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dimanche 29 septembre 2019

UNE PARODIE DE DEMOCRATIE



UNE PARODIE DE DEMOCRATIE, billet du 29 septembre

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notre page Facebook : 1311 vues en 48 H pour dernier notre billet sur Foch 
MERCI DE NOUS SUIVRE EN LIGNE ET DE LIRE NOS TWEETS

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PUBLIE le 29 septembre (après le conseil du 27)

Les interventions des élus socialistes ont notamment porté sur le choix, toujours non argumenté, du site du parking Foch, en pleine zone inondable, alors que la commune en est à lancer une procédure de délégation à un concessionnaire privé sans savoir combien tout cela coûtera et dans un contexte où c'est la "désinformation positive" qui s'impose au lieu du vrai débat qui serait nécessaire  !

QUELQUES MOTS SUR L'IMMENSE PARKING SOUTERRAIN QUE LA VILLE VEUT CREUSER SUR LE PORT (texte lu à l'occasion de la délibération n°11)

Le recours à la délégation de service public (puisque telle est la seule question explicitement posée ce soir au conseil municipal) est certes préférable à une régie municipale mais, à nos yeux :  la vraie question devrait bien plutôt porter sur l'emplacement du parking, lequel a été choisi sans concertation.

Le groupe socialiste est opposé à la construction d'un parking souterrain sur ce site : outre que l'emplacement choisi se situe en zone inondable, l'aménagement drainera inévitablement encore plus de véhicules en centre-ville, y augmentera les nuisances 
pour les riverains et densifiera la circulation sur 
beaucoup d'axes déjà saturés.

Une aberration au moment où beaucoup de villes cherchent au contraire à réduire les flux automobiles et à privilégier les mobilités douces.

Ne parlons pas des accès à ce parking, qui créeront inévitablement des « verrues » bien peu esthétiques sur la dalle bétonnée que vous projetez de faire couler en face du port.

Pourquoi ne pas envisager plutôt un parking aérien sur l'emplacement Maranon (ou en
souterrain, mais en d'autres lieux plus adaptés) ?


Personne ne comprend  la logique de vos choix :
Ou est la nécessité de construire dans une zone à risque élevé d'inondation ?
Pourquoi ne pas profiter du réaménagement de l'îlot Foch pour initier une zone piétonne arborée créant une vraie agora 
pour les Luzien(ne)s ?
Ou encore, pourquoi ne pas commencer par implanter des parkings-relais aux entrées de Saint-Jean-de-Luz reliés au centre par des navettes cadencées (comme nous l'avons maintes fois suggéré) ?

Pour toutes ces raisons nous voterons contre la lancement de la DSP de manière à marquer notre opposition au troisième parking de Coeur-de-Ville tel qu'il nous est présenté.



TOUS EN BOÎTE !

Un Groupe fermé Facebook, la Boîte à idées de la @GaucheLuzienne, a été ouvert ce 29 septembre.


Le Groupe est destiné à recueillir toutes les suggestions des Luzien(ne)s en vue de proposer des idées innovantes pour transformer utilement la commune, dans le cadre de la campagne des municipales de 2020. Vos idées pour implanter une démocratie participative efficace nous intéressent, ainsi que vos suggestions en faveur d'une ville écologique, solidaire et plus moderne (mais respectueuse de son patrimoine et de son identité).


APPEL A TOUTES LES TENDANCES SIEGEANT A LA MUNICIPALITE DE SAINT-JEAN-DE-LUZ A S'ENGAGER EN FAVEUR D'UNE DEMOCRATIE PLUS PARTICIPATIVE

TEXTE LU EN CONSEIL MUNICIPAL LE 27 SEPTEMBRE

Mon intervention au nom de la @ Gauche Luzienne prendra, si vous le permettez, Monsieur le Maire, la forme de deux commentaires de natures très différentes portant sur le projet de cession du parking Jaulerry en vue de son intégration au projet Foch (délibération n°14).

L’objet du premier commentaire est de souligner la verticalité  de la consultation.

Il ne s’agit pas, pour nous, de polémiquer avec vous sur les modalités de ladite concertation mise en oeuvre par la Ville mais bien de constater la difficulté que nous avons tous éprouvé à organiser un véritable débat autour de cette rénovation urbaine, dont le regretté P. Duhart nous assurait qu’elle modifierait « pour cent ans » le visage de la ville (sans doute avait-il raison) et notamment sur ce parking souterrain destiné à desservir l’hypercentre de l’agglomération cibouro-luzienne ou sur l’emprise globale de l’îlot à (re)bâtir.

Vous avez organisé des réunions publiques, mis en place une exposition et des ateliers et une consultation en ligne, nous ne le nions pas. Vous vous doutez bien cependant que notre point de vue sur l’efficacité de ces modalités de dialogue avec la population diffère probablement du vôtre. Mais ce n’est pas là l’axe principal de notre premier commentaire, lequel ne vise pas à disserter sur la bouteille à moitié pleine (ou à moitié vide) de la démocratie directe à Saint-Jean-de-Luz…

Nous voudrions plutôt faire remarquer  la relativement faible participation du public (même à la consultation en ligne par Carticipe : dont les concepteurs ont estimé à 500 le nombre total de contributeurs) qui fait ressortir la grande difficulté à ajouter une dimension horizontale à l’axe vertical (et nécessaire, par ailleurs, car il faut qu’il y ait des responsables nettement identifiés) à dans notre fonctionnement démocratique. Ce problème surgit tant à l’échelle locale que de manière générale.

En d’autres termes, si nous ne pensons pas que le projet de rénovation Foch ait été défini en co-responsabilité par les élus, d’une part, et les citoyen(ne)s d’autre part, nous n’attribuons pas cette situation à des intentions particulièrement malignes qu’aurait eu l’Exécutif municipal. Nous y voyons davantage le poids de pratiques bien installées chez tous les décideurs et l’indice d’une certaine méfiance voire d’un manque d’intérêt du public (pas toujours concerné, si ce n’est les riverains des projets).

Aussi aimerions-nous que le développement de pratiques plus participatives soit un objectif partagé par tous,y compris par vous M. le Maire [suivait une allusion à M. de Lara, issu de sa majorité et investi d’une délégation au débat public, que nous n’avons pas lue compte tenu que J-F Irigoyen avait signifié sa mise au ban en début de conseil] car nous ne désespérons pas que vous soyez disposé à travailler dans ce sens.

A nos yeux, une équation de co-responsabilité est indispensable pour relever les défis qui s’offrent à nous et restaurer la confiance dans le pacte démocratique, dont nous voyons bien qu’elle s’érode, même si les symptômes sont plus visibles à d’autres échelles qu’à celle de la commune.

Il reste, Monsieur le Maire, que le projet de creuser 500 à 700 places de parking  à l’emplacement choisi (soit à proximité immédiate du port) comme celui de vendre l’espace Jaulerry à des promoteurs pour qu’ils édifient des immeubles sur les parcelles Lamerain et Fraysse  et sur le parking Verdun attenant sont des 
«invariants» qui n’ont jamais été vraiment débattus, mais qui ont été posés comme des principes de base du projet, dès l’origine. Or cette opération de rénovation ne figurait pas dans votre programme électoral et n’a donc pas été validée par le suffrage universel, à l’occasion de la dernière élection municipale ; elle n’a donné lieu à aucune enquête d’utilité publique ni au référendum que nous avions réclamé.

Nous en arrivons donc à exprimer notre second commentaire, rappelant les raisons de notre opposition aux délibérations du jour (la 14 mais aussi la 11, car elles sont liées)…

LA SUITE DE l'INTERVENTION portait sur les défauts du projet Foch.

vendredi 27 septembre 2019

Parfum de scandale ?



Billet du 28 septembre

Deux délibérations ont débouché, lors du dernier conseil municipal, hier soir, sur le vote négatif des élus socialistes.

La @Gauche Luzienne à en effet pris le parti de ne pas répondre à la question posée par la délibération numéro 11, portant sur l'opportunité de procéder à une délégation de service public, en d'autres termes à confier à un concessionnaire privé la construction puis la gestion du grand parking souterrain Foch (au moins 500 places sur 6 à 7 niveaux creusés en face du port). Cette question purement technique ne présentant guère d'intérêt, la commune ne pouvant pas assumer les risques et les investissements en recourant à une régie, les élus socialistes ont préféré répondre : NON ! Mais, symboliquement, et en réponse à une autre question jamais posée franchement.. 
Faut-il vraiment construire ce parking et le faire précisément à cet endroit-là ? 



Encore la @Gauche Luzienne a-t-elle pris note des réserves de Manuel de Lara, qui s'est étonné d'une procédure lancée avant même que tous les éléments financiers ne soient connus. Le prix estimé de la place de stationnement n'a pas encore été, semble-t-il, fixé. 
Comme toujours, la légèreté de l'exécutif est catastrophique sur le plan financier

Les élus de gauche ont aussi refusé de participer à la commission créée en vue d'attribuer la DSP (délibérations 12 et 13) et ne peuvent que regretter que les conseillers d'Herri Berri se soient prêtés au jeu et aient  accepté d'entrer dans cet organe de pseudo-consultation, alors qu'ils avaient voté contre la DSP. Ils ne se sont pas outre mesure étonnés du refus de Jean-François Irigoyen, adepte du passage en force, de reporter la délibération numéro 11 à plus tard, comme le suggérait M. de Lara, lequel aurait aimé savoir le coût des travaux donc leur durée d'amortissement. Détails et billevesées pour la majorité, que le projet Foch rend parfois un peu bête.

S'agissant d'approuver la vente de l'espace Jaulerry : une place publique (actuel parking Verdun) les Socialistes ont refusé cette aliénation faite au profit de promoteurs soucieux de construire immeubles et parkings en zone inondable et d'obtenir une rampe de sortie vers la gare, donc hors d'eau, grâce à un parking public qu'on n'a aucune bonne raison d'implanter sur ce site, dangereux, aliénation consentie pour obtenir 2,8 millions d'euros en vue de réaliser, essentiellement, une dalle en béton désactivé (sic) dans le cadre d'un projet incompatible avec le développement durable. 

Si Herri Berri a rejoint la position de la @Gauche Luzienne, se rendant compte -enfin- que dix logements sociaux, c'était peu, Manuel de Lara a voté pour la vente de Jaulerry au motif du nécessaire alignement des façades. Curieux, quand on sait que le triangle grossièrement dessiné par l'espace bâti sur les friches, Lamerain-Fraysse et le parking Verdun actuel ne sera aligné sur rien. Au Sud, la façade avance et pointe vers le palmier trônant aujourd'hui sur le rond point, mais est arrondie. A l'Est la façade recule pour élargir la rue Marion-Garay. A l'Ouest elle empiète sur le boulevard Hugo, qui rétrécit, et n'est donc pas, là non plus, alignée.

Une carcasse géante que même le discours officiel ne présente plus comme art-déco, des verrues paysagères (dalle en béton, rampes immenses) un rétrécissement de la vue sur Ciboure, un chantier colossal et ruineux, bref : des solutions dangereuses et non durables, le projet de rénovation du centre est complètement raté.

Quant aux aigreurs du Maire, qui laisse dire le Mercredi, en commission, que le site du parking Foch est partiellement inondable mais le nie farouchement le vendredi en conseil municipal, elles ne sont pas une réponse à nos questions. Pourquoi faire les rampes vers la gare, et imposer un plan de circulation absurde au passage, et pourquoi construire une coque ? si ce n'est que la zone est fortement exposée à cet aléa. Plus encore que prévu, d'après le très récent et alarmiste rapport du GIEC ?
J-F Irigoyen n'a rien trouvé à nous répondre, ni n'a pu justifier ses atermoiements au sujet de la vente de Jaulerry, comme ceux de son prédécesseur, qui avait d'abord annoncé puis dementi la transaction. Comme le Maire actuel !

Au point que le phare de la mandature, c'est peut-être bien notre premier magistrat, dont les ellipses (sur le sujet du projet Foch) sont autant d'accès d'amnésie passagers.


S'il faut un parking, d'autres lieux et de moindres coûts sont possibles. Mais il est permis d'en douter et de regretter le manque de dialogue sur ce dossier. Herri Berri à estimé à une dizaine d'années le retard des conceptions édilitaires en matière d'aménagement urbain. Pour nous, qui croyons rêver en voyant les projets de l'urbaniste pour ce qu'il appelle tantôt l'entrée de ville (sic) tantôt le centre-bourg (re-sic)... C'est d'au moins Trente ans que la majorité se trompe d'époque. 

Comme nous l'avons déjà dit, les décisions qu'elle pose sans les avoir fait valider par le suffrage universel ni même par une enquête publique donneront probablement matière à scandale dans un avenir proche, tant en raison des impacts financier et esthétique de ses erreurs que de sa négligence des risques, prégnants sur le secteur considéré. Pour ne rien dire de l'identité patrimoniale de la Ville, piétinée.

PAS (ENCORE) UNE CANDIDATURE ? PREMIERES IDEES PARTAGEES ET PREMIERS EMBALLEMENTS MEDIATIQUES


BILLET DU 19 SEPTEMBRE

Mediabask a récemment rendu compte de l'ouverture de notre boîte à idées. Vous êtes toujours invité(e)s à y déposer vos suggestions (voir le lien ci-dessus).



A cette occasion, le journal Basque annonce que la @Gauche Luzienne entame sa réflexion pour l'élaboration d'un programme, et précise que les élus et militants locaux veulent être "utiles" mais qu'il faudra attendre décembre ou janvier pour dessiner les contours d'une éventuelle candidature socialiste.

Si la journaliste précise avec justesse que notre "priorité est de faire réfléchir habitants et élus sur la méthode de (gouvernance) de la ville" elle émet une opinion personnelle en affirmant que la gauche n'aurait  que deux possibilités, suivant elle :  faire une liste autonome ou  "s'allier avec les abertzale"

En réalité, c'est sans sectarisme et en dehors de la campagne municipale, qui, pour nous, n'a pas commencé, que nous posons sur la table le principe de co-responsabilité et le besoin "d'une démocratie renouvelée et plus attentive aux demandes" des gens. Il ne s'agit pas de stigmatiser l'équipe aux affaires mais d'interroger tout le monde sur des pratiques qui sont courantes en politique, quelle que soit la couleur des décideurs... mais dont chacun peut constater qu'elles indisposent le citoyen sans toujours répondre à ses aspirations.

Nous remercions tou(te)s les Luzien(ne)s qui se sont intéressé(e)s à notre démarche (650 vues de notre billet sur Facebook étaient décomptées le deuxième jour de sa parution) et leur annonçons que nous partagerons ici, très prochainement, les propositions reçues.
Nous encourageons par ailleurs les contributeurs à bien préciser leur pensée (car si nous sommes convaincus qu'il faut "remettre à plat" le projet Foch, par exemple, nous aimerions savoir quels motifs mettent en avant ceux qui, en l'occurrence, pensent comme nous ; d'autant que la commune va lancer la délégation de service public pour le parking dans quelques jours)...

Quant aux "haters" qui nous reprochent de "n'avoir rien fait depuis 2014" ils font (involontairement ?) preuve d'humour. En effet, par nature, ce ne sont pas les oppositions qui "font"  l'action publique. Elles l'observent, la commentent voire la critiquent. Encore faut-il qu'elles soient informées et consultées par la majorité, mais aussi écoutées par le public, pour être pleinement utiles.

HORIZON BOUCHE



Sud Ouest reprend dans son édition d'aujourd'hui des propos qu'il attribue à un certain Emile Alvaro (sic) dont nous ignorons tout.



Mais il semble bien qu'il s'agisse en réalité d'Emile Amaro, premier secrétaire du PS Luzien ! Décidément, le journal local a bien du mal avec les noms (et parfois, même, les prénoms, des représentants de la @Gauche Luzienne - qu'il ne mutile pas pour la première fois).

Toujours est-il, qu'en marge d'un article relatant la déclaration de candidature à la Mairie de Manuel de Lara - "toujours conseiller de la majorité" d'après Sud Ouest, qui insiste décidément lourdement sur ce point, le journal entreprend "un tour d'horizon"... lequel lui apparaît bien bouché puisque selon lui, les Luzien(ne)s pourraient n'avoir le choix qu'entre deux options : l'équipe sortante (canal officiel ou dissident) ou l'habituelle mouvance abertzale.

L'intuition du journaliste le porte en effet à supposer que le maire sortant se représentera (c'est bien ce qu'il a laissé entendre) et qu'il trouvera face à lui le porte-voix traditionnel des Abertzale, Pascal Lafitte. Ce dernier assurant que sa liste sera "ouverte à gauche" Sud Ouest se demande du coup si "le PS pourrait s'allier aux Abertzale". On n'en est pas là, d'autant que le programme et l'orientation de la liste HB sont encore un peu nébuleux ! 

Prédisant une possible alliance entre Herri Berri et la  @Gauche Luzienne alors qu'Emile Amaro lui a signifié l'absence de tout engagement avec quiconque, Sud Ouest lance un autre "scoop". LREM serait prête, écrit-il, à s'allier avec Jean-François Irigoyen. Plutôt que de partir avec M. de Lara (sic) ou à faire une liste séparée (re-sic).

N'est-ce pas là plutôt le souhait, à titre personnel,  d'un responsable local Macroniste, dont on sait qu'il souhaite vivement s'implanter dans la cité des Corsaires ? 

mercredi 25 septembre 2019

DES INFORMATIONS : PIPEAU SOUS CHAPITEAU ?



Billet du Mercredi 25 septembre

La dernière livraison de la gazette municipale "Berriak" datée d'Octobre (mais, et ce n'est pas une blague, diffusée dès aujourd'hui par la Mairie) rend compte (en page 9) de l'installation prochaine d'un chapiteau à Harriet Baïta (à deux pas du futur pôle culturel que la municipalité espère construire). L'ampleur des travaux réalisés (terrassement, équipements intérieurs, loges, annexes créées dans la maison éponyme) montre assez que cet équipement provisoire risque "de durer". On n'est certes pas à la veille de voir se concrétiser l'édification du complexe porté par l'Exécutif, très beau, très grand... mais très onéreux.



Il est plus que surprenant de lire dans l'article consacré à ce chapiteau qu'il serait mis en place en raison de travaux à la Pergola et seulement parce que l'Auditorium est "logé dans le bâtiment". Contrairement aux affirmations du "magazine d'informations" communal, l'Auditorium Ravel n'est pas inaccessible "pour cette saison" et jusqu'à l'été prochain, à cause d'aménagements à faire à Helianthal. Il est bel bien - à notre connaissance - fermé définitivement en tant que salle de spectacles, ceci parce que la Ville a prévu de le transformer en centre de congrès. D'où la nécessité de faire du chapiteau une solution digne de ce nom.

A moins d'un revirement complet de la part de J-F Irigoyen et son équipe, qui décideraient de ne pas réaliser les travaux prévus à l'ex Auditorium (mais nous supposons qu'une telle intention aurait été annoncée, autrement que par de vagues sous-entendus dans "Berriak") ou d'un renvoi des dits travaux à "la Saint Glin-Glin" (?) le repli sous toile va s'imposer jusqu'à la construction d'une nouvelle salle de spectacle, encore dans les limbes ! 

Même l'édito de "La rédaction" (sic) insiste sur "la fermeture de l'auditorium Ravel en raison des travaux sur la thalassothérapie et l'hôtel". Comique de répétition ou indice de décisions dissimulées au public ?

Comme quoi, en tout cas,  il eût été sage de rénover le cinéma "Le Rex", une opération dont on ne peut croire qu'elle aurait coûté plus chère que les dix millions d'investissements envisagés à Harriet Baïta ! Mais d'autres considérations ont primé à l'époque...

mardi 24 septembre 2019

HOMMAGE A PEYUCO



Billet du 24/09/10

PREMIERE PIERRE
L'inauguration de la future résidence LILITEGIA, sur le site du centre gériatrique Trikaldi, a été l'occasion de congratulations réciproques (qui sont d'usage en ces occasions) entre l'Architecte, le Promoteur, M le Maire, les élus représentant le Département mais aussi l'EPFL, et le Président de l'Office Public d'HLM Habitat 64 (M Claude Olive, par ailleurs Maire d'Anglet).



LE SAUVEUR DE TRIKALDI
L'Hôpital a été associé aux hommages rendus, puisqu'il s'est agi, dans cette opération complexe, d'ouvrir un programme immobilier mixte de 174 logements, tout en transférant les lits du centre Trikaldi vers l'Hôpital Luzien, en cours d'agrandissement.
Le nom de notre ancien Maire a bien entendu été cité à plusieurs reprises, lui que Mme Sylviane Alaux (députée socialiste lors de la précédente mandature) avait invité en son temps à devenir "le sauveur de Trikaldi". J-F Irigoyen, en continuant la politique du logement mise en oeuvre par son prédécesseur et en rappelant aujourd'hui son action dans son discours, aura assumé une révolution culturelle dont nous avons reconnu la portée.

TROP DE RESIDENCES SECONDAIRES
Bien sûr, tous les problèmes sont loin d'être réglés, et des incitations à la conversion de résidences secondaires et de locations en résidences permanentes manquent notamment encore (mais de tels outils sont sans doute du domaine du Législatif, et nom du ressort des pouvoirs locaux). On peut aussi regretter à cet égard quelques déclarations surprenantes (autour de la surtaxe des résidences secondaires) de la part de notre premier magistrat... mais ses actes en matière de logement social, ont été dans le bon sens ; c'est donc un autre aspect de la politique de son prédécesseur dont nous lui redisons qu'il doit être prolongé.

HASARD DU CALENDRIER
Le média en ligne Mediabask revient en effet sur les doutes pesant sur le projet "Ocean Start" conduit par l'Agglo à Biaritz, et censé y faire figure de technopole. On sait nos craintes de voir ce projet se développer au détriment du projet "Ocean Experiences" imaginé jadis par Peyuco Duhart et l'Agglo Sud Pays Basque et nous avons déjà noté que, dans son propre conseil municipal, le Maire de Biarritz rencontrait le scepticisme d'élus bien informés le priant de développer cette initiative sur le site.... de Jalday ! Basé sur un cluster (c'est-à-dire une filière industrielle et des entreprises existantes) le projet luzo-méridional, en partie "sur les rails" et déjà financé par de nombreux fonds publics, ne doit pas pâtir de l'intérêt biarrot pour une innovation encore qualifié de domaine émergent de la science (bref, qui ne peut intéresser à ce stade que la recherche et ne s'appuie nullement sur des activités économiques existantes). Que les élus communautaires se plaignent de n'être pas assez informés prouvent que nos critiques de la gouvernance trop verticale des institutions politiques sont partagées. Que la concertation qui doit être lancée soit l'occasion de préciser le devenir du projet "Ocean Experiences" nous semble souhaitable.







VERTIGO


Billet du 24 septembre 2018

On a parfois le vertige devant tant de verticalité de la part de nos décideurs. Qu'il s'agisse des élus de notre République, dont le Président se voudrait "Jupitérien" ou de nos magistrats locaux, qui se voient parfois comme automatiquement bien inspirés puisque désignés par une majorité, tous, quelle que soit leur origine politique, ont tendance à administrer la chose publique du haut de leur mandat.


Nous critiquons de ce point de vue les modalités de la concertation mise en place pour implanter le projet Foch comme l'absence de réponses aux questions légitimes du public sur le pôle culturel. Mais que l'on ne se méprenne pas : il ne s'agit pas-là de faire "le procès en sorcellerie des sortants" mais de pointer un défaut qui, malheureusement, est assez général pour qu'on puisse en faire le reproche à la plupart des Exécutifs, fussent-ils bien intentionnés, de Gauche ou de Droite.

C'était le sens de notre dernière tribune, qui sera insérée dans le futur numéro des Berriak, d'appeler tous les acteurs à réfléchir à ce fameux "Nouveau monde" dont les médias et autres commentateurs nous disent que les citoyen(nes)s de tout bord l'attendent. Pour nous, il est très nécessaire de réussir à faire davantage participer les habitant(e)s aux décisions les concernant. Nous voulons croire que cet objectif puisse être partagé par tous, au delà des clivages idéologiques et ne nous permettons pas de prétendre que la majorité actuelle serait illégitime ou inapte à réussir à mettre en place l'équation de co-responsabilité que nous appelons de nos voeux, si elle le souhaitait.

En d'autres termes, le sujet, à nos yeux, est trop important pour être un argument de campagne. Il s'agit de l'avenir de la Démocratie.

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Texte de la tribune transmise début septembre pour publication dans la revue d'information municipale


FIDELITES SANS CONSEQUENCES
Les Luzien(ne)s se souviennent sans doute encore de l’application mise jadis par Peyuco Duhart à poursuivre le projet de « Très Grande Médiathèque » mis sur les rails par sa prédécesseure, Mme Alliot-Marie. Un très beau projet, certes, mais dont les élus socialistes avaient prédit l’échec, dès lors que la commune avait à en assumer seule la facture. Au bout du compte : cet équipement n'a jamais vu le jour, et les dépenses en études préliminaires et achats de matériels divers ont très peu ou pas servi ! Quant aux embauches réalisées à l'époque, leurs bénéficiaires n’ont jamais pu disposer d’un outil pleinement  adapté à leurs compétences pour mettre celles-ci au service de la population ; et ils ont du reste, pour certains, quitté tout récemment leur poste. Or, voici que dans la présente mandature, l'histoire bégaie : c'est en effet le nouveau maire, Jean-François Irigoyen, qui se montre très empressé d'aller au bout du projet de Pôle Culturel à Harriet Baïta, lancé par Peyuco Duhart. Face aux doutes exprimés quant aux coûts de fonctionnement de ce très bel équipement, à la consternation des riverains et des futurs usagers devant l'absence de stationnement, il oppose une mâle assurance : « ne vous inquiétez pas ! ». Mais est-ce là le fond de la question  alors que la viabilité de 
l'infrastructure fait débat ?
NOUVEAU MONDE 
Le temps nous semble fini de la confiance aveugle et illimitée. A Saint-Jean-de-Luz comme ailleurs, les citoyen(ne)s aimeraient être traité(e)s en adultes et se voir associé(e)s aux décisions. Ils sont impatients des concertations tronquées (en amont seulement des projets, comme ce fût le cas pour Harriet Baïta, ou bien quand l'essentiel est déjà bouclé : pour ce qui a concerné notamment l'îlot Foch) comme du gaspillage de l'argent public. Las des programmes électoraux indigestes en forme de catalogues de promesses, il nous semble qu'ils aimeraient une autre méthode d'administration, moins verticale, et qu'ils aspirent à un renouvellement (y compris du personnel politique local). C'est pourquoi nous voulons proposer, avant la future campagne des municipales, que chacun réfléchisse à la mise en œuvre d'une « équation de co-responsabilité » destinée à changer la ville avec la participation active de ses habitant(e)s.
BOÎTE A IDEES
Désireux de contribuer à faire connaître le besoin d'une démocratie plus participative, nous avons décidé d'ouvrir une boîte à idées en ligne sur notre blog pour compléter les échanges directs que nous pouvons avoir avec militants, sympathisants et simples voisins. « Les Gens » sont priés d'y écrire toutes les propositions qu'ils souhaitent voir abordées dans le débat public (Voir sur le site http://eluspsluziens.blogspot.fr/). Nous invitons dans le même temps toutes les tendances de la cité à s'engager à faire davantage participer les citoyens dans le futur. Cet objectif de bon sens peut être partagé par tous, croyons-nous, même s'il implique à première vue une sorte de « révolution culturelle »
UNE VILLE (RE)DEVENUE AIMABLE
Tel est notre vœu pour Saint-Jean-de-Luz, une cité que nous voudrions plus écologique, plus solidaire et plus moderne, sans qu'elle ne renie rien de ses héritages.


Ikus arte deneri !

DE LARA SORT DU BOIS


Texte ajouté le 28 septembre

C'est officiel, M de Lara n'est plus dans la majorité 
depuis le Conseil Municipal du 27, où il a voté contre la délibération concernant la DSP du parking Foch après que M le Maire l'ait traité sans aucune amenité et ait prétendu l'avoir exclu de l'exécutif local en août (sans mentionner que son délégué avait de lui même renoncé aux dites délégations) . 

Le match des prochaines municipales est donc plus ouvert 
qu'annoncé par Sud Ouest, qui n'avait vu jusqu'ici en Manuel de Lara que le canal dissident de la majorité, hostile au leadership de 
J-F Irigoyen mais encore lié à son camp d'origine. 

Nous attendons de voir son programme, 
avec d'autant plus d'intérêt qu'il est celui qui, des candidats déjà pressentis (il y a aussi M le Maire et son challenger d'Herri Berri) semble avoir répondu avec le plus de force à notre proposition que tous les compétiteurs s'accordent a minima sur la nécessité d'introduire une équation de co-responsabilité en vue de pratiques démocratiques plus participatives. 

Par ailleurs la @Gauche Luzienne aimerait que les oppositions puissent s'appuyer sur des principes communs en vue des alliances à construire, dès le premier tour ou plus tard, pour réaliser l'alternance. Ses élus s'apprêtent à une discussion ouverte sur ce thème avec leurs collègues des oppositions et sont partisans dans le principe tant de l'union des gauches, que d'un éventuel programme local transpartisan pour une ville plus douce. 

Billet original du 24/09 :

La presse locale nous confirme par la voix de Mediabask, en ce Mardi 24 septembre, l'imminence de la déclaration officielle de candidature aux municipales luziennes de Manuel de Lara, toujours présenté comme un "élu de la majorité" dont il entend pourtant se démarquer...



La division du bloc des droites et du centre, jusqu'ici monolithique et perpétuellement reconduit aux affaires, est donc actée.
La configuration des prochaines élections en est toute chamboulée, tant il est vrai que l'hypothèse d'un second tour apparaît aujourd'hui inéluctable.
Herri Berri s'apprêtant à lancer une candidature portée par une liste élargie de personnalités dont Pascal Lafitte sera l'étendard, trois candidats sont en effet déclarés à ce jour : le maire sortant (J-F Irigoyen) sera en effet, à tout le moins, opposé  à son ancien délégué au débat public (M de Lara) et aux abertzale, voire à un quatrième candidat de la mouvance socialiste et républicaine.

A ce sujet la @gaucheluzienne est attentive aux possibilités qui s'ouvrent à elle et mesure l'importance des choix qu'elle devra assumer. Pour la première fois depuis très longtemps, une possible alternance fait l'effet d'une hypothèse crédible à Saint-Jean-de-Luz. Les élus PS et leurs amis se donneront en conséquence le temps de réfléchir pour décider s'ils constituent une liste autonome ou s'ils sont en situation de nouer des alliances dès le premier tour avec des forces qui adhéreraient au principe de co-responsabilité qu'ils souhaitent promouvoir et pourraient vouloir développer, comme eux, une ville plus solidaire et plus douce, gouvernée de manière moderne et durable.

mardi 10 septembre 2019

COMMUNIQUE DE LA GAUCHE LUZIENNE POUR UNE EQUATION DE CO-RESPONSABILITE


La presse locale résume ce matin (rentrée oblige : la place manque !) notre dernier communiqué. Elle incite les lecteurs et lectrices à aller sur notre blog et rappelle justement nos valeurs ; mais nous nous permettrons de corriger ici quelques uns de ses commentaires.



1°) Nous ne lançons pas soudainement et après les autres (M. de Lara en l'occurrence, d'après le journal) dans une méthode participative mais poursuivons un mouvement entrepris de longue date (pour preuve : les déclarations de Sud Ouest lui-même, qui titrait dès avril 2017 sur "la volonté des Socialistes de se connecter avec les Luziens"  - article dont la relecture ravive notre regret que la démarche participative ayant présidé au lancement du Pôle Culturel, que nous avions très bien accueilli,  n'ait pas été poursuivie, ce qui aurait sans nul doute abouti,  la vox populi ayant été entendue, à moins de gigantisme et plus de réalisme dans la définition concrète du projet).
2°) Comme nous l'avions annoncé dès le mois de juin, nous proposons aussi aux différents candidats à l'élection municipale de Saint-Jean-de-Luz d'intégrer dans leur programme une méthode moderne de gouvernance. Si nous pensons, en effet, qu'un projet de ville doit être viable, vivable et équitable, ce qui n'a pas été le cas des intentions proclamées jusqu'ici par l'Exécutif local ni même ses concurrents, nous affirmons par ailleurs que la population doit être bien davantage que par le passé associée aux prises de décision, ceci grâce à 
"une équation de co-responsabilité"
sur laquelle nous reviendrons plus longuement dans les semaines qui viennent.  

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LE TEXTE COMPLET ADRESSE A LA PRESSE LE DIMANCHE 8 SEPTEMBRE

Lancement d’une boîte à idées en ligne et invitation à la pratique
de la «démocratie participative»

COMMUNIQUE des élus de la Gauche Luzienne
(Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke)
et Emile Amaro 
(pour la section PS de Saint-Jean-de-Luz)

Avant que la campagne des futures élections municipales n’envahisse tout l’espace médiatique, la Gauche Luzienne souhaite proposer aux citoyen(nes) et « mettre sur la table » dès ce mois de septembre une méthode participative, qui lui paraît susceptible de répondre aux aspirations nouvelles de la population, souvent insatisfaite des procédures de consultation habituelles.
Nous estimons en effet qu’une logique de co-décision doit étayer à l’avenir les pratiques politiques et fixer le cap en matière de logements, services publics et aménagement du cadre de vie.
C’est la condition indispensable pour entraîner l’adhésion du plus grand nombre et permettre une participation plus massive et directe « des gens » à la vie municipale, pour en finir aussi avec l’habitude de réserver l’information à quelques décideurs constituant une sorte d’élite.

Persuadés que la mise en oeuvre d’une équation de co-responsabilité innovante est possible et même nécessaire pour améliorer la vie des Luzien(ne)s nous les invitons à venir en discuter sur notre blog et à partager leurs propositions concrètes dans une «Boîte à Idées» dont le contenu sera présenté aux élu(e)s comme à tou(te)s les habitant(e)s. Notre ambition est de recueillir des projets conformes aux principes d’écologie, solidarité et participation que nous prônons, mais aussi d’attirer l’attention des candidats potentiels à la mairie sur le besoin d’une démocratie renouvelée, plus attentive aux demandes populaires

dimanche 8 septembre 2019

UNE BOÎTE A IDEES POUR "PARLER" AUX ELUS... ET AUX AUTRES CITOYENS ! DE L'AVENIR DE LA VILLE

Quel avenir pour Saint-Jean-de-Luz ? VOS PROPOSITIONS


!NOUVEAU! Depuis le 29/09, un groupe privé Facebook existe pour partager vos proposition. SINON.....

Trois méthodes existent pour déposer vos idées sur la meilleure façon de gérer la ville ou pour proposer des réalisations 
très concrètes :

Ecrire un commentaire ici, au bas de ce post 
(mais il est nécessaire, pour cela, de disposer d'un compte Google) 

OU

nous écrire un mail : ezker.donibandar@sfr.fr

OU

laisser un message sur la page Facebook de la @Gauche Luzienne

voire  : répondre à l'un de nos Tweets
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Une "équation de co-responsabilité"

Il nous a semblé, lors de cette mandature, que les Citoyens étaient tenus trop souvent éloignés des décisions. Soit parce qu'ils avaient l'impression, ayant voté pour désigner un Maire et un Conseil Municipal, que l'administration locale n'était plus de leur ressort, soit parce que la concertation avec la population ne rencontrait pas, de leur part, tout l'intérêt qu'elle méritait. 

Peu de Luzienn(e)s se sont notamment exprimés sur les réalisations et les projets de l'Exécutif, les personnes déplorant que seuls les riverains soient consultés (pour la forme ?) ou jugeant, à tort ou à raison, ne pas disposer de toutes les informations voire être mis au pied du mur, contraints à des choix limités ne portant du reste que sur des "détails" (la couleur d'une bâche ou le nombre d'arbres à planter).

Cette gouvernance trop verticale est une caractéristique du système politique tout entier et pas seulement de la gestion municipale. Elle génère le plus souvent frustration, abstention et parfois radicalisation, ce que chacun, quelles que soient ses opinions, peut constater aisément. C'est pourquoi nous préférons aujourd'hui, au lieu d'en faire grief à l'équipe sortante, lui proposer (ainsi qu'à toutes les parties intéressées) une solution alternative qui, pensons-nous, devrait être mise en oeuvre dans le futur pour le bon développement de Saint-Jean-de-Luz...

Associés à la définition, au suivi et à la réception des projets, les habitants peuvent en effet donner les moyens à la municipalité de changer rapidement le territoire pour en améliorer la qualité de vie. C'est ce que nous croyons.

Une méthode participative

Il ne s'agit pas forcément de consulter les gens pour leur demander de choisir entre deux ou trois options d'un plan pré-adopté, ni de consulter pour faire mine de chercher l'approbation du peuple sur des choses déjà décidées, encore moins de pratiquer en permanence le référendum, ou de consulter pour montrer sa bonne volonté alors qu'on est persuadé de pouvoir "faire sans" puisque l'on a gagné les élections (sic). Mais de laisser une part d'initiative aux citoyen(ne)s, et de porter leurs idées auprès des instances de décision supérieures.

Raison pour laquelle au lieu de solliciter l'avis des Luzien(n)es sur tel ou tel aspect du bilan des sortants nous préférons en l'occurrence leur donner "carte blanche". Comment voient-ils l'avenir de leur commune ? 

La co-décision 

Le citoyen doit être associé à la définition des projets mis au vote en conseil municipal, où, jusqu'ici les élus eux-mêmes n'étaient pas forcément très bien informés, qu'ils soient des opposants tenus à l'écart des "comités de pilotage" ou même des membres de la majorité sans délégation, priés de "bien" voter sans avoir jamais aucun état d'âme.

La co-responsabilité 

Dans une démocratie, ce devrait être le minimum à attendre : car le peuple n'est pas responsable seulement de la désignation de ses représentants ! Il endosse celle de la politique menée au nom de la majorité. 


¨Pour "remettre d'aplomb" la cité et mieux gouverner Saint-Jean-de-Luz, nous escomptons qu'un effort sera entrepris. Il pourrait l'être aussi bien par n'importe quelle équipe de bonne volonté, au delà des clivages partisans. C'est pourquoi nous soumettons la proposition au public avant la campagne électorale. 
Dans le cadre de cette dernière, nous défendrons un projet de ville aimable, car durable : écologique (ménagère des ressources) éthique (solidaire) et moderne (participative)."

lundi 2 septembre 2019

rentrée 2019 : LE BASQUE (RE)BONDISSANT


(Le blog de la @GaucheLuzienne : 1378 vues en juillet)

BILLET DU 2 SEPTEMBRE
Résultat de recherche d'images pour "Tchik tchak bus"


L'unification commerciale, sous le nom "Txik-Txak", de tous les services de transport en commun du Pays Basque (les réseaux de bus de l'ex BAB, de l'ancienne Agglo Côte Basque Sud et du département) préfigure l'intégration complète du système public de mobilité du territoire.

Elle implique une renumérotation des lignes de bus, que d'aucuns ont sans doute quelque peine à comprendre, mais constitue une étape décisive et bienvenue dans la promotion des alternatives à l'automobile individuelle et la politique de lutte contre les nuisances liées au développement du trafic routier (d'autant plus que sa fluidité n'est pas garantie localement : ce que savent bien tous les conducteurs attendant, depuis des années ! l'aboutissement du projet de demi-échangeur desservant la Nivelle).

Il est donc réjouissant de constater en cette fin d'été, l'amorce d'un vrai progrès à l'échelle de toute la communauté et la qualité de la communication mise en oeuvre (dont on peut penser qu'elle permettra notamment aux voyageurs de s'y retrouver dans les nouveaux intitulés des lignes). 
L'incitation à devenir un nouvel usager passe notamment par la distribution de tickets gratuits valables durant le mois inaugural, ce qui est bien vu !

Voilà de bonnes nouvelles dont nous avions d'ailleurs pressenti l'imminence en nous en félicitant : ces considérations nous permettent de remettre à (un peu) plus tard l'expression de nos critiques et impatiences, bien réelles, sur d'autres dossiers (tels que celui de l'assainissement et de la qualité des eaux de baignade, ou du pullulement des parkings souterrains et des stratégies favorisant l'intrusion abusive des automobilistes  dans le coeur-de-ville de Saint-Jean-de-Luz, alors qu'on n'en est qu'au stade des études préliminaires pour ce qui concerne les parkings relais en périphérie voire le contournement autoroutier de l'agglomération).

Car la vie démocratique reprend ses droits avec la fin de la parenthèse du mois d'août et les élus socialistes ne tarderont pas à s'exprimer - d'autres l'ont déjà fait - pour préciser leur  point de vue, dans la perspective des futures échéances politiques.

LEADERSHIP et SMART POWER

Billet du 2 septembre 2019

On s'en souvient sans doute, car certains s'en étaient étonnés : nous avions relevé, au moment du vote (d'ailleurs très largement favorable) du conseil municipal Luzien sur la constitution de la communauté d'agglomération, le "leadership" assumé en ce domaine par M. le Maire, à l'époque : Peyuco Duhart, et l'avions félicité à ce propos. Cela se passait le 1er avril 2016 mais il ne s'agissait nullement d'un "poisson" aux dépens de notre adversaire politique (voir notre PAGE "PAYS BASQUE").

Quoique très fermes opposants à certains de ses projets locaux (notamment la rénovation de l'îlot Foch, imposée de notre point de vue, puisque n'ayant pas fait l'objet d'une communication préalable durant la campagne électorale ni d'une concertation suffisamment éclairante auprès de la population) nous avions pourtant tenu à reconnaître publiquement l'aspect positif de l'engagement du maire en faveur de la Communauté Pays Basque.

C'est que Peyuco Duhart avait su, pensions-nous,  préparer l'avènement de la communauté XXL en fédérant les énergies de l'Agglo Sud. Toutes les communes paraissaient en effet disposées à entrer dans l'intercommunalité unique dans un même élan, et la cohésion future de l'ancien pôle territorial, porteur d'un projet de développement économique innovant, semblait, au delà de cette adhésion, assurée.





Nous avons donc d'autant plus de légitimité à critiquer l'enlisement actuel de ce projet, et à nous étonner des bisbilles à ce propos entre membres de la majorité municipale, que nous avions - plus que d'autres opposants - validé la démarche conduite par l'Exécutif afin de porter un projet commun au territoire du Sud Pays Basque avant et après la constitution de la CAPB.

Le Maire actuel devra nous convaincre (comme tous les Luziennes et les Luziens) de sa volonté de poursuivre cette action. Ou nous expliquer pourquoi il veut l'infléchir ou y renoncer. Pour l'instant, nous ne comprenons guère sa posture, consistant à promettre l'ouverture prochaine du campus international de Socoa sans garantir rien à propos des dispositifs complémentaires pourtant évoqués même sur la page web de l'Université concernée (il s'agit essentiellement de la Halle créative de Jalday) et à déplorer que le pilotage lui échappe tout en souhaitant dans le même temps la fin de la société publique (SPL) qui permettait à la commune (associée aux autres collectivités locales de la Côte Basque méridionale) de gérer le dossier. Tout ceci en s'écharpant par voie de presse avec l'un des ex piliers (dans cette mandature) de sa propre majorité !

Une clarification s'impose de la part de J-F Irigoyen, pour que le citoyen-contribuable apprécie la qualité de sa gouvernance. Et qu'il puisse comprendre où sont passés les investissements déjà réalisés et soit convaincu de voir rapidement  le projet "Ocean Experiences" aborder heureusement aux rivages de la postérité.