A C T U A L I T E S

AGENDA * ATELIER-DÉBAT DE LA GAUCHE LUZIENNE LE 18

18 septembre La restitution des réponses formulées au questionnaire "Saint-Jean-de-Luz : qu'en pensez-vous ?" sera l...

vendredi 28 décembre 2018

URTE BERRI ON. Meilleurs voeux pour 2019.


BILLET DU 28 DECEMBRE 2018

Les élus de la @gaucheluzienne vous souhaitent de profiter pleinement des fêtes et espèrent que l'année 2019 vous sera profitable. Que bonne santé, prospérité et bonheur vous soient conservés ou donnés !


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Nos commentaires sur le dernier Conseil Municipal : en cliquant sur ce lien

Notre tribune pour l'entame de 2019 (texte envoyé pour insertion dans "Berriak") à lire ci-dessous :

LE REAMENAGEMENT DU SECTEUR FOCH-VERDUN
Nous sommes toujours en désaccord avec ce projet municipal, qui entre dans une phase opérationnelle (100 000 € de crédits ont été votés par anticipation, et malgré notre opposition, le 14 décembre). D'abord, parce que nous regrettons que la population n'ait pas été consultée, ni sur l'opportunité de faire un grand stationnement souterrain sous l'avenue de Verdun, ni sur le fait de vendre l'espace Jaulerry pour financer la construction d'une vaste esplanade semi-piétonne, dont le verdissement sera de facto très limité par l'impossibilité d'y planter des arbres. A défaut d'organiser un référendum, comme nous l'en avions priée, la commune aurait pu du moins diligenter une enquête d'utilité publique, plus crédible que les concertations de 2016 et 2018 ! D'autre part, parce que nous estimons que le creusement d'un parking à cet endroit précis est une très mauvaise idée : ce sarcophage en béton va provoquer une intensification des flux indésirable et des embarras de circulation inextricables, et sera exposé à des risques naturels importants. Quant aux immeubles sur la friche, nous notons qu'ils vont s'étendre sur l'emplacement d'un bâtiment historique sorti tout exprès du périmètre protégé, et sur un ancien terrain nu (par ailleurs un bien public aliéné aux promoteurs) mais qu'ils ne seront pas alignés en façade sur les autres constructions de l'avenue Victor-Hugo. Aucun permis de construire n'ayant à ce jour été déposé, il est difficile de se faire une opinion définitive sur l'impact (visuel et économique) de leur édification. Mais aucun enthousiasme n'est perceptible sur ce plan !
LA COHERENCE DU PROJET DE VILLE
M. le Maire, quand il évoque son ambition de faire un parking "de dissuasion" au Nord de la ville, implanté "à proximité de la voie ferrée", reconnaît implicitement que l'avenir des mobilités urbaines passe sans nul doute par le développement des transports doux en général, et du train cadencé en particulier (de type "topo", mais modernisé et plus fréquent). Toutes les personnes raisonnables sont d'accord sur ce point. Il est donc curieux qu'il privilégie la vieille stratégie de l'enfouissement plutôt que de recourir à l'éviction, une méthode plus moderne et plus efficace, peut-être impopulaire à court terme - mais tellement moins coûteuse et plus responsable ! Ce n'est là qu'un exemple du manque de vision d'ensemble des initiatives prises par la municipalité. En matière de sécurité routière, par exemple, on ne peut que déplorer le décousu des différentes liaisons cyclables dans le centre : des pistes « provisoires », certes, mais qui mériteraient une meilleure signalétique. De la même manière, la circulation automobile tend à y prendre un tour anarchique (des flux croissants sont vus le matin dans la rue Gambetta, en théorie piétonne, et des véhicules remontent coutumièrement des portions du boulevard Victor-Hugo à contre-sens).
LA COULEUR DE L'ARGENT PUBLIC
Beaucoup de Luzien(ne)s ont actuellement le sentiment d'une baisse de niveau des services publics au quotidien (dans le domaine de la propreté et de la collecte des déchets, mais aussi dans l'entretien des trottoirs et des chaussées) et nous interpellent à ce propos. Certaines remarques sont liées à des transferts de compétence et à des réorganisations en cours. Il conviendrait de les expliquer davantage pour ne pas donner l'impression que la commune ne s'intéresse qu'à « ses grands projets structurants » et prend moins soin de ses habitant(e)s. Ce n'est pas le cas, pensons-nous : les élus locaux et les personnels communaux luziens restant mobilisés au service des gens et subissant sans les approuver les effets pervers du désengagement de l'Etat.
Meilleurs vœux pour 2019. Gabon eta Eguberri On Deneri !

jeudi 27 décembre 2018

REGAIN et FAILLIBILITE DU PADD

Billet du 1er janvier 2019

ERREUR DE CALCUL
Nous savions que les prévisions démographiques de la Ville 
étaient irréalistes et nous l'avions relevé dès 2016. A l'époque, en effet, M. le Maire tablait sur une croissance annuelle de 0,6% par an "dans les dix ans à venir" ; c'était moins que le taux observé durant la période précédente sur notre littoral !

MODESTIE DEPLACEE
Nous avions donc fait remarquer qu'une telle prévision était par trop pessimiste et que l'enjeu n'était pas de "poursuivre une dynamique" (comme la municipalité l'affirmait crânement) mais
bien plutôt de rompre avec une tendance au déclin, voire à la stagnation, qui posait problème et s'expliquait davantage par la pression touristique (on sait que près de la moitié des logements
sont devenus des résidences secondaires) que par les spécificités de la fécondité sud-aquitaine (relativement soutenue, comme celle du pays tout entier, par comparaison avec nos voisins européens).

REBOND DEMOGRAPHIQUE
Un regain semble amorcé depuis trois années, dont nous nous sommes réjoui et qui semble lié à la volonté de Peyuco Duhart de favoriser plus de mixité sociale dans les projets immobiliers mis en oeuvre depuis 2015. Du coup, les prévisions de croissance sur lesquelles repose le Plan Local d'urbanisme semblent en complet décalage avec la réalité. Comme nous en avions eu l'intuition lors de l'adoption du PADD (plan d'aménagement et de développement  durable). Quoique nos doutes aient été exprimé publiquement et que d'autres que nous les aient réitéré en conseil municipal, aucun ajustement n'a été opéré. 



VERS LES 15 000 ÂMES ?
Nous voilà donc aujourd'hui avec une population dépassant largement celle qu'on espérait atteindre dans trente ans (au mieux, l'objectif visé était paradoxalement de 14 000 âmes, alors même que notre premier magistrat se présentait coutumièrement comme élu d'une ville de plus de 15000 habitants). 






On peut en rire et se dire qu' avec de telles ambitions, il est facile d'atteindre ses objectifs ! 

Ou positiver : que la municipalité n'ait pas eu confiance dans les effets de sa propre politique ne doit pas masquer la dynamique actuelle, très bienvenue mais fragile et qui demande à être soutenue dans la durée. Pour l'instant, le cap est maintenu dans ce domaine, et nous en sommes globalement satisfaits.

Le PADD est faillible. Mieux, il ne faut pas en tenir compte (mais produire en moyenne davantage que les 90 logements /an dont la mise en chantier est recommandée) si l'on ne veut pas voir la population Luzienne s'étioler. Un vrai défi !




mardi 25 décembre 2018

RECENSEMENT : URRUGNE "EXPLOSE" MAIS SAINT-JEAN... SE MAINTIENT

BILLET DU 29 DECEMBRE 2018

RALENTISSEMENT DE LA CROISSANCE EN AQUITAINE

La presse locale, commentant les chiffres de l'INSEE, insiste aujourd'hui sur le très fort taux de croissance de la population d'Urrugne (+10,5 % entre 2011 et 2018) et sur l'affaiblissement continu de Biarritz, lequel contraste avec le dynamisme hendayais, toujours très soutenu. Elle rappelle par ailleurs que "la reine des plages" n'était pas seule ville à perdre des habitants dans la période de recensement précédente (2009 -2014) puisque trois communes littorales basques étaient considérées alors comme" en perte de vitesse" : Biarritz, déjà nommée, mais aussi Ciboure et Saint-Jean-de-Luz ! 
Qu'en est-il  de l'évolution démographique de "la cité des corsaires" alors que la croissance régionale, d'après "Sud Ouest", marque le pas, mais reste positive malgré un gros titre soulignant que le rythme en est devenu beaucoup plus lent ?


FIN DE LA SAIGNEE EN TERRE LUZIENNE

L'hémorragie observée entre 2008 et 2014, très sensible, et dont nous nous étions émus en conséquence, semble en tout cas avoir été stoppée, et il était temps !
Jusqu'en 2015, en effet, la démographie luzienne était des plus atones : la population, tombée à 13 000 habitants, stagnait en dépit d'une "bétonisation" très active mais profitant surtout au marché des résidences secondaires.
Or, on aurait à présent retrouvé, et même légèrement dépassé, le niveau de population de 2008 : puisque l'INSEE évalue la population municipale au 1er janvier à 14 133 habitants (14 652 avec la population "comptée à part", en gros et pour l'essentiel : des étudiants vivant ailleurs mais dont la résidence familiale est conservée à Saint-Jean-de-Luz).

DEFIS A RELEVER

Nous sommes certes toujours très en deçà des 15 000 habitants affichés parfois avec (trop d')optimisme en Mairie. Néanmoins, le rebond est indéniable et montre que la politique d'urbanisme luzienne a pris un virage récent, mais heureux, et dont nous nous sommes déjà félicités par ailleurs (voir notre billet du 27 septembre ou notre publication sur facebook sur le sujet).
Pourra-t-on renforcer cette tendance et stimuler l'offre de logements à prix décents et pouvant convenir aux familles pour éviter que la population résidente ne soit finalement marginalisée ?
De nouveaux programmes ouvrent en tout cas des perspectives favorables à court terme (l'opération Trikaldi, notamment) et nous saluons la bonne volonté de l'exécutif local, qui s'intéresse, par exemple au "bail réel solidaire" et envisage d'autre part de modifier les règles du PLU pour rendre plus consistante la part les logements dits sociaux dans les projets  privés et favoriser la mixité sociale.

Mais quelques gros écueils compliquent la tâche : 
- Notamment, en premier lieu, le vieillissement de la Ville. Comme partout ou presque dans la région, en dehors des départements de la Gironde et de la Vienne, le solde naturel local est en effet très négatif (moins de naissances que de décès). Mais notre commune reçoit de surcroît beaucoup de "jeunes séniors" tout en perdant surtout ses "jeunes travailleurs et étudiants". 
Au total, les moins de quinze ans sont anormalement sous-représentés dans la pyramide des âges luzienne (13% contre 18% en moyenne dans le pays) ce qui affecte directement l'évolution des effectifs dans les écoles, tandis que les plus de 75 ans sont plus nombreux (15 % contre 9%). Saint-Jean-de-Luz expérimente donc, avec un temps d'avance, une situation - qui sera bientôt celle de la France tout entière - de vieillissement généralisé (probablement due, en l'occurrence, à la structure de notre parc de logements). A la commune de tout faire pour redevenir attractive aux yeux des jeunes tout en répondant aux besoins spécifiques de sa population mature - nous pressons notamment la municipalité de mettre en place à minima une structure publique d'hébergement pour le quatrième âge !
- Et il y a aussi le risque que l'embellie constatée soit finalement très momentanée (comme celle des années 2006-2008) du fait de possibles reventes d'une partie du parc nouvellement créé. C'est que la pression touristique est très forte sur notre territoire, et qu'aucune politique dissuasive, même symbolique, n'a été essayée (pas de majoration au taux maximal de la surtaxe des résidences secondaires, priorité donnée à l'hôtellerie dans la rénovation du centre-ville) alors que le foncier disponible est devenu rare...

LA DELICATE QUESTION DE 
LA DENSIFICATION DE L'EXISTANT

En conclusion, nous disons qu'on a trop longtemps laissé  le mitage du paysage se poursuivre sans prendre suffisamment en compte les contraintes légales et les équilibres sociaux... et sans parvenir à endiguer non plus le déclin démographique (la population stagnait malgré les constructions, la part des résidents non permanents augmentait, les logements disponibles étaient le plus souvent trop chers ou inadaptés aux besoins des familles).  Il faudra désormais (puisque aussi bien la ville n'a plus vraiment le choix et a vu certains de ses projets "retoqués" par la justice administrative) concilier la densification de l'existant avec la préservation du patrimoine et les exigences de justice sociale naturellement portées par la population. Ce ne sera pas forcément facile pour des responsables locaux qui n'ont pas tous intégré, nous semble-t-il, les principes du développement durable. 

Au moins faut-il reconnaître à la municipalité le mérite d'avoir su, lors de cette mandature, agir de manière plus significative en faveur de la mixité sociale et infléchir la courbe du nombre des habitants. Un changement de cap que la @Gauche Luzienne aurait souhaité plus précoce voire plus spectaculaire encore,  mais qui est encourageant. 



Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.