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samedi 16 septembre 2023

DANGEROUS !

 

LES RÉCRIMINATIONS DES USAGERS NE CESSENT DE NOUS PARVENIR, QUI POUR DÉPLORER LA FRÉQUENCE INSUFFISANTE DES TOURNÉES DE RAMASSAGE DES ORDURES DANS SON QUARTIER, QUI POUR SE PLAINDRE DE TROUS DANS LA CHAUSSÉE OU SUR LES TROTTOIRS... MAIS AUSSI : POUR CRITIQUER LA POLITIQUE CULTURELLE DE LA VILLE.


Franchement, les oreilles de M. le Maire (célèbre, dès avant sa désignation comme premier magistrat,  pour avoir mis en place en tant qu'adjoint des réalisations avant-gardistes en matière d'urbanisme, telles que les fameuses chicanes de la rue Cépé, entre autres - car il y a aussi les épis de stationnement du boulevard Victor-Hugo, implantés à l'envers, les sens uniques du vieux Saint-Jean, tous orientés dans le même sens, et caetera...) et celles de son équipe doivent "tinter" assez souvent, vu comment le transfert de certaines compétences à l'Agglo et les conditions de circulation et stationnement  semblent énerver les Luzien(ne)s, qui ont pourtant élu triomphalement l'équipe dirigeant la cité en 2021, et sont d'ordinaire beaucoup plus apaisés dès lors que le gros des touristes est parti (pour ne pas parler, du moins pas dans le présent billet, de l'exaspération générale des riverains à l'égard du projet immobilier Foch - "toujours plus haut" - et du parc automobile en zone inondable jouxtant l'opération montée par Carmen et Eiffage !).

La récente inauguration en grande pompe de l'espace "Peyuco Duhart" a par ailleurs laissé un goût amer à nombre d'usagers potentiels de la nouvelle maison de la Culture ("Tanka" ?) sise dans le jardin de la Villa Harriet Baïta. Les élus PS avaient, on s'en souvient, soutenu le principe de ce projet (malgré son architecture dite fonctionnelle, mais comprenant paradoxalement un immense cube vide assez inutile, à moins qu'un ami de la municipalité n'ait eu pour projet d'y installer une caféteria ?). Mais ils avaient finalement décidé de ne pas voter le lancement du projet (en 2017), en raison du détail pré-cité mais surtout de l'incapacité de la commune de détailler le coût global de la construction, comme de préciser d'où viendraient les fonds nécessaires au chantier, mais surtout au fonctionnement de l'espace. Aujourd'hui, les réserves de la @Gauche Luzienne (qui, de plus, aurait préféré un parking à proximité d'Harriet Baïta, plutôt que sur le port) semblent rétrospectivement très fondées. Car "le machin" doit beaucoup à des subventions extérieures de la part de l'État, de la Région mais aussi et surtout de la CAPB, où M le Maire est "bien en cour" - à tel point que l'on ne sait plus si l'équipement est communal ou communautaire (une question à poser à "ceux qui savent" car ils siègent au conseil municipal) mais ni la programmation ni le fonctionnement n'ont été correctement "pensés" aux yeux des acteurs culturels luziens. Ils ont un peu la déplorable impression que la Ville a confié les clefs du théâtre à la scène nationale (un utilisateur prestigieux, quoique nous espérions et souhaitions que d'autres acteurs soient en réalité impliqués) mais qu'elle imposera des tarifs prohibitifs aux associations culturelles luziennes, lesquelles devront sans doute aller se produire ailleurs. Peut-être à Saint-Pée-sur-Nivelle, comme Peio Etcheverry-Aïnchart (élu du goupe "Herri Berri"  lors de la précédente mandature) l'avait jadis subodoré ?

Concluons : tandis qu'il se murmure que la joyeuse troupe des municipaux est actuellement réquisitionnée pour enlever tous les panneaux signalant l'expérimentation de la suspension de l'éclairage nocturne (la tâche, très écologique au demeurant,  serait d'autant plus difficile, d'après les plaisantins, que personne n'aurait la moindre idée de la localisation exacte des pannonceaux, disséminés qui-ci, qui-là) nous sommes obligés de signaler que de nombreux points noirs demeurent sans qu'une intervention diligente des services ne les résorbe. Deux zones évidemment dangereuses nous inquiètent en particulier : celle du passage piéton devant la gare, qui est très mal éclairé la nuit, côté station SNCF, alors que la plupart des automobilistes locaux considèrent la sortie  du rond-point comme une bande d'accélération (on aurait sans doute pu, en dépit des protestations, maintenir au moins le couloir de bus situé devant les arrêts, ne serait-ce que pour briser l'élan des chauffards). Le passage piéton fantôme (mal effacé, mais toujours "visible", du boulevard Thiers) pose aussi problème : des accidents ont déjà eu lieu dans ce secteur, et les fréquentes traversées de la chaussée sur ce vrai-faux franchissement autorisé sont très périlleuses. 

Enfin, et pour demeurer sur le chapitre des piétons, il y a aurait beaucoup à dire sur tous les passages où, en dépit des promesses, les véhicules parqués empêchent encore la bonne visibilité sur les passages cloutés - un vrai problème, dans une cité où les automobilistes ont un peu tendance à prendre systématiquement la priorité.... aux dépens des bipèdes ! et en dépit de la Loi et de la prudence.

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