pages REVUES DE PRESSE ET OPINION

remplacez elusPSluziens par gaucheluzienne dans le navigateur : ARCHIVES 2014-2020

lundi 11 décembre 2023

SALGAI !

 



TOUT EST A VENDRE

.. " si l'on y met le prix" (sic) c'est, à en croire le récit de SUD OUEST, la réponse de notre maire à la question posée par  Manuel de Lara lors du conseil du 8 décembre, à propos du risque de voir la ville "vendre les bijoux de famille" (en l'espèce : La Pergola, la maison Harriet Baïta et les anciens Tennis couverts de Layats). La réponse, évasive, n'est pas franchement rassurante, la commune semblant prête à "solder" son héritage (celui des Luzien.ne.s) et refusant en tout cas d'exclure absolument toute vente à venir. Au contraire, entendre M. le Maire pontifier et nous dire que vendre maintenant ne serait pas forcément "opportun" susciterait plutôt notre inquiétude, d'autant, qu'à propos des dits bijoux de famille, une bonne partie en a déjà été liquidée - jusqu'à quelques portions de la voirie municipale, au mépris de l'alignement des façades du boulevard Victor-Hugo, pour satisfaire les appétits immobiliers des groupes hôteliers en train de construire sur l'îlot Foch !

SURCOÛTS

Mal ficelés, les dossiers du financement de l'espace culturel et de l'îlot Foch avaient suscité nos critiques lors de la mandature précédente et justifié notre vote en opposition au lancement de ces projets. Le désastre annoncé se confirme : déjà 13,5 millions d'euros dépensés pour la rénovation Foch, d'après SUD OUEST, qui pointe au passage une rallonge de 2,6 M votée cette année... pour sa végétalisation. Pour quel(s) résultats attendus ? On commence à bien les percevoir : enlaidir le coeur de ville, y drainer des centaines d'automobiles, provoquer la congestion des axes autour de la gare. Bref, une bérézina pour ce que nous avons pris la peine et l'habitude d'appeler "la zone F" (comme fiasco, car c'est ce dont il s'agit au plan de la défense du patrimoine culturel et environnemental)...

SUD OUEST évoque "les coûts grandissants" mais aussi la contestation "de l'îlot Foch" qui s'exprimerait aujourd'hui. Hélas, cette grogne vient un peu tard. Jusqu'ici, en effet, et avec plus ou moins d'habileté, une partie des oppositions s'était contentée, trop souvent, de critiquer le parking public (tout en s'opposant à ce que l'on en fasse un autre ailleurs !) , alors que c'est l'ensemble du projet qui posait problème.  Il semble que chacun l'ait enfin compris aujourd'hui, mais il est un peu tard aux yeux de la @Gauche Luzienne, qui a beaucoup crié "au loup" sur ce dossier. A raison !

Au moins avions-nous espéré que la Ville écouterait - davangage qu'elle n'avait prétée l'oreille aux militants du collectif STOP! Parking Foch ou de l'opposition socialiste - les doléances des riverains, actuellement gênés par le chantier, et appelés à en subir toutes les conséquences néfastes plus tard.. que nenni ! on rénovera et on végétalisera sans leur demander leur avis. En revanche, promis-juré, puisque c'est écrit dans le journal, le pavillon bleu recevra en 2024 l'éclairage que demandent depuis belle lurette les usagers !


vendredi 1 décembre 2023

CA FAIT CHER DE LA BASE DE DONNÉES, NON ?

L'IMPAYABLE JEFF DE LUZ

Rions un peu, puisque  l'actualité locale le permet encore (ce n'est pas le cas partout, en ce moment !) . Monsieur notre Maire et toujours en charge des mobilités à l'échelle de la communauté Basque (alias "Jeff de Luz") peine en effet à expliquer son revirement récent, quant aux voies de bus créées cet été.... puis effacées (en cours d'effacement, en réalité : car celles qu'on a matérialisées du côté de Layats sont encore en place).


Accusés de faire naître des bouchons, les dits couloirs n'auront vécu que quelques semaines... après avoir été, effectivement, "essayés" au pire moment, c'est-à-dire en pleine saison estivale. Une décision très critiquée aujourd'hui au vu du prix de la peinture.. et de son enlèvement (un coût prohibitif, que nous n'aurons pas la cruauté de rapporter ici, le contribuable étant, comme d'habitude, le payeur - mais comptez six colonnes de chiffes, tout de même).

Il est amusant que les plus critiques de cette décision d'effacement des voies de bus soient ceux qui faisaient à J-F Irigoyen le procès d'intention de mentir et d'avoir décidé à l'avance que l'expérimentation serait définitive. Tout au contraire, à nos yeux : cet épisode illustre les velléïtés en matière de mobilité douce que la majorité en place n'est pas en situation de porter dans la durée, élue qu'elle est (au premier tour, à chaque fois ; bravo !) par des électeurs locaux toujours pompidoliens dans l'âme et aimant "leur bagnole"... comme tout Français moyen, d'ailleurs, si l'on en croit Emmanel Macron (lequel confessait récemment son attachement pour son auto et reconnaissait combien le citoyen Français aime caresser du regard la tôle et les pneumatiques voire s'emparer d'un volant dès qu'il le peut).

Nous-mêmes avions déclaré que nous espérions ne pas voir la Mairie "faire marche arrière" (peut-être sommes-nous plus écologistes que ceux qui en portent l'étiquette au conseil municipal, mais, en tout cas, il apparaît que nous nous sommes montrés, dans les faits, plus intuitifs, en anticipant un rétropédaglage dont nous écrivions ici qu'il ne serait "pas très glorieux" !).  

En attendant, ce sont d'autres "bases de données" (sic) qui sont produites par J-F Irigoyen et bien perceptibles en ville : les bouchons récurrents autour du futur parking Foch (et il n'est pas encore en service, malgré l'impatience de notre premier édile !) à la sortie des écoles ou les jours de marché confirmant que l'alpha et l'oméga restent, à Saint-Jean-de-Luz, de bloquer toute fluidité... nous l'avions noté, déjà, en 2017. Mais cela ne s'est pas arrangé depuis. Avec quel impact sur les commerces du boulevard Victor-Hugo ? Il serait intéressant de le savoir, car l'axe, quand il n'est pas complétement bloqué, est le plus souvent "vide"... du fait des stratégies d'évitement de nombreux automobilistes lassés de se faire piéger dans l'accès au giratoire de la gare (rétréci, avec les conséquences que nous avions prévues : à croire que nous sommes devins, quand nous jouons les "Madame Soleil" ou que d'autres sont tellement gaffeurs qu'ils n'ont aucun égard pour les victimes des nuisances qu'ils génèrent).

samedi 7 octobre 2023

UN PONT TROP LOIN

Nous avons eu connaissance des démarches entreprises par les 55 signataires d'un courrier à M. le Maire écrit en vue d'obtenir des aménagements urbains autour de la rénovation de l'îlot Foch pour contacter les élus municipaux luziens, et nous en émouvons. Si nos concitoyen.ne.s se sont en effet adressé.e.s aux membres du conseil municipal afin de les prier d'intercéder auprès de notre premier magistrat ; c'est parce que ce dernier refuse d'entamer le dialogue. Pour l'instant, en tout cas, c'est bien d'une fin de non-recevoir de sa part (revendiquée jusque dans les colonnes du journal local) qu'il est question. En cette circonstance, nous constatons et condamnons une fois de plus les maigres résultats de la politique de proximité censément mise en oeuvre durant cette mandature, et la tendance persistante des droites locales d'éviter toute concertation avec les administrés.

Les Socialistes, comme leurs sympathisants réunis en tant qu'Amis de la @Gauche Luzienne, espèrent que les oppositions siégeant au conseil municipal voudront bien se saisir de ce dossier emblématique, rebâtissant le pont entre usagers et décideurs que tout citoyen responsable estime nécessaire. Ils apportent leur soutien de principe à toute démarche allant vers plus de démocratie participative.... et de bon sens (car la traversée du Pont Charles-de-Gaulle est par exemple, et depuis longtemps, un "point noir" dans une agglomération qui se targue d'avoir une politique cyclable ambitieuse) tandis que le débat sur la patrouille de France (et sa consommation de kérosène) s'il fait les choux gras de la presse et permet à EELV d'affirmer son existence, est un peu plus éloigné des préoccupations quotidiennes .

TRANSMIS A LA PRESSE LE 7 OCTOBRE

"L'Assemblée Générale des Amis de la Gauche Luzienne vient d'avoir lieu, au cours de laquelle l'association progressiste a décidé d'appuyer la déclaration suivante, co-signée, le 5 octobre, au nom du Parti Socialiste, par le secrétaire de section P-L Vanderplancke.


COMMUNIQUÉ :

La Gauche Luzienne a pris acte du refus récemment opposé, par l'équipe municipale, d'organiser la réunion publique demandée par les riverains du chantier de l'îlot Foch, en vue d'améliorer la circulation et le confort des infrastructures envisagées en surface, aux abords et sur le couvercle du sarcophage bétonné en cours d'édification sur le port, en lieu et place de l'ancienne avenue de Verdun.

Elle dénonce ce déni de démocratie et soutient, notamment, parmi les propositions des riverains : leur exigence d'une sécurisation des mobilités, notamment sur le pont Charles-de-Gaulle où s'impose la création rapide d'une bande cyclable, même provisoire, et leur demande d'une végétalisation plus dense de la future esplanade vouée sans cela à constituer un nouvel îlot de chaleur."



On doit s'étonner que la Ville, après avoir jadis imposé un projet dont nous avions dès le début dénoncé les nombreuses tares, ne veuille pas aujourd'hui prendre en compte les doléances d'habitant(e)s exposé(e)s durablement aux nuisances (celles des travaux, dans un premier temps, puis de la promiscuité liée à la densification du bâti et à la congestion des trafics, à plus long terme).
Plus d'attention aux remarques "des gens" éviterait sans doute des absurdités dangereuses (come le zig-zag peint en jaune au milieu de la chaussée et censé guider les vélos vers les Halles !). Les socialistes et leurs sympathisants réclament que la commune, à présent que son projet d'urbanisme est en voie de réalisation, se montre enfin à l'écoute de la population, pour réparer ses propres excès et prendre enfin pleinement en compte, dans ses entreprises édilitaires, la dimension sociale et écologique.

mercredi 20 septembre 2023

UNE MAIRIE TOTALEMENT TRANSPARENTE

 TRANSPARENTE, LA COM' LOCALE ?



C'est M le Maire qui l'a dit, en tout cas d'après SUD OUEST, lequel jounal rapporte ce propos dans son édition électronique du jour. 

Où J-F Irigoyen feint de s'étonner que 55 riverains du projet Foch ait pu lui écrire pour demander plus de concertation et une réunion publique alors que, comme chacun sait, il a beaucoup tenu compte de leur avis (antiphrase) et de celui des autres Luzien(ne)s avant de choisir d'implanter un parc souterrain sur le port, parking dont le creusement a du reste provoqué l'évaporation miraculeuse du Plan de Prévention du Risque d'Inondation ! Parking qui partagera ses accés avec les stationnements privés de l'Hôtel construit sur l'îlot Lamerain (un immeuble toujours en cours d'élévation, et en partie bâti sur d'anciens terrains communaux :  des terrains nus, rappelons-le, et situés en zone inondable). Tout cela aux dépens d'un immeuble classé, lequel a été rasé : Bravo !

La farce continue donc. Et le quotidien se moque gentiment (qui parle de "nouveau bras de fer" là où nos édiles font semblant de tomber des nues et d'avoir à faire pour la première fois à la critique). Sans doute les propositions formulées le sont-elles, cette fois, à propos des conditions de chantier et des aménagements prévus sur la dalle de bêton et à ses abords ; mais l'on peut douter que la Ville entendra les riverains, y compris sur les questions concrètes dont ils sont les plus à mêmes d'apprécier le résultat, alors que la bêtise du plan de circulation concocté par la municipalité est déjà apparente, dès avant la fin des chantiers ! C'était bien la peine de nommer une adjointe à la proximité et d'équiper une flotte de véhicules aux couleurs de cônes de sécurité évocateurs, pour continuer, en réalité, à mépriser "royalement"  l'avis des habitant(e)s. 

Et ce n'est pas le fameux "plan vélo" des Droites locales qui va forcément fluidifier les flux automobiles  : la commune ne parle plus de la véloroute 3 le long de la plage (après avoir trompetté qu'elle allait bientôt lancer le projet.. ceci en 2018 !) et avoue aujourd'hui  son incapacité à financer la passerelle "piétons / deux roues" annoncée sur le pont Charles-de-Gaulle ; elle refuse a priori toute solution "provisoire" de remplacement, suggérée par les citoyen(ne)s. Quant à la rocade autoroutière censée desservir la vallée de la Nivelle en évitant l'agglomération, elle est toujours (très) profondément enterrée (pas de demi ni de quart d'échangeur en vue à Chantaco, ceci malgré moult effets d'annonce, et encore moins de gratuité autoroutière ; quant à une bretelle passant au large, on sait comment nos élus ont empêché jadis que l'infrastructure soit créée : Bouchonville-des-Marais était née).

Une autre politique plus écologique aurait été bien nécessaire à Saint-Jean-de-Luz. En observant le gâchis actuel et l'autisme des décideurs, le PS local ne peut que déplorer que ses efforts pour proposer une alternance transpartisane, verte et participative, lors des dernières élections municipales n'aient pas été couronnés de succès.


samedi 16 septembre 2023

DANGEROUS !

 

LES RÉCRIMINATIONS DES USAGERS NE CESSENT DE NOUS PARVENIR, QUI POUR DÉPLORER LA FRÉQUENCE INSUFFISANTE DES TOURNÉES DE RAMASSAGE DES ORDURES DANS SON QUARTIER, QUI POUR SE PLAINDRE DE TROUS DANS LA CHAUSSÉE OU SUR LES TROTTOIRS... MAIS AUSSI : POUR CRITIQUER LA POLITIQUE CULTURELLE DE LA VILLE.


Franchement, les oreilles de M. le Maire (célèbre, dès avant sa désignation comme premier magistrat,  pour avoir mis en place en tant qu'adjoint des réalisations avant-gardistes en matière d'urbanisme, telles que les fameuses chicanes de la rue Cépé, entre autres - car il y a aussi les épis de stationnement du boulevard Victor-Hugo, implantés à l'envers, les sens uniques du vieux Saint-Jean, tous orientés dans le même sens, et caetera...) et celles de son équipe doivent "tinter" assez souvent, vu comment le transfert de certaines compétences à l'Agglo et les conditions de circulation et stationnement  semblent énerver les Luzien(ne)s, qui ont pourtant élu triomphalement l'équipe dirigeant la cité en 2021, et sont d'ordinaire beaucoup plus apaisés dès lors que le gros des touristes est parti (pour ne pas parler, du moins pas dans le présent billet, de l'exaspération générale des riverains à l'égard du projet immobilier Foch - "toujours plus haut" - et du parc automobile en zone inondable jouxtant l'opération montée par Carmen et Eiffage !).

La récente inauguration en grande pompe de l'espace "Peyuco Duhart" a par ailleurs laissé un goût amer à nombre d'usagers potentiels de la nouvelle maison de la Culture ("Tanka" ?) sise dans le jardin de la Villa Harriet Baïta. Les élus PS avaient, on s'en souvient, soutenu le principe de ce projet (malgré son architecture dite fonctionnelle, mais comprenant paradoxalement un immense cube vide assez inutile, à moins qu'un ami de la municipalité n'ait eu pour projet d'y installer une caféteria ?). Mais ils avaient finalement décidé de ne pas voter le lancement du projet (en 2017), en raison du détail pré-cité mais surtout de l'incapacité de la commune de détailler le coût global de la construction, comme de préciser d'où viendraient les fonds nécessaires au chantier, mais surtout au fonctionnement de l'espace. Aujourd'hui, les réserves de la @Gauche Luzienne (qui, de plus, aurait préféré un parking à proximité d'Harriet Baïta, plutôt que sur le port) semblent rétrospectivement très fondées. Car "le machin" doit beaucoup à des subventions extérieures de la part de l'État, de la Région mais aussi et surtout de la CAPB, où M le Maire est "bien en cour" - à tel point que l'on ne sait plus si l'équipement est communal ou communautaire (une question à poser à "ceux qui savent" car ils siègent au conseil municipal) mais ni la programmation ni le fonctionnement n'ont été correctement "pensés" aux yeux des acteurs culturels luziens. Ils ont un peu la déplorable impression que la Ville a confié les clefs du théâtre à la scène nationale (un utilisateur prestigieux, quoique nous espérions et souhaitions que d'autres acteurs soient en réalité impliqués) mais qu'elle imposera des tarifs prohibitifs aux associations culturelles luziennes, lesquelles devront sans doute aller se produire ailleurs. Peut-être à Saint-Pée-sur-Nivelle, comme Peio Etcheverry-Aïnchart (élu du goupe "Herri Berri"  lors de la précédente mandature) l'avait jadis subodoré ?

Concluons : tandis qu'il se murmure que la joyeuse troupe des municipaux est actuellement réquisitionnée pour enlever tous les panneaux signalant l'expérimentation de la suspension de l'éclairage nocturne (la tâche, très écologique au demeurant,  serait d'autant plus difficile, d'après les plaisantins, que personne n'aurait la moindre idée de la localisation exacte des pannonceaux, disséminés qui-ci, qui-là) nous sommes obligés de signaler que de nombreux points noirs demeurent sans qu'une intervention diligente des services ne les résorbe. Deux zones évidemment dangereuses nous inquiètent en particulier : celle du passage piéton devant la gare, qui est très mal éclairé la nuit, côté station SNCF, alors que la plupart des automobilistes locaux considèrent la sortie  du rond-point comme une bande d'accélération (on aurait sans doute pu, en dépit des protestations, maintenir au moins le couloir de bus situé devant les arrêts, ne serait-ce que pour briser l'élan des chauffards). Le passage piéton fantôme (mal effacé, mais toujours "visible", du boulevard Thiers) pose aussi problème : des accidents ont déjà eu lieu dans ce secteur, et les fréquentes traversées de la chaussée sur ce vrai-faux franchissement autorisé sont très périlleuses. 

Enfin, et pour demeurer sur le chapitre des piétons, il y a aurait beaucoup à dire sur tous les passages où, en dépit des promesses, les véhicules parqués empêchent encore la bonne visibilité sur les passages cloutés - un vrai problème, dans une cité où les automobilistes ont un peu tendance à prendre systématiquement la priorité.... aux dépens des bipèdes ! et en dépit de la Loi et de la prudence.

lundi 21 août 2023

LE DISCOURS DE LA MÉTHODE: quand on parle (comme chaque été ?) de "voies de bus" et de circulation dans les médias

 

Lire aussi : en page Médias / Kalilo et les méduses 

Les téléspectateurs fidèles au décrochage local de FRANCE TÉLÉVISION (ou les internautes s'intéressant à l'actualité luzienne) ont pu voir ces derniers jours : M le Maire, mais aussi "l'opposition municipale" s'exprimer sur la bronca (prévisible et attendue) suscitée par les couloirs de bus mis en place par la commune cet été.

J-F Irigoyen s'est défendu en avançant que le test grandeur nature de ces derniers mois (car la mise en place de ces voies spécifiques est censée ne représenter qu'une "expérience" dont les résultats demanderont à être analysés)  servait à anticiper des solutions durables, pour ne pas avoir à se "gratter la tête" (sic) après-coup et rester impuissant, comme, selon lui, c'est le cas sur le "BAB". Il est bien vrai que les embarras de circulation dans la conurbation bayonnaise sont devenus un enfer quotidien, mais, pour autant, entendre M. le Maire de Saint-Jean-de-Luz critiquer implicitement le manque d'anticipation des élus de ces communes, tout à la fois ses voisins et la plupart du temps ses amis politiques - est un peu surprenant ! D'autant qu'il imite concrétement leurs plus mauvaises idées (voir plus loin). Nous en déduisons que M. le Maire a parlé "sous pression", la population lui reprochant de ne pas assumer ses décisions (et le Net bruissant des protestations contre celle de ses adjointes qui,  soucieuse de "se faire un prénom" et en charge de la proximité, du stationnement et de la circulation, s'était fendue d'une lettre aux délégués de quartier - vite reproduite sur internet -  fin juillet, pour  inviter la population à "changer de comportement").

Quant à P. Lafitte (en fait d'opposition municipale, le média s'en est remis au plus ancien élu,  dans le grade le plus élevé) il a déploré - à juste titre, de notre point de vue - le manque de concertation de la part de la Ville, dont l'action a pris de court les usagers, et est revenu sur l'absence de rocade gratuite (car l'A 63 est restée payante malgré les promesses) et de demi-échangeur à Chantaco (lequel ne s'est pas fait, pour l'instant, en dépit de l'intervention en sa faveur de l'ex-Premier Ministre Castex et des communiqués triomphalistes de la commune - et pourrait du reste poser problème compte tenu de l'impact environnemental probablement très défavorable de l'aménagement). Bref, il a pointé du doigt la méthode peu démocratique et le discours non concerté de la Ville ; sans rien dire lui-même (dans le court extrait diffusé) des "aspirateurs à voiture" que la commune a implanté et veut encore ajouter au centre-ville.

Pour la @Gauche Luzienne, il est très dommage qu'aucun des deux personnages (à moins que les journalistes ne les ait coupés au montage, ce qui est toujours possible) ne soit revenu sur la question du choix stratégique entre parkings d'éviction et de centre-ville. [notes en italique ajoutée le 21 à 23 h après qu'on nous ait signalé l'existence d'un article précisant la position d'Herri Berri en commentaire duquel le groupe redit en effet l'effet pervers de l'implantation du parking Foch, avis que nous partageons d'autant que ces places viennent en plus des stationnements drainant déjà les flux vers le coeur-de-ville].  Interdire ou au moins restreindre la circulation dans l'agglomération des automobilistes de passage suppose en effet des aires de stationnements périphériques localisées judicieusement et un système de navette efficient ; la commune est, de ce point de vue, en train  d'esquisser une politique qui pourrait, si elle était prolongée et mieux pensée, apporter enfin quelques débuts de réponses au problème des bouchons estivaux à répétition. Las, dans le même temps, elle a misé (très gros) sur un énorme parc automobile souterrain situé en plein centre, sur le port, singeant ainsi le système mis en place à Biarritz il y a plusieurs décennies - méthode que le PS luzien a fermement dénoncé dès l'origine. Car c'est là une politique obsolète (qui montre actuellement ses limites, même dans les très grandes villes comme San Sebastian, en cas de saturation) et paradoxale (comment M. le Maire peut-il être crédible dans sa posture de défenseur des transports doux et d'éviction des voitures de tourisme alors qu'il est par ailleurs l'un des grands supporters du projet d'urbanisme Foch ?).

C'est tous les ans que la question des bouchons (peut-être aggravée par les aménagements en faveur du bus, mais pas dans les proportions que l'on veut bien dire, car les causes profondes sont ailleurs) et des incivilités en matière de stationnement revient sur le devant de la scène médiatique. Notamment dans le secteur d'Urdazuri (mais rappelons-nous comment l'idée d'y réserver le parcage aux locaux ou du moins d'en éconduire les voitures ventouses à l'aide d'un système de disque, portée par le Nouvel Élan lors des dernières élections, avait été injustement moquée) ou dans celui de la gare (pour le PS local, réserver le passage souterrain aux seuls piétons - et éventuellement aux vélos - aurait pu dispenser de faire le si décrié passage clouté en surface à la sortie du rond-point de la gare). Mais voilà : à force que la population  reconduise par ses votes la même équipe de notables ne tenant guère compte des observations et de l'expertise des usagers, la ville, en fait de politique de circulation et de stationnement, accumule les erreurs de communication, quand elle ne se fourvoie pas dans de très mauvaises stratégies, au rebours du sens commun (comme pour ce qui concerne l'orientation des épis du boulevard Victor-Hugo). Au point d'irriter et de faire oublier les quelques bons points de son action en matière de mobilités (à savoir : plus de transports en commun, des axes cyclables sécurisés, et bientôt des passages piétonniers protégés par une meilleure visibilité : c'est en tout cas ce qu'elle a promis de faire, mais on ne sait trop à quelle échéance : rappelons que la véloroute 2 était annoncée en 2018, mais que la soultion de continuité entre le port et Sainte-Barbe existe toujours, presque six ans plus tard !).

mercredi 9 août 2023

CHARABIA ET CITATIONS : ça continue !


"Espace-tampon", îlot LAREMAIN (pour "Lamerain") et "une architecture d'inspirations (sic) à la fois art-déco et traditionnelle (re-sic)"... ces quelques citations attestent que ni le fond ni la forme de la com' municipale ne sont à la hauteur du grand projet d'urbanisme jouxtant le port (et encore moins des engagements récents de nos élus, lesquels ont convenu dans leur quatre pages de mi-mandat qu'il leur fallait améliorer la communication de la Ville) : en attendant, l'information diffusée sur le site de la commune reste confuse et partielle, pour un projet globalement bien davantage contesté que "concerté" -  dont l'impact paysager est sous-estimé par les vues promotionnelles affichées sur le site et dont l'insertion dans le paysage urbain est rien moins qu'idéale.

Prompts à se comparer à San Sebastian et sans doute heureux de constater que leur espace de stationnement d'entrée de ville (à Layatz) est enfin utilisé, les conseillers municipaux de la majorité devraient se rendre compte que l'implantation du parking Verdun-Foch est pour le moins malencontreuse, si le but recherché est bien l'éviction des automobiles. A Donostia, justement, la congestion du trafic est telle que la police en arrive, certains week ends, à interdire l'accès du centre aux  non-résidents. 

Problème : les parkings de la capitale du Gipuzkoa ne sont pas en périphérie, mais sur la plage et sous le centre historique. Il faut donc recourir au "stationnement diffus" dans les quartiers résidentiels, comme très bientôt dans la cité des corsaires quand il s'agira pour les usagers de l'espace culturel nouvellement bâti près du commissariat de parquer leur véhicule. On n'avait guère anticipé ce type de difficultés il y a quelques décennies en arrière. Mais à présent, plus d'excuses : tout le monde sait notamment que l'avenir de l'automobile est très compromis dans nos coeurs de ville, et voit les effets pervers du surtourisme devenir de plus en plus insupportables. Que Donibane imite les solutions du monde d'hier (parmi lesquelles : une dalle de béton maigrement végétalisée et  rebaptisée "esplanade") est donc impardonnable.

Car : comment peut-on espérer faire accepter aux accros du volant, et à celles et ceux qui n'ont pas le choix en ce domaine, la création de voies de bus réservées (très nécessaires, par ailleurs) alors que chacun sait que la plupart des visiteurs montés sur quatre roues n'utiliseront pas le bus mais viendront se garer au centre de l'agglomération ? Ceci quand, de plus - et malgré moult effets d'annonce - aucune rocade ne permet encore de contourner la ville - sauf l'Autoroute A 63, mais elle est payante et peu pratique, faute d'un échangeur vers la vallée de la Nivelle ! Comment aussi ne pas comprendre que l'on risque d'exacerber les tensions en apportant un soutien édilitaire massif à une opération touristique et hôtelière grandiose (une de plus), quand les habitants manquent cruellement d'oppportunités pour trouver un logement pérenne et décent ?

"Errare humanum est, sed persevere diabolicum".



mercredi 2 août 2023

INCERTITUDES

 


Les adhérents du PS mais aussi ceux de la Gauche Luzienne sont appelés à réfléchir à l'avenir du mouvement réformiste luzien. 


Le faible nombre de recrutements récents, la démobilisation des cadres anciens : tout porte à poser la question du maintien en l'état de la section et de l'association.


Un sujet qui devra être traité à la rentrée.


BELLE FIN D'ÉTÉ

jeudi 29 juin 2023

LE FARD DE LA MANDATURE

 

Alors qu'elle vient de s'auto-congratuler à propos de son bilan à mi-mandat - qu'elle a fêté en publiant un "quatre-pages" à la gloire de son action - la majorité municipale luzienne, quoi qu'elle puisse, par ailleurs, se féliciter de la réussite des récentes fêtes locales, s'est vue soudainement clouée au pilori médiatique, conspuée par les réseaux sociaux en même temps que  critiquée par la presse locale, pour avoir dessiné des voies de bus réservées au transport public sur les artères du centre-ville et implanté un passage piétons face à la gare, le tout "sans communication détaillée préablable" (SUD OUEST, édition numérique du 29 juin).

Ces circonstances permettent de vérifier le veil adage romain, selon lequel le Capitole (lieu emblématique de tous les triomphes) est proche de la roche Tarpéienne (d'où l'on précipitait les condamnés à mort). Elles autorisent la @GaucheLuzienne à émettre quelques observations sur une agitation (tempête dans un verre d'eau ou véritable bronca ?) qui risque de mettre un peu de rougeur au front de notre premier magistrat, lequel est parfois prompt à s'emporter, voire à ceux de ses collègues, lents toutefois à témoigner quelque honte, même quand celle-ci serait toute naturelle.



Ce ne sont pas les

PREMIERS BILANS

de la plaquette publiée par la coalition des droites rassemblée autour du slogan "Saint-Jean, Passionnément" depuis les dernières élections municipales qui, pensons-nous, appellent les plus sévères observations. Le document manque, il est vrai, d'objectivité, mais enfin : on attend guère d'impartialité d'une brochure de propagande et M. le Maire y est raisonnablement mis en valeur : il ne risque pas, au moins, d'être épinglé par le concours du Canard enchaîné, enclin à dénoncer systématiquement le syndrome "ma binette partout". On peut seulement s'étonner que la gazette municipale (Berriak) ne suffise pas à informer la population et que JF Irigoyen semble, en publiant ce tract, vouloir entamer, avec trois ans d'avance, la campagne des futures élections locales.


Un point interpelle cependant : c'est la prétention de la municipalité à revendiquer, dans son programme, une "forte

TONALITÉ VERTE"... OU VERDÂTRE

dirions-nous plutôt. Les quelques travaux d'assainissement évoqués ne suffisent pas, en effet, à régler le problème de la station d'épuration d'Arxilua (dont la conformité a fait débat ; et nous persistons pour notre part à dire que l'équipement n'est pas adapté) ni à améliorer "la qualité des eaux de baignade", nos plages étant bel et bien les seules du Pays Basque de France à se trouver, non seulement privées des pavillons bleus acquis par l'agglomération pour tous ses autres littoraux, mais à apparaître comme durablement colonisées par une algue toxique... nouvelle dont la presse a fait sa première page à deux reprises ces derniers jours. Il est donc bien temps d'investir dans "la transition énergétique" et pour l'environnement : nous soutenons naturellement cet effort, même s'il est beaucoup trop tardif à notre goût... et dans quelques cas dérisoire (mettre des panneaux pour indiquer le passage de loutres dans une zone humide au moment où l'on construit à proximité du site.. un parking ! est-ce agir pour la "préservation de la biodiversité" ? Les habitants de Chantaco, notamment, ont des doutes à ce sujet).


Le véritable point faible du bilan municipal est ailleurs et, concède la majorité, ce défaut majeur :

LA COMMUNICATION.... MÉRITERA D'ÊTRE AMÉLIORÉE.

Il serait grand temps ! Car il s'agit, bien sûr, non seulement de la communication municipale mais surtout de la concertation avec les habitants, très insuffisante. Bien qu'ayant investi l'une de ses adjointes de la responsabilité de développer la démocratie locale (mais le nom de cette personnalité n'est pas cité dans la plaquette édilitaire) M le Maire doit constater que sa commission extra-municipale et ses réunions de quartier ne suffisent pas à informer les Luzien(ne)s qui ont toujours l'impression d'être mis devant le fait accompli. Raison pour laquelle les élus socialistes, quand ils siégeaient au conseil municipal, avaient créé ce blog destiné à éclairer la lanterne de leurs concitoyens, et s'étaient attirés les foudres des décideurs, partisans du secret au point d'avoir évincé la @GaucheLuzienne du comité de pilotage de l'îlot Foch, au profit d'autres groupes moins récalcitrants. Le résultat est que certain(e)s Luzien(ne)s ne savent toujours pas que le parc automobile souterrain face au port est construit en zone partiellement inondable, n'ont pas connaissance du retrait opportun du plan de protection (PPRI) censé les garantir du risque de submersion ni du motif de la commune pour choisir ce site afin d'y faire du stationnement : il s'agissait avant tout de complaire aux promoteurs engagés sur l'îlot Foch... mais ce point  n'est guère assumé (ni par la commune, ni par ceux qui préférèrent se présenter comme hostiles à tout parking, où qu'il se trouve, plutôt que de pointer la convergence des intérêts privés et des politiques publiques dans ce dossier : une posture qui ne nous semble pas digne d'éloges).


Une étonnante naïveté caractérise décidément les débats locaux, chacun s'interrogeant, quand un projet déplaît, et demandant publiquement :

QUI A EU CETTE IDÉE STUPIDE ?

Ainsi de certain(e)s habitant(e)s et visiteurs qui commencent à percevoir l'aspect massif des constructions sur l'îlot Foch et au delà : l'emprise totale de l'édifice est, rappelons-le,  étendue aux dépens d'anciennes voies publiques pour 40% de sa superficie globale. Il mord notamment sur le boulevard Victor-Hugo, qui sera très rétréci. Encore la population ne se rend-elle pas (encore) bien compte de l'impact paysager du bâtiment, qui sera très haut, en plus de laisser bien peu de place à la surface "rendue aux piétons". Le mal est fait, mais gageons qu'on n'en tiendra pas rigueur à la municipalité : tel architecte ou promoteur sera pointé du doigt.

Les "grognements" hostiles aux couloirs de bus et sévissant sur le Net sont, également, une bonne illustration de la complaisance locale. La plupart des internautes feignent en effet de chercher un coupable, comme s'ils ignoraient qui est le maire de leur ville et qui préside de surcroît le syndicat des mobilités (rions un peu : car c'est la même personne !). Le quotidien régional lui a par ailleurs déjà trouvé une porte de sortie, puisqu'il présente la voie en site propre de l'avenue Ithurralde ou celle de l'avenue de Chantaco comme "des tests" [ou disons plutôt : qu'il rappelle que, pour la commune elle-même, toujours prudente, il ne s'agit cet été que de faire un essai] . Une éventuelle révolte des usagers pourrait donc servir de prétexte à l'abandon de "l'expérimentation" !


Ce ne serait pas glorieux, mais l'affaire est mal partie (annonce par la mairie d'une conférence de presse... le 5 juillet, soit a posteriori, absence de signalisation correcte du passage en surface à la gare - sur ce point, les loutres ont malgré tout de la chance ! etc.).

Certes, bloquer toute fluidité du trafic et implanter paradoxalement du stationnement au coeur de l'agglomération sont malheureusement les caractéristiques, incohérentes, du projet municipal : l'effet négatif sur la circulation des aménagements prévus n'est pas une surprise pour nous, qui les avions anticipés. 

Mais, même si la Ville n'a pas été capable, jusqu'ici, de réussir l'éviction des automobiles n'ayant rien à faire dans son centre, et si elle s'apprête à rétrécir les voiries tout en attirant contre toute logique des véhicules supplémentaires vers le parking concédé à Indigo entre la gare et la mairie, il serait irresponsable de ne pas soutenir l'impulsion qu'elle semble vouloir donner aux transports collectifs ou son effort pour que le boulevard du Commandant-Passicot cesse de jouer le rôle de piste d'accélération pour des fusées qui, de toute façon, ne décolleront jamais que dans l'imagination d'automobilistes excités. 

Quant à l'aggravation des bouchons, elle sera d'autant plus irritante aux yeux de leurs "victimes" que la commune n'a pas réfléchi, nulle part, à un passage en site propre (vers le Nord, par des itinéraires alternatifs à l'ancienne RN 10 ou vers le Sud, pour traverser Urdazuri sans suivre forcément la RD 918) ni renoncé à faire la publicité de ses parcs payants ; ainsi, devant le relais de Layatz, on indique sur un écran électronique qu'il reste des places de stationnement à la plage, sous le cinéma (et bientôt sur le port) : mais ces places se trouveront, cet été, à quatre kilomètres de là, moyennant une circulation cul-à-cul... à moins que la congestion chronique des axes routiers et le surtourisme ne trépassent cette année, victimes de "la sobriété" imposée aux ménages (il ne s'agit plus ni d'austérité ni de rigueur budgétaire en effet : car la paupérisation de la population est assumée par les élites).


section de Saint-Jean-de-Luz / Donibane Lohitzune

samedi 29 avril 2023

Premier MAI à l'offensive/ un grand besoin d'unité contre la violence d'un gouvernement décidé à contraindre au travail (ou à l'attente d'une pension décente) deux années de plus les Français(e)s !



La manifestation du 1er mai sera historique par son ampleur, et à la hauteur du refus, par une majorité de citoyens, de la politique de Macron, comme de la force du rejet, par l'opinion publique, de la réforme des retraites. Elle le sera aussi par l'unité de l'intersyndicale sur les revendications des travailleuses et travailleurs portées ensemble depuis le mois de janvier.

A Bayonne, comme à Pau, il faut montrer la même volonté unitaire et populaire en manifestant ; belle manière de rappeler qu'il existe une alternative à Macron et au RN - lesquels semblent prêts à gouverner ensemble - capable de mettre en oeuvre une politique de rupture (rappelons que 640 propositions concrètes ont été formulées dans le cadre de l'accord ayant fondé l'Union Populaire).

A lundi, donc.. qu'il pleuve ou qu'il vente. Car nous ne lâcherons rien, et pouvons par ailleurs déplorer, à cet égard, qu'aucun des groupes siégeant dans le conseil local n'ait choisi d'évoquer la question dans le billet d'opinion inséré dans la dernière livraison du journal institutionnel luzien "BERRIAK".

section de Saint-Jean-de-Luz / Donibane Lohitzune




vendredi 7 avril 2023

SOLDATS DE L'OMBRE

 Billet du 7 avril 2022

La justice est passée, qui vient d'infliger une peine relativement lourde au propriétaire de l'ancien camping Playa, à Akotz, sommé de remettre en état un site littoral qu'il aurait, semble-t-il, fort malmené.

SUD OUEST revient dans son édition du 6 sur un verdict en forme de satisfecit pour l'association de défense créée en 2021 en réaction à l'installation d'un bar de plage sur le versant de la falaise. Nous félicitons ses membres les plus entreprenants, mais doutons de l'opportunité de les désigner comme étant des "soldats de l'ombre" ainsi que le fait la gazette locale. 

Si ce qualificatif peut, certes, passer pour un hommage du journal à leur modestie naturelle, il nous semble bien qu'on ait à faire à des habitant(e)s mais également à des militant(e)s engagé(e)s au service de la cause environnementale et n'ayant aucune raison de se cacher, plutôt qu'à des "lanceurs d'alerte inexpérimentés" et "parfois maladroits" ;  un conseiller municipal d'opposition figure, en tout cas, parmi "les gardiens" du quartier Nord de la ville mentionnés par le journal, et ceux-ci ont d'autre part, comme nous l'apprend SUD OUEST, reçu le soutien de divers collectifs et de personnalités dont Peio Etcheverry-Aïnchart, ancien fer de lance du groupe Herri Berri, mais qui s'est récemment retiré du conseil municipal.

Comme les protagonistes de cette affaire, la @Gauche Luzienne espère que, dans l'avenir, "on préservera un peu plus ce bel endroit où nous vivons" (tout le Pays Basque étant soumis à une pression touristique assez mal gérée). Et, notamment, que les décideurs seront plus sensibles à cette noble cause, et la municipalité locale au premier chef, qui avait d'abord paru encourager les projets de l'entrepreneur concerné mais a finalement porté la plainte déposée contre la plage privée, accompagnant ainsi la "bronca" des riverains.

Il est bien dommage que la commune ait, dans le même temps, continué à pousser un projet immobilier qui, dans le centre-ville, nous semble une monumentale erreur aux plans de la protection du patrimoine comme du point de vue environnemental. Car là encore, "on ne peut revenir en arrière". Hélas !




dimanche 19 février 2023

MORCEAUX DE BRAVOURE

 Le Pied Tendre ne se lasse pas de moquer le double-langage des décideurs et des médias. C'est ainsi qu'il "se gondole" à la lecture des panneaux municipaux mettant en garde les automobilistes, à propos des travaux en cours "dans le quartier du Port". Tout à fait au coeur de l'agglomération luzienne, donc.  Il s'en amuse : Ah bon ? Il ne s'agit donc plus d'une "entrée de ville" ? contrairement aux assertions de M. le Maire et ses équipes tentant (mais en vain) de présenter leur parking Foch comme devant "dissuader les voitures de pénétrer en ville ".


HYPOCRISIE ET TÉLÉVISION

S'il plastronne quelque peu ce matin, très fier que la plus grande chaîne de télévision continentale ait consacré quelques minutes d'antenne à montrer les baigneurs et le marché de Saint-Jean-de-Luz,  le Pied Tendre n'est pas dupe de l'hypocrisie médiatique, prompte à dénoncer les risques du réchauffement climatique (allant jusqu'à trouver des touristes se disant très "inquiètes") tout en assurant la promotion des vacances d'hiver à la mer. En l'occurrence, un temps doux en février n'est pas si exceptionnel sous nos latitudes, où c'est le niveau des nappes, et la pluviométrie qui pourraient légitimement causer quelque souci cette année (mais seul l'avenir le dira).

PRUDENCE POLITICIENNE

La lecture de la presse l'encourage à rester goguenard : alors qu'une proposition de loi sur le logement a été récemment déposée par le député PS Inaki Etchaniz, pour durcir les conditions de mise en location de meublés touristiques, SUD OUEST a en effet  rapporté que le maire de Bayonne s'était déclaré "aussi marri" du silence des députés centristes du secteur dans ce dossier que ne le sont ses opposants socialistes au conseil municipal. Voire. Le Pied Tendre connaît pas mal d'autochtones dont le train de vie souffrirait si l'on touchait à la manne touristique. Ne rien dire, pour ne se mettre à dos, ni les locaux lassés par l'invasion estivale et écrasés par le prix de l'immobilier, ni "les profiteurs" du système, lesquels ne sont du reste pas tous des "nantis", ne serait-ce donc pas une forme (cynique, certes) de sagesse électoraliste ? Peut-être typique du MODEM et de l'UDI ?

EFFET BOOMERANG POUR UNE MAIRIE PRO-BUSINESS

Quant à l'affaire, plus locale, de la plage d'Akotz (un ancien camping dont la gazette aquitaine se demandait vendredi en première page s'il ne "bravait pas trop d'interdits") le Pied Tendre se permet de douter (et il n'est pas le seul) que la Ville soit très légitime à demander en justice la remise en état du site aux côtés du Cade, un collectif d'associations de défense de l'environnement. La municipalité avait paru, en effet, plutôt très favorable, au moment de son installation, au projet du "Carlos Lafittenia"... pour ne rien dire de la passivité de nos édiles lors des décennies précédentes, face au "barrage contre l'Océan" édifié pour protéger certaines terrasses dédiées au tourisme de plein air.

COQUILLE OU CERISE SUR LE GÂTEAU ?

M. Cyclopède ne trouvant pas tout cela très réjouissant, son ami le Pied Tendre, un oeil sur SUD OUEST, l'autre levé au ciel, n'a pu que lui rétorquer : "Rabat-joie et mauvais lecteur ! Tu n'a donc pas vu que la Mairie attaquait le gérant d'un "camping de  40 000 places" (sic) ? Ni que, sur le fond, le problème, c'était juste de savoir si les food trucks en étaient vraiment (autrement dit, quelques camions sur site, s'ils sont mobiles : ça passe). 

mardi 7 février 2023

Protégeons la retraite par répartition : POUR UNE VRAIE RÉFORME, CONTRE LE RECUL DES DROITS ET L'ALLONGEMENT DE L'ÂGE LÉGAL

 Réunion Publique de la NUPES au Pays Basque (ANGLET, salle des Fêtes)

(ajoutée le 16/02) 

Il faut améliorer le système, pas en aggraver les injustices !


CLIQUEZ^^POUR SIGNER LA PÉTITION^^INTERSYNDICALE

 Macron force l'opinion (et le Parlement) maniant le bâton (dissolution, démission) bien plus que la carotte.. pour donner dans le "bougisme" gratuit.

Qu'en pensent nos députés (LR et MODEM, sur la Côte Basque) ?


 

jeudi 19 janvier 2023

QUEL CHANTIER !

 JEUDI 19 JANVIER 2023 - Quel Chantier !

Le Pied Tendre s'est laissé dire que M. le Maire se proposait d'inviter la semaine prochaine les membres du conseil municipal à visiter le fond du trou qu'il fait creuser depuis quelques mois, en plein coeur de la ville, par Eiffage (dont les grues et le logo ont symboliquement pris possession de la cité des Corsaires). Le dit chantier se poursuit  au grand dam des nostalgiques du rond-point des palmiers (les arbres ne seraient pas encore tous crevés, mais c'est en bonne voie) comme des amateurs de vieilles pierres - car la maison Osaba Baita a été malheureusement rasée au prétexte de "l'équilibre à trouver entre valorisation et protection" (sic) ! et sous l'oeil soupçonneux des citoyen(ne)s les plus vertueux  qui s'étonnent de lire, sous sa propre plume, que l'objectif du grand chambardement en cours, est, pour J-F Irigoyen, de construire non seulement un parking mais encore un vaste bâtiment (pour l'essentiel, une infrastructure hôtelière) : le Bizipoz (or il s'agit là d'un projet immobilier privé).


Le Pied Tendre observe un nombre croissant de badauds autour des panneaux promotionnels installés autour du gouffre  et il se demande comment l'opinion prend les "révélations" distillées peu à peu.. LIRE LA SUITE DANS LA CHRONIQUE DU PIED TENDRE>> ICI

dimanche 1 janvier 2023

MEILLEURS VOEUX ... SANS MÉMOIRE COURTE

 

ZORIONAK ETA URTE BERRI ON !

La @Gauche Luzienne présente ses meilleurs voeux à ses concitoyen(ne)s, élu(e)s y compris, en ce début de l'année 2023. 

Elle espère que se conjugueront heureusement, pour tou(te)s les Luzien(ne)s,  les événements de la vie personnelle et les évolutions du contexte politique et social, ceci malgré les nuages qui assombrissent ce dernier horizon (une guerre sévit toujours en plein coeur de l'Europe, les migrants continuent de servir, comme depuis cinquante ans, de boucs émissaires à tous les problèmes et le gouvernement s'entête à préconiser sans argument convaincant une réforme des retraites très clivante : qui va creuser un peu plus le fossé entre les générations - et davantage encore entre les nantis et les gens modestes !).

Du moins peut-on espérer que, localement, aucun nouveau projet désastreux ne soit lancé cette année ; la municipalité de Droite n'a plus guère en effet les moyens d'initier de nouveaux chantiers pharaoniques, puisqu'elle a vendu les bijoux de famille et augmenté les impôts au profit des deux opérations qu'elle mène conjointement (la promotion Foch, avec parking, et le pôle culturel d'Harriet Baïta, ce dernier sans parking... en plus des Récollets, où Ciboure paye aussi). Son intention proclamée de faire (enfin!) sur le site de l'école du centre (un vieux dossier sorti des cartons) une résidence ouverte aux personnes très âgées tout en conservant la maîtrise publique de l'infrastructure nous semble a priori consensuelle (sous réserve d'une connaissance approfondie du projet, dont on ignore encore l'avancement, la portée et le calendrier).

CET ARBRE QUI VOUS A  CACHÉ LA FORÊT (VIRTUELLE)

Mais, en attendant, la population aura encore à subir, en 2023 puis au delà, le chantier qui défigure le centre-ville et, dans un premier temps, la conséquence du déblaiement en cours de la cavité nécessaire pour implanter le parking Foch (municipal mais concédé au groupe EIFFAGE). Puisque la Ville concourt ostensiblement à promouvoir la commercialisation des logements qui seront construits sur la friche toute proche, dans des édifices qui déborderont sur la voirie (place et bout de rue vendus à des privés) et gâcheront la vue et qu'elle promet encore, fallacieusement,  le verdissement futur de la dalle en béton désactivée qui servira de couvercle aux stationnements souterrains et que les circonstances ont découragé les associations de défense qui avaient prévu de déposer des recours,  nous prions nos lecteurs et lectrices de ne pas avoir la mémoire courte... et de ne pas se laisser berner.

Rappelons tout d'abord qu'il n'y aura pas plus de "forêt urbaine" sur la nouvelle esplanade que de vue plus dégagée au débouché de l'avenue Victor-Hugo (dans les faits, elle sera rétrécie). Disons également que le débat sur le parking public implanté en zone partiellement inondable, quoique parfois tardif voire anachronique (certains se sont mobilisés après-coup, bien après les décisions annoncées par Peyuco Duhart, prédécesseur du maire actuel, ce que nous avons déploré, même si nous leur avons apporté notre modeste mais ferme soutien, comme à toutes les initiatives citoyennes conduites contre cet aménagement funeste - et même au candidat "centriste" qui promettait en 2014 de mettre fin au projet, condition de l'engagement des promoteurs dans l'affaire !) a masqué l'essentiel .

A savoir : la non prise en compte des risques naturels dans le choix du site ni des effets sur l'environnement sonore et la qualité de l'air des flux automobiles ajoutés, l'absence de concertation véritablement réussie sur la nature comme sur les volumes et la surface excessifs des projets immobiliers soutenus par la commune (mais portés par un cartel d'investisseurs pour partie locaux). A l'heure où la polémique enfle, sous d'autres cieux, à propos d'une préfète virée pour avoir (selon les mots d'une tribune publiée par "Le Monde") voulu "faire appliquer la loi" en matière d'urbanisme il faut se souvenir que les socialistes luzien(ne)s se sont étonné(e)s publiquement et depuis longtemps du traitement de faveur dont ont bénéficié les opérateurs impliqués dans la rénovation Foch, s'interrogeant ouvertement, dans ce blog comme dans  la presse locale, sur le partage des responsabilités entre la municipalité et l'État dans ce gâchis.

Des questions restées sans réponse.

_________________________________________________________________

Le blog de la @Gauche Luzienne

_________________________________________________________________

 Nouvelle Union Populaire Écologique et Sociale