A C T U A L I T E S

AGENDA * INDIGNATION : contre l'arbitraire des OQTF (et pour Marie-Thérèse) / Vive Fifine !

11 septembre "PAU sous 50 degrés" / une conférence et un débat à Pau, pour préparer le smunicipales et réfléchir ensembl...

lundi 22 janvier 2024

SITES PROPRES ?



UN RATAGE : 

On sait comment la municipalité a récemment "expérimenté" l'implantation de voies de bus sur les quelques axes de son centre-ville encore roulants, et le prix faramineux de cette fantaisie estivale qui s'est terminée.. en queue de poire et en Berezina pour les contribuables ! M. le Maire ayant rapidement (tout est relatif) renoncé à ses plans devant "la bronca" des automobilistes luzien.n.es. rendu.e.s furieux par son initiative, lancée (comme d'habitude) sans aucune concertation des habitant.e.s.

C'ÉTAIT COURU D'AVANCE : 

On pouvait tellement s'y attendre que les Socialistes n'avaient vu  aucune autre issue probable à cette affaire, compte tenu de ce que l'on sait du manque de ténacité et de vision de la majorité locale en fait de circulation et de développement durable : ils l'avaient dit, et avaient déploré par avance et par écrit l'attendue retraite en rase campagne de J-F Irigoyen, (évoquant un prévisible rétropédalage, peu glorieux, de la part du grand chef du syndicat des transports de l'Agglo)  faute pour la municipalité d'assumer un courage politique suffisant et une ligne assez claire sur les sujets environnementaux... D'autres oppositions s'étaient au contraire d'emblée placés du côté des automobilistes pour "dénoncer" un peinturlurage qu'elles croyaient permanent des voiries recalibrées façon miniature.

RETOUR A LA CASE DÉPART :

Le développement des transports en commun, la diminution du bruit et l'amélioration de la qualité de l'air ne sont décidément pas des priorités pour nos élus ! qui ont rétabli un statu quo très insatisfaisant. Il faudra bien, pourtant,  se résoudre un jour à penser l'éviction des automobiles, et l'on devrait même dès aujourd'hui, si possible, agir... sans ressasser les reproches que l'on peut adresser à ceux et celles qui dans le passé, ont empêché la ville de se doter d'une rocade. D'autant que plus d'automobiles encore seront prochainement drainées vers le port grâce au parking souterrain qu'Indigo s'apprête à y exploiter.

BOITE A IDÉES :

Pour la @Gauche Luzienne, maintenir une seule voie sur certains tronçons aurait sans doute mieux valu que de tout faire disparaître. Mais surtout, une consultation en aval aurait pu faire émerger des propositions intelligentes : on en manque visiblement en mairie où elles sont souvent dédaignées. Par exemple, l'idée de réserver une voie au bus, non pas sur l'ex nationale 10, passablement encombrée, mais sur le boulevard Victor-Hugo : une suggestion formulée par ce blog en 2017 (l'année où nous constations, déjà, que "bloquer toute fluidité était l'alpha et l'oméga" des droites locales gouvernant la cité). Ou les demandes des riverains de l'îlot Foch, écartées d'un revers de la main et bien silencieusement, ces détails n'intéressant pas la presse.

D'autres itinéraires en site propre sont probablement imaginables, pour les bus du réseau Txic-Txac, afin d'améliorer la performance du système. Espérons que des solutions seront trouvées, plus avisées que les véloroutes en étoiles financées autour de notre ville par le département : travaux qui débouchent sur la création de pistes ou trottoirs partagés entre cycles et piétons - c'est dangereux - et sur le rétrécissement de la portion de chaussée laissée aux voitures (notamment) - c'est encore plus dangereux !


En bonus: à ceux qui nous trouvent râleurs et qui pensent que toutes ces pistes cyclables sont  un plus : la vraie raison de leur émergence, à savoir la taille croissante des véhicules automobiles (de plus en plus souvent, lourds SUV, à deux moteurs, électrification oblige !).

Résultat :  plus de place du tout pour le piéton ?



dimanche 14 janvier 2024

A VENDRE OU VENDUE ? VERS UN OU PLUSIEURS SCANDALES AUTOUR DE L'ÎLOT FOCH ?

 

IL Y A (décidément) QUELQUE CHOSE DE POURRI AU ROYAUME DE LUZ !


Nous plaisantions récemment (et ici même) M le Maire, après qu'il eût - assez maladroitement - déclaré dans la presse, le mois dernier, que tout était "à vendre" dans sa ville, pourvu que l'acheteur " y met(te) le prix !" (sic).

Mais nous ne prevoyions guère que notre premier magistrat remettrait les pieds dans le plat aussitôt, dénonçant aujourd'hui publiquement la malhonnêteté prétendue de certains de ses concitoyens, adversaires déclarés du projet de parking Foch, dont il a affirmé ce vendredi, du moins si l'on en croit le quotidien local "qu'ils n'ont pas de morale, pas de valeurs" . Des propos recueillis par SUD OUEST et mis en ligne le 14/01, dans l'édition numérique du dimanche, le média ayant sollicité des éclaircissements après les remarques du maire (dans la revue Berriak) sur "l'éthique et la morale" de "certains opposants notoires" au parking que le groupe Eiffage réalise en souterrain, à deux pas de la mairie. Des attaques intervenues bien après que les dits opposants aient, selon notre édile, renoncé à tout recours juridique contre le trou à bagnoles creusé (par lui et ses amis) en front d'eau... et même contre les constructions sur terrain libre, en surface, moyennant une "négociation financière".

Et SUD OUEST de publier aujourd'hui un article censé avoir, sous la plume du chef de sa rédaction luzienne, "l'effet d'une bombe", en corollaire aux propos indignés (?) de J-F Irigoyen devant la tractation qui aurait eu lieu entre Gardena (association ostensiblement hostile au parking Foch) et les promoteurs du projet immobilier dit "Bizipoz". Un "accord transactionnel" qualifié de légal par le journal aquitain, mais qui aurait permis d'obtenir que Gardena renonce à tout recours en justice contre la promotion privée, en échange de quelques milliers d'euros (50 000, tout de même une belle somme, qualifiée par SUD OUEST de "cerise sur le gâteau" et qui aurait servi à rembourser les frais de l'association) et de la cession de "14 places de parking" au bénéfice ou du moins avec l'accord - avance le journal - de membres du bureau de l'association et de riverains (la gazette cite des noms mais protège ses sources, dont, faut-il le préciser ? nous ne sommes pas -  évoquant du reste un mystérieux "corbeau" et mentionnant "une querelle au sein de l'association" de défense du centre ancien).

Diable, voilà qui donne presque à penser que l'on aurait acheté des complaisances au "Royaume de Luz". Honni soit qui mal y pense ! Mais si des logements restent à vendre dans le nouveau complexe - et aussi dans ses environs, tant son impact paysager est plaisant - observons que la mèche , en ce qui concerne la clause de confidentialité prévue par la transaction, a en revanche  bel et bien été vendue, par M. le Maire d'abord, puis par SUD OUEST.

Pour nous, qui ne sommes pas là pour sonder le coeur et les reins des mortels, nous ne jugerons pas ceux de nos prochains qui, paraît-il, ont obtenu des compensations à certains torts qui leur avaient été infligés et ont profité d'un système où, comme J-F Irigoyen l'a reconnu, tout s'achète puisque "tout est à vendre". Mais nous trouvons que notre Maire, dans cette affaire, surjoue quelque peu le personnage de la vertu outragée. Un spectacle qu'il a déjà donné dans le passé (même si, durant les conseils de l'actuelle mandature, il s'est montré plus posé).

Concluons. Comme l'écrivait Toqueville,  le danger n'est pas la corruption de quelques uns mais le relâchement de tous : coupables, d'après J-F irigoyen, celles et ceux qui ont accepté qu'une place de parking et une certaine somme leur soient offertes ? mais que dire alors des autorités - la municipalité, entre autres - qui ont appuyé les projets de ceux qui ont fait ces prétendus cadeaux - en réalité des dédommagements ? et de celui qui, pour les révéler aujourd'hui, en a  forcément eu connaissance bien plus tôt, mais n'a rien dit ? en quoi, du reste, M. le Maire est-il directement mêlé à ce que le promoteur -la personne qui a, donc, fait les "cadeaux" en question- présente comme le signe de disputes "internes" à l'association Gardena et ne le regardant pas ? pourquoi s'en prend-il avec autant de hargne, dans la revue communale, et sans "rancune" ! ose-t-il écrire,  aux "détracteurs" du "parking souterrain du port" que la ville a creusé en commun avec les investisseurs responsables du projet immobilier privé Foch ?

Pourvu que l'esprit d'investigation des journalistes ne s'émousse pas, on peut prédire le surgissement d'autres scandales, quand un certain nombre de questions posées jadis par les Socialistes et la @Gauche Luzienne (des opposants qui, pour leur part, ne sont jamais tus ni ne se sont contentés de critiquer le parking mais ont bien combattu, quoique parfois esseulés,  l'ensemble de la "rénovation" sur l'îlot et au delà des limites du bâti ancien, qui occupait la friche Lamerain-Fraysse) obtiendront - enfin - des réponses claires (et notamment à cette première et ancienne interrogation : pourquoi le PPRI a-t-il été opportunément escamoté ? ).

Hasard du calendrier ? l'îlot Foch était, déjà, l'objet principal de notre billet du 1er janvier 2023. L'affaire, décidément, traîne en longueur. Mais elle ne doit pas nous empêcher de souhaiter aux Luzien.ne.s une heureuse nouvelle année.

Médiatisation


Ce blog est un moyen d'expression en ligne à l'attention des militants et sympathisants socialistes et républicains de Saint-Jean-de-Luz, dans un esprit d'ouverture à toutes les contributions de citoyens progressistes et réformistes. Il a été créé en mai 2020 (et contient les archives du blog des élus PS ayant existé entre 2015 et 2020).


La Gauche Luzienne est présente sur twitter depuis la fin du mois de septembre 2019 et a diffusé une "Lettre des élus" (thématique, éditée à raison d'un à deux numéros par an) pendant la mandature précédente. Elle possède sa propre page facebook.