pages REVUES DE PRESSE ET OPINION

mardi 29 juillet 2025

DÉMOCRATIE CONTAGIEUSE

BILLET PUBLIÉ LE 23 JUILLET

à lire aussi J'ACCUSE / Déjà VU / le Maire fâché / et caetera

La droite locale semble très incommodée par nos efforts et a décidé de lancer son propre questionnaire (mais sans mentionner dans ses annonces qu'elle le fait pour nous imiter, et sans doute dans l'intention de nous "couper l'herbe sous le pied"). Mais quelle erreur : la démarche nous convient, tout au contraire. Tant mieux si, grâce aux socialistes et aux amis de la Gauche Luzienne, J-F Irigoyen et son équipe prennent le pouls de la population et améliorent leur méthode de concertation (un point faible de l'exécutif municipal, qui a d'autres qualités et compétences, mais n'a pas démontré - loin de là ! qu'il détenait  celle-ci / les premiers dépouillements de notre sondage l'attestent).

La réaction de la majorité en place face à la circulation de notre enquête semble malgré tout dénoter une certaine fébrilité de sa part.  D'autant que, si le questionnaire des Droites est seulement mis en ligne (nous diffusons le nôtre de la main à la main, ou le déposons dans les boîtes aux lettres) le lancement du dit questionnaire, dont la publicité est assurée par un article dans le site électronique de SUD OUEST, s'accompagne d'affiches collées un peu partout en ville.  Symptôme d'une étonnante nervosité ? Voire d'une grosse panne d'inspiration (car si la majorité en est réduite à copier les Socialistes... où va-t-elle ?).


Nous, qui participons de loin aux débats politiciens (ne siégeant pas, pour l'heure, au conseil local) et envisageons de rejoindre (éventuellement) une possible union de la Gauche dont les élus sortants se réclamant de cette orientation auront à prendre l'initiative,   considérons qu'il est indispensable de rebâtir le contrat entre la cité et ses dirigeants et d'intégrer notamment tous les citoyens qui, jusqu'ici, ne votent pas ni n'expriment jamais leurs besoins dans le cadre du débat civique. Tant mieux si la majorité en place s'inspire de cette attitude,  inclusive et militante, et s'adresse (enfin) aux gens AVANT d'agir. 

Une bonne idée a toujours vocation à être, sinon pillée, du moins partagée.

BILLET PUBLIÉ LE 23 JUILLET

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Le texte suivant à été transmis à la presse>>

COMMUNIQUÉ


La section locale du Parti Socialiste et des sympathisants démocrates et républicains, de sensibilité écologiste, féministe et sociale ont fait circuler cet été un questionnaire destiné à inaugurer un processus de démocratie participative avec les Luzien.nes, dans la perspective des futures échéances électorales, en 2026.

Nous incitons tou.te les habitant.es à bien vouloir nous faire part de leur réponse. 
Celles et ceux qui n'ont pas encore reçu le questionnaire peuvent le trouver en ligne
https://gaucheluzienne.blogspot.com/2025/07/quen-pensez-vous.html

Une réunion-débat sera organisée à la rentrée, probablement en septembre. A cet égard, nous attendons encore que la municipalité veuille bien nous indiquer le jour où la salle que nous l'avons priée de bien vouloir nous nous attribuer sera disponible.

LA GAUCHE LUZIENNE se réjouit en tout cas de constater que l'équipe aux manettes, peu portée à consulter effectivement la population (elle pourra constater que c'est le principal grief qui lui est fait par l'opinion publique locale) a décidé de l'imiter et de lancer son propre questionnaire. La démarche n'est pas spontanée mais la contagion de la Démocratie n'est pas une maladie !

Secrétaire de Section PS
Président de l'Association des amis de la GAUCHE LUZIENNE




*

Allons de l'avant, ensemble si possible, et formons une équipe solidaire ! Pour changer la vie des Luziens, rendre son âme à la cité. 

_______________________________________________

LA GAUCHE LUZIENNE / sociale, démocratique, écologique et européenne 

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Une friche et des trolls (NOTRE SITE FACE AUX FAKE NEWS)

 AUDIENCE : 2500 visiteurs décomptés le 29 juillet au matin 

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MERCI à toutes nos lectrices et à tous nos lecteurs pour ce beau succès, qui montre que nos commentaires et les informations que nous partageons intéressent toujours nos aimables concitoyen.nes. 



Le blog DONIBANEKO EZKERRA s'apprêtant à pratiquer une pause en août (sous réserve que l'actualité ne nous contraigne pas à l'interrompre inopinément) et il est agréable à ses rédacteurs de mettre entre parenthèses leurs publications dans un contexte globalement porteur.


Il y a cependant un revers à la médaille : car la large diffusion de nos articles semble fâcher, certains n'ayant pas apprécié, notamment, que nous "révelions" au public l'existence d'une grande friche sur le Front de Mer ni que nous interrogions les habitant.es. sur ce qui va (ou ne va bas) dans la gestion de la commune. 

Dans les deux cas, c'est cependant la majorité municipale qui, de son propre chef, a renforcé l'intérêt des médias pour nos remarques et initiatives. Car c'est la Ville qui a prétendu faire une exposition de street art en pleine saison touristique sur le site dévasté de l'ancien auditorium Ravel, dont elle a fait connaître ainsi qu'elle ne l'avait pas vendu - comme prévu (et annoncé à tort aux Luzien.nes) à des opérateurs privés. Et ce sont les amis de J-F Irigoyen qui, en voulant copier notre QUESTIONNAIRE participatif, ont déclenché la rédaction d'un communiqué dans lequel nous commentions avec ironie ce suivisme, communiqué qui s'est trouvé largement repris par le quotidien local !


Il est dommage que les soutiens les plus passionnés de notre premier magistrat ne se contentent pas de ne pas nous lire ou de nous ignorer mais que quelques uns d'entre eux en viennent trop souvent à nous accabler de leurs arguments "tout faits" voire hors de propos, pour tenter de nous faire perdre du temps  (à nous-mêmes ou à nos lecteurs). Cette posture, malheureusement assez typique du pourrissement des débats sur les réseaux sociaux consiste à provoquer ou irriter ; elle est désignée sous le nom de "trollage". 

Nous en sommes régulièrement les victimes sur notre page GAUCHE LUZIENNE (Facebook) : ainsi nous a-t-on récemment accusé de "désinformation" (sic) parce que nous signalons à celles et ceux qui l'ignoreraient que le parking public sur le port est situé en zone partiellement inondable.

VOIR CI-DESSOUS

 


Le fait est pourtant  indubitable, comme chacun peut aisément le vérifier en consultant le plan de prévention de riques ou PPRI (celui dont l'application a été opportunément suspendue avant les travaux sur la zone). Mais c'est un fait que n'ont hélas pas hésité à nier dans le passé les plus hauts porte-parole de la majorité, y compris par voie de presse ! Ce qui prouve au passage que les réseaux sociaux n'ont pas l'apanage de la désinformation (traditionnellement tolérée en politique, avec les tristes conséquences que l'on sait sur la confiance des citoyens envers leurs élites).

Pour notre part, nous avons fait connaître de très longue date notre étonnement, notamment à l'égard de l'attitude laxiste de l'État... sans obtenir, certes, aucune réponse convaincante, mais pas non plus de démenti.

Le mutisme souvent méprisant des autorités, comme d'autre part les allégations sans fondement de leurs soutiens inconditionnels, sont, pensons-nous, de nature à tendre les débats. On regrettera donc ici la persistance de ces pratiques... 

Y compris dans les réponses à notre questionnaire "Qu'en pensez-vous" ; certaines assertions feront sans doute bien rigoler l'auditoire, au moment de la restitution des résultats (entre autres, une accusation grave, mais anonyme : "vous défendez votre bout de pain". Kezako ?)


Plus généralement, il semble que nos décideurs aient pris le pli, depuis quelques années, de se dérober sytématiquement quand il s'agit s'assumer leus responsabilités, les communes refilant trop souvent "la patate chaude" aux collectivités territoriales dès qu'elles le peuvent (ce qu'elle sont fait en matière d'assainissement et de qualité des eaux de baignade) quand elles ne se réfugient pas derrière le contrôle de légalité que les préfectures sont en principe conduits à mettre en oeuvre ; mais ces dernières n'agissent pas toujours .. ou pas avec la rapidité (douze  ans de délai s'agissant de la STEP !) que les citoyens les plus zélés attendent.

C'est de ce point de vue, en particulier, qu'une rupture avec les méthodes habituelles, donc une alternance politique, nous paraît très souhaitable. Il est indispensable, de l'avis de la Gauche Luzienne, que les élu.es écoutent bien davantage l'expertise d'usage des citoyens et les fasse participer à leurs décisions. 

*

Écoutons ce que dit la population !

Essentiellement : qu'il ne faut plus attendre la répétition d'accidents graves voire irréparables pour prévenir les risques, mais plutôt répondre concrétement et rapidement aux demandes des gens, et que l'on doit soutenir au moins moralement les salariés en lutte et autres lanceurs d'alerte plutôt que de prôner sytématiquement une confiance aveugle envers les puissants - avec la perspective d'être contraint, a posteriori, à dénoncer leur désinvolture (comme c'est arrivé à M. le Maire dans le dossier des Urgences).

*

Allons de l'avant, ensemble si possible, et formons une équipe solidaire ! Pour changer la vie des Luziens, rendre son âme à la cité. 

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dimanche 27 juillet 2025

LES SEPT PLAIES (DES CÔTES BASQUES & LUZIENNES)

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Après l'irruption de la pluie (assez normale, sous nos latitudes et dans un climat océanique) et la multiplication des malaises dus à l'algue toxique (ostreopsis ovata, une invitée récente mais désormais prégnante : voir "la grippe en été "dans notre page MEDIAS) voici que les physalies s'invitent en masse sur le littoral basque. Les fermetures de plage s'enchaînent donc, et ce n'est vraiment pas de chance pour la classe politique locale! 

Car ces trois aléas (passagers, espérons-le) semblent démentir l'optimisme officiel des décideurs basques et  raviver au contraire, à Saint-Jean-de-Luz, trois blessures d'amour-propre concernant notre premier magistrat (nous faisions déjà allusion à l'égo contrarié de "M Propre" dans un billet daté du 2 juillet)



Notre maire, par ailleurs, est confronté à d'autres soucis, moins conjoncturels. 

- Il ne peut plus guère contester le fait, devenu évident pour tous :  sa station d'épuration n'est pas calibrée mais contribue à polluer les eaux de baignade (le fait est avéré depuis treize années, au moins, et avait été dénoncé par les Socialistes et leurs alliés du Nouvel Élan en 2020).

- Il faudra bel et bien, de plus, que la Communauté d'Agglomération (donc : les contribuables du Pays Basque) paie pour la reconstruire et la délocaliser, contrairement à ce que la majorité avait prétendu en amont des récentes élections municipales.

-  Rien n'assure que la situation sanitaire soit actuellement en voie de s'améliorer, au contraire, et l'obtention par la ville de Saint-Jean-de-Luz de "pavillons bleus" censés laver l'honneur de J-F Irigoyen, prétendument bafoué par des opposants de mauvaise foi, s'est révélée, comme prévu, impossible. 

Au vu de ces trois échecs qui, s'ajoutant aux difficultés de ce mois de juillet, sont autant d'épines dans le pieds de notre Bayle, nous nous permettrons de conseiller à M. le Maire de calmer à l'avenir les ardeurs de certains de ses supporters et conseillers, sans doute de bonne volonté, mais qui ont été très mal avisés de lancer le "défi des pavillons bleus" à la face de l'opinion publique, comme de lui avoir choisi, il y a six ans, un surnom certes très ambitieux, mais déceptif.

Six motifs de contrariété ne suffisaient pas à gâcher son été, voici qu'une autre plaie s'est ajoutée aux précédentes :  l'illisibilité persistante de la politique municipale, s'agissant du trait de côte, est à présent dénoncée face à l'opinion. Il s'agit d'un sujet crucial à Saint-Jean-de-Luz, où l'interdiction d'ensemencer la grande plage avec du sable importé (pratique courante jusqu'à ces dernières années) représente une menace très sérieuse, à moyen terme, pour la sécurité du  coeur-de-ville, ceci alors même que la commune a laissé construire en zone inondable, sur le port, et que l'on ne comprend pas bien la nature de ses intentions à Erromardi et Akotz (rappelons-nous, entre autres péripéties, le bon accueil fait dans cette zone - où le recul du littoral est en principe au programme ! au projet de restaurant de plage à Lafitenia, ceci malgré les réserves des riverains, puis l'éviction de cet investisseur et la fermeture de l'établissement).

Nous avons souvent relevé, pour notre part, cette absence de dessein clairement établi, quand d'autres se sont interrogés sur la légalité des concessions d'occupation du rivage.

A présent, c'est Mediabask qui se demande publiquement, en enquêtant sur l'évolution du quartier Erromardi, si la commune entend vraiment réaménager le secteur ou bien si elle se contentera d'un simple lifting. Le média estime que, de toute manière, le secteur (celui de la fameuse guinguette et des campings) est "en sursis" compte tenu de la force de l'érosion observée sur place.


Concluons sur ce qui se révèle comme l'un des problèmes de notre belle région : les communes y sont très majoritairement administrées, parfois depuis toujours, par des forces conservatrices peu soucieuses des enjeux environnementaux,  voire sceptiques à l'égard de certains phénomènes (tels que le réchauffement climatique) mais par ailleurs laxistes quand il s'agit d'extension de l'urbanisation et "suivistes" à l'égard des grandes tendances en matière d'aménagement (cf l'épisode récent de la ZFE). Demeurées attentistes durant des années, trop confiantes dans le providentiel transfert de compétences à venir, elles ont souvent pris du retard en matière d'assainissement, en pensant que l'Agglomération s'en chargerait, et n'ont pas saisi l'ampleur ni la rapidité de certains phénomènes écologiques.

Ostensiblement tournées vers la défense des intérêts économiques et commerciaux, ces équipes ont paradoxalement fait preuve d'imprévoyance... elles sont indirectement responsables d'une part des  "coups durs" encaissés en ce moment par l'activité touristique locale (au moins Saint-Jean-de-Luz,  relativement protégée des méduses et autres bestioles du fait de sa situation au fond de baie et de filets flottants est-elle, c'est une veine, un peu moins durement impacté que la reine des plages, sa voisine). 

*

A l'avenir, il faudra probablement développer d'autres types de loisirs (et non plus vivre seulement de la rente balnéaire) et trouver des équilibres conciliant les aspirations des habitants, la nécessaire préservation du patrimoine naturel et les projets des entrepreneurs. Un changement de civilisation, en somme. Indispensable pour ne pas subir de nouvelles "punitions" attentatoires à la santé et à la prospérité des populations.


ajouté le 28/07>>

Un Fait Divers largement médiatisé vient encore compliquer la tâche des "rassuristes" de la CAPB et ternir l'image de "plage propre" promue par la municipalité : il s'agit des mésaventures d'une baigneuse victime de la "bactérie mangeuse de chair", lesquelles sont narrées par SUD OUEST. L'histoire a bien failli mal tourner pour la personne concernée l'été dernier, victime, entre parenthèses, de la congestion de la Polyclinique locale.

Le récit de "son calvaire" (une anecdote qui avait déjà fortement rafraîchi l'ambiance lors de l'opération "non aux idées reçues" implantées au Select le 4 juillet) tourne en boucle sur les réseaux depuis que le quotidien aquitain lui a consacré un article, hier :  c'est l'occasion de rappeler à tout le monde "qu'il ne faut surtout pas aller à l'eau" dès lors qu'on est blessé ou griffé, et même quand le dommage paraît superficiel. 
C'est, en effet, une pratique potentiellement très dangereuse. Le risque de subir une contamination et de développer une "fasciite nécrosante" est avéré en France, où cette maladie infectieuse - dont les formes sévères restent heureusement relativement rares - se propage en raison d'une prolifération de la bactérie Vibrio vulnicus, prolifération qui pourrait être en rapport avec le réchauffement (par dessus le marché, signale "Le Figaro" : l'ingestion de mollusques contaminés peut également conduire à développer la pathologie !)... 
SUD OUEST revient en outre sur l'avis d'experts et lanceurs d'alerte, lesquels ne sont hélas pas assez écoutés
 


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LA DROITE ÉTALE SES CONTRADICTIONS... MAIS PENCHE VERS LES EXTRÊMES

TRIBUNE DU 27 JUILLET

Le Biarrot Max Brisson peine ce jour à expliquer comment LR peut être "en même temps" au gouvernement et dans l'Opposition. La Droite aurait pu, en effet, s'il s'était seulement agi d'empêcher "la gauche mélenchonisée" (sic !) de gouverner, imiter le RN (en laissant faire les Macroniens, mais sans briguer de maroquins !). A vrai dire, il est assez comique quand, ce matin, sur BFM, il dénonce le Macronisme et (tout justement) le "en même temps" !

Bruno Retailleau, chef de file des LR, s'apprête-t-il (au vu d'un bilan plus que médiocre)  à quitter le navire gouvernemental (dont tout laisse à penser qu'il prend l'eau et coulera de toute manière à l'ocasion du débat budgétaire) ? De telles prises de parole pourraient le faire penser.

Saint-Jean-de-Luz aura, en tout cas, été le paysage choisi ces derniers temps pour mettre en scène (à coup de poignées de main) les divisions (rélles ou prétendues ?) de la Droite française - qui ne craint pas de revendiquer qu'elle "est allée à la soupe" (pour paraphraser de Gaulle) au prétexte, c'est culotté ! de s'opposer à la souveraineté nationale (car, une fois encore, qui l'avait emporté lors des récentes législatives sinon le NFP ? Pas les amis de Max Brisson ! encore moins ceux de François Bayrou).


La vérité est que le centre et les Droites rivalisent -ensemble- dans les concessions faites au RN, voire à la mouvance zemmourienne, et que ce n'est pas nouveau, même si le MODEM a parfois, choisi de "faire le gros dos".





P-L VANDERPLANCKE
 GaucheLuzienne@gmail.com


samedi 26 juillet 2025

J'ACCUSE ! (le ton est donné)

La presse a rapidement relayé notre communiqué aux médias, en date du 23 juillet, par lequel nous invitions les Luzien.nes à participer à la grande consultation que nous avons lancée cet été ; le questionnaire "Qu'en pensez-vous ?" est en effet en cours de diffusion dans les boîtes aux lettres des habitant.es de la cité des corsaires depuis le début du mois juillet, et l'on peut répondre en ligne à notre enquête (depuis le 5 juillet très précisément).

Dans ce communiqué, nous relevions l'initiative prise par le groupe majoritaire (Saint-Jean Passionnément) d'annoncer le jour même le lancement d'un sondage en ligne imitant le nôtre, mais déplorions par ailleurs que la municipalité n'ait pas encore répondu à notre demande de réservation d'une salle pour décrypter les résultats du questionnaire en septembre... le délai était (et reste) inhabituellement long !


SUD OUEST a retenu de notre communiqué que nous accusions M. le Maire et ses amis... d'être des imitateurs. 

Telle n'était pas la teneur exacte du propos, mais il est clair qu'une autre interprétation des faits serait difficile. Le grand quotidien régional n'a pas hésité, par ailleurs, à placer l'information dans sa rubrique "élections municipales 2026". Ceci bien que La Gauche Luzienne n'ait pas encore décidé de constituer une liste distincte, mais qu'elle se soit engagée dans une démarche de rapprochement avec les forces "populaires" et "démocratiques" participant au débat public conjointement avec des mouvements de gauche ou conduisant des opérations de terrain avec le groupe Herri Berri dont elle considère qu'il s'agit a priori d'alliés naturels avec lesquels construire une liste unitaire serait souhaitable.

A celles et ceux qui, sur le Net, et souvent protégé.es par des pseudonymes, moquent notre démarche (pourtant pillée par la majorité - mais nous ne nous en offusquons nullement car cette contagion-là n'est pas celle d'une maladie, au contraire)  ou s'interrogent sur "ce que peuvent bien peser encore le PS et/ou la Gauche Luzienne" : nous les renvoyons à la réponse, certes indirecte, mais probante, donnée par la coalition des Droites locales.


*

si le blog 

Donibaneko Ezkerra "accuse", en effet, la majorité sortante... 

c'est d'avoir démontré à quels points les sociaux démocrates et écologistes réformistes comptent dans le paysage politique luzien, au delà de simples apparences. Prendre pour un casus belli le simple fait que le PS et ses amis consultent les gens (avec des résultats qui promettent d'être instructifs) et les copier, c'est, au delà du ridicule relatif de la posture, faire du PS et des démocrates progressistes de la Gauche Luzienne des challengers.  

Est-ce très futé ?

Allons de l'avant, ensemble si possible, et formons une équipe solidaire ! Pour changer la vie des Luziens, rendre son âme à la cité. 

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IMPRESSIONS, SOLEIL COUCHANT (sensations de "Déjà Vu" à Saint-Jean-de-Luz)

 

Déjà Vu

Les Luzien.nes sont souvent des "vieux de la vieille" ; et sont donc porté.es, par là, à une certaine forme de nostalgie. Quand "l'Histoire bégaie", il est en tout cas difficile de leur dissimuler le fait ! Or, c'est arrivé le 25 juillet 2025, notamment dans les colonnes de SUD OUEST... le journal local illustrant un article publié ce vendredi à propos de la Gauche Luzienne et des futures élections locales de 2026 en recyclant une très vieille photographie, antérieure à 2020, de ses anciens conseillers municipaux (Émile Amaro, Daisy Marsaguet et Pierre-Laurent Vanderplancke)

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POUR EN SAVOIR PLUS ^^SUR CET ARTICLE^^ CLIQUEZ SVP SUR L'IMAGE

En ce mois de juillet pluvieux, une promenade vespérale et culturelle en ville, orientée par les conseils de la municipalité  peut vous conduire, en ce moment, à la rencontre d'artistes peintres locaux (à la Rotonde, lieu dont la vocation semble se pérenniser et la qualité des oeuvres présentées se confirmer au fil des années) mais également vers l'exposition d'art par "Lek et Sowat" très bien fléchée.

RETOUR À LA PERGOLA

Les Luzien.nes intéressé.es par le street art et "l'exploration urbaine" retrouveront alors d'anciennes sensations en montant l'escalier menant au ci-devant auditorium Ravel. Ils l'empruntaient et y faisaient la queue jadis, quand certains spectacles payants délivraient les billets d'entrée au niveau supérieur ; ils reverront alors la vaste halle  où nombre de spectacles de fin d'année ont réuni les enfants de tous âges - et leurs parents - pendant des décennies. Plus saisissant encore, tel "trou" dans les murs porteurs leur rappellera la présence de l'ancien local technique (où officiait tel ou tel de nos directeurs de troupe théâtrale bien connus). Ce n'est pas sans nostalgie qu'ils pourront enfin indiquer où se trouvaient la scène, les gradins et les coulisses de ce site emblématique, dont l'accès à la terrasse dominant la plage était un atout majeur, de même qu'ils pourront faire remarquer à la personne gardant le site qu'elle est installée là ou se trouvait le comptoir ("buvette et sandwiches pour financer la bonne cause"). Séquence souvenir assurée, pour les autochtones observant le coucher de soleil depuis le grand balcon ouvert sur la baie (mais le charme n'opère pas forcément sur les visiteurs "étrangers" : le Pied Tendre en a fait l'expérience en se rendant sur place hier, en compagnie d'un ami venu du Nord, M. Girondin - lequel butor lui a froidement fait remarquer que les lieux de l'exposition lui évoquaient "les bunkers sur la plage de Soulac" - sic).

L'OMBRE DU LOSANGE

L'Hôtel récemment installé entre la rue Marion-Garay et la place Foch inaugurait, hier également, une boutique en forme de galerie d'art. Une bonne idée qui renforce le réseau déjà très etoffé des galeries luziennes. C'était l'occasion pour le flâneur d'approcher la forêt urbaine promise par M. le Maire (elle n'existe guère que dans son imagination) puis d'observer le grand espace de convivialité chic ouvert sur le port et la place Foch : impossible, là encore, de ne pas comparer l'ambiance, un peu plus feutrée de nos jours, avec celle de l'ancien garage Renault (à l'acoustique grinçante, mais si populaire et tellement vintage -car il s'agissait de l'atelier historique du concessionnaire Lamerain). A présent, les food trucks ont disparu, remplacés par des bars à tapas, mais des aubettes ont été placées, vers la grillerie du port, pour compléter l'offre de restauration.

FRICHES INDUSTRIELLES EN PERSPECTIVES ?

Au delà d'avoir plongé dans quelques souvenirs, le contribuable luzien devra s'interroger, tant sur le délabrement actuel de l'espace dédié au célèbre compositeur né à Ciboure - et dont, ironiquement, la mémoire est rappelée par un affichage massif, 150ème anniversaire oblige - que sur le devenir de l'îlot Foch.

Au moment du lancement du projet de Centre Culturel (la salle Tanka) la Ville lui avait fait croire en la transformation imminente de l'ex auditorium Ravel en salle de séminaire, et avait profité de la confusion, pour le public, entre cette transformation hypothétique et les travaux de réaménagement opérés à l'époque par l'hôtel-thalassothérapie. Force est de constater que, dix ans plus tard, le lieu est une friche... dont la commune est toujours propriétaire ! On croit comprendre qu'une partie de l'équipe de Peyuco Duhart, en rupture de ban, depuis lors, avec la majorité, aurait souhaité un investissement public pour développer des activités de congrès sur site, mais que J-F Irigoyen et la majorité actuelle ont préféré attendre qu'un investisseur privé veuille bien racheter les lieux pour les rénover -or, nous constatons qu'il est difficile d'espérer qu'un opérateur privé veuille assumer seul de tels investissements, en vue de se lancer dans  une activité dont la rentabilité n'est pas assurés. Le tourisme luzien reste en effet très saisonnier (de Pâques à l'Automne, avec un pic estival) ; la commune devrait pourtant contribuer à son développement hivernal, ne serait-ce que pour éviter que l'îlot Foch ne devienne un désert hors-saison ; une gageure ! Car comment envisager que les restaurants de plein air sur l'esplanade puissent fonctionner sous un climat froid et arrosé ? et comment ne pas redouter des taux de remplissage insuffisants pour les hébergements cossus de la prétendue "auberge de jeunesse" locale, si aucune activité de séminaires et de congrès ne vient les soutenir aux périodes impropres au tourisme balnéaire ? On l'a déjà dit, le risque existe que ce secteur pourtant central ne devienne une friche (au moins saisonnière, tout y étant fermé l'hiver) : ce qu'il faut absolument éviter, maintenant que les aménagements ont été faits - sans tenir compte des réserves exprimées par riverains et habitants mais en fonction d'invariants imposés en amont ! et que les Socialistes avaient pris l'initiative de révéler dès 2016, obtenant sans doute par là, grâce à leur mobilisation et à celle du public, qu'aucun édifice ne soit finalement construit sur la Place Foch elle-même, comme il en était question au départ, mais ne parvenant pas à dissuader par ailleurs la commune de laisser construire en zone partiellement inondable et sur terrain nu, ni de faire un parking souterrain dans le cadre d'une rénovation pensée pour le tourisme et non pour les résidents (et conçue pour servir le tourisme estival, uniquement).

IN DREAMS

Nos craintes ne sont pas pure spéculation : nous savons notre ville capable du meilleur comme du pire, et pouvons observer certains gaspillages d'argent public légendaires, parfois réalisés "en réunion" (avec des partenaires, pour le dire autrement). Car si la rénovation des Récollets, conduite avec Ciboure et longtemps différée, est unanimement considérée aujourd'hui comme un succès, les travaux très onéreux sur le site du Fort de Socoa ont débouché sur la livraison... d'une autre friche magnifique. La destination de ces locaux, à présent rénovés, n'ayant toujours pas été fixée.



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mercredi 23 juillet 2025

QU'EN PENSEZ-VOUS ?

BILLET PUBLIÉ LE 5 JUILLET

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AJOUTÉ le 8 juillet >> Nota Bene : un bug a été corrigé qui ne permettait pas de choisir trois thèmes parmi les sujets vosu intéressant le plus (une seule réponse était admise, en effet, à la question 21 - mais ce défaut a été corrigé) 


La Gauche Luzienne entreprendra de diffuser dans les semaines à venir un questionnaire en vue de recueillir l'avis des citoyen.ne.s sur leur ville et sa gestion. Vous pouvez y répondre en allant sur le net (à l'aide du flash code représenté ci-dessus - à lire avec le scanner de votre smartphone OU BIEN EN CLIQUANT SUR CE LIEN: ICI).

Il s'agit pour elle d'une première étape nécessaire à la construction éventuelle d'un programme, sur la base de l'expertise des populations, en vue des futures élections municipales.

En ce qui concerne cette échéance, nous rappelons que la Gauche Luzienne (socialistes, sympathisants mais aussi militants d'autres tendances) souhaite rassembler les gauches républicaines et internationalistes (pour lesquelles la question sociale et les enjeux démocratiques sont prioritaires par rapport à d'autres problématiques telles que l'identité, qu'il n'est pas question d'éluder pour autant) afin d'ouvrir un dialogue avec, notamment, les forces abertzale, pour créer une dynamique unitaire inspirée par l'exemple du Nouveau Front Populaire (lors des dernières législatives).

Il s'agira évidemment, pensons-nous,  de définir un programme local (sans imposer une pensée conforme à toutes les parties prenantes) et de rester ouvert à toutes les bonnes volontés, en recherchant si possible un accord incluant les oppositions représentées actuellement au conseil municipal et se réclamant du camp du progrès (PCF, Les Verts, EH-Bai). Nous discutons dans cette optique avec ces élu.es et sommes disponibles pour une alliance éventuelle, fondée sur un accord politique clair.


Allons de l'avant, ensemble si possible, et formons une équipe solidaire ! Pour changer la vie des Luziens, rendre son âme à la cité. 

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mardi 22 juillet 2025

NOTRE SONDAGE DE L'ÉTÉ : pas de limitation à 80

Un questionnaire circule cet été en ville (et non : il ne s'agit pas de débattre des limites de vitesse sur route ou hors-piste !).


QU'EN PENSEZ-VOUS ?

Le traitement des réponses est en cours, mais également la diffusion du questionnaire (car toute la commune n'a pas encore été distribuée) et une restitution est planifiée à la rentrée. 

Le nombre des réponses déjà parvenues à la Gauche Luzienne permet de nous approcher des limites au delà desquelles un traitement statistique des donnés devient possible. Nous vous en remercions et vous demandons un dernier effort pour diffuser notre "sondage de l'été" et aller bien au delà de la centaine d'opinions exprimées... 

VEILLEZ CLIQUER SUR LE BANDEAU POUR ACCÉDER AU QUESTIONNAIRE EN LIGNE


A ce stade, des tendances se dessinent déjà, sans forcément beaucoup de surprise : entre les questions qui clivent, mais avec un fort taux de rejet (ou d'approbation) exprimée (par une très nette majorité, donc) et celles qui débouchent sur des réponses plus nuancées....



Analyse de vos réponses et conversation entre Luzien.nes sur les thèmes les plus problématiques sont prévus : une réunion-débat sera organisée à la rentrée. Celles et ceux qui n'ont pas laissé leurs coordonnées en complétant le questionnaire sont invité.es à suivre les indications de notre AGENDA, dans lequel nous annoncerons le lieu et l'horaire retenus, dès que possible.


ajouté le 26>>>> la majorité municipale nous imite : vilains copieurs !

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mercredi 16 juillet 2025

LE MAIRE EST TRÈS FÂCHÉ

Et il le dit haut et fort..

mais "un mois après les faits" ! nous permettrons-nous de relever pour nous en ébaudir..

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J-F Irigoyen (ou ses amis)  inondent en plein mois de juillet les réseaux sociaux en y faisant circuler une longue diatribe contre les oppositions élues (les "centristes" de Manuel de Lara et le groupe Herri Berri conduit par P Lafittte, les deux hommes étant cités nommément dans le billet mis en ligne par notre premier magistrat et accusés d'être "les champions des recours inutiles")...

Tout internaute poura remarquer que le billet signé par le maire est accompagné d'une jolie photographie, reproduite ici, de la guinguette d'Erromardie (objet du litige, la polémique entre M. le Maire et  MM de Lara et Lafitte ayant porté sur les conditions d'attribution de la concession du restaurant de plage, situé dans l'ancienne gare du tramway littoral, ce petit train démantelé avant guerre).

Nous, Socialistes et autres Républicains de Gauche et Sociaux écologistes, sommes dubitatifs, compte tenu de la chronologie, quant il s'agit de caractériser l'objectif réel de cette publication, particulièrement tardive. Surtout qu'on a connu notre édile un peu plus "soupe au lait" et porté en conséquence à réagir très vite à tout affront, réel ou supposé !

Cette communication aurait-elle pour but, non de régler des comptes avec les futurs challengers de J-F Irigoyen (car, à ce stade, nul ne doute que les électeurs soient probablement invités à arbitrer, en 2026 le même match qu'en 2020 - sauf si la Gauche Luzienne ne venait semer la zizanie dans ce paysage figé) mais plutôt de faire parler de ladite guinguette ? 

Se pourrait-il que, malgré l'élitisme croissant de son offre touristique, Saint-Jean-de-Luz souffre, en cet été 2025, de l'austérité imposée par la Droite au pouvoir aux classes moyennes (comme certains professionnels le redoutaient avant la saison ?). Et que J-F Irigoyen veuille notamment donner un coup de pouce (et de réclame) à l'établissement du Nord de la commune ? 

Si telle est son intention, certains ne manqueront certes pas de la critiquer. Pas nous autres, car à quoi servent les amis, sinon à les servir ? 

Et pour ce qui nous concerne, M. le Maire a bien le droit d'avoir sa buvette préférée. Nous avons la nôtre ! Pourvu tout au moins que "les procédures de la collectivité " qu'il préside "s'inscrivent strictement dans le cadre légal et réglementaire".  Or, c'est bien ce qu'il réaffirme. Et nous n'avons pour notre part pas de raison d'en douter. A vrai dire, sans sa propre insistance à "démentir les rumeurs", ces dernières nous auraient probablement échappé.

Reste en revanche l'impression que l'accompagnement du recul du trait de côte est décidément plus un slogan de routine qu'une réalité de la part de la municipalité, dont on a un peu de mal à cerner les contours de son action en la matière.

*

Très fâché mais mis en cause !

AJOUTÉ le 17 JUILLET : La justice a bel et bien été saisie, par Herri Berri. Qui, en l'occurence, ne fait que son devoir : car tout élu doit saisir la justice en cas de doute relatif à la commission d'un acte délictuel. La municipalité n'ayant pas fait toute la lumière sur l'avenant litigieux pouvant nourrir le soupçon d'un délit de favoritisme, elle a conduit le groupe à saisir le Procureur de la République.  Mediabask rend compte de cette démarche dans son édition du 15. D'où, sans doute, la réaction très récente de la municipalité à une mise en cause publique... déjà relativement ancienne. Mais il ne s'agit plus, cette fois, de "rumeurs". Car M. le Maire fait face à des accusations de favoritisme, assez graves, donc, sur le fonds. Et malheureuses au moment où son parti chante une toute autre mélodie. Sa réponse est par ailleurs, par sa forme comme par la teneur des propos exprimés, assez désinvolte : c'est en effet à présent à l'institution judiciaire de se prononcer sur le bien fondé des allégations de ses opposants. Auxquelles il aurait pu, pensons-nous, répondre dans un délai raisonnable, se dispensant ainsi d'une médiatisation désagréable, si, effectivement, rien ne cloche dans la procédure... "Cloche (merle)" qui devient "OK. Corral" ! d'autant que l'on ignore si d'autres qu'Herri Berri vont porter le fer, dans cette affaire : le microcosme de Saint-Jean-de-Luz  n'est décidément plus cet havre consensuel souvent moqué par le passé.

* 

Pendant que notre petit pays se divertit à propos de petits crocs-en-jambes, le monde tourne décidément mal, en grand (guerres à l'Est, au Sud, etc.) et le France ne va pas mieux à en juger par les projets budgétaires attribués par la presse à notre premier Sinistre, lequel envisage de demander un effort : aux malades et aux (petits) retraités. Mais rien aux grosses fortunes ni à la classe à laquelle il appartient lui-même. Chapeau !



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mercredi 9 juillet 2025

TARTUFFE OU LA CAMPAGNE DES LR (HONNÊTEMENT, PAS BESOIN DE LA PARODIER !)

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Il fallait oser. 

En se réclamant de la "France des Honnêtes Gens" le parti LR tendait a priori le bâton pour se faire battre, étant donné le passif de ses grandes figures historiques (on pense à Juppé, Sarkozy ou Fillon) dont tous ont eu à affronter des démêlés judiciaires spectaculaires...

"Honnête", ce parti dont est issu le seul Président de la République banni de la Légion d'Honneur ? (seul chef de l'État, même : cas mis à part de Philippe Pétain). "Patriote sincère", ce mouvement qui avance que seuls les citoyens partageant ses idées le sont ? "Républicains", ces gens clamant très fort que "l'Immigration n'est plus une chance" ?

Ridicules, en tout cas ! aux yeux de nombre d'observateurs (et pas seulement à gauche). Car très culottés de se poser en "parti des Honnêtes Gens", comme si les militants et électeurs des autres formations étaient malhonnêtes ! (ceux de LFI, on l'a bien compris, sont censément des islamistes !)

M.le Maire, toujours encarté chez les LR,  croit-il vraiment en ces fadaises ? C'est une question qui mériterait de lui être posée, par un journaliste courageux, voire dans le cadre du conseil municipal.

Il est par ailleurs, scandaleux, pensons-nous, de s'approprier des professions comme le fait le parti de Droite auquel J-F Irigoyen appartient : car soignants, policiers, et même pompiers deviennent, à la faveur d'un tract LR, des membres automatiques de ce parti...  Sans compter que les professions oubliées peuvent se demander pourquoi elles le sont : pas d'institutrice, ni de boulanger, pas d'ouvrier d'usine, pas de caissière non plus.. aucune serveuse pour incarner l'honnêteté et poser de dos (sic). Luziennes et Luziens auraient sans doute aimé voir un échantillonnage plus complet de toutes les tâches dans le tract de LR présentant les braves gens qu'il est censé défendre !

Bref, c'est là une campagne qui n'augure pas favorablement de la bonne tenue des futurs débats politiques ni de la qualité des projets esquissés par le camp de Bruno Retailleau, très occupé à construire une stratégie présidentielle fondée sur l'imitation des extrêmes droites.

On en rit beaucoup, ici ou là. Mais il y a plutôt matière à pleurer, de la part d'un Sénateur perçu comme une personnalité de premier plan.

 "A bas ce voile que je ne saurais voir" ! Voilà qui pourrait résumer sa (pauvre) "pensée".




VOIR AUSSI nos commentaires après la performance du sénateur Biarrot Max Brisson, qui prend part au débat médiatique national avec de plus en plus d'assurance, et nous visite en voisin, de temps à autres...


lundi 7 juillet 2025

SERPENTS DE TERRE et mémoire longue... été 2025

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Quelques vieilles affaires vont enfin être réglées à la rentrée... réjouissons-nous !

*

Il y a d'abord les surfaces et l'éclairage de Kechiloa :

SUD OUEST,  qui mentionnait déjà la volonté de l’Arin Luzien, club de football de Saint-Jean-de-Luz, d’obtenir une pelouse synthétique... en 2013 ! évoquait dans ses colonnes "le soulagement" du club " après que le conseil municipal du 28 mars 2025 ait (enfin) permis le vote des travaux nécessaires.

Le stade Kechiloa va recevoir "sa" pelouse synthétique ! Mais après plus d'une décennie d’attente.. vaine et frustrante !

Le quotidien estimait par ailleurs que le nouvel équipement ne serait livré cet automne que par la grâce de la "Donibanekup" un tournoi amateur lancé en 2021 à l'initiative d'une jeune pratiquant dynamique, et dont l'immense et croissant succès a permis que l’Arin Luzien et le sport local rayonnent sur un large secteur géographique.. ce que la Ville ne pouvait continuer à ignorer.

C'est fait.. ou presque. La livraison du terrain artificiel est bien prévue pour octobre.

*

La Ville semble ignorer en revanche, les réticences probables des joueurs et de la population devant son projet de contruction d'une antenne relais, sur le stade même où la fameuse pelouse sera bientôt mise en place ! Question lumière, des "LED doivent culminer à 33 mètres de hauteur" quand, côté téléphone "les antennes relais seraient, elles, perchées à 42 mètres" (SUD OUEST Le 24 février 2025). Après l'organisation de deux réunions publiques hivernales et les fortes assurances données aux riverains par l'opérateur et  la municipalité  (il n'y aurait "aucun risque pour la santé") le problème est considéré comme réglé. 

Il faut dire que l'on fait là d'une pierre deux coups : l'amélioration du réseau téléphonique permettant de réduire le coût de l'éclairage mis en place concomitamment - conformément au souhait de la commune, qui tarde à passer à la caisse, dans ce dossier, et souhaite ostensiblement, au moins depuis 2023, faire payer une partie de la note par des opérateurs de téléphonie - ce sera SFR, en l'occurrence). 

Là encore, cela faisait bien (trop) longtemps que la pratique nocturne du Rugby et de l'Athlétisme souffrait d'étre" en zone noire" plutôt que sous pavillon "bleu" !

Chacun se rappelle, du reste, comment (voir notre billet daté du 9 février 2022 dans la page MÉDIA) Jean-Daniel Badiola avait du ramer face à la vague de protestations portées ensembles il y a trois ans par le SJLO et l'Arin Luzien, excédés d'être lanternés.  

Bon. Super. Il y aura de la Lumière... et, en prime, l'on pourra téléphoner !

*

Quant au projet de relocalisation et d'agrandissement de la STEP, il s'agit là aussi d'un très vieux dossier, la station d'épuration ayant été délarée non conforme.. depuis 2012, au moins  ! Mais, si l'affaire du déplacement de l'équipement et de son redimensionnement est mentionnée sur le site de la ville, et surtout, avec plus de détails, sur celui de la CAPB, on n'en parle guère sur la place publique.

Délocalisation vers où, exactement ? En cherchant bien, le citoyen moyen finit par trouver le nouveau site, à 1,5 km de la station actuelle et, apparemment : en plein quartier d'Akotz, sur l'aire d'accueil réservée auparavant aux gens du voyage !


Gageons qu'il ne s'agit-là que d'un malheureux hasard...

La STEP rénovée et déplacée : encore un serpent de mer  - quoique très continental - enfin sur le point de déboucher concrètement. Mais après bien des palinodies.

En septembre 2020, M le Maire avouait avec retard qu'il allait déplacer la station - dans le même temps qu'il continuait à nier qu'elle soit non conforme (sic). Auparavant, il avait démenti son intention de changer de place l'infrastructure, pourtant menacée par le recul de la falaise, et ses soutiens avaient même accusé l'opposition de raconter des fariboles durant la campagne de l'été 2020 ! 

Une opportune polémique sur un surk park inscrit dans le PLU mais jamais esquissé avait permis de parler d'autre choses : cachant d'une part les critiques sur le projet Foch et oblitérant par ailleurs une période longue de  treize années marquée par des rejets d'eaux noires  particulièrement scandaleux - si, aujourd'hui, le problème n'est pas encore solutionné,  l'enquête publique est au moins lancée, et les votes des conseillers communautaires ont été obtenus.

*

Des améliorations sont enfin en vue sur ces trois questions. Néanmoins, nous, qui n'avons pas la mémoire courte, nous devons de rappeler à nos lecteurs l'accumulation de lenteurs et, parfois, de vérités alternatives, qui sont trop souvent la caractéristique de la gouvernance municipale luzienne. 

D'AUTRES DOSSIERS N'ONT PAS AVANCÉ, notamment celui du demi-échangeur de Chantaco, pourtant promis à moult reprises ; une affaire présentée comme "réglée" par M.le Maire il y a quatre ans, lequel mettait en avant ses bonnes relations avec le premier ministre de l'époque, censément intervenu pour soutenir le projet. Mais une sortie d'autoroute qu se trouve en réalité toujours "dans les cartons" et dont l'opportunité est même contestée, par les riverains et d'autres - pour des raisons environnementales qui ne sont pas forcément à dédaigner.