Billet du 2 septembre 2019
On s'en souvient sans doute, car certains s'en étaient étonnés : nous avions relevé, au moment du vote (d'ailleurs très largement favorable) du conseil municipal Luzien sur la constitution de la communauté d'agglomération, le "leadership" assumé en ce domaine par M. le Maire, à l'époque : Peyuco Duhart, et l'avions félicité à ce propos. Cela se passait le 1er avril 2016 mais il ne s'agissait nullement d'un "poisson" aux dépens de notre adversaire politique (voir notre PAGE "PAYS BASQUE").
Quoique très fermes opposants à certains de ses projets locaux (notamment la rénovation de l'îlot Foch, imposée de notre point de vue, puisque n'ayant pas fait l'objet d'une communication préalable durant la campagne électorale ni d'une concertation suffisamment éclairante auprès de la population) nous avions pourtant tenu à reconnaître publiquement l'aspect positif de l'engagement du maire en faveur de la Communauté Pays Basque.
C'est que Peyuco Duhart avait su, pensions-nous, préparer l'avènement de la communauté XXL en fédérant les énergies de l'Agglo Sud. Toutes les communes paraissaient en effet disposées à entrer dans l'intercommunalité unique dans un même élan, et la cohésion future de l'ancien pôle territorial, porteur d'un projet de développement économique innovant, semblait, au delà de cette adhésion, assurée.
Nous avons donc d'autant plus de légitimité à critiquer l'enlisement actuel de ce projet, et à nous étonner des bisbilles à ce propos entre membres de la majorité municipale, que nous avions - plus que d'autres opposants - validé la démarche conduite par l'Exécutif afin de porter un projet commun au territoire du Sud Pays Basque avant et après la constitution de la CAPB.
Le Maire actuel devra nous convaincre (comme tous les Luziennes et les Luziens) de sa volonté de poursuivre cette action. Ou nous expliquer pourquoi il veut l'infléchir ou y renoncer. Pour l'instant, nous ne comprenons guère sa posture, consistant à promettre l'ouverture prochaine du campus international de Socoa sans garantir rien à propos des dispositifs complémentaires pourtant évoqués même sur la page web de l'Université concernée (il s'agit essentiellement de la Halle créative de Jalday) et à déplorer que le pilotage lui échappe tout en souhaitant dans le même temps la fin de la société publique (SPL) qui permettait à la commune (associée aux autres collectivités locales de la Côte Basque méridionale) de gérer le dossier. Tout ceci en s'écharpant par voie de presse avec l'un des ex piliers (dans cette mandature) de sa propre majorité !
Une clarification s'impose de la part de J-F Irigoyen, pour que le citoyen-contribuable apprécie la qualité de sa gouvernance. Et qu'il puisse comprendre où sont passés les investissements déjà réalisés et soit convaincu de voir rapidement le projet "Ocean Experiences" aborder heureusement aux rivages de la postérité.
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