A C T U A L I T E S

AGENDA * RÉVEILLER L'EUROPE / DIRE STOP !

17 mai : rendez-vous à MORCENX un grand rassemblement est prévu le 17 mai prochain dans le département des Landes, à 18H. Ce meet...

FINANCES / Combien ça coûte ? M. le Maire n'en sait rien mais n'en a cure.


Une page pour évoquer l'état des finances locales
[nos commentaires depuis avril 2016]


UNE GESTION A LA PETITE SEMAINE ET DES INVESTISSEMENTS 
SEMPITERNELLEMENT DIFFÉRÉS
Page publiée entre 2016 et 2019 par les élus socialistes Luziens

BILLET ajouté le 27 septembre 2019

Combien ça coûte ?

Nous voulons une ville plus solidaire, ce qui impose de cesser de jeter l'argent (public) par les fenêtres pour aider ceux et celles 
qui en ont le plus besoin, et une action municipale plus efficiente (donc moins dépensière)


Le montant des investissements à consentir ? C'est bien LA question à ne jamais poser à M. le Maire. 
Jean-François Irigoyen, qui vient de lancer la délégation de service public destinée à trouver un concessionnaire privé susceptible de construire puis de gérer le parking souterrain qui sera creusé sur le port, reconnaît notamment être incapable d'en estimer le coût... 
mais, selon lui " des experts vont plancher sur la question", et il ne juge pas indiqué de retenir la suggestion qui lui a été faite d'attendre au moins de disposer de cette information avant de mettre la charrue avant les boeufs et de créer une commission en vue d'attribuer la susdite DSP. Peine perdue !  Il passe outre, comme d'habitude.

Rappelons notamment son entêtement à poursuivre le projet de pôle culturel sans être pourtant en mesure de préciser son financement ; Peyuco Duhart avait promis que la commune n'y mettrait pas plus de quatre millions, mais, vu le montant faramineux des travaux, il faudrait pour tenir un tel engagement obtenir des aides équivalente à 50% au moins du montant total des investissements (auprès de l'État et des diverses collectivités territoriales).  Or, rien ne dit que ces subventions pourront être obtenues, et, cependant, la mairie ne réduit pas la voilure, prévoyant notamment, entre la salle de spectacles et les locaux des écoles, une très vaste Agora couverte (dont on aurait peut-être pu se passer ?). Quant à l'estimation des frais de fonctionnement de la structure, nous l'avons demandée, mais elle n'a jamais été faite ! Pour en finir sur ce sujet, ni les accès ni le stationnement autour du site  ne sont censés faire l'objet du moindre aménagement... en tout cas : ces opérations éventuelles  n'ont pas été chiffrées et/ou communiquées au public.

 Pendant ce temps-là, l'aménagement des Récollets, mené de concert avec Ciboure (encore que ce soient deux élus Luziens qui accaparent les postes de Direction du Syndicat de la Baie, pourtant compétent à Larraldenia, à Socoa et sur l'îlot situé au milieu du port de pêche, outre-Nivelle) semble souffrir de difficultés analogues. On évoque par exemple, lors des réunions du comité syndical, mais sans en préciser les montants, des devis jugés "trop lourds" qui auraient été présentés par les entreprises et il est question de négociations imminentes. En attendant, le projet de construction du site de valorisation du patrimoine n'a pas véritablement commencé à recevoir un début d'exécution.

Au final, la facture sera probablement salée. Mais personne "en haut lieu" ne tient à s'engager sur son montant ni sur les délais.




ARCHIVES 

nos anciennes publications
Posté le 7 avril 2019
Budget et effets d'aubaine !

Dans la mesure où une certaine presse nationale juge, sinon ridicule, du moins outrecuidante l'ambition de la ville de Bayonne de dépenser un peu plus de dix millions d'euros pour rénover son musée des Arts, J-F Irigoyen, maire de Saint-Jean-de-Luz, "peut crâner" ou se réjouir : lui qui prévoit, avec des partenaires, d'en dépenser à peine moins pour le nouveau pôle culturel Harriet Baita tout en conduisant, seul, un projet de rénovation du centre-ville et, avec les voisins Cibouriens, la mise en place d'un site d'animation aux Recollets. Ceci après avoir réussi à bâtir son Pôle Petite Enfance puis à le doter d'un budget autonome : un équipement et un fonctionnement dont nous soutenons totalement le bien fondé.

Si nous lui reprochons, comme à son prédécesseur du reste, de trop se disperser, nous n'aurons pas la mauvaise foi de dire qu'il ne fait rien, encore que, parfois, ses promesses soient un peu longues à se concrétiser. Un artifice pour faire les indispensables économies que la situation exige en ralentissant tous les projets plutôt qu'en choisissant de renoncer à certains d'entre eux. Mais a-t-il tous les moyens de sa politique ?

La dotation est en forte baisse. A cause de la volonté de l'Etat de se désengager du soutien aux collectivités. Mais aussi parce que la population a fortement baissé depuis 2011 (à cet égard, il est heureux qu'une autre politique du logement se soit esquissé pour au moins ralentir l'hémorragie : mais beaucoup reste à faire).



La générosité de l'Etat ne peut donc expliquer les largesses que la municipalité peut octroyer. 

Son aisance doit d'abord aux taxes, même si elle se défend de longue date de recourir au "levier fiscal" (On sait notamment que M. le Maire aime à pourfendre - en paroles -  la surtaxe sur les résidences secondaires, pourtant instituée sous cette mandature, puis majorée, mais qu'il n'a pas abrogée, se contentant de ne pas la porter au niveau maximal ; nous nous sommes permis, comme d'autres, de le regretter compte tenu du contexte démographique évoqué plus haut). En 2019 encore, les prélèvements vont augmenter du fait d'une revalorisation de 2% des bases, très élevées à Saint-Jean-de-Luz. 

Enfin, il faut le souligner, des recettes très exceptionnelles contribuent à la bonne santé financière de la commune. D'abord : les droits à mutation ont été inhabituellement élevés ces deux dernières années (ce qui atteste une flambée des prix de l'immobilier, localement) . Ensuite, les revenus des droits de stationnement sont très considérables et le resteront encore en 2019, du fait que les amendes de police (qui seront conservées par l'Etat à partir de 2020) sont rendues aux communes en 2018 et encore en 2019. 

Par dessus tout, la commune a entrepris la cession de nombreux actifsCette vente de biens communaux doit permettre des investissements et, en attendant que ceux-ci se concrétisent, "mettre du beurre dans nos épinards".


Soyons très clairs à cet égard. La vente de certaines des parties municipalisées du bâtiment "La Pergola" a été approuvée par la @Gauche Luzienne qui estime valable le projet de transformation de l'Auditorium Ravel (à l'acoustique plutôt imparfaite) en centre de séminaires, et juge intéressant de l'auto-financer. Mais il nous serait impossible de valider la vente des "bijoux de famille" pour équilibrer la Trésorerie municipale. Une telle dilapidation de biens publics rencontrerait notre opposition franche.

On n'en est pas encore là puisque, effets d'aubaine et reports d'investissements se conjuguant, la commune présente une situation budgétaire convenable, même si sa dette (trop lourde en début de mandature mais aujourd'hui ramenée à un niveau raisonnable, dans un contexte où le crédit n'est pas très cher)  ne diminue plus, et que les annonces de dépenses futures peuvent donner le tournis.



Posté le Posté le 10 mars 2019
Frais d'avocats et drôle de drame...

LA MEDIATHEQUE EN STAND-BY

Le dernier conseil municipal a vu l'adoption, sans opposition, d'un nouveau règlement intérieur de la Médiathèque, ainsi que de plusieurs chartes régissant les recours au numérique et fixant les conditions de prêt des tablettes et liseuses. 
Des mesures techniques attestant le souci du bon fonctionnement de la structure et son constant "agiornamento" en lien avec l'essor des nouvelles technologies, louables préoccupations expliquant en grande partie le succès indéniable de l'institution 
auprès des luzien(ne)s.
Nous croyons pouvoir dire en effet que la population est très attachée à ce service public et nous souvenons que la municipalité, dans un passé récent, avait souhaité le relocaliser et en développer considérablement les activités. Elle s'y était cassée les dents pour des raisons budgétaires, mais avait du moins dessiné 
un très beau projet.
Que voit-on aujourd'hui ? 
Une Médiathèque en "Stand By" : les gros investissements ne sont  plus à l'ordre du jour (ce qui est acceptable, dans un contexte budgétaire tendu) mais  plus aucun projet à moyen-long terme ne semble porté par l'institution ou la ville  (ce qui surprend, au vu du dynamisme de notre politique culturelle dans d'autres domaines)
On note par ailleurs que 15000 euros ont été dépensés, mais c'est au bénéfice d'une société d'avocats et suite à un contentieux (dont on ne sait s'il a été bien géré mais qui, en tout cas, semble s'éterniser et a conduit à l'éviction - provisoire ? - de cinq employés municipaux
de la Médiathèque). 
M. le Maire, peut-être exaspéré par le tour que prend cette affaire, dont la presse quotidienne s'est fait l'écho, a déclaré en réponse à une question de P. Etcheverry-Ainchart, que du point de vue de la majorité, la médiathèque était "assez grande" dans son état actuel. Un propos bien surprenant, surtout après son allusion, lors du conseil municipal du 14 décembre, aux "pistes" qu'il poursuivait, au cas où il faudrait "agrandir la médiathèque" . 
Au doute semble avoir fait place la certitude d'une stagnation, qui sera sans nul doute démentie dans l'avenir. Quand on songera à améliorer les équipements et structures existants (par des investissements impossibles au moment où l'on en crée beaucoup de nouveaux). Ce qui ne saurait trop tarder ?


Posté le 29 septembre 2018
Très chère majoration de la taxe d'habitation

Sud Ouest nous rapportait Samedi les plaintes de M. le Maire de Ciboure, auquel "rien n'aurait été épargné" selon ses propres dires  puisque le "malheureux" se voit "contraint" de surtaxer les résidences secondaires. Au taux de 40% applicable dès l'an prochain ! Pour un peu, il nous tirerait des larmes.

Cette curieuse rhétorique en rappelle d'autres. Car il est décidément très à la mode, en politique, de dire qu'on est contre une mesure tout en la votant (on l'a vu récemment au Parlement, avec l'autorisation du glyphosate, votée par des députés... 
qui se disent pourtant très opposés à ce produit !). 

Pour en revenir à la majoration des taxes d'habitation appliquées aux résidences secondaires, la surtaxe en question était décrite comme "inéquitable" par le Maire de l'époque au début de cette mandature. Elle fût pourtant introduite, puis son taux fût doublé par l'actuelle majorité. Sans surprise, J-F Irigoyen pourfend aujourd'hui cet abus fiscal ("confiscatoire" selon ses termes) mais, s'il a refusé jusqu'ici d'en augmenter le taux pour le passer de 40 à 60 % (ce que nous avons contesté puisque le train de nos dépenses nous conduit à aliéner massivement le patrimoine public) il n' a bien sûr pris aucune initiative pour démanteler cette majoration sans doute inique de son point de vue... mais approuvée et maintenue 
par lui-même !

Ces palinodies (et ce double langage) s'expliquent : car nécessité fait loi. Nos communes manquent de ressources, sont ambitieuses en matière d'investissements.... et surtaxer les plus riches, dans ce contexte,  n'est donc pas si absurde. Pour notre part, nous l'assumons ! Pas nos "décideurs" qui songent visiblement aux futures échéances électorales.

Nous avons noté que, par ailleurs, M. Castaner évoque ces jours-ci dans la presse le possible maintien de la TH pour les résidences secondaires (alors qu'elles seront bientôt supprimées, en principe, pour les résidences principales).  Une décision qui nous concernerait au premier chef puisque 43 % des logements luziens seraient des résidences secondaires (un taux "officiel" qui paraît d'ailleurs à certains observateurs... comme très sous-estimé !).  



Posté le 27 mai 2018
Attention : une dette peut en cacher une autre !

Comme nous l'avons admis publiquement après le dernier Conseil Municipal, la dette de la Ville a baissé significativement depuis quatre ans, atteignant actuellement un niveau enfin acceptable. 
C'est une bonne nouvelle ! Même si, pour parvenir à ce bon résultat, il a fallu en rabattre singulièrement avec les ambitions affichées en matière d'investissements, lesquels ont dans les faits été systématiquement revus à la baisse, après le vote de budgets munificents.

Mais, outre le fait que des recettes exceptionnelles expliquent le "bon résultat" apparent en 2017 

(voir l'article précédent, plus bas sur cette page) nous devons nous inquiéter de l'avenir : car si la commune n'a pu poursuivre son effort de désendettement l'an passé, elle annonce pourtant comme imminentes de très lourdes dépenses - cinq à six millions (au bas mot) pour financer "Harriet Baïta "(le projet de salle culturelle polyvalente) et une somme inconnue pour restructurer le centre-ville et l'îlot Foch, projet dont M le Maire s'évertue à nous déclarer qu'il reste d'actualité - mais dont il faut, pensons-nous, espérer le report à des temps meilleurs. 

On ne voit pas bien quelles recettes miraculeuses permettront à la Ville de faire face à de telles dépenses sans qu'elle laisse à nouveau filer sa dette. Car tout porte à croire que les dotations de l'Etat vont encore diminuer l'année prochaine tandis que les dépenses (de personnel, notamment) vont augmenter. Réduisant du même coup les possibilités d'investir.


Face à cette situation, l'Exécutif a renoncé à taxer davantage les résidences secondaires mais a su solliciter le porte-monnaie des automobilistes. Pire, il semble avoir délibérément préféré l'endettement (supporté par tous) à l'impôt (ciblant les plus favorisés) : on voit que le manque de fonds propres contraint en tout cas la commune de Saint-Jean-de-Luz à solliciter un nouvel emprunt d'équilibre.


Or, chacun pourra le vérifier en lisant la dernière livraison du magazine municipal "Berriak" : le déstockage de la dette est hélas d'ores et déjà stoppé (elle n'a pas diminué entre 2016 et 2017, contrairement à la tendance observée auparavant) et le compte financier est tout juste en équilibre malgré des recettes très exceptionnelles... dont personne ne croit (pas même M. le Maire) qu'elles se reproduiront automatiquement en 2018 ! Nous sommes donc impatients d'interroger la majorité sur la stratégie qui sera la sienne pour gérer la situation : nous lui demanderons quelles solutions elle compte trouver pour échapper au probable retour de l'effet ciseau (quand les dépenses augmentent mais que les recettes diminuent jusqu'à ce que les courbes risquent de se croiser ) après avoir renoncé cette année à la majoration de la surtaxation des résidences secondaires et avoir présenté les contributions comme une "confiscation".


Les leviers à disposition ne sont pas très nombreux : réguler l'investissement, s'endetter et/ou augmenter les taxes ! Voire vendre une part de son patrimoine. Il va bien falloir faire des choix, et les assumer devant une population locale dans laquelle les retraités sont nombreux (et plutôt plus aisés que la moyenne départementale et nationale) mais où les actifs ont des revenus modestes très inférieurs à la moyenne des Pyrénées Atlantiques, peut-être en raison de l'éviction des résidents, qui conduit ceux qui en ont les moyens à partir ailleurs ?



Posté le 3 mars 2018
Premier rapport d'orientation budgétaire présenté par
J-F IRIGOYEN :
JACKPOT ET AUSTERITE

Si nous avons pu voter le compte administratif, il est utile, pensons-nous, de présenter rapidement dans cette rubrique deux aspects paradoxaux de la situation budgétaire municipale.


 I - D'une part, l'équilibre trouvé en 2017 l'a été grâce à un véritable "Jackpot" puisque  les droits de mutation versés par les acquéreurs de maisons et appartement anciens ont été "exceptionnellement élevés". Personne ne sait expliquer vraiment cette embellie (la tendance serait nationale mais ses effets plus forts à Saint-Jean-de-Luz) et l'Exécutif prévoit (il a bien raison) d'être prudent pour construire le budget prévisionnel 2018 en y intégrant un niveau de rentrées fiscales plus conforme à la moyenne habituelle.

Cette tirelire exceptionnelle a, en tout cas, été très bienvenue pour boucler un exercice 2017 qu'on pressentait difficile !


II - D'autre part la modération salariale imposée aux fonctionnaires ne se dément pas.  Comme nous l'avons dit à Mme Ithurria, Adjointe aux Finances, qui soulignait les efforts (certes indispensables) de la collectivité pour contenir les dépenses de personnel  : celles-ci sont stables en volume mais augmentent significativement en pourcentage des dépenses (courbe en vert ci-dessous) et ce sont bien les salariés, en l'occurrence les employés municipaux, qui, concrètement, consentent les dits efforts (sur le plan de la flexibilité de l'organisation de leur travail mais aussi de la stagnation de leur pouvoir d'achat : le rapport établi par les services rappelle à cet égard le report de la mise en place du PPCR, le gel du point d'indice et le rétablissement du jour de carence.. autant de mauvaises nouvelles pour la Fonction Publique).
Mais ce ne sont pas les décideurs locaux qui sont responsables de cet état de fait !




AUDIT DES COMPTES MUNICIPAUX : 
UN BILAN 
EN DEMI-TEINTE

Ombre et Lumière
Le conseil municipal du 10 novembre a permis de vérifier que M. le Maire n'avait pas l'intention de nous dire grand chose (aucun des deux "secrets" évoqués dans notre précédent billet n'a été levé) mais dès lors que l'assemblée délibérante a pris connaissance de ce document, liberté nous est donnée de commenter le rapport de la Chambre Régionale des Comptes, lequel n'est pas si élogieux à son égard que notre édile ne l'affirme.


1 Concernant les évolutions démographiques de la commune de Saint-Jean-de-Luz, nous constatons en premier lieu que la Chambre Régionale des Comptes confirme le déclin de la ville, moins peuplée en 2017 qu’en 2009 et dont le vieillissement s’est accentué (38% des habitants ont en effet 60 ans ou davantage).
2 La Chambre, si elle  juge satisfaisante la réduction du déficit en nombre de logements HLM, rappelle toutefois que la Ville doit atteindre l'objectif de 25% de logements sociaux en 2025 alors que cette proportion est de 18,5% seulement... la pente est encore rude !
3 La chambre rappelle l’interdiction de toutes nouvelles constructions en « zone rouge » et la limitation imposée à l’extension des bâtiments existants dans les secteurs inondables. Or la Ville cherche à faire réviser dans un sens plus favorable aux intérêts des promoteurs immobiliers le projet de plan de prévention des risques, ce qui ne nous semble pas raisonnable.
4 La Chambre des compte rappelle que la fiabilité des budgets luziens avait, dans un passé récent, été fortement mise en cause, de graves anomalies ayant été constatée lors de son précédent contrôle (sur la période 2004-2007). On se félicitera que la qualité de l’information comptable ne fasse l’objet d’aucune critique de cette sorte pour la période 2011-2015. Pourvu que ça dure !
5 La Chambre note que la surtaxe des résidences secondaires décidée en 2014 (majoration de 20%) a été présentée par l’Exécutif local comme une compensation à la baisse de la DGF mais que le Maire trouve  cette mesure « inéquitable pour les contribuables ». Il a pourtant, depuis lors, doublé la majoration, dont le produit n'a évidemment pas été affecté par priorité au logement social.
6 C’est l’ajustement à la hausse des taux de fiscalité dont elle a la maîtrise qui a permis à la Ville de retrouver l’équilibre. Taxes d’habitation et foncières ont fortement augmenté en 2013 et 2015, 
« les impôts locaux progressant de 31,47% sur la période étudiée ». M. le Maire n'est donc pas le "bon gestionnaire" qu'il aimerait incarner...

La Chambre déplore à ce propos que la Ville a parfois trop emprunté, plus qu’elle n’en avait réellement besoin (en 2011 et 2013). Mais, bonne nouvelle : elle n’a pas souscrit d’emprunts toxiques et n’est exposée à « aucun risque particulier" sur ce plan ! Ouf ! 




Posté le 4 novembre 2017
LA CHAMBRE DES SECRETS

M. le Maire se prépare à faire (lui-même) le commentaire de son pilotage budgétaire à la suite du contrôle effectué par la Chambre Régionale des Comptes, dont le rapport sera transmis à l'assemblée délibérante (le conseil municipal) le 10 novembre.
Souhaitons que cette présentation, dont l'enjeu est purement symbolique, puisque les élus locaux n'auront qu'à "prendre connaissance" du rapport de la Chambre, et non à
se prononcer sur le fond, soit le prétexte à des explications sur la gestion financière actuelle. Deux questions nous préoccupent en effet...Deux "secrets" dont nous aimerions qu'ils soient levés.

1°) Jusqu'où Peyuco Duhart veut-il porter le niveau 
de la pression fiscale ?
Confronté à la réduction de la DGF
(car la politique de rigueur prônée par l'Etat et la baisse du nombre d'habitants se conjuguent pour diminuer la subvention reçue par la Ville)
M. le Maire n'a pas d'autre choix que de relever les taux de fiscalité locale,
d'autant plus que les projets d'investissement qu'il souhaite promouvoir sont de plus en plus nombreux  (et pas toujours très bien chiffrés).
Nous souhaiterions que l'on ait renoncé à certaines dépenses
(notamment les études préliminaires au lancement de l'opération Foch,
toujours pas communiquée au public)... et que le citoyen puisse apprécier la part, dans la future hausse de son impôt, de ce qui est imputable au contexte financier général et de ce qui relève de pratiques dépensières voire dispendieuses !

2° ) Comment la ville de Saint-Jean-de-Luz pourra-t-elle mener de front les deux grands projets culturels 
qu'elle prétend réaliser?
Associée avec Ciboure dans le cadre du Syndicat de la Baie, la commune doit tout d'abord financer la réhabilitation des bâtiments de la presqu’île des Récollets en vue d’y installer un centre d’interprétation de l’architecture et du patrimoine et un espace culturel.  Mais elle veut en même temps construire, en trois années, une salle de spectacle polyvalente et multimodale sur le site d'Harriet Baita. Est-ce réaliste ?

Le coût du centre d'interprétation est estimé à 6,42 millions € : nous aimerions savoir quel sera l'impact de cette réalisation sur la fiscalité prélevée par le syndicat (en avril 2016, M. Hirigoyen, Président de cet EPCI, avait chiffré à un euro environ par foyer fiscal le coût représenté par l'embauche d'un salarié sur le site ; mais on ignore à ce jour, l'effort qui sera demandé au contribuable pour rembourser l'emprunt- inévitable - pour réaliser la restructuration des locaux).

Quant au pôle culturel, il coûterait environ  huit millions € ! Nous avons du voter contre le lancement de cette opération parce que le financement et l'estimation des investissements présentés au Conseil Municipal étaient imprécis, sans parler de la non prise en compte des frais de fonctionnement, des aménagements nécessaires pour les accès et parkings - et compte tenu que M. le Maire s'apprête par ailleurs à engager d'importantes dépenses dans la rénovation du centre-ville, malgré toutes les réserves que suscitent ses projets.

Posté le 16 mai 2017
DECRYPTER VRAIMENT LE BUDGET 2017

M. le Maire nous parle de budget "au chausse pied" et d'année charnière. 
C'est dire que la modération fiscale qu'il met en avant en 2017 ne durera pas. 
Il suffit d'interpréter la langue de bois de son éditorial inséré 
dans le magazine "Berriak" n° 84 pour s'en convaincre d'ailleurs. 

D'une part,  les promesses de rigueur budgétaire faites en 2016 n'ont pas été tenues : 
La Commune n'a pu stabiliser sa masse salariale, contrairement aux intentions proclamées 
(et totalement irréalistes, du reste.. comme nous l'avions noté d'emblée). Elle n'a pu non plus réduire les dépenses de fonctionnement. Aussi Peyuco Duhart écrit-il qu'il a réduit "la croissance des dépenses" (sic). Cet homme aurait pu faire l'ENA !

D'autre part, on nous assure que l'augmentation des taux d'impôts locaux 
"ne sera pas nécessaire cette année".  
C'est prévenir que, dès l'année suivante, la douloureuse sera probablement "salée" !

D'ailleurs, si les résultats financiers de la commune étaient si bons, 
pourquoi prévoirait-on de vendre des biens publics et d'augmenter les taxes ? Et pourquoi mentionnerait-on à propos de la dette qu'elle a baissé (moins 16%) sans rien dire de son montant, faramineux ?! 

Dire qu'on investit sans augmenter la pression fiscale n'a guère de sens si les taxes bondissent dans un an... Et prétendre ne pas recourir à l'emprunt alors qu'en toute vraisemblance on s'apprête à le faire n'est pas très fair play.


Posté le 09/04
Mathématiques souterraines

Le Budget présenté au vote du conseil municipal ce 8 avril 2017 est un budget de crise, 
sinon de pénurie.... 4,4 % en moins ! 
Face à la baisse des dotations, la Commune est contrainte d'opérer des réductions drastiques dans certaines de ses dépenses, y compris en matière de subvention 
aux associations
 (-1,6 % mais, curieusement, personne ne veut en convenir du côté de l'équipe municipale). 

Il est grand temps de se montrer économe ! 

Comme nous l'avons déjà fait observer bien souvent, en effet, la dérive observée dans les années  2000 était dangereuse, et le fardeau reste bien lourd :  près de 17 M €  pèsent sur les épaules des contribuables Luziens 
(voir notre billet comparant le Fardeau Luzien à celui des Biarrots). 
Les efforts de rigueur (ou du moins de sérieux) entamés depuis 2014 (seulement ! c'est donc très récent, mais c'est  M. le Maire lui-même qui le dit, quoiqu'il cite plus volontiers la date de 2013) commencent  à peine à porter leurs maigres fruits.

Le triomphalisme de l'Exécutif local doit  être 
plus que nuancé. 
- D'une part, les prélèvements continueront d'augmenter, contrairement au discours édilitaire. 
Car, compte tenu des charges nouvelles supportées par les contribuables 
(ne serait-ce qu'en raison de la création de l'EPCI unique) il aurait fallu que la Commune 
diminue les contributions relevant de sa fiscalité propre (au lieu de se vanter de les maintenir à l'identique) pour éviter que les citoyens ne paient davantage d'impôts 
(en toute logique, vu les transferts de compétence dont la Ville est censée se dessaisir 
cette démarche pourrait se justifier).
- D'autre part, la contraction d'un nouvel emprunt d'équilibre, très important, est envisagé (autour de trois millions d'euros) - ceci malgré la suspension effective des réalisations.
S'agissant des projets phares du Projet de Ville Luzien, on finance en effet  les études préliminaires, 
mais guère plus 
(projet Harriet Baita, échangeur autoroutier de Chantaco, etc.).

Nous avons  refusé de voter le budget primitif et expliqué rapidement nos raisons 

(voir le billet Bijoux de famille..) sans nous livrer à des considérations trop digressives. Ni souligner quelques évidences ; en voici une, notamment : le budget 2016 prétendait contenir la masse salariale, et nous avions affirmé d'emblée qu'il s'agissait au mieux d'afficher une ambition politique mais que l'objectif proclamé ne serait pas tenable. De facto, on constate que le compte administratif a montré une évolution de ce poste de +0,5 % et la Municipalité annonce une nouvelle progression de 1,1 % pour 2017. La prétention de contenir la masse salariale était irréaliste... et nous le savions ! M. le Maire a du reste déclaré, lors du Débat d'Orientation Budgétaire (conseil municipal précédent) qu'il ne faisait pas un dogme du non remplacement d'un fonctionnaire sur deux et a souhaité privilégier le service rendu à la population. Ces principes, assez éloignés de ceux des leaders de sa famille politique en ces temps de campagne électorale,  ne nous paraissent pas condamnables, bien au contraire !

Le flou demeure sur la capacité de remboursement de la dette. 

Le budget prévoit en effet...  une épargne brute de 1,575 M € 
ce qui impliquerait une capacité de désendettement supérieure à dix années
(page 16 du Rapport de Présentation). 
Aussi ledit rapport évoque-t-il pudiquement 
(page 15) 
un niveau d'autofinancement "suffisant"  sans le chiffrer 
car  il  "sera à apprécier lors de l'approbation 
du compte financier 2017" 
(donc au début de 2018).

A coup sûr, Mme l'Adjointe aux finances et M. le Maire s'attendaient à ce que nous pointions avec alacrité cette situation. Probablement nous aurait-on, une fois plus, conseillé d'aller nous former 

sans vouloir nous éclairer !
Comme à chaque fois qu'on prie la Municipalité d'être plus transparente.

Mais des Mathématiques souterraines sont, semble-t-il, à l'oeuvre. 

Un élu du groupe Herri Berri a cru devoir supposer que certains investissements annoncés ne seraient pas réalisés afin de conserver un taux d'endettement maîtrisé.
Or, ce soupçon d' insincérité n'a pas fait bondir M. le Maire.
Il nous paraît assez probable que c'est, bien davantage, le produit de certaines ventes escomptées 
par M. Duhart qui viendra gonfler durant l'année les recettes prévues et affichées dans le budget primitif. 

Si c'était bien le cas, force serait de constater que l'on vend les bijoux de famille 

pour sauver les meubles !!!
Et nous aurions peut-être même à noter une aliénation du patrimoine public
pratiquée pour soulager l'endettement municipal, plutôt qu'en vertu 
d'une logique urbanistique quelconque (qu'il s'agisse ou non d'alignement des façades !).

Posté le 26/02
Noir Soupçon
 Ustaritz, mais aussi (et surtout) Paris l'ont fait ! Les deux communes ont majoré de 60% les taxes locales frappant les résidences secondaires, ce qui est le taux maximum légal autorisé depuis un amendement voté en novembre et destiné à durcir les mesures prises en zone tendue pour favoriser l'habitat permanent
 (lire notre billet TAXER DAVANTAGE LES RESIDENCES SECONDAIRES ?).
Notre Ville a déjà mis en place la surtaxe de 20% (le taux maximal possible avant le dernier aménagement de la législation). Voici que s'interpellent publiquement, depuis quelques semaines,  d'un côté le groupe HB - qui réclame une majoration immédiate et la surtaxation à 60% et de l'autre M le Maire qui préconise,
mais pour plus tard, une "hausse lissée et maitrisée".
Soyons clairs : nous entendons souvent dire en conseil municipal, quand certains reprochent à l'Exécutif des prélévements trop lourds, que
" la poche du contribuable est la seule mine d'or luzienne".
En l'occurrence, nous sommes favorables à l'augmentation du prélévement,
 pour peu qu'on réfléchisse au taux le plus pertinent...
et à une condition.
Pour nous, les recettes nouvelles nées d'une augmentation possible de la surtaxe sur les résidences secondaires doivent essentiellement servir à financer du logement social.. sinon, le risque est grand de voir cette recette fiscale supplémentaire, que, de tout bord, on en vient finalement à approuver dans son principe, devenir une variable d'ajustement et inciter les Villes pouvant en bénéficier à se mal gérer et à ne prendre aucune des mesures d'économie imposées par les circonstances. Ce qui conduirait à une injustice double : pas d'amélioration notable de l'accès au logement pour les "locaux", inégalités accrues entre communes attractives et villes moins recherchées.
Telle n'était pas l'intention du Législateur.

A Saint-Jean-de-Luz, notamment,  il faut réduire certaines dépenses et non se dire que d'une manière ou d'une autre l'impôt et la dette y pourvoiront ! Quant à l'effet dissuasif de la surtaxation seule, il risque d'être mince.. c'est bien pourquoi il faut affecter les recettes au financement de HLM ou à d'autres investissements dans la même intention...

Posté le 19/11
ZERO POINTE et PORTAGE



M le Maire n'a pas été en situation de nous expliquer hier, lors du conseil municipal, pourquoi "l'Argus des Communes " et l'association de contribuables à l'origine de cette publication lui avaient décerné un zéro/vingt assortie d'une mention peu flatteuse quand son homologue Cibourien, dont il semble proche géographiquement et politiquement, se voyait honorer d'un 15/20. Les chiffres "sortiraient de nulle part" et les auteurs de ce classement ne seraient pas joignables, a-t-il expliqué. Faut-il le croire ?


Il a, en tout cas, bien fait rire "le piéton" : commençant par prétendre n'être pas au courant 

de la "récompense" qui lui avait été décernée, il nous a raconté ensuite  
qu'il avait tenté (vainement) de contacter l'association qui la lui avait remise !

Une fois encore, les délibérations  passées hier ont illustré le manque de rigueur
de la gestion communale, un défaut que nous pointons inlassablement :
1°) la dérive des coûts est systématique (en l'occurrence, il s'agissait des travaux du Fronton et des explications plausibles pouvaient être avancées, mais, en règle générale, tous les projets de la commune semblent voués à coûter....
le double des prévisions initiales !).
2°) les caisses sont vides et c'est pourquoi, sans doute, M. le Maire est contraint de proposer le portage sur quatre ans par l'EPFL du foncier que la Ville souhaite acquérir à Trikaldi. Vu le niveau très élevé de cet investissement  (5,6 millions d'euros à rembourser à la fin du portage) et dans la mesure où l'on sait que le terrain sera revendu à bas prix, c'est là à vue de nez une grosse dette qui s'ajoutera à d'autres dettes contractées par la Ville (à moins qu'en l'occurrence ce ne soit l'Agglo qui en hérite !)  ceci au moment où se multiplient les promesses de réalisation sur tous les fronts. 
Des projets fragiles sur le plan financier (et trop souvent "fumeux", mais c'est un autre débat).

Nous n'avons pas indiqué à M. Duhart que, par ailleurs, la même source en ligne avait noté ses efforts 

pour maîtriser la dette : efforts gratifiés d'un 4/20 marquant d'éventuels progrès. 
Peut mieux faire et ne doit pas se disperser ?

Posté le 04/06/16 
COUPABLE MODESTIE 
On cherchera en vain dans "L'essentiel du budget 2016" (pages 12 et 13 du dernier magazine "Berriak") la moindre allusion à la dette communale. Ne figurent  que  les recettes et les investissements annoncés. Etonnant, puisque la dette, d'après M le Maire,  "est maîtrisée" et qu'il affirme même dans son éditorial et page 11 qu'elle "baisse" ... Le bulletin de propagande (pardon, d'information) municipale ne cite aucun des chiffres qui permettraient aux Luziens de s'en assurer ! Pourquoi ne pas publier cette bonne nouvelle avec plus d'éclat, produire de beaux tableaux évocateurs de cette bonne gestion ? 
Poser la question, c'est y répondre.


 Posté le 01/06/16 
VOUS AVEZ DIT MAITRISEE ?
M le Maire, dans la dernière livraison de Berriak (mai 2016)
reprend pour le démentir le titre de notre billet du 9 avril
(bel hommage involontaire ! en page 11)
et entend contredire ainsi notre appréciation (peu flatteuse il est vrai) du budget prévisionnel 2016  .
Adepte de la méthode Coué, le chef de l'Exécutif Municipal soutient qu'il impulse une "dynamique au service d'un projet, d'une vision de ville"...
Quelle vision ? Avouons que ce n'est pas très clair.
On peut s'inquiéter par ailleurs de le voir qualifier de "conjoncturelle" la baisse des recettes alors qu'il sait bien (et se plaint) que la dotation se réduise comme une peau de chagrin d'année en année.
En définitive, le Maire ne peut se flatter que d'une chose : la modération fiscale dont il ferait preuve. L'argument est ressassé. Mais c'est là choisir la dette et en reporter le fardeau sur les générations suivantes
(voire sur ses successeurs) !
Non, la dette ne baisse pas.. ou alors, c'est que les investissements annoncés ne seront pas réalisés.


Posté le 14/04/16 

DENEGATION PEU CREDIBLE  
UNE MISE AU POINT CULOTTEE

Nous étions bien réunis en Conseil Municipal le 8 avril pour traiter du budget primitif - ou prévisionnel - 2016 (et pas des comptes de l'année 2015, examinés en mars dernier). 
Selon les propres chiffres communiqués par M le Maire et son Adjointe aux Finances ce soir-là, 
la dette "file" 
et la capacité de désendettement à l'issue de l'exécution du budget dépassera les dix années
C'est trop ! et nous l'avons dit. 

Nous expliquer aujourd'hui (dans le Journal "Sud-Ouest", lequel avait confirmé quelque jours auparavant la justesse de notre estimation de la durée de remboursement de la dette : plus de 10 années !) que les investissements ne seront pas réalisés à 100 %, ce n'est pas un scoop ! 

Mais préciser que c'est grâce à la non réalisation des investissements promis que la dette sera remboursable en moins de dix ans et assurer que l'on s'en rendra compte lors de l'examen des comptes en mars 2017, c'est anticiper qu'une proportion non négligeable des dépenses inscrites au Budget ne sera pas réalisée. 

Et avouer que l'Exécutif Municipal compte bien là dessus pour équilibrer ses comptes et présenter

 (au moins l'apparence d') un ratio de dette un peu moins alarmant !

C'est bien pourquoi nous n'avions pas voté un budget en trompe-l'oeil : toutes les opérations affichées ne peuvent être assumées - il va bien falloir faire des choix entre les investissements promis, choix qu'il serait plus franc d'annoncer à l'avance ; 
bref, la Mairie entend "tempérer" nos propos : elle les corrobore !

Cette page servira à faire le bilan au fil de l'eau de l'endettement des Luziens. Une question sensible...

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