec ceux de l'opération évoquée à l'Agglo et commentée par la presse ?  Sinon, quel est le rapport entrre les deux opérations ? En tout cas :  116 logements à prix modérés sont annoncés aujourd'hui au lecteur de Sud-Ouest, alors qu'on nous en a promis 174 la semaine dernière.  Comprenne qui pourra : une fois encore, la photographie n'est pas très nette... et la communication est mauvaise. Ce qui nous oblige à marquer de fortes réserves.
Alors qu'il devrait s'agir d'un projet fédérateur et d'une très bonne nouvelle pour une ville à l'affût d'opportunités foncières, qui a tendance à se dépeupler et dont chacun peut constater à quel point les commerces alimentaires et l'animation souffrent de plus en plus, hors saison, d'une évolution démographique défavorable.

+++posté le 3/12++++++++++++++DE SOURCE SÛRE !++++++++++++++++++++++++++++++

On a appris - mais pas de la bouche de représentants de l'Exécutif local - qu'il s'agissait bien de construire sur le site TRIKALDI un total de 174 logements dont les 2/3 relèveraient du logement social et un tiers (58, donc, non mentionnés lors du débat à l'Agglo) du secteur "libre mais à prix modéré".  L'engagement financier serait en définitive essentiellement supporté par l'Hôpital de la Côte Basque, lequel contracterait un prêt dédié à l'opération de transfert du pôle gériatrique et à l'évolution du site. Le dossier a été conduit "main dans la main" par la députée Sylviane Alaux, le Directeur de l'Hôpital de Bayonne, l'ARS et.. notre Maire ! avec le soutien des personnels, mobilisés de longue date, semble-t-il. Nous pouvons nous en féliciter et espérer que le projet aboutisse heureusement, d'autant que les conditions de travail et de séjour des employés et usagers de Trikaldi faisaient débat depuis des années,  et qu'il semble qu'on fasse-là d'une pierre deux coups, en réglant dignement la question de l'accueil des personnes très âgées en milieu hospitalier et en développant un projet immobilier totalement en phase avec les ambitions des lois SRU et ALUR.

C'est sans doute sa modestie naturelle qui  a conduit Peyuco Duhart  à ne pas expliquer clairement l'affaire en conseil municipal le 19/11, et c'est cette même modestie qui lui a fait refuser de répondre à nos questions au prétexte que nous divulguerions celles-ci  
dans notre blog (sic) ? Ou bien aime-t-il à nous faire jouer aux devinettes ?
Il est évident que nous ne pouvons que nous réjouir des décisions prises et l'écrire ici
Il aurait donc suffi d'un peu de transparence de la part de M Duhart (sur les aspects financiers de ce projet, notamment) pour nous permettre de manifester par nos votes une approbation de principe immédiate.
Mais peut-être avait-il un "plan com" et réservait-il ses explications ? Ou était-il embarassé par certains aspects du montage imaginé ? En tout cas, il nous faut déplorer sa manie du secret.
A voir / le reportage de France 3 (diffusé le 01/12) :
http://france3-regions.francetvinfo.fr/aquitaine/pyrenees-atlantiques/pays-basque/pays-basque-grand-chantier-au-centre-hospitalier-saint-jean-luz-1145071.html

Posté le 17/09 / Conseil Municipal du 16 septembre 2016
VOTE EN ABSTENTION
Sur l'Autorisation de programme n°37.
Car on ne comprend ni les considérables différences avec l'AP n°26 qu'elle remplace (surtout pour ce qui concerne la requalification de la place Louis XIV) ni l'ouverture d'une ligne concernant l'îlot Foch, alors même que la concertation sur ce dossier n'est pas finie, que nous n'avons pas de données fiables sur les intentions du Maire et que l'on nous demande de voter une ligne.. remplie de zéros ! Il n'est plus possible pour nous  d'être aussi léger dans la présentation des aspects financiers (voir CM précédent) ni aussi désinvolte dans la promotion du réaménagement du centre-ville.

Posté le 18/06 /  Conseil Municipal du 17 juin 2016
Un Conseil très "technique" et dont l'ordre du jour soulevait a priori peu de questions "sensibles", durant lequel le Maire a d'ailleurs éludé toutes les questions sur l'îlot Foch (arrivées sur le tapis.... en raison des 34 000 € ordonnés pour le défraiement d'un cabinet de communication - censé "vendre" aux Luziens le projet ?).
VOTE EN ABSTENTION :
Sur le Compte Financier de l'Office du Tourisme.
M Soreau, Adjoint, n 'a pu, lors du Conseil Municipal,  nous éclairer sur la différence
(autour de 12 000 € soit presque l'équivalent du financement d'un événement tel que la Fête du Thon)
entre les recettes et les dépenses d'investissement. Or Mme Forget n'avait su, elle non plus, nous renseigner en Commission... et nous avons manqué par ailleurs du temps nécessaire pour enquêter nous-même auprès des services. Dans ces conditions, la prudence nous a empêché d'approuver les comptes, mais pas le bilan moral de l'Office du Tourisme, où nous regrettons de ne pas avoir de représentant.
Herri Berri a lui aussi voté en abstention, mais en avançant d'autres motifs.
VOTE CONTRE
A propos de l'installation prochaine d'horodateurs dans les rues adjacentes à la plage (Vauban, Belzunce).
C'est là pour nous un moyen déguisé d'augmenter les impôts, et l'annonce, d'autre part, d'une future extension du stationnement payant, au moins, dans un premier temps, vers le quartier Aïce Errota (Larréguy)...
Cette privatisation de l'espace public est une non réponse au problème du stationnement, confirmant l'impossibilité, pour M le Maire, d'assumer une politique de circulation intelligible, tant son désir de faciliter l'accès aux automobiles dans le centre nous paraît inconciliable avec son intention d'y supprimer des voies de circulation (l'avenue de Verdun et la partie terminale de Victor Hugo seraient bientôt mises en secteur piétonnier ?) comme avec sa décision d'imposer un sens interdit  permanent sur l'unique axe méridien intra-urbain. Pour nous, c'est la nécessité absolue de fluidifier les mobilités qui doit primer, pour assurer 
le bon fonctionnement de la Ville !
Le Groupe PS a été seul à voter contre ces extensions du stationnement payant.

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